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[RP ouvert] L'hôtel Mucidan

Elisabeth03
Babeth était parcourue par un sentiment nouveau.

Beaucoup de choses avaient changé dans sa vie récemment.

Jusqu'à peu elle agissait pour elle et rien qu'elle et maintenant alors que chaque minute la rapprochait des combats à venir, elle était inquiète.

Son père, ses frères et sœurs à qui elle tenait déjà beaucoup, ses deux oiseaux, ses amis et son beau capitaine.

Cet amour naissant lui donnait des ailes et c'est aussi pour eux qu'elle tâcherait de s'accrocher à la vie.

Elle se trouvait en cet instant à l'hotel Mucidan.

Pierro lui avait donné rendez-vous, à elle, mais aussi à son père.

Babeth avait revêtu pour l'occasion un corset noir damassé de roses rouges et une jupe noire agrémentée de dentelles.

Elle buvait un petit godet d'hydromel, confortablement installée dans un fauteuil, les attendant.
Pierobero
Pierobero parcouru le court chemin le séparant de sa modeste demeure avec le luxueux hôtel Mucidan. Ses pensées étaient nombreuses et Piero avait de plus en plus de mal à en faire le tri. Il y a encore peu son quotidien était si simple: servir et conseiller son suzerain en toute occasion. Mais désormais il avait la lourde tâche de veiller à la sécurité de la ville de Pau, à ses habitants et particulièrement à une Paloise. Il avait eu le bonheur ou l’outrecuidance -l’avenir le dira- de porter son dévolu sur une des filles de son suzerain.

Le Capitaine avait une longue relation de confiance avec son suzerain, lequel Piero n’avait pas habitué à lui présenter de promises. Il ne savait donc pas comment Flex réagirait et encore moins d’apprendre que c’était une de ses filles qu’il courtisait.

Toutes ses interrogations trouveraient réponse bientôt et Piero tournaient sans cesse des formulations dans sa tête bien qu’aucune ne lui parut satisfaisante. Il parlerait dont comme très souvent, avec le cœur.
A force de se retourner l’esprit, une migraine commençait à poindre le nez. Pierobero releva donc la tête pour inspirer un grand coup et évacuer tous les scénarios les plus noirs qu’il pouvait avoir en tête, quand il réalisa qu’il était déjà parvenu devant l’imposante bâtisse.

Il annonça sa venue aux gardes de faction qui étaient plus nombreux qu’à l’accoutumée, guerre oblige mais se dirigea directement vers le salon d’accueil.

Il l’a trouva installé dans un fauteuil. Elle était pensive et n’avait pas entendu le Capitaine entrer malgré son armure battant lourdement sur le sol. Il ne put s’empêcher de la contempler avant de s’annoncer. Elle était tout simplement magnifique et le vétéran en eut le souffle coupé. Comment pouvait-il prétendre à saisir le cœur d’une telle beauté ? Il n’avait quant à lui pas pu faire d’effort pour s’apprêter, sa présence pouvant être requise à toute moment. Il maudit une fois de plus ces Béarnais qui trop honteux de leurs agissements et de leur défaite, avait monté la population et le Roi contre eux. Baste ! Ils avaient gardé leur honneur, intégrité et tentait encore aujourd’hui de conserver la bonne santé du comté. Financière pour le moins.

Il chassa ses mauvaises pensées qu’il était inutile de ressasser pour reporter son attention sur la ravissante Elisabeth. Il ne voulut guère être prit à l’observer à la dérobée et finit donc par annoncer sa présence par un léger raclement de gorge.
Flex
Enguerrand Mirandole reçut le bonjour de Louis Philippe avec une grande franchise. Il passa une main par dessus son épaule et s'assura qu'embrasser Louis. Sa jeunesse égalait sa perception du monde. Le petit bonhomme parlait comme les jeunes gens de son âge. L'hyperbole du meurtre d'une montagne fit sourire le borgne. Il apercevait, à l'heure actuelle, le fils Louis au moment où sa personnalité prenait forme. Moitié de deux fois de son âge majeur, Louis commençait à se faire sa propre identité.

