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[RP ouvert] L'hôtel Mucidan

Flex
Ses suspicions quant au taux élevé d'alcool dans le sang de son chevalier se révélaient être vraies lorsqu'elle prit la parole. N'empêche qu'ils ne manquaient pas d'air ses vassaux. Enguerrand se montrait particulièrement juste, au point de devoir même revenir sur certain principe. Mais là, la ritale devait prendre une tombée. A peine eut-il le temps d'ouvrir la bouche pour réprimander le chevalier qu'il revint sur sa décision. L'ivresse ne lui ferait rien entendre ce soir. En se redressant sur son lit, le borgne répondit, troublé :

« - Mais comment ça et moy donc ?! C'est ma chambre ici ! Du balais ! Vous n'avez rien à y faire ! Vous ne manquez vraiment pas d'air ! »

Déjà qu'il dormait à peine cinq heures par nuit. Si en plus il devait se farcir un tel réveil surprenant chaque nuit.. C'était décidé, et sur un ton autoritaire, il lui demandait de partir.
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http://flexrr.tumblr.com
Le chant du Mussidanais
Anitha
Sa chambre?! malgré ses yeux fermés, elle fronça les sourcils puis rétroqua:

    -"On m'a dit ici que c'était ma chambre! Je suis les instructions!


Non mais ivre mais pas con on n'allait pas la lui faire à l'envers, on lui a dit ici et maintenant c'était certain, elle poussa un grognement et posa son séant à terre, oui restait debout n'était pas la meilleure idée pour l'heure.

De plus dans son ivresse son état de dépression réapparu, son esprit vagabonda loin de cette chambre, ses mains allèrent même caresser les cicatrices présentes sur ses avant bras. Un long et fort soupire sortit de ses entrailles et la belle se releva toujours songeuse, elle attrapa ses affaires enfila juste ses haillons et remis le draps en place.
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Jenifaelr
[Le bain traditionnelle du dimanche]

Jenifael avait fait faire un bain. Pas ces bains classique, mais celui du dimanche ! Elle avait pris avec elle, toutes sorte d'huiles parfumée, bannissant d'ailleurs toutes herbes et pipe à fumé, ainsi que l'alcool. Elle avait détacher ses cheveux, se mettant à les frotter doucement avec l'une des huiles, pour nettoyer et parfumée ceux-ci. Elle les coiffa également, à l'aide d'un peigne. Puis vint le tour de la peau, la frottant avec une éponge, pour la rendre douce et parfumée.
Plaire aux hommes n'était pas toujours chose facile, la chose nécessité parfois des heures à se frotter la peau, pour la rendre douce, ou encore, comme la fois ou elle avait décidé de devenir brune, des heures pour rendre ses cheveux de nouveau blond.
Elle regarda sa chainse et sa robe, prête déjà pour le soir, lavé et sortie de ses malles, sentent la lavande.

Elle plongea avec bonheur la tête dans l'eau, l'eau était son élément.

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Flex
Enguerrand avait en face de lui un chevalier qui ne tenait vraiment pas l'alcool. Stradivarius devrait être de retour rapidement pour montrer l'exemple. Lui au moins, il ne s'écroulait pas à la troisième pinte de bière ! Ceci étant dit, après avoir jugé bon de renvoyer Anitha dans une piaule autre que la sienne, le borgne ajouta :

« - Allez voir le long du couloir. S'il y a une torche à l'entrée d'une porte c'est qu'elle est prise. Et rendez moy ma couette crénon ! »

