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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Ma_margotte
La p’tite Margotte, servante à l’essai chez la duchesse Fitzounette, s’angoissait de ce jour J qui approchait et surtout de tout ce travail que cela lui occasionnera...
C’est donc avec soulagement qu’elle vit deux dames, demoiselles d’honneur avait-elle cru comprendre, prendre les choses en main avec plaisir et efficacité.
La brave Margotte savait parfaitement rester à sa place en de pareilles occasions, pour ne pas gâcher le plaisir de ces dames.
Elle faisait donc semblant de s’affairer en silence, en suivant les préparatifs.
Quand tout sembla terminé et que les deux dames se sauvèrent pour aller se préparer elles aussi, elle s’assit sur une petite chaise dans un coin, en regardant d’un air béat sa jolie maitresse. Elle était exténuée d’avoir assisté à tout cela....et elle n’espérait plus qu’une chose maintenant, c’était de pouvoir aller faire sa sieste car, oui, ouf....elle n’avait pas à se rendre à la cathédrale, c’était toujours ça de gagné aussi.
C’est pas qu’elle était fainéante la Margotte mais elle était partisante du moindre effort...
Forrest_le_dru
[Dans le baignoire de Corbigny ... enfin à côté]


Armoria a écrit:
Erik ! Youhou ! On se calme, on respire, le bain est prêt, et Forrest va vous apporter vos affaires. Allez, zou, hop, au galop ! Hop hop hop, à l'hymen, rodidjiu, et que ça sau... Euh hâtez-vous !



Descendant prestement de la voiture pour accomplir son devoir, le bon Forrest grognait dans la barbe qu'il n'avait pas.
On partait enfin pour une belle cérémonie, avec du beau monde et lui, le valet à tout faire, faisait parti de la liste des invités. Il n'aurait vraisemblablement qu'à mettre les pieds sous la table.

Eh bien non, il fallait encore que Môssieur se farcissant le bain d'un futur époux qui avait enterré sa vie de garçon la veille au soir en la recouvrant probablement par ses propres vomissures. Tout un symbole.

Trottinant vers le bâtiment et y entrant, le bon Forrest donna les ordres nécessaires pour qu'on prépare le bain pour le Duc aviné. Un bain qui ne serait évidemment pas très chaud compte tenu du délais laissé mais cela donnera le cou pde fouet suffisant pour que le Pair abandonne la coiffe de plomb qui pesait sur son crâne.

Alors qu'il préparait les affaires du marié pour la sortie du bain (il aurait été dommage de prendre froid en sortant d'un bain gelé), le pochtroné entra en clopinant et se vautra dans un bain qu'il croyait sans doute plus agréable que cela compte tenu des cris qu'il poussa.

Erikdejossselinière a écrit:

ROGNUDUTUDJUUUUUUUUUUUU ! Forreeeeeeeeeest ! C'est froiiiiiiiiiid !


Un sourire sardonique au coin des lèvres, le bon Forrest se permit une précision.



Que Sa Grandeur pardonne la rudesse du bain mais elle m'accordera le fait que ceci est le meilleur moyen de faire disparaître toutes traces de fatigue ou d'autres chose.
Si Sa Grandeur souhaitait s'amuser hier soir, qu'elle assume ce matin.



Le bon Forrest aimait se poser en gardien des bonnes mœurs.
Reese
[Dans un trou paumé qui porte curieusement le nom de Polignac...]

Cela faisait deux semaines que l'annonce de ce mariage hantait l'esprit de l'arrogant, et non moins bougon, Vicomte. Qu'il avait été sot de promettre sa présence à la petite Reyne ! Le Louvelle se voyait mal assister à ce qu'il qualifiait d'abominable épreuve sans défaillir. Pis en tant qu'ancien amant de la future épouse, l'avait pas trop sa place.
Reese ne connaissait que de nom celui qu'il avait logiquement surnommé " Le voleur de bonne femme " et la perspective d'une éventuelle rencontre ne l'enchantait guère. Aussi, avait il décidé de ne point se rendre à la capitale et de ce fait, ne pas tenir ses engagements envers la Fitz'.
Après tout, ce ne serait pas la première fois qu'il la décevrait... Quelle idée avait il eu de lui parler de son pseudo mariage, ah bah l'aurait eu l'air fin en arrivant seul, la mine déconfite !
Pour l'heure, il se rendait à l'auberge où séjournait Rani afin de lui demander quelques explications


Raniiiiii, debout ! Z'êtes pas venue clamer mon innocence en Cour d'Appel !

