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[RP] Mon précieuuuuuuux ...

Jenifaelr
Quelque part dans le royaume, la jeune femme avait envoyé des lettres pour une mission particulière, lui trouver une femme, enceinte, la mener à Paris et l'enfermer dans le vieux manoir des Vitalis. Dans une pièce fermé et gardé avec soin, se trouver la proie. Un colosse était dans la pièce à garder un oeil dessus, alors que deux autres type étaient à l'extérieur, cela pouvait sembler de trop, mais ces deux derniers s'agitaient, pour trouver nourriture, eau, linge et autres poisons également, pour une mystérieuse utilité que la Lisbeth connaissait. Celle-ci arriva dans le quartier Corleone, silhouette féline, cape sombre, vêtement sombre, cheveux courts au-dessus des épaules, elle avait bien changé durant ses derniers mois, ses courbes délicieuses avaient laissé place à de nouvelles courbes, désormais musclé. Elle poussa la porte du lieu, pour voir les deux s'agiter, ils dégainèrent, elle prit la parole :

"- Je suis Rosea, celle qui vous engage, si vous m'tuer, oubliez le reste du paiement. "

et les n'armes disparurent, sans bien sûr, que la méfiance ne se soit totalement envolée. Elle regarda une ouverture en face d'elle et leur demanda :

"- Vous avez ma demande? Où est-elle? "

Elle ne voulait pas s'attarder. La Vitalis-Corleone avait perdu ses enfants et avait eu une idée, une idée bien sombre. Puisqu'elle avait perdu les siens, pourquoi ne prendrait-elle pas celui d'une autre? La raison n'est plus vraiment au rendez-vous dans l'esprit de la jeune mère torturée.
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Herodiade
Un malheur n'arrive jamais seul. Voilà ce qu'elle n’arrêtait pas de se rabacher en se berçant d'avant en arrière l'unique bras au tour de ses genoux. Les larmes ne coulaient plus et s'étaient arrêtés il y a bien des années. Le ventre arrondi l’empêchait de poser le menton sur ses genoux mais qu'importe.

Tout avait été très vite, d'abord la perte du bras, puis le viol et maintenant l’enlèvement pour ce mouflard. Décidément il ne lui apportait que du malheur. Si elle avait eu une lame sous la main, elle se serait ouvert le ventre et brandit la chose écoeurante et dégoulinante de sang a sa future propriétaire.

D'ailleurs en parlant d'elle, la voilà qui s'approche de sa porte gardé. Elle entend ses pas et le réflexe est immédiat. Herodiade se recroqueville dans un coin sombre de la pièce. Elle entend sa voix sèche et rude. Un mélange de colère et de peine. Fronçant les sourcils, elle écoute ses gardiens répondre qu'elle se trouve dans la pièce derrière eux. Tremblant de tout ces membres, la gosse ferme fort les yeux et se sert dans ce coin sombre.
Jenifaelr
La porte s'ouvre, sur sa silhouette musclé, elle porte une tunique longue et noir par dessus ses vêtements moulant sombre. Elle avance, les deux types sont resté dehors, elle n'est visiblement pas armée, oui, visiblement, mais ceux qui connaissent la belle savent qu'elle cache dans sa botte gauche et sa manche gauche de terribles dagues à la lame effilée et que ses mouvements sont rapide, vif et précis. A quelques pas de la future mère, elle s'accroupie, laissant celle-ci voir son visage. Un visage agréable à voir, très agréable, avec deux aigue-marine claire et brillante de vie, des lèvres que beaucoup aimeraient cueillir, des cheveux blond vénitien, des courbes plutôt généreuse, oui plutôt car celle-ci on perdu de leurs volumes et qui se sont musclées, elle laisse un silence s'installer puis demande, de sa voix douce et veloutée :

"- Comment tu t'appelle? Tu es à combien de mois? "

La vénitienne est douce et à le visage dénudé de trace de vieillesse, de fatigue ou de blessure, il est lisse elle semble sans âge, cette belle, réellement pas vieille.
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Herodiade
Le coin où elle est ne l'a visiblement pas rendu invisible puisque la femme s'est approché d'elle. Elle sent son parfum et gardant bien les yeux baissé et la tête incliné la gosse se sent terriblement vulnérable. Qu'est ce qu'ils allaient faire d'elle ? La seule chose que voulait cette femme était son marmot. Mais qu'elle le prenne et la laisse partir. Qu'on ne lui fasse pas du mal. C'est tout ce qu'elle voulait.

