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[RP] Epousailles d'une petite Reyne et de son Dukaillon

Erikdejosseliniere
[Ô ! C'est le frigo !]

Retrouvons donc brievement, tres brievement même -faut dire, 12,5°, c'est excellent pour titrer le vin, pas pour plonger dans la flotte. De toute maniere, il n'était point là pour barbotter avec des canards en bois tout autour, le Duc, mais pour oter un minimum de crasse avant que d'aller épousailler en grande pompe, mais point dans le luc- notre infortuné baigneur lors de son passage express dans un contenant plein d'un innommable contenu glacial. Saisit par le choc -on peut être un bourru barré bourguignon et pour autant être frileux, non ?-, Erik fit un rapide aller et retour, un râlé et sortir même, estimant que cela suffisait bien là, que ses précédentes ablutions ne dataient point de si vieux, qu'il est bien connu des médicastres que tout cela véhicule miasmes et humeur, que cette derniere allait finir par devenir fort mauvaise s'il s'acharnait à se les geler... Mais il fallait bien que quelqu'un trinque -un sain exhutoire, on appelle cela- et comme le seul quelqu'un qui se trouvait présent était le fidele Forrest, il dû subir les foudres corbignesques, même si l'on sait depuis l'expérience malheureuse de St Cloclo que la foudre et l'eau du bain ne font guere bon ménage... Ne se genant donc point, tout en s'extirpant de ce fluide glacial, pour en arroser largement le malheureux valet, il l'electrocuta de sa colère :

Diable d'abruti de vérolé de ta face arriere ! Je t'en donnerai, moi, de savoir ce qui est bon -ou point- pour moi ! Va plutot me chercher de quoi me secher le fondement... Et tout ce qui s'en suit ! J'ai la virilité dans les fagots et je vais finir par attraper quelque influenza des précieuses par la faute de ta race de sobriquet !

A voix plus basse, pour lui seul mais sans se soucier plus de savoir si Forrest avait pu ouïr ses mots :

C'est vrai quoi... Depuis quand est-il mauvais de boire trois ou quatre bouteille de Corton en toute innocence avant de s'endormir ? En voila un, tien, de mauvais noceur... Et ça se prétend bourguignon ! Tsss tsss...

Sans véritablement attendre le retour du gueux, Erik se dirigea, floqui-floquant, vers la garde robe où, tout admiratif et pourtant pour la énième fois depuis que sa Blondeur Absolue les lui avait montré, il resta un moment fasciné par le travail d'exception que dame Alatariel avait fourni pour faire réaliser par ses couturieres expertes le magnifique costume de marié qu'il avait sous les yeux. Le Duc, qui avait lui-même conservé un modeste atelier de confection sous ses ordres directs en souvenir de l'époque où il pratiquait lui-même le tissage, restait songeur -un brin jaloux peut etre... De cette petite jalousie professionnelle fréquente et finallement emprunte de respect lorsque l'on se doit de reconnaitre la supériorité d'un confrere sur son propre travail-. Rarement il lui avait été donné de contempler telle vesture, moins encore de l'en devoir porter. Fier comme Bar-Tabac il allait être... Enfin, une fois que ce foutriquet de Forrest eut décidé de lui amener de quoi se secher !

Forrest ! Nom d'une salamandre neurasthénique ! Aboule !

La patience avait des limites et celle du Pair n'était point des plus réputées...
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Duc de Corbigny
Alatariel
[Quelque part dans Paris, avec la Petit Reyne]

Tiss et Fifou ne semblaient pas mécontentes de sa présence, bien au contraire... Alatariel sourit

- Oui évidement... la prière est utile dans ce genre de moment...

Alatariel posa doucement la main sur l'épaule de l'enfant, se retourna dans un bruissement de robe .
-Je te laisse le coffret sur le buffet...
Elle quitta la chambre silencieusement, croisa une blonde qui lui était totalement inconnues, descendit dans la cours monta dans une voiture frappé des armes des Penthièvre... direction la cathédrale !

[Notre Dame de Paris.]