Passant sa tête par la fenêtre, la ,jeune flêchoise lui répondit. Enfin jeune c'était une façon de parler, elle commençait à prendre de la bouteille mine de rien.

Et vous ? Z'auriez pas omis un certain mariage ?

Nan, j'l'ai pas oublié figurez vous !

Bah vous êtes prêt alors, c'est parfait !

Prêt, prêt... Ben c'est à dire que j'avais des choses à faire ici, chais pas si je peux m'absenter comme ça. Pis j'suis pas sûr que mon moral colle avec l'ambiance. Donc, du coup je reste ici. Au cas où, quoi...

Allez, v'nez ! Y'aura à boire et tout et tout !

Nan franchement, j'vous l'dis, j'le sens pas trop...

Si, si ! J'vous embarque. Y'aura tous vos amis angevins, et avec un peu de chance... y'aura aussi vot' copine Fifou ! Pis z'aurez à boire j'vous ai dis !

Long moment de réflexion de l'influençable Reese, suivi d'un profond soupir...

Bon bah vite fait alors ! On s'attarde pas, hein ?

Promis ! Y'a plus qu'à attendre Chab' maint'nant.
Asclepiade
[dans la partie Bourg'mignon]

Asclepiade était en discussion quand il vit arriver le Conseiller Ducal Louis Philippe et ambassadeur

Comment allez vous Excellence? Cela fait plaisir de vous voir. Prenez place. Le monde arrive et la Bourgogne est représentée. Cela fait plaisir à voir.

Asclepiade discuta avec Louis Philippe en attendant le début de l'Office
_________________
Chambellan de Bourgogne
Emmaline
La dame de St Hilaire en Morvans avait éte surprise de recevoir une invitation du duc Erik de la josseliniére . Elle croyait tout d'abord avoir rêvé mais ,non le sceau était bien reel, la missive courtoise et personnalisée .Elle avait travaillé avec lui au conseil ducal ,ils avaient eu des amis communs .
Elle ne se décida pas tout de suite a s'y rendre,Paris n'etait pas la porte a côté,cela demandait des préparatifs,d'abord une jolie robe,ensuite elle ne voulait pas y aller seule .
Emmaline avait aussi été éprouvée par la disparition de son ami Joey, qu'elle avait recherché en vain .
Sur la missive ,il était bien precisé qu'elle pouvait venir accompagnée ce qu'elle avait trouvé être une charmante attention.
Elle en parla donc avec on bien aimé qui accepta de l'accompagner même s'il ne connaissait aucun des deux mariés.
De toute façon,il n'etait pas question qu'il laisse son amie partir seule sur les routes et encore moins pour aller a la capitale.

Emma n'etait jamais allée a Paris,ce voyage s'annonçait donc trés plaisant,elle en avait tant entendu parler.

le grand jour du départ était donc arrivé.
Le coche était prêt et attelé de deux beaux chevaux .Aristide était installé aux rênes ,pour lui aussi ce voyage était un évenement ,il embrassa trés fort louison avant de partir
(hum ces deux là,semblainet devenus bien proches depuis quelques temps .
ils partirent donc la veille du mariage au petit matin.