Posant une main tremblante sur son ventre et faisant bien attention a ne pas relever les yeux pour ne pas pouvoir la reconnaître, elle finit par souffler. Les mots sont pesé, posé avec délicatesse dans l'air pour ne pas paraître insolente. Que cette femme voit bien qu'elle était le cheffe et elle qu'une misérable fille de bas étage.

    Hérodiade madame...


Inspirant longuement, elle répondit a l'autre question avec au tant de précaution.

    Sept mois madame...
Jenifaelr
    La jeune femme observe l'autre. Manchote, recoquillée, elle grogne. Jenifael s'accroupie devant la femme enceinte et lui relève le menton, du bout des deux doigts, l'oblige à la regarder.

    "- Tu peux me regarder. Je ne te mordrais pas, ça t'effrayerais et le bébé le sentirais. "

    Elle prends le temps d'observer la jeune femme, à l'adresse de la chétive.

    "- Quel âge tu as? Tu dois pas être bien vieille, tu survivras à l'accouchement et me donnera un enfant en bonne santé, je suis certaine ... S'il n'est pas en bonne santé, je te fait la peau de toute façon, alors il le sera. Ces types vont prendre soin de toi, n'est pas peur, ça ira va. Pour l'accouchement, je reviendrais, je le ferait moi-même. "

    La belle avait la théorie de l'accouchement, pas la pratique encore, mais la théorie, si. Puis elle se leva et alla ouvrir la porte, là, les hommes de l'extérieur apportèrent ce qu'elle leurs avait demander, à manger, à boire, de quoi dormir, une couverture chaude et même une vêtement. Rien de grande qualité, mais la jeune femme face à elle verrait que son "hôte" ne voulais aucun mal.

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Herodiade
La dernière chose qu'elle eut fait avant que les mois ne passent lentement, ce fut de donner son âge a cette femme. Oser la regarder pour avoir ses traits qui hantent encore cette nuit là ses pensées. Ses mots furent simple et bête. -Treize ans ma dame.- Puis le néant s'était refermé sur elle comme la porte qui la gardait.

Depuis ce fameux jours, il y a deux mois, la gosse était assise dans sa géode. Une pièce sans grand confort où se trouvait un lit, un pot de chambre et de quoi se toiletter. Ces geôliers venaient de temps a autres pour apporter la pitance, lui reprendre le pot de chambre qu'il refourguait a une bonne et pour finir ils ne lui parlaient jamais. Pas un regard, pas un mot sans doute des autres de la femme.

Deux mois se sont écoulés et la brune était a son terme. Bientôt elle serait libéré de son enfant. Bientôt il ne serait plus a elle. Cette perspective au final l'effrayait mais aussi l'enchanté. Bientôt elle n'aurait plus rien qui l'a raccrocherait a ce moment douloureux.

En parlant de moment douloureux, les contractions étaient présente. Le front de l'enfant était perlé de sueur, son pou battait a toute vitesse et elle soufflait comme un bœuf sous l'effort. Spectacle que bon nombre de femmes avaient offert et qu'elles offriraient encore longtemps après leurs enfants, petits enfant et arrière petits enfants.
Toutes femmes étaient vouer a vivre et subir ce moment.

Les larmes coulaient sur ses joues, elle se faisait discrète et des râlements lui échappait de temps a autres. La douleur était grande. De trop...
Jenifaelr
    Le précieux vint. Oh il était là enfin !

    Ils l'avaient entendu, malgré son pseudo silence et la Vitalis était sur Paris, elle vint donc plus que rapidement. Une tresse épis de blé, sur l'épaule, elle s'agenouilla dans la manchote.

    "- Calme-toi, je t'est dit, aucun mal te sera fait. "

    Oui il fallait qu'elle se calme.

    "- Calme-toi, ça fera moins mal, écoute ce que je vais te dire. Lorsque tu as une douleur, tu pousse, puis tu bloque et tu respire. Tu comprends? En faisant comme ceci, tu accoucheras et avec un peu d'aide ça sera plus rapide ... Et si c'est plus rapide, tu cesseras de souffrir moins vite, tu m'comprends?"

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