Alatariel mis pied à terre... c'était la cohue sur le parvis... Elle eu du mal a se frayer un chemin... et il ne fallut que ses riches atours pour ne pas se faire pousser par la roture venu assister au mariage.


De loin, elle aperçu, lui semblait-il, Arielle, et GDR et le trouvère Leluron qui chantait pour la Blondinette... Alatariel était heureuse, monta les marches aussi vite que possible... traversa le transept pour se placer devant, au niveau des chaises réservée à la
FamilliaElle y trouva Kilia, prostrée, l'air de la buse angevine lui éclairant le visage.

- Hey respire ma belle, c'est pas toi qui te marie...
Alatariel ne put retenir un éclat de rire -pas trop grave il n'y avait encore personne, ou presque- et se plaça aux côtés de Kilia... Deux veuves amies de toujours, l'une à coté de l'autre, ça passait mieux que deux femmes ayant oublié de prendre cavalier, non?
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Graoully
Profitant de ce que tout le monde ne soit point là, Graoully se permit d'aller admirer la cathédrale de l'intérieur. Il sortit donc de la sacristie, fit le tour du choeur et ne put s'empêcher d'admirer les parures qu'arboraient le sanctuaire. D'immenses talles étaient installées de part et d'autre du choeur afin d'accueillir le clergé. S'approchant de plus près, il eut la joie de constater que ces stalles étaient pourvues de miséricordes Si jamais il trouvait la messe un peu longue, il pourrait toujours en profiter. Il admira les clefs de voûte et le triforium, se disant que le sien était bien moins haut et que la vue devait être plus belle encore de la haut. Il porta ensuite son regard sur le jubé, sur lequel étaient peintes des scènes de la vie d'Aristote et de Christos, destinées à instruire les personnes illettrées, c'est à dire tous les roturiers, à l'exception de ceux membres du clergé paroissial comme c'était le cas pour lui. Qu'importe, après tout il savait lire et écrire, ce qui lui rendait grandement service et lui était d'une aide précieuse au quotidien. Passant le jubé, il se retrouva à la croisée du transept, d'où il put admirer les deux immenses rosaces qui ornent les murs nord et sud de la cathédrale. Immenses certes, mais grandioses dans leur jeu de couleur que le Soleil faisait ressortir. Faisant quelque pas dans la nef, il se retrouva à nouveau au niveau des premiers rangs qui allaient accueillir sous peu des dizaines de nobles français qui allaient assister au mariage. Descendant la nef, il sortit respirer quelques instants, après s'être frayé avec difficulté un passage jusqu'à la sortie parmi toutes les personnes cherchant leur place dans cette cathédrale Notre-Dame de Paris. Il s'arrêta là quelques instants, admirant l'Hôtel-Dieu en attendant l'arrivée des futurs époux.
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Shaka
Lors de la réception de l’invitation au mariage par Nadège, celle-ci avait demandé à Shaka si il souhaitait l’accompagner. Ce dernier, après quelques minutes de discussions, avait fini par accepter.
C’est ainsi qu’à quelques jours du sacrement ils se mirent en route, partant de Bourgogne afin de rallier Paris, capitale du Royaume de France où devait se tenir la cérémonie.


Paris ne lui était pas inconnue, en effet, dans sa jeunesse, alors que ses parents étaient encore en vie, ils y étaient partis quelques jours afin que son père puisse faire affaire avec quelques marchands pour le compte du seigneur auquel il louait ses services.
Bien que le temps aie fait son œuvre dans ses souvenirs de la capitale, les effaçant peu à peu, que de nouvelles routes et quartiers soient sortis de terre, Shaka se rappelait approximativement où se trouvait la Cathédrale Notre Dame de Paris.
Prenant bien soin d’éviter les quartiers peu fréquentables dans lesquels la misère et la cruauté régnaient et demandant tout de même à deux reprises son chemin dans le dédale de rues étroites, Nadège et Shaka arrivèrent non loin du saint édifice, les deux tours de la face ouest pouvant être aperçues au dessus des toits des maisons.
Ils se mirent alors en quête d’une auberge qui ne se laissa pas longtemps désirer tant il y en avait ici, entre les gourbis les plus immondes, les auberges et les hôtels dignes de ce nom, il y avait de quoi faire.