Apres avoir roulé toute une journée et une nuit durant,l'attelage arriva en vue de la capitale .
Les passagers etaient fort excités bien que fatigués .Lattelage était allé bon train malgré le chemins sinueux qui rejoignaient la Bourgogne a la capitale .
ils longerent la Seine, cahotant sur les pavés .Emma etait emerveillée par les monuments,la population grouillante ,les carosses luxueux ,ses yeux petillaient de bonheur .
ils arriverent devant le parvis de la cathedrale, magnifique édifice ,richement sculpté
Des carosses defilaient et beaucoup s'arretaient egalement .
La dame de st Hilaire en Morvans arrangea sa robe bleue et ses cheveux tressés et parsemés de fleurs .
Elle commençait a etre un peu intimidée,un petit mal de ventre la tenaillait mais Taz savait la rassurer et l'encourager . Il lui prit le bras et pénetrerent alors dans la cathedrale .
Beaucoup de monde était déja present. Emmaline reconnut de nombreux Bourguignons qu'elle salua mais elle apercut aussi son grand ami le vicomte Antoine Leroy venu de l'Armagnac . Elle lui sourit gandement esperant bien le rencontrer aprés plus longuement.
Emma et Taz allérent s'installer tout pres de la baronne d'Ancy le Franc ,deux places se trouvaient libre justement . Elle salua Fagui et Poupounet qui trouvaient juste derriére.


Bonjour Angelique! tu es toujours aussi belle ! il va falloir qu'on soit sage,c'est sérieux là! Il est ou mon cher juge Stam ,tu la perdu ?

La cérémonie etait sur le point de commencer .
Elle serra la main de Taz.

_________________
Aurelien_de_dhoye
[Paris , un poil trop grand]

Le voila qu'il eusse quitter l'auberge , montant son fidèle destrier , pour une fois qu'il ne fuyait pas , ou qu'il ne trottait pas vers le combat , son chemin était encore dépourvue de destination . Enfin le point final il le connaissait , la grand cathédrale , ... c'est bien beau ça , mais Paris , c'est quand même plus grand que d'autre capitale qu'il avait déjà visité , même Rennes , grandeur de la Bretagne n'avait pas ce resplendissement , bien qu'il fallait dire que les rues parisiennes n'étaient pas si propre et surtout ne coulait pas sur l'or. On disait que vivaient ici les haut notables , les officiers de la couronnes , les plus riches bourgeois , on avait omis de lui transmettre cette civilisation des bas fonds , rien de joyeux et pourtant ce jour avait tout pour l'être , et Aurélien serait au première loges , encore aurait-il fallu trouver le chemin. Détour du cinquième faubourg qu'il venait de passer , et toujours que des vieux bâtiments dans chaque angle de rues , et voila un homme qui passe , pas vraiment grassement habillé , mais pas aussi miteux que les autres.

Eh toi ! Aurélien du haut de son cheval
De ... que .... hein ? Le manant , en bas qui levait la tête vers le Penthièvre
C'est par ou l'Isles de la Citée ?
beh , c'est que y'en des isles .. et des citées ... houla .
Je cherche Nostre Dame.
Nostre ? ... Vous m'avez fait cocu ?
le bougre , complètement effaré .
Mais non , mais non ...
Mais ...
Je parle de la Cathédrale , pour le mariage .
Quoi ? ... Vous m'enlevez ma Giselle ?
Non non
Il soupira devant l'idiotie du manant
Je cherche la Cathédrale Nostre Dame , sur L'isle de la citée ... entouré par la Seine
La Scène ?
La rivière quoi .
Drôle de théâtre
Non , pas ça ... le fleuve qui coule en Paris
Ah ça ...c'est par la
Il montra une direction vers une rue à sa gauche
Mais je vous en prie , laissez-moi ma femme
Mais oui


