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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Erikdejosseliniere
[C'est, c'est, c'est, c'est l'hymen !]

Une voix, le long de couloirs emplis d'échos en tous genres, de démarches discretes de valets et de servantes, de chuchotis, une voix tout juste audible au début, mal perçue par un Duc à la tête grosse comme une citrouille d'Halloween -moins les lumignons-, multipliez par le mauvais sommeil, moins les délires noctiluques d'un Saint imaginaire, divisez par le retard pris, ajoutez la racine carrée d'une Fitz qui va finir par s'impatienter, et vous aurez la vague idée de la surprise de notre futur époux lorsqu'il entendit :

- Erik ! Youhou !

La réponse, étrange pour qui n'avait pu participer à la loufoquerie St Lazarienne de cette nuit fatale, fusa :

Ah, non ! Lazare ! Ca suffa comme-ci ! T'en as fait aaaaaaaaaaaaa...

S'apercevant sans ambage de son erreur dans un sursaut de reveil spirituel, Erik, comprenant dans un rougoiement des joues que n'eut point désavoué le poivrot de la taverne du coin qu'il avait gaffé, se précipita vers son amie, se souvenant tout à la fois qu'il avait accepté son invitation à passer cette ultime nuit de célibataire endurci en l'hostel parisien des Mortain que la Princesse ou elle avait fait préparer une suite destinée à son ami pour l'occasion, qu'ainsi il n'aurait pas à gerer la foultitude des serviteurs, laissant ce soin au bon Forrest toujours courant, et s'enquit d'accomplir une épouvantable révérence devant Armoria, s'empetrant lamentablement dans ses quilles au point qu'il dut se rattraper au premier bahut devant lui (le bahut de la Princesse, hein ! Ne me faites pas dire que la Princesse est un bahut, quoi que parfois, elle soit meuble, même si point bati comme une armoire malgré ses armoiries...), lachant tout de go, bafouillant :

...Ssseeeez... Oups ! Votre Altesse ! Mes ramages du jour !

Poursuivant malgré tout :

Oulala...! Vous dites vrai... Je ne suis point bien à l'heure et point plus amidonné... Un bain ! Un bain ! Mes sels ! Mes sels ! Forrest y a-t-il ajouté mes sels, Altesse ? Je ne macère guere proprement sans mes sels !

Dans sa panique, Erik tourna le dos à Armoria, se dirigeant, sans lui laisser le temps de répondre, vers la salle des ablutions. Vraiment notre futur poux devait se trouver dans un état pas bien habituel pour ne plus savoir correctement mettre un pas devant l'autre, se cognant les tibias à tous les obstacles sur son chemin fou, lachant moulte "Aïes" et autres "Palsembleu" de passage mais parvenant tout de même, en fin de compte, en la piece sus-dites. Un certain temps passa avant que ne retentisse en toute la castellenie un démoniaque :

ROGNUDUTUDJUUUUUUUUUUUU ! Forreeeeeeeeeest ! C'est froiiiiiiiiiid !

Il est bien connu, depuis que le grand Archimede en a élaboré le théorème pour la plus grande joie des jeunes têtes blondes, que tout corps plongé dans un liquide se mouille inévitablement les miches... Nous pouvons y ajouter celui-ci que tout Corbigny barbotant dans un bain froid hurle à en exploser les tympans !
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Duc de Corbigny
Ingeburge
[Dans la sacristie : donc PAS devant l'autel ou je ne sais où dans la Cathédrale!]

Elle détestait les mariages.
Aussi loin qu'elle s'en souvînt, elle les avait toujours détestés. Le sien resterait toujours celui de trop. Oui, c'était de loin le sacrement qu'elle prenait le moins plaisir à dispenser. D'ailleurs, si elle pouvait éviter d'y assister ou d'en célébrer, elle faisait le nécessaire.

Et pourtant, elle était là, à Notre-Dame, sur le point de bénir l'union de deux êtres qui en avaient émis le souhait. Elle ne les blâmait pas de le vouloir, les convenances l'exigeaient. L'amour en la matière, importait peu.
Elle avait été un peu étonnée d'être sollicitée. Ses activités militaro-diplomatiques l'avaient amenée à fréquenter nombre de personnes importantes mais le cardinal mondain, c'était Aaron de Nagan, certainement pas elle. Ce genre de raout correspondait davantage au Camerlingue qui était d'un naturel sociable et agréable. Elle... elle était indifférente. Il y avait d'ailleurs bien longtemps qu'elle n'avait pas officier durant une telle cérémonie.