La veille du mariage, Shaka aborda le sujet du mariage afin de se mettre, entre autre, d’accord sur l’heure de départ pour Notre Dame mais l’accueil qu’il reçut ne fût pas celui auquel il s’attendait. En effet, elle l’informa de la disparition de Joey, il s’ensuivit une longue discussion dans laquelle beaucoup de choses furent exprimées et qui allaient laisser certaines traces…


Après une nuit d’attente de nouvelles de son mari pour Nadège et une nuit de réflexion debout devant la fenêtre de la chambre, alternant entre l’observation de l’activité qui subsistait malgré l’obscurité et le ciel étoilé, pour Shaka, celui-ci, au petit matin parti se préparer pour la cérémonie, troquant ses sempiternels vêtements bleu roi pour une tenue un tant soit peu plus guindé et à la mode pour l’occasion sans pour autant paraître noble.

Le soleil était haut dans le ciel et l’ouverture des portes aux invités n’allait certainement pas tarder, mais ils étaient tous deux prêts, pour une fois ils n’arriveraient pas en retard, un petit exploit en somme.
Il repartit alors en direction de la chambre où ils séjournaient et où l’attendait Nadège qui était prête depuis bien longtemps déjà.

En ouvrant la porte de la chambre, Shaka lâcha un
"On y va…" aussi interrogatif qu’affirmatif. Ne laissant pas à Nadège le temps de répondre, il s’effaça de l’encadrement de la porte, descendit les escaliers au bout du couloir, traversa la salle du rez de chaussée pour déboucher dans la rue où il s’arrêta, regardant derrière lui pour voir si sa "compagne" le suivait…
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Nadkiroul
Pendant qu'elle attendait, qu'elle attendait toujours un pigeon ou n'importe quoi d'autre. Elle s'imaginait milles scénarios des plus idiots aux plus sordides pour expliquer que rien ne lui parvienne, qu'elle ne reçoive plus rien après cette nouvelle qu'elle avait reçu déjà.
Shaka était sorti de la pièce depuis quelques temps déjà, elle se demandait bien ce qu'il était aller faire en plus de s'habiller. Il devait certainement vouloir paraître beau devant tout ce cortège de nobliots. Au moins l'un d'eux serait joliment vêtu finit-elle par se dire.

Plus les secondes passaient, plus elle se demandait ce qu'elle faisait encore ici. Pourquoi s'obstiner à vouloir venir au mariage de son ami Erik, si c'était pour voir les gens rire, alors qu'elle n'en avait nullement envie ? Pour voir les gens s'amuser, alors qu'elle ne voulait que dormir ? Pour voir les gens manger, alors que la faim était devenu quelque chose d'accessoire ?
Lors d'une de ces secondes de pensée, la porte s'ouvrit laissant à voir son aimé. Son aimé qui avait pensé toute la nuit à elle ne savait trop quoi, peut être ce qu'elle lui avait dit la veille..

Il entrait, avec une petite mine, une mine fatiguée, annonça qu'il était temps d'y aller puis reparti dans l'autre sens, ne laissant à Nadège le temps de ne rien répondre.
Elle resta assise sur le bord du lit encore quelques instants, avant de se mettre debout sur ses jambes, direction la porte entrouverte.
Un dernier regard en arrière, une grande inspiration, puis elle se dirigea vers les marches qu'elle descendit doucement, puis traversa le rez de chaussée en faisant un bref signe de la main au tavernier, puis elle s'arrêta avant de sortir, juste devant la porte où Shaka était lui aussi arrêté.
Il était un peu de côté, après une nouvelle inspiration, elle sorti tout à fait de l'Auberge et tourna la tête vers Shaka.


-Oui oui... Je suis là... Allez... Emmène moi.. Tu connais mieux te diriger que moi..