« - Mon brave Louis, dit-il à l'enfant, comme il le disait à tous ses héritiers mâles, mangeons alors de la viande ! Vous me parlerez de cette montagne que vous avez abattu.

Toutefois, les arrivées de la grande soeur Elisabeth et du seigneur de Bourgnac dit Piero attirèrent son attention. Le jeune homme salua amoureusement l'élégante Babeth. Quant à Pierobero, il lui accorda un salue distingué et militaire. Enguerrand remettra son repas avec Louis plus tard. Il lui souffla qu'il pouvait commencer sans lui. Mais il tenait quand même à écouter le récit parabolique du petit.

Bonjour Elisabeth. Salutations Pierobero. Que me vaut votre visite ? » Demanda-t-il curieux. Quoi qu'il en soit, il les invita à s'approcher de lui et de discuter ensemble du cas présent. Le borgne ne se doutait de rien.
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Le chant du Mussidanais
Seigneur_de_bourgnac
Flex a écrit:
Bonjour Elisabeth. Salutations Pierobero. Que me vaut votre visite ? »


La question était tellement directe que le Seigneur de Bourgnac en fut déstabilisé. Pas de salutations à rallonge, pas de pot d’accueil ni même de compagnons du Mussidanais pour le soutenir.
Non, nous étions seulement trois et son suzerain allez avoir une grosse surprise comme Pierobero ne lui en avait certainement jamais faite.


_ « Je… Je… » Pu-t-il seulement balbutier.

Il se reprit toutefois devant l’importance des prochains mots qui sortiront de sa bouche et ne souhaitant pas apporter l’opprobre à la jeune demoiselle.

_ « Monseigneur dit-il cette fois d’une voix forte et assurée. Si je suis aujourd’hui parmi vous alors que ma présence est attendue ailleurs, c’est qu’une affaire ne pouvant être reporté à plus tard m’y oblige. »

Le Capitaine marqua une pause pour montrer que l’instant était solennelle Il inspira une profonde bouffée d’air pour se donner du courage et reprit son monologue.

_ « Toute ma vie ou une grande partie du moins n’a été qu’à vous servir et à vous conseiller aussi loyalement que faire se peut. Je n’ai jamais eu l’audace de réclamer quoi que ce soit car mon engagement était total envers mon suzerain ainsi qu’envers mon pays, le Mussidanais. »

Retire sa main droite de son cœur qu’il avait machinalement déposé pendant sa déclaration et reprends.

_ « Mais voilà que nos pas nous ont emmené loin du Périgord-Angoumois, contrée m’ayant donné mes meilleurs joies mais aussi par la suite mes plus grandes peines, trahisons mais aussi chagrins et regrets. Les terres Béarnaises furent un nouveau départ pour moi et tout mon passé rayé de ma mémoire. Les jours sont certes plus noirs maintenant avec les armées de l’infâme Jean qui n’attende qu’un ordre pour semer le chaos dans la belle cité Paloise. Cependant, ces jours sombres m’ont apporté une lumière. Une lumière si douce, si claire, si chaleureuse que je me suis demandé si les combats avaient déjà eu lieu et que je m’approchais des cieux. »

Un profond sourire se dessinait sur le visage de Pierobero qui bien que les traits tirés, affichait désormais une mine radieuse.

_ « Voyez-vous, la lumière que j’ai décrite est avec nous, dans cette pièce. Cette lumière, non sans grande surprise est de votre sang et je retrouve beaucoup de vous elle. En effet, je parle de votre fille Elizabeth. »

Il se rapprocha d’elle sans oser la toucher n’ayant pas encore l’assentiment hypothétique de son père. Il posa ensuite une jambe à terre et déclara :

_ « Acceptez-vous de me laisser courtiser votre fille ? Me laisserez-vous un jour vous appeler père à mon tour ? Notre âge n’est pourtant pas tant éloigné mais je n’y verrai pourtant qu’honneur et la consécration de l’admiration que je vous ai toujours portée. Cet âge mur me permettra je l’espère de protéger aussi bien votre fille que vous avez pu le faire car mon amour est quant à lui inconditionnel. »

Il avait enfin finit de parler, espérant que ces paroles aient touchées le cœur de son souverain. Il garda son genou et la tête baissée pour s’en remettre à la décision d’Enguerrand de la Mirandole.
Elisabeth03
Babeth, lovée dans son fauteuil, ne sirota tranquillement son hydromel que très peu de temps.