Elle se saisit de son miroir rond vénitien et jeta un regard peu amène à son visage marmoréen qui se reflétait sur la glace dépolie. De sa main libre, elle étira les commissures de ses lèvres, en un simulacre de sourire. Cela ressemblait plus à une grimace qu'à une expression d'allégresse. Elle essaya autre chose, montra les dents, les cacha, pinça les lèvres, dévoila ses gencives, haussa les sourcils, rien n'y fit. Elle était plus proche d'un supplicié sur la roue que d'une personne célébrant l'amour.

Elle posa le précieux objet et soupira.
Qu'on dispose un catafalque, qu'on lui amène un cercueil, qu'on fasse sonner le glas! Là, elle serait à même d'arborer la mine de circonstance. Mais un mariage...

Une idée se fit jour dans son esprit. Peut-être que si elle répétait ce qu'elle devait dire, elle serait plus tôt plongée dans l'atmosphère qui flotterait sous les voûtes de la Cathédrale.
Elle se leva donc, mine concentrée, imaginant qu'elle se trouvait devant l'autel.
Elle ouvrit la bouche :

— Mes très chères sœurs, mes très chers frères, c'est pour moi une...
Elle hésita, reprit :
— C'est pour moi une...
Elle inspira profondément :
— ... une...
Rien n'y fit.

Comme si elle n'était pas déjà suffisamment à cran pour devoir en plus être incapable de parler.
Elle ne s'était peut-être pas suffisamment préparée, elle aurait peut-être dû mieux travailler son sermon, tout mettre par écrit... Voilà, elle tenait peut-être un remède! Elle écrirait, elle retrouverait par l'écriture ce qu'elle avait à dire et en sachant ce qu'elle devait déclarer, elle serait en condition et elle ressemblerait plus à une grande prêtresse fêtant l'amitié aristotélicienne qu'à un fossoyeur des Innocents...
Elle prit donc une plume, la tailla avec soin, déjà plus sereine et entreprit de rédiger sa présentation. L'instrument courut sur le vélin, agile mais... :



Il était dit qu'elle n'arriverait à rien. Tout se dressait contre elle : sa voix qui lui faisait défaut, son inspiration qui se révélait défaillante, sa plume qui se brisait inopportunément.

Elle recula son fauteuil brusquement, les pieds du siège crissant sur le dallage avec stridence. Elle se leva, franchement irritée.
Elle ne comprenait pas. Bien sûr, elle détestait les mariages mais pourquoi maintenant? Pourquoi ne parvenait-elle pas à se laisser aller à la joie qui flotterait dans les airs? Etait-elle devenue à ce point insensible? Ou était-elle trop blessée?
Elle ne regrettait pas pourtant son choix de vie, jamais elle n'avait choisi de vouer son entière existence au Très-Haut. Elle ne ressentait aucun manque, elle ne désirait pas les bras d'un homme, son corps était insensible... il l'avait toujours été. Et elle aimait à être seule, elle appréciait sa solitude... Alors, pourquoi lui était-ce aussi difficile de se sentir légère? Et pourquoi davantage en ce jour?

Elle reprit son miroir et se contempla à nouveau. Elle resta plus particulièrement à observer ses prunelles vert opalin dénuées d'expression. Le cynisme ou l'ironie s'y lissaient parfois, la colère également, mais pour le reste...
Elle fit la moue. Il fallait vraiment qu'elle trouve un moyen d'avoir moins froid. Le Nubien, descendant des Sages du Royaume de Koush, qu'elle avait employé pour embaumer le corps de sa sœur lui aurait été bien utile. Il aurait à coup sûr su lui fournir quelque décoction euphorisante. Mais il était loin... Il lui faudrait donc trouver autre chose.