Sans plus attendre, elle s'engagea un peu plus dans la rue. Bien sur.. à l'opposé de la direction qu'il fallait prendre pour se rendre à la Cathédrale. Chassez le naturel ! Il revient au galop !
Elle n'avait jamais eu un sens de l'orientation très développé.. Alors dans une ville aussi grande, autant dire qu'elle était perdue rien que dans ses chausses..
Theognis
-Nom d'une pipe Théo, vous m'avez bourrée!*hips*

Eclat de rire, qui s'envole sur les travées de la nef, jusqu'aux oreilles de Vous-Savez-Qui, probablement. Mais l'alcool, si propice à chauffer les sangs, dédaigne les promesses de chair grillée. L'Enfer attendra.
Quelle délicieuse attente, auprès d'une belle, ardente comme la braise, jolie comme une flamme. Le coeur de Théo s'installe dans le foyer de ses mains, la lueur de son regard se reflète dans ses yeux.
Après tout ce batifolage, le Baron se sent si serein qu'il prendrait pour un peu les manières d'Alcyone, les bottes sur le dossier du banc. Mais il doit se tenir bien. Hélas, le terme bien ne rime pas avec chouchen, sauf en Provence. Donc, à défaut de sa botte, c'est sa main qui se balade sur le bras d'Aelyce, courant jusqu'à ses doigts, intime complicité qui profite du bordel ambiant, tandis qu'il s'amuse, comme un diablotin, à souffler sur son corsage.
Il a hâte de voir ce bougre de Jojo en costume de marié. Un événement aussi important, et incongru, que l'arrivée des Levanides au trône. Mais il est heureux, sincèrement, pour son ami. Lui-même a hâte de faire annuler son mariage, depuis le temps!

En posant son chapeau sur le banc, puisqu'on se découvre dans la maison du Boss, ses yeux se posent sur une silhouette connue:


Eoline! Toi, ici? Quelle belle surprise? Comment vas-tu?

Il se lève pour lui claquer deux bises, entraînant Aelyce derrière lui dans ce bond un peu vif.

Alors? Le pélerinage, Ian, et cet enfant? Et moi, Aelyce, le Cartel, les marais de Guyenne, la vie difficile, mais pleine d'aventure, d'une compagnie franche. Et l'amooouuur!

Echanges animés, en attendant que Son Eminence pointe le bout de sa mitre.
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Partage des RP
Mallory
[Sur le Parvis de la Cathédrale]

Phelim et Mallory arrivèrent devant l'impressionnant édifice, grouillant de personnalités bourguignonnes et angevines. Elle se remémora alors le conflit qui avait opposé les deux duchés quelques années en arrière, et se dit que la situation était assez ironique. Fort heureusement de l'eau avait coulé sous les ponts, des traités avaient été signés, et tout était rentré dans l'ordre.


Alors qu'elle regardait émerveillée le haut des tours, Elle prit machinalement le bras de Phelim, puis le le regarda avec un petit sourire malicieux.

ça ne vous gêne pas au moins?

Il n'eut pas de formuler sa réponse, que la Baronne d'Ancy-le-Franc, qui leur avait donné rendez-vous devant la Cathédrale, les interpella.


Bonjour Mallory! Ah!!! mon bon Phelim!! ça fait un moment que je vous attendais, avez vous fait bon voyage? n'avez vous pas vu mon époux marchant sur les routes...je crains fort qu'il ne mette un temps fou pour nous rejoindre!

Bonjour Angélique, je suis heureuse de vous revoir, qui plus est, pour un heureux évènement. Votre mari a fait le voyage à pied?! Vous me faites marcher... J'ai bien aperçu quelques personnes se déplaçant seules sur les routes, mais je n'y ai pas prêté attention. je ne peux imaginer le Général Stam faire tout ce chemin à pied, alors qu'il a un cheval à disposition à la caserne de Savigny.
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Phelim
[Sur le Parvis]

Alors qu'il cherchait la baronne d'Ancy le Fort, son regard fut soudain attiré par une ombrelle brandie comme une arme, qui avait l'air d'écarter efficacement la foule.