Il donna un coup de pied dans son étalon et lança quelque deniers au manants qui n'avait toujours pas compris ce qu'il se passait mais qui accepta bien volontiers de prendre ce maigre butin. Le voila repartit en direction du saint lieu , qui sait , il allait enfin trouver le chemin vers ce maudit lieu de sacrement . Prendre route vers une église , chose nouvelle pour lui , ce n'était plus arrivée depuis des années , depuis que jadis ,il avait quitté l'abbaye ; ainsi donc , après tant d'années , son chemin croisait de nouveau un tel lieu , les avait-il fuit ? Ce n'était pas vraiment cela , mais ces préoccupations étaient autre que les affaires d'église et de prière , non pas qu'il manquait de croyance , mais plutôt de temps . Au fond , c'est pas plus mal que ça tombe maintenant , revenir dans un tel endroit pour une telle occasion ne pouvait laisser que un bon souvenir , ne restait plus que à trouver Nostre Dame. Quelque pas plus loin , le cheval s'arrêta , il y avait déjà plus de monde dans ses chemins et au bout de celui-ci le jeune angevin vit le fleuve , voila une bonne nouvelle , encore une avancée de quelque mètre au milieu de ces marchands du bord Seine et le voila sur la route qui longeait cette magnifique coulée d'eau. Son regard balaya alors les berges pour finalement se poser sur L'Isle et Nostre Dame qui la dominait , il restait encore quelque centaine de mètre à faire et il serait sur la place qui semble t-il grouillait déjà de monde . En retard ? Ah ça non ! C'est pas le jour .
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Pas très grand , pas trop petit , voila Auré'
Fitzounette
[Seule et célibataire... Plus pour longtemps...]

Enfin... Un peu de tranquillité… Elle en avait bien besoin. Dans pas longtemps, des centaines de paires d’yeux inquisiteurs se poseraient sur elle, attendant qui sait, un faux pas, une hésitation ? La petite Reyne a toujours été de ceux qui aiment se faire remarquer. Digne engeance Angevine, ramassis de félons, de dingues et de paumés. Des rebelles qui ne cessent de chercher un sens à cette vie souvent trop insipide. Anti conformistes, différents. Les souvenirs reviennent pèle mêle.

Elle a cinq ans. Elle grimpe sur une statue de Tydual, et chante une chanson idiote pour qu’on la regarde. Elle défile sur un char de fortune dans Angers, avec la couronne ducale bien trop grande qui refuse de rester sur sa tête. Elle danse en taverne, à renforts de grands mouvements de bras, les gens veulent la brûler. Elle suit les siens dans une armée, et bat le tambour de guerre….

Elle a 13 ans. Elle se prend pour une grande. Elle fait de la prison, s’moque de la justice. Elle se la joue négociatrice et énerve les Poitevins. Elle échappe à une tentative d’assassinat. Elle traine de nouveau ses guêtres dans une armée pleine de mercenaires, et s'improvise cantinière. Elle débarque à la hérauderie avec Tithieu et réclame un mari, on la traite alors de catin. Elle finit par fondre pour un Louvelle.

Elle a 14 ans, elle devient la plus jeune Duchesse de tout les temps. L’Anjou est bousillé, au fond du trou. Pas de quoi la faire flipper. Tête de mule, acharnée, elle mène son petit monde à la baguette. Et gare à ceux qui essaieraient de l’arnaquer ou lui marcher sur les pieds. Elle est de ces caractères à ruer dans les brancards.

Elle a 15 ans, puis 16, quelle importance ? Qui s'en soucie encore ? Elle a su mener sa barque, elle a su dompter sa destinée. Elle reste la même, elle n’a pas changé malgré ce que certains peuvent en penser. Elle aime imposer sa différence. Quel qu'en soit le prix... Penthièvre for ever...

Et elle l’a rencontré lui… L’homme de sa vie, celui qui malgré ses grands airs cultive son excentricité. Elle l’aime, elle va l’épouser.

Elle frissonne, elle sait qu’elle est en train de tourner une page importante de sa vie. Celle de son enfance et de sa jeunesse. Elle est nostalgique, la petite Reyne. Dans ce Royaume, peu ont connu sa liberté, et la préférence que tous les siens lui ont accordé… A l’instar des orphelins et autres malheureux, elle est la bien aimée.