Jura-t-il en reprenant son bien. C'était qu'il avait froid le duc. Sorti de son réveil par un gong, en même temps, cela fut normal qu'il avait la tête dans les vapes. Il s'enroula de nouveau comme un nem dans cette couverture soyeuse. Il songeait discrètement à ce qu'il venait de voir. Bien qu'il maugréait après Anitha, ses formes étaient plutôt sensuelles. Ce soir, le duc dormira sur la béquille.
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Le chant du Mussidanais
Maryah
Fin du paqu'tage. Elle regarde la grande chambre et laisse une centaine d'écus sur le couchage. Bien sûr qu'Enguerrand ne lui aurait pas fait payer la chambre, mais ne dit-on pas que les bons comptes font les bons amis ?
Bien sûr, celui qu'elle a aimé a totalement disparu. La vie l'a rongé, le pouvoir l'a dénaturalisé. Mais elle repense au passé, à cette fois aussi où il l'avait aidé à retrouver Sarah, et à l'enfant qu'elle va lui prendre et lui cacher une nouvelle fois. Est-ce qu'un instinct de mère peut se réveiller 5 ans plus tard ? Allez savoir ...
En tout cas, après avoir une fois de plus tout perdu, après avoir passé plus d'une semaine à boire et boire encore, enfermée dans cette luxueuse chambrée, elle n'a plus qu'une idée. Trouver Perceval, connaitre son fils, l'éloigner de toutes ces faussetés et fausses amabilités. Non, son fils ne vivra pas ça. Ni les tensions entre les nombreux frères et soeurs, ni les incorrections des vassaux et des chevaliers, non ... elle saurait le cacher, le protéger.

Il suffirait de brouiller les pistes encore une fois, et de remettre ses talents à l'ordre du jour. La rencontre et les nuits de garde avec Evil l'avaient bien remis en condition. Et puis, on oubliait jamais son instinct de survie. Les gens vivaient dans le passé ou dans le futur ; elle était décidée à vivre au présent. Gastounin lui avait rappelé à quel point les rumeurs et la manipulation étaient des armes dévastatrices, elle saurait en faire bon usage. Ce qui la rendait triste c'était le destin de la jeune Darria ; mieux valait qu'elle se barre avant d'avoir envie de faire foirer leur mariage. Après tout, si elle avait tant appris, si elle était en vie, c'est qu'elle avait fait beaucoup d'erreurs. La vie vous rend vigilant, alerte et à la hauteur.

Jeté de besace sur l'épaule, Maryah était prête à reprendre la route. Elle revoyait son arrivée icy, sa joie d'avoir rencontré Enguerrand, ses questions sur ses sentiments, sur la nécessité de parler de l'enfant. Elle n'aurait jamais du rester. Elle n'aurait jamais du lui en parler. Il se sentirait trahi, peut être lancerait il quelques chev.... Non, en fait, il bouderait le premier jour, et il oublierait vite. Voilà de quoi était fait la vie des Nobliaux. De tout un tas de futilités qui vous faisaient oublier l'Essentiel. La vie passait vite et l'homme trépassait.

Et c'était parti, sur les traces du fou chevalier Stradivarius, dont il lui semblait chaque nuit que sa botte était restée sur sa gorge. Etre sauvée par l'arrivée de Jurgen avait tout de même été un comble ; mais que Déos soit loué. Elle aurait pu mourir sans ne jamais connaitre son fils. Comme quoi, un barbu de temps à autre, ça sert à quelque chose.
Regardant la seule robe de sa malle, qui n'avait même pas su attirer ou adoucir le regard d'Enguerrand à son égard, Maryah l'abandonna là à côté de la missive succincte :


Citation:
Mon Beau Aime,

Puisses tu un jour me pardonner ...
Merci pour tout.

Ta Bohème


Quoi dire de plus ? Juste de quoi contourner sa fureur. Juste de quoi tourner une page de plus. Grande inspiration. Pas de place pour la douceur ou les pleurs, il fallait prendre la route sans plus tarder. Sans plus reculer. Sans plus regretter.

A Dieu Béarn !

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Flex
Le manque de temps égermait. Le temps actuel et ses journées devenaient le sujet des attentions de ses gens. Enguerrand profitait ou peu de ses propres besoins. Pourtant, lui qui jadis jurait d'avoir son destin en main, le voici à l'heure actuelle obligé de mettre de côté ses envies. La famille, ses amis et surtout ses gens proches lui firent remarquer. D'abord Anya Puycharic, qui se sentait complètement délaissée. Enguerrand prit l'initiative de commencer à rédiger une nouvelle fable pour lui dédier.. Quitte à sucer toute les dernières gouttes d'inspiration qui lui restait et à en laisser des lésions pour l'avenir. Quant à Mayah, le borgne aurait apprécié passer plus de temps avec elle. En tête à tête. Cependant, il ne savait pas comment elle pourrait réagir. Alors accompagnée de son compagnon - et pas que de route - Torvar, le jeune duc mit ses ambitions de côté. Lorsque le secret de l'enfant bâtard fut révélé, il voulait le voir.