Il sentit au même instant, la main de Mallory se poser sur son bras.


ça ne vous gêne pas au moins?

Nullement.

Mais sa réponse faite à mi-voix fut couverte par celle de la mairesse de Joinville qui venait les accueillir. Il laissa Mallory répondre, mais haussa un sourcil. Les Bourguignons étaient si ... "exotiques" .. que lui n'était point étonné que le général ait fait le trajet à pied.


Bon voyage, je ne saurais dire .. mais long, ça oui.

Se marier si loin ... non mais quel idée ...

Je pense que le Juge de la Cour d'Appel connait Paris.

Il esquissa un sourire à l'adresse d'Angelique. Ils ne s'étaient pas croisé si souvent que cela, mais il savait déjà qu'elle perdait toujours son époux.
Il lança un coup d'oeil vers l'entrée.


L'attendons nous?
Sinon, je vous laisse ouvrir le chemin, vous faites des prouesses avec votre ombrelle.


Il rit tout en glissant quelques écus dans la main d'un gamin afin qu'il garde leurs chevaux.
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Armoria
Mais il est là, le Rikou ! C'est qui qui l'a trouvé ? C'est nouuuuuuuus !

Check-list, une fois encore. Alliances ? Dans la bourse de ceinture. Coussin ? Dans les mains de Philippe-Lévan. Philippe-Lévan ? Dans le coche, près de sa soeur qui le surveillait - pas folle, non plus, la vanillée. La tenue d'Erik ? Sur Erik. Erik ? Dans sa tenue. Oui, oui, elle était entrée, au risque de le voir sans qu'il ne soit visible - si, si, c'est possible, cherchez bien.

Escalier ? En cours de descente - comme le Corton de la veille dans le gosier Rikounesque. Le témoin ? Près du futur marié, à lui prodiguer de bons conseils - comme tout témoin qui se respectait.


Erik, mon ami, quoiqu'il m'ait été donné de percevoir la flamme qui vous habite, quoique je sente ô combien il vous tarde de taquiner la Muse - oui, oui, jeu de mots - ayez en mémoire ce conseil : votre future est vierge et pure, et même si elle semble sensuelle, vous êtes resté chaste fort longtemps, avec tous les désagréments que cela suppose. Cependant, pour le bon déroulement de vos nuits à venir - toutes les nuits, jusques au trépas de l'un de vous - gardez-vous de vous jeter sur elle comme vérole sur le bas-peuple. Soyez doux et choyez-la, quel qu'en soit le prix, quelle qu'en soit la difficulté, quelle que soit votre ardeur... Les pucelles sont choses délicates, il serait regrettable que par trop d'empressement, vous en veniez à heurter sa sensibilité au point de la détourner des choses de l'alcôve... Veillez-y cette nuit, et toutes les autres vous seront fort douces : apprivoisez votre belle !

Le tout débité d'une traite, sans prendre trop de temps pour respirer, de crainte d'être interrompue par un Duc rougissant et bégayant. Il rougissait, elle le savait sans avoir à le regarder. Et le regarder empirerait les choses...

Elle l'accompagna jusqu'à son coche, dont elle claqua la porte : garde-chiourme devant le futur prisonnier à vie. Heureusement, par ce flot de paroles, elle avait réussi à ne pas parler de sa propre vision du mariage, qui aurait eu de quoi faire fuir le plus ardent fiancé.

En montant dans le sien, de coche, elle avait donc encore à l'esprit la pensée qu'une noce, où tout le monde se réjouissait ou faisait mine de, était en réalité le tombeau de l'amour et de la liberté. Puis elle songea à ce qu'elle venait de dire à Erik, soit à peu de choses près, ce qu'elle avait dit à Cristòl concernant sa propre fille. Elle prit dans sa main celle de Loreleï, et comme pour regarder au-dehors détourna les yeux : elle ne savait que trop qu'en ce moment, ils brillaient d'une lueur meurtrière comme chaque fois qu'elle songeait à ce jeune salopiot sans coeur.