Fin sourire qui se dessine sur ses lèvres mutines. Allez, c’est plus l’heure de ressasser. Il est temps de plonger à corps perdu dans cette nouvelle aventure. Et en bon taureau Angevin, foncer droit dans le mur ! Elle s’en fout, elle a la tête dure. Elle sort de sa chambrée et déboule dans celle de Tiss’.
Grognement en apercevant le blonde Alençonnaise.


Tiens, t’es là toi, sale teigne ? Han, et tu t’es même peigné les tifs, et t’as mis une robe…

Elle la détaille, et glousse :

Beh dis donc, rien qu’pour ça, ça vaut le coup que je me marie…

Elle explose de rire, et de bonne humeur, raille :

Ca y est les gourdasses, enfin prêtes, ou faut encore que vous vous ravaliez la façade ?
Parce que vu vos tronches, vous risquez de passer pour mes bonniches...


Grand sourire enjôleur.
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duchesse de Chateau Gontier.
Lefunambule
Peu à peu les invités des futurs époux arrivaient à Nostre Dame.
Pour ceux qui voyaient la cathédrale pour la première fois, la surprise était grande et se lisait sur leur visage.
Foule chamarrée et bruyante qui pénétrait dans la nef.
Clothylde allait suivre le mouvement lorsque Fufu la retint par la manche.

- Pff attends un peu Clo ! Je sens que ça va être long, mieux vaut prévoir ! Attends moi un instant...

Et avant que la Baronne n'ait eu le temps d'ouvrir la bouche pour protester, La Pitchoune avait disparu.
Elle ne fut pas longue et réapparut quelques minutes plus tard tenant dans sa main un sachet rempli d'oublis, petits beignets brillants de miel qu'un marchand ambulant annonçait à la criée, tandis que de l'autre elle en portait un à sa bouche.

- Tu en veux Clo ? Chai bon....

Elle décalait un peu la tête afin de ne point tacher sa robe.
C'est que pour une fois, Fufu avait renoncé à sa tenue de chevalier et portait une splendide robe dont le haut gainait son torse tandis que le bas s'évasait pour caresser le sol à chacun de ses pas.
Frou frou et dentelles n'étaient point de son goût ... mais son duc méritait bien qu'elle fasse pour lui un effort de toilette.

Son beignet lui laissa les doigts collants de miel et elle lança un regard ennuyé à sa nouvelle amie.
Promesse
Dans les rues de Paris, à tourner en rond :

La gosse - ou jeune fille ou jeune femme selon les différentes définitions qu'on se faisait d'elle – avait été fait déposer devant l'auberge dans laquelle elle se devrait de résider durant son séjour à Paris. Elle avait beau y être venue plusieurs fois déjà, la plan de la ville refusait de lui entrer en tête et après s'être pomponnée pour le mariage, elle sortit, une moue renfrognée sur le visage.

Fichue et immense ville !


Un rictus vint se planter sur ses lèvres. En plus d'être complètement errante dans les rues de Paris, elle n'avait aucune nouvelle de Charles qui devait être son compagnon lors de la cérémonie. Cela avait eu des conséquences fâcheuse sur son humeur qui n'était pas des plus joyeuses en ce moment avec tout ces fichus problèmes en Lorraine.
Une demie heure plus tard, de plus en plus furax et en ayant marre de se faire balader par elle même, elle finit par se décider à demander son chemin. Certes, elle aurait pu le faire depuis bien longtemps déjà, mais Promesse avait une fierté mal placée en plus de son caractère de feu. Heureusement pour elle, et contrairement à son trou pommé qui n'était rien d'autre que la Lorraine, les rues de Paris grouillaient telle une fourmilière en ébullition.

Hé ! Vous là !

Oui ma p'tite Dame ?

Notre Dame, c'est par où ?


La politesse ? Elle aurait bien le temps d'en donner à coeur joie lors de la cérémonie. On lui indiqua le chemin et elle partit dans la direction indiquée sans attendre son reste. Elle poussa un soupir en pensant d'ailleurs au mariage. Plein de nobles partout, elle devrait encore souffrir de la mâchoire en se forçant à paraître aimable et souriante. Les nobles, elle en avait ras le cul. Parce que oui, on avait beau leur donner des leçon de conduite à ces petites Dames, mais c'est quand vrai, tout était différent. On se baignait dans un monde hypocrite et malsain, de quoi donner de vraies migraines !