Elle parcourut la pièce des yeux et accrocha quelques carafons. C'était le vin prévu pour la communion. Elle passa brièvement sa langue sur ses lèvres et s'approcha. C'était tentant. Elle se réchaufferait un peu, juste ce qu'il faut. Elle esquissa un geste vers un hanap mais s'interrompit. Non. Pas d'alcool, c'était une mauvaise idée. Elle tourna le dos à la tentation et avisa ensuite son drageoir de voyage. Pourquoi pas... Se gaver de dragées, s'emplir de sucreries, se farcir de confiseries... Moins risqué que le vin, plus sucré... Elle se sentirait peut-être mielleuse et suave, parfaitement dans le ton. Ou peut-être trop. Elle fronça légèrement le nez, c'était vraiment un coup à se rendre malade. Autre solution sinon, respirer durant un temps suffisamment long des vapeurs d'encens. Qui sait, elle en deviendrait extatique au point d'avoir l'impression de flotter au-dessus du sol, un air béat collé sur le visage? Hum, trop hasardeux. Elle revint rapidement sur cette terre qu'elle n'avait pas quitté.

Elle fit quelques pas, songeuse, attentive au bruissement de la traîne de sa robe sur le dallage et s'immobilisa soudain. Elle aurait certainement l'air plus gaie si elle portait un peu de couleur! Un amarante profond, un pourpre chaud, un bleu roi éclatant...
Et elle sourit tandis que ses mains caressaient avec délectation le drap affiné de Florence, soie riche au noir profond... Non, jamais elle ne porterait autre chose que ses robes ajustées aux manches évasées révélant celles collantes et délicatement rebrodées de sa chemise. La couleur était réservée à ses mains, chargées de bagues parmi lesquelles se révélait, éclatant, le saphir de son anneau cardinalice.
L'apaisement revint, en même temps qu'elle appréciait la douceur délicate de l'étoffe. Pourquoi vouloir être différente alors qu'elle avait mis du temps à s'accepter? Pourquoi vouloir paraître telle qu'il faudrait qu'elle soit alors qu'elle se sentait en accord avec elle-même? Certes, tout n'était pas parfait mais n'était-ce pas là pécher que de prétendre à la perfection? Son sourire s'accentua tandis que sourdait en elle cet élan qui la rapprochait de Lui. Ne pas oublier que c'était Lui qu'elle honorerait en célébrant ce mariage.

La sérénité remplaça l'anxiété.
Elle détestait toujours autant les mariages, c'était certain. Mais elle L'aimait, oh, oui elle L'aimait... à en être là.

La porte de la sacristie grinça. Elle se tourna et vit entrer enfants de chœur, diacres et autres suivants religieux, tous revêtus d'aubes immaculées.
Elle s'était donc ressaisie à temps et cette constatation fut confirmée par la volée de cloches s'ébranlant. D'autres bruits lui parvinrent, ceux des premiers invités se pressant dans les lieux.
Elle dit, à voix basse :

— Mes frères, recueillons-nous je vous prie.

Tous baissèrent la tête, la mine concentrée et observèrent un temps de prière. La rumeur, à côté, enflait.
Le Cardinal releva la tête et déclara :

— Il est temps.

Elle réajusta une dernière fois la natte qui faisait le tour de sa tête et le bandeau d'orfèvrerie qui ceignait son front et elle s'empara de son chapelet tout en donnant consigne à l'un des diacres de porter son Livre des Vertus.
Puis, elle se dirigea vers la porte...




[Dans la Cathédrale!]

... et déboucha dans la Cathédrale sur l'un des côtés de la croisée du transept.

La Prinzessin s'avança, lentement, hiératique, mais jointes au niveau de la poitrine, chapelet entremêlés à ses doigts diaphanes.
Elle était suivie par ceux qui plus tôt l'avaient rejointe dans la sacristie. Elle se dirigea vers l'abside et marqua une profonde génuflexion devant l'autel.
Puis, elle fit face à la nef, revenant dans le chœur que les clercs s'égayaient tout autour d'elle, en retrait.
Ses yeux à la froide opalescence se posèrent ça et là, examinant distraitement la décoration florale opulente.

Dire que c'était elle qui avait choisi les fleurs, les cierges et supervisé leur installation.

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Arielle_de_siorac
Nostre-Dame.