Fouette, cocher ! A Notre-Dame !
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Alcalnn
[Vient danser! Sous le soleil du parvis, vraiment un espace de magie...]

Ah le parvis de Notre Dame... tout un symbole... Quand même, ca valait pas la Merveille du Mont Saint Michel... Oui oui on continuait dans le chauvinisme primaire... Ca fait du bien à l'égo tout ca... Surtout quand on se rend compte que la majorité des personnes autour de vous, vous sont parfaitement inconnue...

*Nom de Dieu Alcalnn, la prochaine fois qu'Erik te propose une aventure, tu dis non* jura t il en silence in peto.

C'était très déstabilisant tout ces angevino-bourguignon. Non seulement il était sûr d'avoir la moitié des convives dans la catégorie des inimitiés et l'autre moitié d'ennemis avérés. Au joie au bonheur! Meurtre à la tire... Comment ca c'était une phrase qui n'avait aucun sens? Mais oui médème, cela n'a aucun sens... Comme si tout avait un sens... d'ailleurs quel était le sens de cette foule? On aurait dit tantôt à gauche, tantôt à droite... Quoi? Ce n'a toujours aucun sens?

Qu'est ce qui avait un sens, cette opulence, la richesse... lui même n'était pas en reste mais il se rassénait en se disant que ca tenu n'était pas extravagante ni très couteuse par rapport à d'autres... Un bourgeois parigos aurait surement pu se faire faire la même. Ah le luxe... face aux mendiants venu chercher l'aumône de la mère du Très Haut... Toute condition, les borgnes, les manchots, les unijambistes, les difformes... toute profession, tire-laine, escrocs, mendiants, assassins, ivrognes, cocus...

Jongleur? Ah non... Cela ne faisait pas partie des habitués du Parvis... Les jongleurs sont ceux qui déclament des vers écrit par un trouvère ou un troubadour... qui lui même ne les chante pas... normalement.

Bizarre il s'avançait vers le Chat comme si il le connaissait. Pourtant lui ne le connaissait pas.
Le quidam s'approche et l'air narquois décoche ses vers... Très travaillés, trop peut être. Non pas que le Duc de Normandie était stupide, quoique, mais là vraiment il ne savait pas trop comment prendre les vers... Donc, revenant à son passé de poète à deux deniers il tenta d'en saisir le sens... toujours rien...

Il haussa les épaules et répondit:


-Pour qu'un amuseur soit amusant,
Et qu'on ne rit pas à ses dépants.
Il vaut mieux pour lui d'être clair,
Car il risque d'être éphémère.

Les bons mots sont faciles,
Loin de moi l'idée de prétendre à plus,
Mais de vos propos malhabiles,
Semblent bien farfelus.

Quand à moi et ma réputation,
Je ne fais pas grand cas de sa situation,
Mais sachez tout de même en l'instant,
Que pour une fois j'aurais beaucoup parolé,
Et qu'on ne moque pas un Normand,
Car il va alors vous frapper.


Et chose dite chose faite... un crochet direct dans la machoire...
--Leluron
Sur le parvis : les ratiches qui sautent se ramassent à la pelleuuuu

PAF ! En pleine poire, la châtaigne, ou la pêche, c'est selon... En tout cas un marron, du genre de marron qui vous fait virer le citron au bleu-noir...

Une fanfon vaut bien une piéfette, votre grâfe... Furtout que ve fuis parti à manver de la bouillie pendant une paire de vours, par votre bon offife... Autant dire que vous venez de me priver de mon inftrument de travail, parvint à articuler notre Luron quand il eut un peu repris ses esprits.

Il n'empêfe que votre vefte prouve que ma fanfon était bien trouvée et fi ve puis dire... frappée au coin du bon fenf.

Il rétorqua par principe et bravade, non sans peine. Et après avoir craché une dent. Autant tenter d'amuser une dernière fois, et s'enrichir de tant de pièces que possible, vu qu'il allait se retrouver au chômage - pardon, fômave - tehcnique.