Le sentiment d'abandon fut proche. C'était trop tard pour discuter avec Maryah, puisqu'il ne trouva qu'un vide immense et un rond de cuir sur le lit. Un morceau de papier attira son attention. Alors que son corps nonchalant l'information du départ de Maryah, sa main caressait, presque malgré lui, le tissu de la robe déposée juste là. Enguerrand Mirandole constatait que tout n'était pas comme il l'aurait souhaité. Résolu à retrouver le bien auprès des gens qu'il tenait dans son cœur, il se jura que le lendemain sera uniquement consacré aux lettres importantes.


Citation:


    A Maryah,
    Le 23 janvier 1461,
    Fait à Pau,

    salutations.

    Ma bohème,

    je n'ai rien à te pardonner car tu n'as rien fait de mal. A moins que tu ne fasses référence à cette centaine d'écus que tu as oublié sur ton lit. Bien que le geste soit courtois, j'aurais préféré que tu le conserve. Avec cet argent, j'achèterais un flacon de parfum à Paris. Peut être t'y croiserais-je un jour ? Tu laisses derrière toi un gout maussade. J'ai trouvé ton départ précipité. Tu aurais pu t'installer à Pau, dans cet hôtel. En souvenir de ce temps, ça aurait été volontiers de t'offrir ce confort de vie. Perceval aurait pu grandir ici, avec nous.

    Je ne comprends point ton déni. Il existe et après tout, je ne sais point pour quelles raisons tu souhaites le cacher de la vie. Tu mérites d'accorder à ta descendance un bonheur à la hauteur de ce que tu es aujourd'hui. C'est aussi mon enfant et à ce titre je veux le connaitre. A la différence des autres bâtards, qui sont le fruit de nuits sans lendemain ou bien le résultat d'un homme au vice de la luxure ; tu es différentes des autres. Ton nom, Maryah, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Notre passé en commun fait parti intégrante de ma vie.

    La vie de bohème te correspond sans doute le mieux après tout. Vagabonder librement est un but que je tiens en estime. Or, ce n'est point le mien. J'aime évoluer dans ma vie tout comme tu aimes ressentir le vent de liberté te caresser les joues. Mais nous avons un enfant comme point commun. Même lorsque je ne le savais point qu'il existait, je me sentais aussi proche de toi.

    Puisses-tu t'épanouir et vivre dans le bonheur.
    Tu me manqueras.




    Qu' Aristote veille sur toi.




Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Anitha
23 janvier

C'est une pipe au bec bourrait de matière purement illicite, un verre de rouge à la main que la Ritale se trouvait dans son bain. Quoi de mieux qu'un bon bain pour se détendre pour faire le point? Rien, et surtout dans ces conditions.

Arrivait à Pau il y a peu, l'italienne se sentait plus seule que jamais, seule parmi les autres solitaires, après tout, le monde en grouillait, il n y avait que des âmes solitaires qui se liaient entre elles pour oublier cette morbide solitude et cette vie de déchéance que chacun menait comme bon lui semble.
La sombre réalité était bien là, le chevalier Loyal se sentait seule au point d'en crever, certes ses nuits n'étaient jamais calmes, mais ces nuits avaient-elles le moindre sens? Elle en doutait fortement, même si cet amant était son favoris même si elle tenait à lui, chose qu'elle n'aurait jamais du faire... Tenir à une personne, une chose qu'elle n'aurait jamais du faire, car cet attachement ne pouvait que être douloureux, enfin bref ce qui était fait était fait et puis bon c'était pas plus mal se sentir en vie les nuits ou même les journées quand le plaisir était là.

Elle but son verre d'un trait, et posa sa pipe éteinte, plongea la tête sous l'eau salvatrice et hurla un coup, puis sortit aussi sec.

Nue elle s'installa en tailleur sur son lit, son épée devant elle, les idées noires en tête, rha l'opium quand on est une sombre n'est pas forcément une bonne idée.
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Jenifaelr
La solitude pèse sur la conscience de la belle da Roma. Le fléau des deux soeurs est celui-ci, être seule. La Rose et le Chevalier étaient des femmes seules, au cœur durci envers l'amour mais tendre envers la famille et les enfants. Jenifael errait un peu dans l'hôtel, en quête d'occupation, elle avait réceptionner les lettres de la Vicomté de Cauvisson, les semences étaient fini, elle devait géré les répartitions et autres. Elle alla dans la chambre de l'Auditor, sans toquer, entra, sans gêne.