Enfin, voilà Notre Dame :


La voilà enfin, elle se dresse face à Promesse et décidément, c'est qu'on ne pouvait pas la rater. Ce n'était pas comme les petites églises qu'on voyait sur la route, là, c'était carrément un monstre.
La gosse resta un moment devant les marches qui la mèneraient à l'intérieur avant de se décider à monter. Qu'est ce que pouvait bien foutre Charles ? Elle n'avait plus de nouvelle de lui depuis des jours ! Il n'oserait quand même pas la planter là comme une pauvre sotte, si ? Ah ça, quand elle le verrait, il lui paierait cher, surtout s'il ne pointe pas le bout de son nez. En plus de cela, elle sentait qu'elle ne connaîtrait personne ou presque, mis à part le marié, et encore, il n'aurait sûrement pas le temps de venir faire la causette.

Un petit gémissement en guise de plainte s'échappa de sa gorge et son joli petit minois se transforma en grimace un instant. Elle se reprit et lissa soigneusement sa robe avant de se planter un sourire niais à souhait sur le visage et de rentrer dans l'arène. C'est qu'il y avait un monde fou ! Elle tenta de se frayer un chemin, passant entre les convives qu'elle ne connaissait pas. Elle se mit à chercher le marié des yeux, pour se raccrocher à un minimum de connaissance.

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Aelyce_h
-Tu es prête?


Sa voix délicieuse, grave, profonde leva les derniers frissons qui s'étaient logés au creux de ses reins.
Et dire que cette même voix quelques instant auparavant s'était enrouée jusqu'à s'étouffer dans l'opulence de sa poitrine où le menton s'était logé. Elle avait fermé les yeux pour que le temps s'arrête.
Regards qui enjôlent, Silences troublants, et il firent une balade au ciel entre les éthers et le néant.

Les mains sur ses cheveux, tentant en vain de réajuster son chignon sans "conseiller de ces dames" à portée de main, elle essaye de se mirer dans son regard à lui, mais elle s'y noie, se ressaisit en grognant, essaye à nouveau sur l'émail de ses dents d'une blancheur éclatante, mais ce sont ses lèvres qui l'attirent irrémédiablement. Et puis Zut! elle relâche sa longue crinière qu'elle recoiffe du bout des doigts.


-Prête!

Elle se saisit d'un geste gracile de la main qu'il lui tend, soulève sa robe et saute la marche du carosse. cueille d'un geste lest un coquelicot poussant au pied d'un muret, en glisse la tige derrière son oreille offrant à ses boucles soyeuses ébènes un brin de fantaisie qui n'était pas sans rappeler la couleur de ses joues à cet instant même, celle de ses lèvres enflées, et l'ardeur et le zèle avec lesquels ils ont testé à deux la solidité des essieux.

Impossible de se perdre même quand comme Aelyce on avait la tête quelque part perdue sous une banquette, et qu'on ne voyait rien si ce n'est des chausses et bottes, évitant que ses yeux ne croisent d'autres yeux qui devineront le feu qui la consume encore. Ils se laissèrent porter par le flot des arrivants jusqu'au parvis.

Elle lève son regard, subjuguée, émue et sensuellement troublée, sur celui de son cavalier lui révélant l'ampleur des dégâts dans l'ambre de ses iris parcouru d'éclats mordorés, puis le couple doublement ivre s'avance d'un pas légèrement chaloupé mais néanmoins assuré, tous deux rassérénés pour quelques heures encore, jusqu'à l'intérieur de la Cathédrale.

Elle reconnut quelques visages familiers croisés lors du mariage de ses parents, les saluant d'un sourire illuminant son visage, ou d'un geste spontané de la main, avant de laisser son baron la guider parmi la foule vers un banc.