La vieille saincte estoit toujours aussi droite maugré les ans. Un énième hymen opulent venoit s'ajouter aux grandioses échos du passé sous la vouste sombre. Le nez bien en l'air au-dessus de la ville, elle toisoit tout ce beau monde se pressant en ses flancs. Cela grouilloit ferme à ses pieds.

Justement, un carrosse frappé d'armes bariolées venoit de franchir la cohue pour se glisser, tant bien que mal, jusqu'au noble parvis. L'équipage en livrée laissant présager quelque haut personnage, les resveurs et les tire-laine se tordoient le cou pour apercevoir un morceau de visage.

Celuy qui se dessina présentoit à la foys un âge honorable et quelques restes de beauté sereine. Il s'agissoit de la comtesse Arielle de Gilraen de Dénéré, dont la grandeur des fonctions passées ne subsistoit encor que dans les mémoires de quelques érudits et contemporains de la dame. Elle estoit meshui retraitée de la vie publique et soignoit, à grands coups d'affection filiale, les blessures encor bruslantes de ses anciennes tribulations.

Accompagnée de sa mesnie, elle s'avança vers la gueule béante où la foule convergeoit.

Droite comme son hoste de pierre, le sourire mondain maugré un teint paslot, la Dénéré marchoit d'un pas songeur, aidée par une canne d'un costé et sa damoiselle de compagnie de l'autre. Derrière elle, un colosse à l'aspect pour le moins étrange la suivoit comme son ombre. À ses costés, son époux, le regard lointain, et leurs deux jeunes fils, bientost des hommes.

Ils se laissèrent happer par la pénombre, un moment désorientés.


Où est Rose? murmura Arielle de sa voix enfuie. J'espère qu'elle n'a pas faict de mauvaises encontres... Quelle idée de déambuler seule en cette Paris si turbulente!

Une pause, pendant laquelle les yeux noisette fouilloient la foule, effleurant au passage plusieurs traits familiers. La belle société estoit presque toute là.

Dyruvia, tu vois ma fille parmi cette nuée?


* Note: je m'excuse à l'avance si je ne vous réponds pas, ou très en retard! Je suis là pour honorer ma chère Fitz mais honnêtement, j'ai aussi peu d'inspiration que de temps pour écrire. Ne le prenez donc pas personnel si Arielle reste là à vous regarder d'un air hagard... D'un jour à l'autre, elle va d'ailleurs entrer au couvent pour quelques temps.
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Belialith
[Une rousse, une brune, une blonde.. Fitzy's Angels]

A quel moment le valet a quitté la pièce ? Avant ou après que la Brune la foute les miches à l'air et la pourrisse comme la dernière des idiotes ? Un haussement de sourcil blondien en attendant que la tempête de remontrances cesse, pourquoi elle gueule si fort .. Alors que l'aut' l'engueulait, la jeune fille leva les yeux au plafond d'un air réfléchi puis à droite et à gauche. Pourquoi elle veut l'habiller avec ses guenilles angevines .. Et alors qu'elle voulait lui demander si elle avait le droit d'approcher ses malles, au fait le valet ? V'là qu'une autre nénette débarque, nénette qui se présente. Tiens une amie de l'Epervier, la Blonde qui sourit en coin en voyant le recul, elle fait si peur que ça ? Elle opina du chef pour la saluer avant d'ouvrir grand les yeux en constatant que l'aut' trouduc' est encore dans la pièce.

Lentement la jeune fille rabattit la tête en arrière avant de se lever et de récupérer la cruche d'eau qui trainait sur la coiffeuse et de se la vider sur la tête avant de s'ébrouer comme un chien mouillé puis de jeter la cruche en direction du valet qui détale comme un lapin.

Pfiou .. Longtemps que j'en avais pas tenu une comme ça .. J'ai cru que j'en sortirai jamais .. De quoi vous causiez ? Nez en l'air, réflexion instantanée pour blonde déconnectée. Merdeeee ! Le Mariage !!!!! GEORGEEEEEET... Ah mince, c'est vrai, je l'ai pas embarqué ..

Regard critique sur les malles qui trainent dans l'entrée, Blonde impudique et dégoulinante qui les ouvre d'un coup de pied avant d'inspirer un grand coup, la Môme a dit une robe. Bon .. Sortant du bout des doigts les linges de corps et autres trucs utiles aux bonnes femmes, la Garce grinça des dents en maudissant les géniteurs de la Môme.