"- Salut 'Ni ! "

Elle s'installa aux côtés de sa sœur, relevant sa robe pour s'installer en tailleur et étala devant elles, les différentes lettres. Elle avait également pris de la cire blanche et son scelle à la main. Elle fit plusieurs lettres, concernant les différentes répartitions et les scella toutes, de ce scelle blanc, propre à elle.Puis elle rédigea un petit mot à l'attention d'Anitha, qu'elle scella également :

Citation:
De moi, Jenifael Lisbeth VdR-C
A toi, Anitha Auditor VdR-C

A toi, mon indigne de sœur, 500 écus dans cette lettre de change, pour t'offrir une nouvelle ROBE. J'insiste. Une robe.

Fait en Béarn, le 23 de l'an mille quatre cents soixante et deux.



Jenifael Lisbeth VdR-C


Puis elle la tendit à Anitha :

"- Pour ma soeurette d'ammouuuuuuureuuuh ! "

Quitte à s'emmerder, quitte à le faire à deux, autant faire chier la grande, nan?
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Anitha
La chevalière vit entrer sa frangine, toujours nue sur son lit, elle ne broncha pas, et resta dans sa tenue d'Eve, après tout les deux soeurs partageaient parfois leur bains ensembles, comparaient même leur corps, bref nues entre elles étaient normal.

    -"Salut Jeni"


Elle regarda sa consanguine se poser à ses cotés, voyant que son lit était devenue le bureau de la peste, elle se pencha et attrapa une bouteille de liqueur, ses cheveux dégoulinants elle regarda les lettres en buvant doucement.
Puis de son épée regarda la lettre faite pour elle et grimaça

    -"J'porte pas d'robes"


Oh la menteuse, il y a peu la Ritale venait d'en commander une aller savoir pourquoi car celle ci restera dans son placard...
Elle attrapa de nouveau sa bouteille et but un coup avant de se laisser tomber en arrière dans les coussins, tripotant son médaillon, songeuse
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Jenifaelr
Elle regarda sa sœur, nue qui s'allongea. Puis remarqua enfin la pipe et le morale.

"- Depuis quand tu reste à poil comme ça dans ta chambre? "

Puis elle chopa une robe de chambre, traînant et couvrit la vieille Vitalis.

"- Tu va attraper la mort en restant comme ça. "

Elle entoura ses bras autour de sa soeur et continua :

"- Tu porteras des robes Anitha, tu vieillie, bientôt tu seras une vieille. Dit 'ni, pourquoi on vieillie? Tu m'imagine moi vieille? Dans vingt ou vingt cinq ans? "

Un frisson parcourut le corps de la jeune Vitalis en imaginant cela. Elle ferma les yeux s'imagina bien plus loin, des rides sur le visage, les longueurs blonde vénitienne, méché de blanc, la voix changée. Jenifael ouvrit soudainement les yeux, pleins de larmes. Puis elle récita des mots, à destination d'Anitha :

"- Ils se soumettent toujours aux femmes dangereuses... E... Credo che tu sei una di esse "

Des mots annoncer un jour, par Rodrielle, par leur cousins alors qu'elles avaient décidées de renoncer aux hommes, en ayant largement entamé la réserve d'alcool de la Corleone, dans la cave.

"- On est maudite soeurette, hein? "

Dépression collective, lorsque les Vitalis s'ennuient, ce n'est pas rare.