Un hoquet s'échappa malgré elle tout en s'asseyant non sans avoir frôlé au passage une jambe. Puis le dos droit, son regard parcourait les riches atours des invités à ses côtés, glissant à l'oreille de son baron dans un ton de faux reproche :

-Nom d'une pipe Théo, vous m'avez bourrée!*hips*
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Phelim
[Plus trop loin de Paris, avec Mallory]

Le Lyonnais ronchonnait ... ce n'était plus de son âge d'aussi longs trajets ..
Mais que racontait-il? Il avait à peine la vingtaine ....

Il coula un coin en direction de la Dame de Saint Martin des Champs ... roo, ça lui faisait tellement plaisir de s'y rendre après tout.
Ils s'arrêtèrent alors que la cathédrale était en vue.

Je reviens tout de suite, ne partez pas sans moi.

Il la regarda, sans comprendre, prendre sa malle avec elle ... il lui en fallait bien des affaires pour un besoin naturel ...
En la voyant revenir, il avait cru sur le coup qu'on avait échangé Mallory avec une autre femme ... il comprit, une fois remis, qu'elle était allée se changer en fait.

Enfin Mallory, vous êtes bien euh ... champêtre ... je suis sur qu'à Paris nous aurions trouvé une échoppe qui fait commerce de location de salle pour se changer ...

Il marqua une pause, puis reprit en souriant.

Enfin, c'est fait, c'est fait, et vous êtes ravissante.

Ils repartirent au trot en direction de Paris ... et durent finalement avancer au pas une fois dans la ville. Il frissonna en repensant à son séjour à la cour des miracles ... heureusement, ils allaient aujourd'hui à un tout autre endroit, pour le mariage de deux personnes qui lui étaient inconnu .. mais bon, le Seigneur de Tassin la Demi Lune avait accepté d'accompagner Mallory .. alors bon ...

Il regretta que le CaC de Bourgogne ne vienne pas, il aurait pu en profiter pour faire des affaires ... mais bon aussi, quel idée d'avoir nommé quelqu'un qui s'appelait Erik, Jojo ...
Il mit pied à terre devant l'entrée de Notre Dame.


Si je ne me trompe pas, nous devons attendre quelqu'un ici.
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Clothylde
Le temps que La Pitchoune retienne l'attention de Clothylde et hop, Montmayeur et sa tribu avait disparu dans la foule qui commençait à entrer dans la cathédrale.

Elle patienta donc un instant,ballotée par le flot continu des invités tentant de préserver ses pieds d'un écrasement qu'elle pensait inévitable si Fufu ne réapparaissait pas au plus vite.

Enfin elle revint, croquant à pleines dents dans un oubli dégoulinant de miel qui amena l'eau à la bouche de la Baronne. Clothylde entraîna alors sa compagne par le bras pendant que celle-ci essayait de ne point engluer sa si jolie robe, afin de les amener dans un endroit un peu moins bruyant où elles pourraient déguster ces petits morceaux de bonheur en toute quiétude.

Tendant le bras, l'oeil brillant de convoitise, elle désigna le précieux sac de gourmandises.


Merci excellente idée, mettons-nous là un instant nous trouverons de quoi décoller tes doigts tout à l'heure. De toute façon il y a trop de monde pour entrer maintenant, et puis connaissant Erik, il sera en retard, d'ailleurs je n'ai point vu son coche.

Puis elle porta le premier beignet à sa bouche et le croqua, fermant les yeux de plaisir lorsque le miel liquoreux glissa dans sa gorge, ça c'était la vie !

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Otissette
[ Quand l’excitation monte chez la future mariée qui c'est qui prend de nouveau !!! ]

La Tiss regarde la seconde folle blonde qui débarque dans sa chambre, nan là c’est sur c’est plus un mythe c’t’histoire à propos des blondes.

Elle souffle en repensant aux paroles de Fifou le matin « c’est sa journée faut réaliser tous ses désirs »

Je vais t’en donner moi des tronches de Bonniche et ma façade est très bien toi par contre heureusement que tu as une toque sur la tête … bref t’es prête ? On peut enfin y aller ? T’es bien sure ? Plus besoin d’invoquer tous les Saints des cieux ?