Un raclement de gorge, elle se retourna, son aimé était arrivé. Elle n'eut le temps de l'inviter à prendre place sur le siège voisin au sien, que son père, suzerain même de Piero, arriva les saluant.

La belle en général si courageuse et à la verve bien placée affichait un petit minois tout penaud sachant que les minutes à venir allaient être cruciales quant à son devenir auprès de son aimé.

Elle leur sourit, comme figée, alors que seuls ses yeux pétillaient de mille feux et que son coeur battait la chamade comme jamais.

Maintenant allait se jouer devant elle une des étapes les plus importantes de sa vie alors qu'elle en était spectatrice.
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Flex
De l'air. Enguerrand avait besoin d'air. Pour respirer bien évidemment. Il ravala sa salive et constata la véracité du discours de Pierobero par le comportement stoïque - presque approbateur - de Elisabeth. Diable, on ne lui avait jamais faite celle-là. Tout à coup, l'image du vétéran de guerre qu'il avait du seigneur de Bourgnac se transforma en celle d'un homme avec un cœur. Tout d'abord, il suspectait quelque chose. Il n'y avait pas de fumée sans feu, se dit-il, et une fois marié à sa fille, le dit seigneur pourrait revendiquer de droit le trône du Mussidanais.

« - Je... Balbutia-t-il dans un bruit sourd. La position volontairement en dessous de Pierobero, qui lui rappela plusieurs fois le lien sacré qui unissait les deux hommes par la vertu médiévale ne l'aida pas beaucoup. Enguerrand ne pouvait pas faire un choix dans l'immédiat. Il devait déjà avaler l'idée que Pierobero pourrait tremper son membre dans celui de sa petite fille adorée. Un frisson lui parcourut l'échine.

J'entends votre requête mon seigneur, dit-il en hochant la tête. J'entends bien. Ca pour comprendre, il avait compris. Il regarda ensuite Elisabeth pour y trouver un réconfort : aimait-elle vraiment Pierobero ? Parlait-on d'Amour ? L'amour, ha, l'amour. Ce sujet délicat pour le borgne, qui lui infligea ses plus grandes peines de toute sa vie meurtri par les sentiments. Malgré l'éloquence de Pierobero - et qu'il avait bien vendu son pain ce bougre - Enguerrand trouva plus adapté de répondre quelque chose similaire à ses pensées protectrices.

Je connoy votre dévotion mon seigneur, et je gage de votre cœur soit autant dévoué à une femme qu'il me le soit. C'est vrai, dit-il en reprenant ses aises, que vos conseils furent toujours avisés, et que vous êtes depuis longtemps un conseiller de valeur, car vous avez le flair pour certaines choses importantes que vos compères ne peuvent point sentir. C'est vrai aussi que le service militaire de votre maison est méritant et digne de notre serment devant le très-haut. Toutefois.. Le borgne reprit son souffle, s'agissant là d'une requête qui vise à rapprocher nos sangs, je me garde le droit de ne point vous répondre maintenant. J'ai besoin de temps, mon seigneur, car je veux le bonheur pour mes enfants : c'est tout ce qui m'importe. J'ai besoin de temps mon seigneur. » Répéta-t-il pour conclure.

Cette réponse sonnait amer. Elle aurait le gout de la défaite pour Pierobero. Enguerrand pouvait ressentir cela, puisqu'il se mit à la place de son vassal et trouva ceci frustrant. Même à travers ce refus, on distinguait un espoir : car Enguerrand était un homme de réflexion, et que le temps qu'il venait de demander lui suffirait à peser le pour et le contre. Il inclina un peu le buste pour montrer l'expression d'un sentiment de compassion, mais qui ne suffirait sans doute pas à ce moment précis. Le borgne devait parler avec Elisabeth.

