Jehanne_elissa
[17 août 1462, entre la saint Théodule et la sainte Hélène l'apôtre]
Le bâtiment, au milieu du village de Ternant, avait jadis servi d'église paroissiale. Désormais que les paroisses étaient réservées aux bonnes villes, ces églises de campagne étaient devenues des oratoires où les gens du coin continuaient à venir prier, l'office parfois menés par un moine itinérant.
Ce n'était suffisant que dans les choses qui paraissent, et la baronne de Ternant voulait que ce le fût dans les choses qui sont. Elle voulait pouvoir se marier sur ses terres, prier sur ses terres, baptiser ses enfants sur ses terres. Elle voulait pouvoir donner des messes en mémoire des défunts.
Pour tout cela, il fallait deux choses.
Le bâtiment, c'était aisé ; on l'avait repassé à la chaux ternantaise et décoré de fleurs de saison, quoiqu'août ne soit plus la saison des fleurs, et plutôt celle des fruits. Des corbeilles d'abondance étaient disposées tout autour de l'autel, et seraient distribuées à la population à l'issue de la cérémonie. Dans l'autel, on avait serti une médaille diaconale, celle que porta, jadis, Marguerite de Volpilhat, et gravé l'inscription SANCTAE RAPHAELI.
Une statue de bois peint, haute comme un homme, accueillait les visiteurs près de la porte ; c'était sainte Raphaëlle, confiante, belle et digne.
Outre les gens de Ternant, qui commençaient à s'amasser sur le parvis, on attendait le Vicaire Général de Lyon.
La Baronne était virginalement vêtue, du blanc qu'avait si longtemps porté sa mère, dans tous les récits qu'on lui en avait faits. Cette consécration lui était dédiée. Elle aurait voulu des marguerites dans sa chevelure, mais leur floraison était passée ; ce n'était pas faute qu'il en poussât à Ternant, qui était une terre calcaire et toute propice à la profusion de ces fleurs...
« Eilinn... Oh, Eilinn ! Quel grand jour ! »
_________________
En général peu présente les week-ends ILS SE MARIENT !
Le bâtiment, au milieu du village de Ternant, avait jadis servi d'église paroissiale. Désormais que les paroisses étaient réservées aux bonnes villes, ces églises de campagne étaient devenues des oratoires où les gens du coin continuaient à venir prier, l'office parfois menés par un moine itinérant.
Ce n'était suffisant que dans les choses qui paraissent, et la baronne de Ternant voulait que ce le fût dans les choses qui sont. Elle voulait pouvoir se marier sur ses terres, prier sur ses terres, baptiser ses enfants sur ses terres. Elle voulait pouvoir donner des messes en mémoire des défunts.
Pour tout cela, il fallait deux choses.
Le bâtiment, c'était aisé ; on l'avait repassé à la chaux ternantaise et décoré de fleurs de saison, quoiqu'août ne soit plus la saison des fleurs, et plutôt celle des fruits. Des corbeilles d'abondance étaient disposées tout autour de l'autel, et seraient distribuées à la population à l'issue de la cérémonie. Dans l'autel, on avait serti une médaille diaconale, celle que porta, jadis, Marguerite de Volpilhat, et gravé l'inscription SANCTAE RAPHAELI.
Une statue de bois peint, haute comme un homme, accueillait les visiteurs près de la porte ; c'était sainte Raphaëlle, confiante, belle et digne.
Outre les gens de Ternant, qui commençaient à s'amasser sur le parvis, on attendait le Vicaire Général de Lyon.
La Baronne était virginalement vêtue, du blanc qu'avait si longtemps porté sa mère, dans tous les récits qu'on lui en avait faits. Cette consécration lui était dédiée. Elle aurait voulu des marguerites dans sa chevelure, mais leur floraison était passée ; ce n'était pas faute qu'il en poussât à Ternant, qui était une terre calcaire et toute propice à la profusion de ces fleurs...
« Eilinn... Oh, Eilinn ! Quel grand jour ! »
_________________
En général peu présente les week-ends ILS SE MARIENT !