On peut enfin y aller à Nostre Dame ou on se fait un rampo avant ? C’est pas le tout mais bon t’vas finir par arriver grave en retard puis votre carrosse est avancé Duchesse.

Pis faisant mine de s’énerver elle monte le ton.

Tout le monde dehors, on bouge ses fesses on a un mariage.


Et la Tiss mit tout le monde à la porte de sa chambre et entraîna toute cette mauvaise troupe vers le carrosse.

Direction Nostre Dame enfin …

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Angelique0309
La Baronne faisait un peu de place à ses côtés afin que Keltica, Intello et Emmaline puissent s'asseoir

Bonjour à vous!! heu, Stam s'est perdu en route...je comprends pas...il était avec moi...il a voulu s'arrêter dans une taverne pour demander son chemin car nous n'étions pas d'accord sur la direction à prendre....après 20 minutes d'attente je suis partie, le laissant sur place....puisqu'il est si malin il trouvera sans aucun doute tout seul le chemin de la Cathédrale...je dois avouer qu'il avait raison en tout cas...à l'intersection il fallait bien tourner à gauch....oups....!!!!

Angélique s'arrêta de parler, venant de se rappeler qu'elle avait donné rendez vous au Cac du Lyonnais Dauphiné sur le parvis....avec un peu de chance il ne serait pas encore arrivé...

Excusez moi....je reviens...

Coup de coude à gauche.....coup d'ombrelle à droite afin de se frayer un chemin, visage impassible afin de se ne pas se faire remarquer...il était aussi difficile de sortir que de rentrer....

Arrivée dehors, un simple coup d'oeil suffit pour remarquer Phelim dont la tête dépassait, elle s'appocha de lui, un grand sourire aux lèvres.


Bonjour Mallory! Ah!!! mon bon Phelim!! ça fait un moment que je vous attendais, avez vous fait bon voyage? n'avez vous pas vu mon époux marchant sur les routes...je crains fort qu'il ne mette un temps fou pour nous rejoindre!
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Maire de Joinville, Baronne d'Ancy-le-Franc
Belialith
[Quand 2 blondes se font sonner les cloches en direction de Nostre]

Fière allure la future mariée, et la Garce s'apprêtait à lui sauter au cou proprement quand l'autre s'était lancée dans une série de compliments et de mots doux à leur encontre. C'est pas elle qui se mariait mais c'était limite sa fête ..

Alors qu'elle allait rétorquer que d'un point de vue anatomique, elle ne pouvait pas être assimilée à une gourde mais plutôt à une cruche, v'là que la Brunette pète sa douille et les fout toutes les 3 dehors avant de les pousser vers le carosse, heureusement qu'elle a rien oublié parce que sacré nom d'un chien galeux trouvé dans une ruelle putride berrichonne, la Tissia quand elle est en mode Chuis-le-Chef, elle fait limite peur, pas trop envie de savoir ce que ça donne quand on la provoque.

Et la Blonde alençonnaise qui regarde la Blonde angevine du coin de l'oeil avant de se mettre tout bonnement à rire et de se plier en deux au risque de faire tomber sa couronne, puis de se redresser en s'essuyant les yeux.


Oh Mon Dieu .. La môme .. J'suis choquée .. Tu ressembles à une femme ..

Un coup d'oeil en arrière des fois que la Brune par crainte que l'aut' blonde leur fasse une crise d'hystérie pré-maritale lui colle une torgnole, enfin sorties de l'hotel, enfin devant le carosse. Enfin .. dans le carosse. Houston, on vous reçoit 5 sur 5, nous sommes en direction de l'objectif. Cible sécurisée : Nostre Dame de Paris. Et la Blonde qui une fois montée dedans, lisse les poils de sa fourrure d'un geste distrait et sort de son décolleté une petite fiole de calva et s'en met une rincée.

Qui n'en veut ?
_________________
¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
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