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Le chant du Mussidanais
Pierobero
Pierobero avait redouté l’entretien avec son suzerain, il savait bien que ce ne serait pas une formalité et qu’Enguerrand ne lâcherait pas la main de sa fille aussi facilement. Pourtant dès les premières hésitations, le Seigneur de Bourgnac avait compris qu’il ne ressortirait pas de l’hôtel aussi comblé qu’il l’avait espéré. Au fur et à mesure que le borgne parlait, le vétéran se recroquevillait un peu plus sur son genou et fut incapable de regarder le protagoniste qui venait de sceller son avenir avec Elisabeth. Du moins son avenir immédiat…

Il n’entendit même pas les compliments, pourtant élogieux qui lui furent adressés. Il ne pouvait percevoir uniquement que les mots à connotations négatives et chacun de ses mots étaient de longs poignards qui le transperçaient de part en part. C’était bien plus douloureux que ce qu’il avait pu vivre des mains de son suzerain lors de la cérémonie d’anoblissement.


« Que ceci soit le dernier coup que tu recevras sans y avoir le droit de répondre » tels furent les mots qu’Enguerrand de la Mirandole lui clama ce jour-là. Et pourtant, le voilà qu’il recevait un coup bien plus terrible en ce jour. Il ne se permit cependant pas de répondre, ne voulant pas compromettre tout à fait ses chances et tout simplement car il en était bien incapable. Le Seigneur de Bourgnac se sentait tellement loin, si spectateur de sa vie en ce jour. C’était la première fois depuis son anoblissement qu’il ressentait autant le poids de ses devoirs qu’en ce jour de déception.

La porte n’était tout de même pas fermée et Piero comptait bien s’illustrer notamment au travers des prochains combats, et montrer qu’il était digne de prétendre à la main d’Elisabeth de la Mirandole.

Il finit donc par se relever et lâcha sans rien faire transparaître de ses sentiments dans sa voix :


« Les paroles de mon suzerain sont désormais miennes. Je me plierai donc à sa volonté et ne fréquenterait votre fille qu’avec votre permission et lorsque je m'en serais montré digne à vos yeux ».

Il allait devoir endurer la détresse d’Elisabeth et la posture défensive de Flex alors que Pierobero et ce dernier étaient si complices à l’accoutumée. Piero redoutait que ce lien ce soit brisé avec sa demande. Finalement un homme d’armes fit irruption dans la pièce et vint annoncer que l’heure de la bastaille allait bientôt sonner et que la présence du Capitaine était requise pour former les défenses.

Pierobero hocha de la tête à l’intention du soldat, et salua rapidement la noble assemblée tout « heureux » de ne pas s’éterniser en pareil moment. Flex aurait certainement beaucoup de choses à discutailler avec sa fille. Pour l’heure, Piero ne pensait qu’à aller à la mortaille.*



*se jeter dans la bataille
Elisabeth03
Tout s'était déroulé en l'espace de quelques minutes et l'espoir que Babeth portait en elle s'était transformé en immense douche froide.

Ô rage, Ô désespoir, Ô funeste agonie, elle se sentait ravagée intérieurement voyant le regard désespéré de Piero et le regard traumatisé de son père.

Elle aurait pu sombrer dans une profonde mélancolie mais non, la jeune Mirandole était une gagnante, tout comme son père, et elle ne baisserait pas les bras.

Et puis, non, son père n'avait pas dit non!
Quand on tombe de cheval, on se remet en selle aussitôt, non? Alors elle se botta les fesses intérieurement pour trouver la force de remporter cette victoire.


Piero avait été appelé à rejoindre les lignes avancées l'ennemi se rapprochant. Elle aussi devra bientôt rejoindre les rangs armés mais avant elle voulait parler avec son père. Elle ne voulait le laisser ainsi.

Elle se leva, s'approcha de lui et lui prit la main.
Venez père si vous voulez bien, je voudrais vous parler avant le combat, que vous connaissiez ce que renferme mon coeur.

Elle s'assit sur le canapé l'invitant à prendre place à ses côtés. Elle tenait sa main entre les siennes.