[Après une page de pub]

Un moment passé à règler les derniers détails de sa tenue, la Blonde glissa un mouchoir fin de dentelle alençonnaise dans le creux de son décolleté, puis attrapant une brosse, elle colla deux coups dans sa tignasse avant de la tresser et de sortir sa couronne toute neuve de Vicomtesse et de la poser sur sa tête en ricanant. Pour ce que ça valait, 'fin bon .. Le dernier ajout et de loin celui qui lui tenait le plus à coeur, la jeune fille sortit une longue cape blanche bordée de fourrures et la passa sur ses épaules. Un saut sur elle-même pour atterir les bras écartés comme une saltimbanque à la fin de son tour.

Fini ! Et pour le Carosse ? Y a un carosse ? J'ai rien vu moi d'vant .. ni nul part d'ailleurs... Toussotement pour camoufler sa gêne .. toute manière dans l'état où elle était en arrivant, elle aurait pu se retrouver face au pape qu'elle l'aurait pris pour une bonne femme trop ridéeElle est où au fait la Môme ?
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¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
Estainoise
La voila donc à l’intérieur de cette cathédrale immense où tout ce grand monde continuait d’affluer....
Elle se laissait conduire sans effort par Montmayeur en regardant, à droite, à gauche, en l’air aussi, tous ces visages pour la plupart totalement inconnus.
Esta serrait encore un peu plus fort le bras de Mont en essayant d’arborer un sourire pas trop figé cachant son extrême gêne. Ce petit air désinvolte qu’elle affichait n’était que pure façade, elle jouait à la grande en se prenant les pieds dans cette magnifique robe, qui vraiment oui, lui allait à ravir mais qu’elle espérait quitter au plus vite tant elle s’y sentait, là aussi, pas à son aise.
Le vieux Mont, quant à lui, semblait être comme un poisson dans l’eau et adressa quelques saluts à plusieurs personnes, pour la plupart des Bourguignons.
Elle en faisait alors tout autant par simple hochement de la tête, pensant bien reconnaître certaines personnes du reste mais sans pouvoir y mettre des noms, elle n’était guère physionomiste et sa myopie en ces lieux plus obscurs n’arrangeait rien..

Enfin, elle vit s’avancer vers elle son amie Poup accompagnée de sa petite fille et ressentit là d’un coup, un immense soulagement. Son sourire fut un peu plus franc, elle lui fit un petit signe de la main comme pour lui dire, viens, viens...pssss, par là.....

Tu as gardé une petite place pour nous ?

Oui, on va se serrer un peu.....
Tu connais Montmayeur n’est ce pas ?


Esta sentit à ce moment là qu’il se passait quelque chose, la rumeur dans la cathédrale changeant de sonorité et les visages de l’assistance se tournant sur le coté. La cardinale arrivait.
Regarde, ça va commencer on dirait....sans pouvoir en dire un peu plus.
Antoineleroy
Ayant enfin trouvé sa place dans tous ces bancs, le Vicomte cherchait des yeux quelques têtes qu'il avait déjà rencontré pendant qu'avec ses mains il dévissait le goulot de sa flasque en argent.
Coup d'oeil à gauche, à droite, en haut... Il voyait le regard de Christos se poser sur lui mais il haussa les épaules et but quelques gorgées de l'Armagnac


* Un pécher de plus ou de moins... Je suis plus à ça près! *

Rangeant la flasque dans sa poche, Antoine sortit sa vieille pipe en bois, la bourra de quelques herbes séchées contenue dans sa boîte médicastre, puis chercha comment allumer le tout!