[Partie en italien : Et... Je crois que tu es l'une d'elles ]
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Anitha
La Vitalis regardait le plafond, ne répondant pas aux paroles de sa soeurs sur sa nudité, oui la Ritale aimait restée nue dans sa piolle, quand elle était seule ou alors vêtu d'une chemise bouffante masculine, celle de son frère mort... Tout ce qu'elle avait sur elle rappelait la faucheuse, un médaillon celui de ma mère morte... Un médaillon encore contenant une mèche blonde de son fils mort... Une épingle à cheveux cadeau d'Enso mort... Enfin bref tout était morbide et en parlant de ça sa frangine vient se coller à elle parlant de vieillir et tout ce tralala

    -"Même vieille tu resteras belle et gracieuse, bref tu seras magnifique et sublime, même plus que ce que tu l'es actuellement


Ani déposa un baiser sur le front de sa soeur, une promesse de toujours la protéger et comme tous le savait, la Ritale tenait toujours ses promesse, même si elle savait que dans vingt ans ou vingt cinq, elle ne serait certainement plus là, à cette pensée sa gorge se sera, puis elle se ressaisit, et posa de baies ses azurs

    -"Forse che sono una di esse....ma ciò implica che ne sei una perciò*


*peut-être que je suis l'une d'entre elles.... mais cela implique que tu en es une aussi


Ses bras l'entourèrent un peu plus quand le sujet de ma malédiction se pointa

    -"Nous ne sommes pas maudites, les hommes n'arrivent pas à nous suivre tous simplement, nous aimons trop quand nous aimons et nous haïssons trop quand nous haïssons.


Un beau mensonge qui passerait inaperçus, car oui la Ritale se disait maudite, chaque personnes à qui elle s'accrochait avait le triste sort soit de mourir, soit de devenir démente, soit d'avoir une existence d'errance.

    -"Ti amo sorella mia

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Jenifaelr
Ricanement, puis :

"- Tu cause ouai ! Je commence déjà à me rouillée ! Lorsque j'avais quinze ou seize ans, j'était encore innocente et tout le tralala, mes dagues ne me quittais jamais et je ne portais pas de robe. "

Elle écouta sa soeur avant de continuer :

"- Regarde-moi maintenant ! Une mémé déjà ! Je suis certaines que d'ici deux ou trois ans déjà, je deviendrais incapable de séduire qui que se soit, ou d'obtenir se dont j'ai envie ... "

Oui elle est très très très pessimiste sur le coup ...

"- Je sait 'ni, c'est Rodrielle qui m'avait dit ça un jour, alors je sait ... Pourquoi tu crois que ma suzeraine à peur que je castre celui qu'elle m'aura choisit? "

Ricanement, câlin et elle continua :

"- Les hommes arrivent à nous suivre, ils sont simplement débile ! Ils crèvent, avant de pouvoir être réellement heureux, ensuite nous les haïssons car ils nous laissent et au final nous voulons leurs pardonner les pires crimes, mais il est déjà trop tard. "

Elle s'arrête.

"- Je t'aime aussi mia sorella, anche se siamo maledetti* "

Elle regarda le médaillon.

"- che cos'è?** "

L'aigue-marine est curieuse.

[HRP : Même si nous sommes maudite.* prononciation : Anké sé siamo malé-dit-ti
C'est quoi?** au passage : prononciation : Ké Kosè?]
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Anitha
Le chevalier écoutait vaguement ce que sa frangine disait de toute manière entre l'alcool et la pipe d'opium son esprit était plus ou moins ailleurs, et le ailleurs n'était pas tout rose, au moins avec Jeni pas besoin de faire semblant elle pouvait ne pas sourire, sa soeurette savait ce qu'elle vivait, vue que les deux comme connectées avaient le même état d'esprit. Son médaillon toujours entre ses doigts, elle se redressa gardant sa maigre tenue sur sa poitrine et le montra à Jeni.

    -"C'est un souvenir d'Enzio."


Elle l'ouvrit ensuite et révéla l'intérieur une mèche blonde, de son défunt fils avec sur le coté, collé au médaillon un portrait de ce dernier. Les larmes aux yeux, un sourire attristé aux lèvre, la Ritale toucha la mèche, puis regarda sa consanguine

    -"C'est un moyen de toujours l'avoir avec moi et de le sentir près de moi..."


La blonde soupira légèrement et confessa dans un souffle

    -"J'aimerais le rejoindre, le retrouver. "


Si comme elle le disait elle n'avait pas peur de mourir c'était pour cette unique raison, elle voulait retrouver son fils, et elle savait que la seule façon c'était de mourir, alors qui sait un jour un épée allait lui traverser les entrailles, lui arrachant son dernier soupire.
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Flamm


Un rayon de soleil tira Flamm de la taverne qui prit son bagage pour rejoindre le fameux hôtel dont lui avaient parlé Flex et Stradivarius.
Aucune indication lui avait été donnée quant à l'emplacement exact de la bâtisse.
Au hasard d'une ruelle, elle vit un petit vieux assis sur un banc avec une pipe de bois en bouche ; sourire aux lèvres, elle demanda après l'avoir saluer d'un premier geste de la main :

en joignant les mains pour former un toit puis elle se cachait un oeil.

