Marcj
COCO RICOooooOOOOoooo ..cot cot cot . COCO RICOooooOOOOoooo
Marcj ouvrit les yeux, le soleil se levait a peine mais le coq semblait de bonne humeur et sen donnait a cur joie ce matin.
A regret Marcj se redressa et posa les pieds au sol.
Il resta assis sur le bord du lit un petit moment la tête entre les mains.
Pourquoi ce coq choisit-il toujours de venir chanter sous ma fenêtre ?..................
Lauberge est vaste, et les champs ne manquent pas ? .
Faudra que je glisse a Nane lidée de faire un coq au vin un de ces jours oui lidée nest point mauvaise .
Il sourit et se mit debout, mais une douleur lui fit porter de nouveau la main a sur son front.
Hier .la taverne fêter le mariage le baptême . Nola ..Freg Cast ..Garri . Missie .les amis de Castres .les amis des amis .. les .les chopines vides qui sentassent .. et la porte !
Oui cétait ça ! je me souviens ! la porte de la taverne ! . pas pu léviter en sortant.
Pourtant jétais de bonne composition, je devais rentrer avec trois pattes, le chien de Nane, jusqu'à lauberge. Et je mapprêtai à sortir quand, Boum, la porte me frappa à la tête !
La soirée de la veille lui revenait par petits morceaux.
Il alla vers le pichet deau, en versa dans la cuvette, prit le petit bloc de savon et fit ses ablutions matinale.
COCO RICOooooOOOOoooo ..
Se tournant vers la fenêtre, il saisit la cuvette deau mousseuse et en jeta le contenu en direction du coq.
Ta fini oui ! Va donc chanter ailleurs !
COCO RICccc ..
Le coq stopper dans son chant, surpris davoir temps deau à ne tomber que sur lui, ne demanda pas son reste et fila presto vers le poulailler.
Marcj heureux davoir vaincu le coq, sen trouva tout ragaillardit et une demi heure plus tard, il était habillé, avait avalé un morceau en cuisine, et était désormais dans la cour à atteler la charrette sur la mule de Nane.
Il faisait très attention de ne pas salir ses habits.
La veille dans la matinée, il avait préparé la petite carriole, afin de navoir plus quà lharnacher à la modeste monture le moment venu.
Il avait revêtu ses habits de noce et ne souhaitait pas se présenter devant sa promise avec une tache ou encore moins un accro.
Il nen était pas peu fier de son habit.
Il avait commandé chez un de ces confrères tisserands de Castres, de la laine fine et soyeuse. Une laine issue de moutons vivants sur les hauteurs des montagnes, lui avait on dit. Et bien quil ne se souciait guère de ce détaille, le fil qui en résultait était dune douceur exceptionnelle, et il ne regrettait pas le prix que cela lui avait couté.
Avec, il sétait tissé une nouvelle chemise pour loccasion, et il avait confié a son ami Fregouille le soin de réaliser quelques belles broderies sur lencolure et les manches.
Pour ces choses, son ami était le meilleur quil connaissait dans tout le conté.
Au final, il lui était même resté suffisamment de laine pour se faire une nouvelle paire de bas.
Ayant fini datteler, il glissa la main dans la poche de son gilet, cherchant le contact dur et froid de deux bagues dargent.
Elles y étaient.
Il retourna donc vers la maison, et voyant que sa douce nétait toujours pas levée, un alla trouver Prudence, quil avait croisée en cuisine.
La bonne navait pas bougée de place, les yeux encore mi-clos, rêvassant devant une tisane qui refroidissait.
Prudence, pourriez vous vous assurer que Nane se lève suffisamment tôt pour ne pas rater nos noces ?
Je pars au devant avec la mule, dite à Nane que je lattends devant lautel.
La bonne grommela on ne sait quoi, puis acquiesça de la tête.
Marcj se mis à détester cette coutume qui voulait que le futur époux, ne puisse voir sa promise avant le début de la cérémonie, et a contre cur, se dirigea vers la porte.
Ne tardez pas trop Prudence, Nane était un peu fatigué hier au soir, et je crains que son réveil ne soit pas des plus faciles.
Marcj ne comprit rien de ce que la bonne lui répondit, mais ça, il en avait lhabitude .
Il arriva à la cathédralette et vit, a sa grande surprise, que les carrioles et montures étaient déjà en nombre devant lédifice.
Un pincement au ventre se fit sentir.
Puis, sur le parvis de lédifice, il prit une grande respiration avant de rentrer.
Lallée centrale de la cathédralette était impressionnante, et plus encore les regards de tous qui se tournaient vers lui.
Il décida davancer directement vers lautel, lentement, saluant dun signe de tête ou dun sourire, parfois même des deux, les invités qui étaient présents.
Arrivé devant le curé il le salua, et ne sachant que faire, croisa les mains dans son dos attendant lentrée de sa douce.