* Groumph, doit bien y avoir un fichu cierge allumé par ici quand même? *

Il se leva d'un coup et se dirigea vers la flamme qui dansait au rythme des allers et venues, mis le feu aux herbes séchées puis s'en retourna s'asseoir non sans gêner quelques personnes

" Pardon, excusez moi.... C'était votre pied? arf, désolé! ... Groumph peut pas bouger son séant prohiminant celle là?... Excusez, pardon! ha non c'était ma place ça!... z'êtes sur? Devant que j'étais? Bon ben pardon... excusez-moi encore, je me suis trompé de ligne... Rho ça va hein! "

Après un parcours du combattant plutôt difficile à travers une foule hostile, il retrouva enfin le banc où il avait été assigné puis se laissa choir pour fumer sa pipe calmement, jouant avec les volutes de fumée qui s'en allaient vers le plafond de la Cathédrale...
C'est alors qu'il vit le Cardinal arriver. Son sang ne fit qu'un bond et il se cacha pour ne pas qu'elle le voit... Faudrait pas qu'elle ait encore l'idée de le fouetter le bougre!


* Non di dju, fouttent quoi les fiancés? *
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Occitane


Paris...Occi n'y était encore jamais allée avant ...la ville bruissait de mille murmures ,et ce qui avait le plus surpris la jeune femme à son arrivée ,c'était la saleté de certaines ruelles ; la veille elle avait trouvé sans mal la taverne qu'elle cherchait mais aujourd'hui ,c'était différent ...elle avançait dans les ruelles aux côtés d'un homme tout de rouge vêtu .
Le cocher qu'ils hélèrent las de chercher leur chemin répondit par un grognement à leur demande ;l'homme était peu aimable mais elle ne put s'empêcher d'admirer l'habileté avec laquelle il parvenait à éviter les passants ,les chiens ou autres obstacles qui semblaient s'ingénier à se mettre en travers de sa route ;elle se pencha vers son compagnon :

" au moins on arrivera à coup sûr..et pas trop en retard "

C'est ainsi que Gdr ,car c'était bien lui qui accompagnait Occi ,et la blonde Angevine arrivèrent devant la cathédrale dont la silhouette massive se découpait dans le ciel...une foule bruyante et bigarrée en occupait les abords ; vendeurs de toutes sortes ,mendiants ,femmes et enfants ...mais aussi cochers et leur équipage attendant leurs passagers encombraient le parvis .Elle jeta un oeil aux gargouilles grimaçantes ...
Lorsqu'ils parvinrent enfin à entrer dans la cathédrale ...Occi en eut le souffle coupé...les hautes fenêtres laissaient entrer par les vitraux une douce lumière et les invités étaient déjà nombreux .
Ils prirent la place qui leur était dévolue ,et attendirent le début de la cérémonie de mariage ...
Kilia
[Du côté angevin]

En mode potiche près de l'autel la duchesse ne regardait pas vraiment ce qui se passait dans la cathédrale. Elle essayait de se concentrer sur l'essentiel. Elle était là, à l'heure, tout allait bien. Ce n'était pas elle qui avait les alliances, soupire de soulagement. La seule chose qu'elle devait faire c'était d'être là. Et planté comme elle l'était à côté de l'autel on ne pouvait pas dire qu'elle ne le faisait pas bien.
Machinalement elle fouilla discrètement ses manches, pas de flasque...qu'elle idée de faire de telle promesse, ça allait durer des heures.

Regard circulaire sur les invités, elle était certaine qu'il y en avait un au moins qui devait avoir ce qu'il faut pour se redonner un petit coup de fouet, juste une gorgée ce n'était pas vraiment renier sa parole quand même, et la cérémonie n'était pas commencée.

Elle commença à faire quelques pas vers le fumeur de pipe quand le cardinal arriva. Retour en mode immobile. Elle voulu sourire, mais c'est une étrange grimace qui se dessina sur son visage. Il allait falloir attendre la fin de la cérémonie, tenir le coup.
Regard sur les couples qui entraient, d'un coup elle se mordille la lèvre. Mon cavalier ? J'ai oublié mon cavalier ! Il devait sûrement encore cuver dans un coin de Paris. C'est pas dieu possible, elle devait le trainer jusqu'ici, et maintenant plus moyen d'aller le cherche. Fitz allait s'apercevoir de son absence.
Ses mains fouillent encore une fois machinalement ses longues manches, toujours aussi vides.
Ne pas trembler, tenir et sourire...oh oui...faut sourire. Ses lèvres s'étirent, réajustement, pas trop non plus, va pas falloir ressembler à un babouin quand même. Elle opte pour son sourire diplomatique, mode douce et à l'écoute, cerveau en mode off, comme quand elle écoutait ses interlocuteurs à l'ambassade, le petit sursaut de la tête en moins.