Elle ne voulait pas montrer sa fébrilité en cet instant et pourtant son regard la trahissait.


Père, vous savez comme je suis droite et que mes choix ne sont jamais pris à la légère. Je vous respecte plus que tout et jusqu'à ce jour, vous étiez le seul pour qui j'aurais risqué ma vie, le seul homme de ma vie.

Elle marqua un blanc le regardant avec une sincérité émouvante.

J'aime Pierobero père.

Elle lui sourit avec douceur pressant doucement sa main.

Il vous est loyal et fidèle. Il vous respecte et vous aime tout comme ses sentiments à mon égard sont purs.

Père, je sais que vous avez peur pour moi, que vous avez connu des femmes viles et intéressées mais vous m'avez dit aussi avoir connu l'amour.

Ses yeux se faisaient perçants et plein de vie et elle rayonnait en parlant de lui.

C'est à mon tour de connaître ce sentiment qui enivre mon coeur. Ce n'est pas un coup de coeur père. Pierobero est l'homme que j'aime et à qui je souhaite confier mon coeur. Je voudrais construire mon avenir à ses côtés et avec votre consentement; vous feriez de moi la plus heureuse de vos filles.

Elle monta la main de son père à ses lèvres pour y déposer un baiser plein de tendresse et de respect.

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Flex
Qu'il s'en aille bravement Pierobero. Il suffit d'un roulement de tambour pour lui rappeler sa qualité militaire. Enguerrand rendit le salut de la même manière ; et lorsque Elisabeth lui avoua ses sentiments, il reprit une deuxième fois son souffle.
Enguerrand hésita. Il croyait entendre la controverse d'un poète lyrique, comme l'aurait fait Virgile. Tous les champs lexicaux de l'amour étaient présent. Le cœur, puis l'émotion ; accompagné de l'avenir, et de quelques valeurs symboliques auxquelles le borgne réagissaient forcément. Il haussa les épaules comme on le faisait en s'avouant vaincu. Après tout, Pierobero agissait en bon homme, se dit-il, et le temps de répondre à sa fille qui lui baisa les mains, Enguerrand se montra une nouvelle fois patient.


« - Je m'accorde quelques semaines pour vous donner à tous les deux ma décision, dit-il de marbre. J'aurais bien aimé que mes enfants épousent des gens d'ailleurs : il faut penser à ma maison avant nos intérêts personnels. Enguerrand s'aperçut de la cruauté de ses propos trop tard. .. Mais l'amour frappe là où on s'y attends le moins n'est-ce point ? Mmh. J'ai envie de ton bonheur. C'est ce qui compte pour moy. Alors si tu penses que te marier avec le seigneur Pierobero te rendrait heureuse.. Que puis-je y faire. »

Il souffla. Mais il en avait fini pour aujourd'hui. Tout du moins dans son esprit débordé par les évènements, il préférait aller se battre à la guerre afin d'évacuer tout ça.
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Le chant du Mussidanais
Gauttier
La lois de l'hospitalité était une marque de fabrique des Mirandole. L'hôtel Mucidan ouvrait sa porte à tous. Du nobliau au pouilleux de base, du modèle de vertu ou au vice, en passant par le curieux le morfale, cleptomane, pyromane, s'il respecte la déco, et tous ses homologues en -man, peu importe. L'hôtel offrirait gîte, couvert et protection à toute personne le souhaitant.
Enfin en principe, si on exclu la nouvelle lubie du fils héritier Gauttier, qui avait décidé de mettre en place une black-liste. Les indésirables, ceux qu'il ne pouvait plus encadrer pour diverses raisons.
La liste n'était pas encore très fournie, juste que quelques noms.




      Liste des bannis de l'Hôtel Mucidan:


    Note:
    Liste rédigée par Louis Gauttier et transmise à l'ensemble des résidents et employé de l'Hôtel Mucidan.
    Cette liste contient le nom de ceux qui sont passé de IN à OUT ou qui ont tout simplement été directement classés dans la liste des OUT.
    Plus que des fautes de goût, des crimes contre le mode ou encore simple caprice du moment de l'auteur de cette liste, ces personnes ont interdiction la plus interdisante de venir gâcher le paysage de leur présence.