V'ai mal où
mal au cœur
mal à la tête
mal partout
et ve pleure
et fa m'embête
tout à coup
coup de pompe
attenfion gueule du loup
attenfion fignal d'alarme
ftop fini de faire vouvou

V'ai mal où
mal à... dis
à quoi ve pense
fuis-ve soul
mal de bruit
ou de filenfe
mal de fous
mal de dents
Fuis fens deffus desffous
attenfion nervouf breakdown
ftop fini de faire le fou

dodo
Luron do
coufer là
maffer le dos
dodo
Luron boire de l'eau
pofion mavique
bonbon foporifique
refter bien au chaud
dodo
Luron do
coufer là
ventil tout beau
dodo
ré mi la fi do
rêver cadeaux

V'ai mal où
mal de foi
en qui en quoi
flou tout flou
mal de mer
maman f'est moi
doux fi doux
touvours là
lorfque tu es là haut
fatiguée du temps qui paffe
et qui a raivon de nous

V'ai mal où - là ou là ?
v'ai mal où - ouh la la
v'ai mal où
mal de toi
et de nous
attenfion nervouf breakdown
ftop fini de faire vouvou

dodo
Luron do
coufer là
maffer le dos
dodo
enfant boire de l'eau
pofion mavique
bonbon foporifique
refter bien au faud

dodo
Luron do
coufer là
ventil tout beau
dodo
ré mi la fi do
rêver cadeaux

dodo
enfant do
coufer là
maffer le dos
dodo
enfant boire de l'eau
pofion mavique
bonbon foporifique
refter bien au faud

Luron do
coufer là
ventil tout beau
dodo
ré mi la fi do
rêver fateau
dodo
Luron do
coufer là
maffer le dos
dodo
Luron boire de l'eau...


Sur l'air de...
Alcalnn
Le Chat s'en serait il voulu? Avait il eu un remord? Bonne question... En tout cas il l'aimait bien cet horzain là... pourtant il était pas du genre à apprécier facilement les gens, mais là, non seulement le gazier était resté, mais en plus il continuait dans son art...
La pomme, puisque le Chat était Normand, donc ce n'était ni une poire, ni un marron, ni un cucurbitacé, mais un pomme... la pomme donc n'était pas bien grave... le temps que cela dé-enfle.


-Je te propose mieux qu'une pièce si tu acceptes d'arrêter de chanter le temps que ta bouche reprenne une couleur normale...


Il l'aimait bien. Vraiment bien. Peut être pourrait il se l'attacher? A voir, un talent comme cela, devait être bien courtisé, amusant pour un atout de courtisant? Enfin jettes toi Alcalnn bon dieu de bon dieu!


-Alors sans rancune?
dit il en lui tendant la main avec un sourire alcalnnien...
--Leluron
Fur le parvis : on fe fend la poire

Le chansonnier réfléchit. Oh, rapidement, hein : quand on faisait dans la satire, fallait avoir une boîte à comprennette du genre véloce. Il fit une petite grimace comique.

De toute fafon, ve pourrais pas la mordre pour vérifier, la pièfe... Fauf vot' refpect, bien fûr, votre grâce...

Il tendit la main en retour, non sans un brin de circonspection.

Fans rancune...
Rosedeplantagenest
Tant de monde penetrait dans la Cathédrale que Rose se mandait à quelle moment elle verrait sa mère quand elle vict, au loin, une teste de géant faire son apparition.

Petit sourire aux lèvres alors que ses émeraudes se mettent à pétiller en allant à la rencontre de sa famille.

Elle regarda en souriant le maure et Fusette avant de prendre sa mère par le bras et l'entrainer à sa suite à l'intérieur de l'église, suivit de près par Jean Jacob et ses demi frères.

Le groupe s'approcha de leur place, attendant l'arrivée des futurs épousés...

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Erikdejosseliniere
[Décalqué ? C'te manie !]