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[J'aime pas le nouveau forum!]
Faguiang
Fagui arriva avec du retard et rentra en tout discrétion en ce lieu sacré.
Fagui prit une place non loin de l' entrée pour ne pas faire trop de bruit et regarda autour d' elle si elle reconnaissait des visages familiers.
Fagui était triste de n' avoir pu venir avec Gaëtan mais il avait du aller en retraite...
Fagui se reprit , après tout c' était un jour heureux, alors soyons heureuse, elle avait été surprise d' être invitée mais contente, peu être ferait elle des rencontres sympathiques?
Kirah
Dieu qu'elle détestait les mariages et tout le charivari qui l'accompagnait habituellement. Tous ces ronds de jambes, ces personnes qui venaient plus pour etre vues qu'autre chose.

Où était donc le sacrement dans tout ce carnaval de parure ? Où était l'amour vrai ? Le mariage était un engagement particulier qui ne pouvait etre rompu disait-on... Quoi de cela ici donc ?

N'eut été la personne qu'elle cherchait, elle aurait volontiers fuit la cérémonie. Quoi qu'il en soit, ce n'était surement pas pour le coquelet qu'elle était venue. Celui là, en terme d'ingérence et d'impudence... elle croyait presque revoir Chablis certains de ses grands jours. Oh non pas ceux où il les assommait de ses pavés juridiques - quoique en matière de pavé, celui-ci s'y entendait - mais plutot car son ingérence et sa volonté d'agir à sa guise sans meme respecter les provinces concernées...

Heureusement, la future épouse était plus intéressante, bien plus oui...

Mais ce n'était pas pour la noce qu'elle était là. D'ailleurs elle se demandait meme encore si elle allait entrer dans cette cathédrale. Les mariages, n'eut été ceux de ses vassaux qui avaient récemment décidés de convoler, on ne l'y voyait plus. L'hypocrisie, non merci, très peu pour elle.

Mais où diable était cette personne ? Peut etre pourrait-elle l'intercepter brievement avant qu'elle n'entre dans l'église....

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Angelique0309
La Baronne d'Ancy le Franc venait d'arriver de Joinville, émue à l'idée que le Tri Duc convole en justes noces.

Complétement effarée de la foule qui se pressait devant les promis, elle joua un peu des coudes pour se frayer un passage au milieu de tous et s'approcha de Poupounet


Bonjour Poup, j'ai bien cru que je n'arriverai jamais jusqu'ici, j'ai perdu Stam en route, tu crois que nous allons pouvoir entendre quelque chose avec tout ce brouhaha? j'arrive même pas à apercevoir Erik

Angélique tournait la tête afin d'apercevoir quelques têtes connues, elle fit à Dame Faguiang et à Dame Soizic...
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Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
Theognis
Le cocher déambulait aux alentours de la cathédrale, avec un air faussement blasé, mais vraiment content. Discutant avec ses collègues, il écoutait d'une oreille bienveillante les éclats vantards de ceux qui se glorifiaient d'avoir mené les chevaux blancs du Duc de Là-bas, ou du Comte d'Ici, voire du Marquis d'un peu plus loin. Quand les yeux se tournèrent vers le cocher, il ne dit rien, mais sortit de la poche de sa carmagnole un écu d'or, brillant malgré le pâle soleil de Paris.
Les yeux fondirent sur les joues des valets, bouches ouvertes et oreilles écartées. On ne le crut pas. On voulut discuter. Un pourboire? En or? Chacun croqua à belles dents dans la pièce, à tour de rôle, et le cocher, en la récupérant, l'essuya soigneusement contre le tissu de son habit. Il n'était pas connu comme un voleur, aussi, dans un silence impressionné, on accepta de le croire. En espérant secrètement connaître la même chance.
Nobles après un mariage étaient joyeux. Mieux, la charité d'Aristote commandait la générosité envers les créatures du Très-Haut. En première place, les dévoués serviteurs. Pis, en s'y prenant bien, en étant malin, telles étrennes pourraient s'obtenir quand le noble se trouve dans le cercle de ses amis: largesse publique, cœur célébré, homme de vertu chevalière! La noblesse s'ingéniait en dépenses, fait connu, elle pourrait en céder une partie aux cochers. Ainsi, le mariage serait une fête, pour l'Eglise, pour les mariés, pour leurs amis, et pour les valets.