    - Nothias
    - Sharlnak

Nothias, en plus d'avoir foutu le bordel dans sa famille, ce vicomte de joyeuse, a foutu le boxon à Pau, il aurait dû initier un procès pour trouble de l'ordre public, parce que oui, ce matuvu avait réussi à embobiner les Palois et à leur faire croire qu'un groupe de brigands d'au moins 60 hommes se dirigeait vers le Béarn.
Sharlank, un individu qu'il avait estimé autrefois mais qui avait dépassé les bornes, il y a peu. Il était préférable qu'ils ne se croisent pas tous les deux.

Une fois le message passé au personnel de maison, une fois les gardes postés à chaque porte, chaque fenêtre, chaque entrée, chaque sortie Gautier se rendit dans les appartements de sa sœur. Il frappa à la porte attendit quelques secondes avant d'entamer une discussion de porte à homme, d'homme à porte :

- "Alexandria, c'est moi.
Comme dit dans ma lettre, tu resteras ici jusqu'à ce que ton engagement envers Hoffman serait officialisé et tout le reste. C'est pour ta protection.
Seul Anitha, le cousin Harleme et Chris Tofer seront autorisés à te rendre visite. Et tu ne quitteras pas cet endroit sans l'un d'eux.
Du reste tu rempliras tes obligations envers l'université et le conseil. Pas de balade, pas de boutiques, rien de rien."


Il prit appui sur le chambranle de la porte et ajouta.

- "Libre à toi de me haïr, tu en as tout à fait le droit."
Grenat_alexandria
La sentence était tombé sans se faire attendre, rappel immédiat à l'hôtel Mucidan et pour cela la jolie blondinette devait remercier Nothias de Noùmerchat Vicomte de Joyeuse ...
Alexandria n'avait pas tout les détails de ce qui c'était produit à Pau entre Nothias et son frère mais en savait suffisament car à cause de cela elle était comme prisonnière chez son propre père !

Vivre dans une jolie cage dorée elle connaissait cela, pour la simple et raison qu'elle avait vécu dans cette jolie cage depuis sa naissance et n'avait pu s'en échapper que deux ans. Et voilà qu'elle s'y retrouvait de nouveau à cause d'un homme...

Dans ses appartements elle était assise à son bureau glandant tout en regardant ses ongles, en tant qu' héritière il était hors de question qu'elle se casse un ongle par quelques besognes que se soit. Alors qu'elle s'occupait de son nombril rien d'étonnant puisqu'elle est très nombriliste on frappa à sa porte, aucune réaction de sa part.

La voix de son miroir filtra a travers la lourde porte, ce qu'il dit au début n'eu pour réaction qu'un haussement d'épaule de sa part. Quand il mentionna que plus de boutiques, comment ça pas de boutiques? Il voulait la tuer ou quoi?!!!

D'un bond elle se leva allant ouvrir la porte, se tenant devant son frère , Alexandria lui dit:


Je peux tolérer que tu m'enferme dans une cage dorée pour ma protection, je peux accepté que peu de personnes me rende visite. Quand à mes obligations envers l' université et le conseil elles seront remplit tu le sais fort bien.

Mais et oui Gauttier y a un mais dans ce que je vais dire car j'ai pas fini de parler. Ton plan à une faille mon cher frère!

Si tu veux que cet engagement avec Hoffmann se concrétise je dois obligatoirement sortir et faire les boutiques car il me faut une robe !


Etant un homme son frère n'avait pas penser à cela et c'est avec plaisir qu'elle lui signifia cet oublie. Et puis surtout elle aime avoir raison sans oublier avoir le dernier mot.

Ne crois tu pas qu' Hoffmann à le droit de me rendre visite ? Si tu veux tu pourras être présent et servir de chaperon lors de ces visites.

Pour ce qui est de te haïr on verra ça mon frère mais en attendant tu m'emmène faire les boutiques?


Alexandria lui fît les yeux doux ne lâchant pas le morceau en effet et ne le fera pas.
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