Le Rikou était donc beau comme une caravane de marchands ambulants -pour les camions, attendons encore quelques siecles, je vous prie- bien que la styliste avait peut etre un peu oublié le gentil ventrounet naissant du Dukaillon -le debut du commencement d'un baby-Corton et il s'etait laissé dire que bien des dames appreciaient juste ce qu'il faut de rondeurs rassurantes...- lorsqu'elle avait dessiné les patrons... Il se sentait juste un peu contracté de la bedaine, mais cela avait l'avantage de lui rendre, momentanement du moins, sa ligne de jeune premier. Il lui suffirait de ne pas avoir à courrir ni a inspirer trop fort et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mariages possibles. C'est à ce moment là de ses pensées des plus profondes qu'il se retrouva enfin en compagnie de son amie et cependant témoin, laquelle semblait prendre tres à coeur son rôle prochain.

Malheureusement, tout à ses efforts contracturaux et bedonesques, songeant par ailleurs à sa Belle, c'est d'une oreille un brin lointaine qu'il entendit ceci :


Erikmonamiquoiquilmaitétédonnédepercevoirla flammequivoushabite
quoiquejesenteôcombienilvoustardedetaquinerlaMuseouiouijeudemots
ayezenmémoirececonseilvotrefutureestviergeetpureetmêmesiellesemble
sensuellevousêtesrestéchastefortlongtempsavectouslesdésagrémentsque
celasupposeCependantpourlebondéroulementdevosnuitsàvenirtoutesles
nuitsjusquesautrépasdelundevousgardezvousdevousjetersurelle
commevérolesurlebaspeupleSoyezdouxetchoyezlaquelquensoitleprix

quellequensoitladifficultéquellequesoitvotreardeurLespucellessont
chosesdélicatesilseraitregrettablequepartropdempressementvousen
veniezàheurtersasensibilitéaupointdeladétournerdeschoses
delalcôveVeillezycettenuitettouteslesautresvousserontfortdouces
apprivoisezvotre

belle !

.............................

Un long silence s'ensuivit durant lequel Erik laissa de plus en plus divaguer ses pensées vers son Petit Tresor Angevin, se souvenant tout particulierement de cette fameuse scene dans les bureaux poussiereux du Primat chez les feudataires, de même que certaines fin de soirée, depuis, où il s'en était fallu de peu qu'ils ne fautâssent... Belle... Ô ! Oui, qu'elle était belle sa Fitz ! Belle... Belle... Quoi ? Belle...? Prenant brusquement les deux mains de son amie, l'air sérieux et très introspéctif, le plus sereinement du monde :


Belle ! Pour sur qu'elle est belle, ma promise ! Et ce n'est certes point là sa seule qualité, bien que parfois un peu sauvageonne... Mais c'est de son âge, j'en cuide !

A voix bien plus basse, rougissant pour de bon, cette fois :

Rassurez-vous mon amie : je n'ai point la vérole... j'ai consulté, vous pensez bien...

Reprenant d'une voix qui se voulait rassurante mais dont le contenu du certainement fort surprendre Armoria :

Pour le reste, nulle inquiétude votre Altesse : Rien ne se fera sans la presence attentive et professionnelle de son Eminence Ingeburge, n'est-ce point là gage que tout se passera pour le mieux...? Mais je vous remercie de ces ultimes conseils d'avant épousaille. Vous avez tant de douceur et de sollicitude pour votre bourru Com-Pair...

Mais ils causaient, ils causaient et l'heure tournait, invariablement. Pour un peu, ils allaient manquer leur rendez-vous... Un comble ! Il s'empressa donc de suivre Armoria à grandes enjambées, direction :

NOTRE-DAME !

Où notre équipage ne tarda pas d'arriver bien prestement sur le parvis de la Cathédrale, le Paire, la Paire, la petite bergere et le petit mitron... Peut etre Erik trouva-t-il son amie bien fermée tout à coup... Sans nul doute, ce petit aveu qu'il avait préféré consulter quelque homme de l'art... Mais sur le parvis, ils descendirent enfin du coche, notre Pair, beau comme une théorie de charettes transportant des soieries...



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Duc de Corbigny
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