Mais ce n'est pas tout....Venez!

Le cocher entraîna ses amis à l'écart, avec des gestes empressés et une mine si réjouie qu'ils se précipitèrent à sa suite.

Grimpez....Grimpez sur le muret, sur les futaies, pas de bruit, taisez-vous, regardez....

Avec des sourires de gamin, pommettes écarlates et yeux étincelants, chacun put mirer en première ligne le spectacle....D'un coche qui se balançait sur ses essieux, en tapant, en grinçant, comme pris de spasmes irrésistibles, sous l'attelage impassible de chevaux les naseaux dans le foin. Une main féminine dépassa de la portière, à travers le rideau, ce qui déclencha rires et bruyantes railleries. Tout d'un coup, on vit un noble débraillé jaillir de la voiture, juché sur le marche-pied, le visage en sueur, les sourcils froncés mais la mine faussement en colère, pour la forme.

Quoi? Rugit Théo, en direction des hommes qui, sans demander leur reste, s'éparpillèrent comme une volée de moineaux dans toutes les directions.
Les regardant partir, le visage éclairé d'un large sourire, le Baron s'étira comme un chat, les bras en croix, une auréole sur la tête. Le démon apaisé, au tour des trompettes célestes, quelques prières ne feront pas de mal. Il se retourna, pour demander:


Tu es prête?
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Partage des RP
Geulederat
Aux côtés d'Occitane, GdR était entré discrètement ... Ça changeait de ses entrées quelque peu chaotiques en salle d'allégeance autrefois ....
Il reconnut ses compatriotes d'Anjou, et également les nouvelles têtes (pour lui) de Bourgogne .
Il lui semblait amusant de constater les rapprochements et similitudes entre l'Anjou et la Bourgogne : on y voyait toujours les mêmes habitués - Kilia, Tiss, et sans doute d'autres illustres angevins - et d'autre part Dames Armoria , Mariealice, sans compter le Duc Vaxilart , et autres Bourguignons . Sans parler des discussions actuelles , identiques à celles qui avaient déjà eu lieu (et perduraient) en Anjou....
Eternel recommencement ....
Mais aujourd'hui, ce n'était pas le sujet .
Tout le monde était là pour Fitzounette , et Erik , qu'il avait également déjà aperçu dans les couloirs de l'assemblée bourguignonne .
GdR savait que tous ces gens , d'un côté comme de l'autre, allaient le regarder une fois de plus avec méfiance, ce qui l'attristait beaucoup ...


Belle Cathédrale, n'est ce pas Occi ?
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Keltica
A peine arrivée dans la belle ville de Paris, Keltica demanda son chemin pour trouver la Cathédrale Notre-Dame. Ce ne fut pas difficile de trouver, vu le nombre de personnes qui s'y rendaient !!

Au bras de son époux, très intimidée par tout le beau monde qui était présent, Keltica étiat un peu en retrait, quand elle vit la silhouette de sa chère amie Angelique. Elle se rendit alors près d'elle et la salua, ainsi que Poup à qui elle parlait.


Bonjour à vous !! Ange, tu permets que l'on reste avec toi, comme on ne connait pratiquement personne, on est un peu mal à l'aise...
Liloudu33
Lilou comme à son habitude dans ces grandes réceptions arriva en retard. Elle était tout de bleu et blanc vétu, un bustier de dentel brodé ajusté et souligné chacunes de ses formes, une longue jupe composé de plusieurs jupons taillés en biais recouvrait ses jambes. Un collier d'argent était à son cou, des bijoux frappés aux armoiries de Yenne s'accordaient avec sa tenue.

La jeune baronne se faufila, essayant de ne pas attirer l'attention et s'assit gentillement dans ce lieu prés de son grand père. Le vieux Mont' la regarda et lui sourit. La famille de Montmayeur était presque réunie. Elle salua Esta, lui adressa un sourire complice et se reconcentra sur la Cérémonie qui allait avoir lieu.
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