Petit temps de réflexion quand soudain ce dernier s’exclama :

"Aâââh...! L'hôtel du borgne !!?"

Elle acquiesça du chef, ravie qu'il ait vite compris. D'emblée, le vieillard se leva, prit sa canne posée-là et fit quelques pas ; à son attitude, Flamm ne pouvait que le suivre : c'était un faux vieux, ce n'est pas possible!!? Même Jurgen allait moins vite! Subitement, il stoppa pour lever un bras et pointer du doigt une enseigne sur laquelle on pouvait lire : "Hôtel Mucidan"
contre le mur d'un vieux bâtiment dressé non loin de l'église.

D'avoir trouvé si rapidement était presque dommage car le temps était à l'éclairci et ravissait les cœurs. Cependant, elle remercia l'homme d'un formidable sourire avant de continuer son chemin.

Le silence du moment fût rompu par l'ébrouement bruyant d'un cheval. On devinait une écurie proche de l'auberge.

L'instant d'après, elle découvrit en poussant la lourde porte quelques armes, des épées posées-là,.. Elle continua son avancée en pénétrant dans une pièce comme elle n'en avait jamais vue auparavant. Stupéfaite, elle posa le bagage à son pied pour mieux voir.
Émerveillée par tant de choses nouvelles, son regard s'arrêtait sur le décor et les objets de tout genre ; les hauts chandeliers..., la cheminée. Ses mains étaient froides, alors elle s'attarda au jeu des flammes en présentant les paumes puis, leur revers.

Un peu gênée d'être ici, elle espérait surtout rencontrer quelqu'un pour la guider dans cette maison.
Flex, est-il là ? Stradivarius ou Anitha ou Angélica ? Ou...Un visage hantait son esprit. Encore lui! Elle secoua vivement la tête pour chasser l'importun.

Le temps commençait à lui paraître long. Elle choisit de s'asseoir sur un fauteuil-là. Puis, elle sortit l'écritoire de son bagage pour rédiger une lettre. Le ciel peu à peu s’obscurcit et tout était calme. Un regard à travers la vitre de la fenêtre l'aurait transformée...



Yavana_
L'admiration est la fille de l'ignorance.
Chevalier de Méré

Quelques jours maintenant que la jeune femme avait enfin mit les pieds à Pau ... Il faut dire qu'elle avait bien cru un moment ne jamais y parvenir ... L'escorte avait prit son temps.
Morne, terne, voilà comme s'était résumé le voyage de la séraphine ... elle n'était pas du genre à se mêler aux gens et avait préféré rester derrière.

Les mille et une questions qu'elle se posait lui avait tenue compagnie ... bavardages intempestifs en son esprit ... chose à laquelle la belle était habituée ...
Et maintenant, elle se tenait là .... devant là ... devant l'Hôtel Mucidan .... incapable de savoir si elle devait se faire connaître ou ....

Oui ma belle, imagines ...
Bonjour papa, c'est moi Angeline,
Tu sais la Bâtarde que tu as eu avec une certaine Comtesse,
Je passais dans le coin,
J'ai vu de la lumière,
Alors je me suis dis ....

Un grognement sourd répond à cette voix perpétuelle qui envenime la vie d'Ange ... Comme si prendre une telle décision n'était déjà pas assez difficile comme cela !
Et puis, comment réagirait son père ?
Elle avait entendu tant de choses à son propos ... bien évidemment, sa mère lui avait dit de ne pas en tenir compte ... mais ... la jeune femme ne pouvait ignorer certains mots entendus ...

Bon alors, tu te décides ?
Ta vraiment l'air d'une pauvre fille !
Tu vas rester planter là encore longtemps ?

C'est bon ! J'y vais !

Ne plus réfléchir ... tendre le bras .... saisir le heurtoir de la main .... le laisser retomber ...
Attendre ... ou fuir ....
Elle patientera !

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