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Cérémonie d'anoblissement du 26 juillet 1463

Renlie
Le jour était enfin venu. Certaines offres de vassalité dataient de belle lurette, mais fort heureusement, les futurs vassaux s'étaient montrés des plus patients.

Les préparatifs avaient été rondement menés, et la chapelle avait été décorée sobrement, pour l'occasion.

Le Duc de Graçay lançait sa dernière tournée d'inspection: le domaine était fin prêt, il pouvait se rendre dans la chapelle, où il attendrait ses invités du jour.
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Vanguhsen
Après ces premières primes allégeances, ces premières allégeances en Toulouse, voici les premiers anoblissements de seigneurs issus de mérite.
Angoulesme avait donc prit la route du domaine que lui avait indiqué le Comte de Montignac qui s'avérait également Duc en vérité, il venait de l'apprendre.
Il fallait qu'il pense à mettre à jour le nobiliaire pour le coup.

Pénétrant dans la chapelle, pour le moment il n'y avait que l'hôte qui d'ailleurs s'était montré plutôt patient vu que son dossier avait souffert du changement de héraut à la tête de la marche.
Enfin bon tout était prêt, il avait les parchemins, son sceau, la cire, plumes et encre, bien entendu son pupitre et ses caducées.
Ah oui il portait aussi le tabard qui était d'une élégance...mouais...bref.

Votre Grâce bien le bonjour.
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Xalta
Elle arrive appuyée sur sa canne, une mauvaise blessure lors des joutes en Rouergue en en compagnie de Belgarath qui est arrivé la veille. Une cicatrice de plus pour la Sacristain qui mérite de plus en plus son surnom de duchesse patchwork. Cette journée, ils en avaient parlé, Renlie et elle, il y a deux ans de cela. Il lui avait proposé de devenir sa vassale, elle avait accepté, parce que ces deux-là s'étaient rejoint sur bien des points. Au cours des derniers 24 mois, ils avaient renforcé leur amitié. Une amitié qui faisait assez rager les hommes de sa vie. Elle ne serait pas seule aujourd'hui pour ce jour particulier, elle serait accompagnée. Elle avait éprouvé une certaine appréhension en apprenant que Soheil serait là. La femme plus aussi jeune, puisqu'elle fêtait aussi en ce dimanche ses 32 printemps, avait quelques regrets, peu mais Soheil était du nombre.

Deux hommes sont présents: Le héraut certainement et Renlie. Elle salue le premier et se présente à lui et présente aussi.

Je suis Exaltation Lablanche d'Abancourt, enchantée.
Et voici Belgarath d'Oulvenne

Puis après les politesses d'usage, elle se dirige vers Renlie, toujours avec Bel, et, comme à son habitue, elle se rapproche du duc et lui dépose un baiser sur la joue.

Votre Grasce, esquisse un sourire amusé, vous m'avez l'air en pleine forme. Votre sourire vaut l'éclat d'un rubis.

Comprendrait-il l'allusion ? Surement, elle en était certaine.

Vous vous souvenez de Belgarath, je suppose.

Les deux hommes n'avaient pas vraiment d'atomes crochus.

J'ai également invité Kronembourg à se joindre à nous.

Elle appréciait l'homme, aimait le taquiner et c’était réciproque. Il lui avait paru naturel qu'il soit présent ce jour-là
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Kronembourg
Ca pouvait paraître incroyable, mais l'Ornon était ravi d'être invité à cette cérémonie. Depuis que Exaltation avait éveillé en lui l'image du serment à genoux devant le Duc de Graçay, il s'était dit qu'il ne voulait manquer cette scène pour rien au monde. Un instant même, l'idée d'amener des artistes-peintre pour immortaliser le moment lui avait traversé l'esprit mais il se contenterait au final de faire sobre.

Etre présent, tout simplement. Car il savait que ces moments d'échanges entre personnes qui se font confiance sont important.
Un salut du chef fut adressé au maître des lieux lorsqu'il entra dans la chapelle. Et un sourire en coin vers la Duchesse évidemment peu impressionnée mais qu'il supposait émue malgré tout.

Bel endroit , fit-il remarquer. Parfait pour une cérémonie.
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Baptiste_d_evrecy
Une invitation... le sceau, qu'il reconnut immédiatement. Qu'est ce que son ainé allait encore lui inventer...

Des mois qu'ils ne s'étaient pas vus. Des années peut être? Pour un enterrement, sans aucun doute.

Pour sûr, les deux normands étaient aussi proches que le soleil et la lune. Quand l'un brillait, l'autre était discret, taciturne. La vie les avait faits ainsi, et c'est sans grande conviction qu'il se rendit au domaine "familial". Qui n'en avait que le nom d'ailleurs, puisqu'il avait toujours refusé d'y vivre.

Le cheval aux écuries, dévalant le sentier qui le menait à la chapelle, il finit par pénétrer dans l'édifice, qu'il avait toujours apprécié pour sa grâce innée.

Les convives étaient déjà arrivés, sans doute était il le dernier. Baptiste les salua discrètement, fit de même envers son frère, de loin, restant en retrait, tandis qu'il discutait avec les uns et les autres.
Juliette.mansart


Hébergée avec générosité au domaine d’Evrecy depuis quelques semaines, c’est sur invitation de son hôte que Juliette fit une timide irruption à la cérémonie d’anoblissement, dissimulant mal son incrédulité et son malaise. Visiblement, elle se demandait ce qu’elle fichait-là.

La brunette arpenta la pièce de ses azurs, avisant du regard les quelques personnes déjà présentes : des hommes inconnus qu’elle salua brièvement d’un signe de la tête… Renlie, qu’elle gratifia d’un léger sourire… puis à ses côtés, un visage, à la fois familier et étranger, étincelant de féminité. Moment de cogitation pour la jeune femme qui enfin, crut reconnaître la diaconesse qui avait présidé l’office de la cathédrale quelques temps auparavant. Elle lui semblât néanmoins fort différente ce jour, hors de ce lieu de culte où elle l’avait aperçue pour la première fois ; émanait d’elle une aura plus… moins…. bref inqualifiable !

Juliette reporta son regard sur Renlie qui était manifestement occupé à s’entretenir avec le couple. Une subite envie de retourner sur ses pas jaillit en elle aussi fit-elle momentanément volteface, tournant le dos aux invités, puis levant les yeux d’exaspération, compléta sa ronde pour revenir à sa position initiale et emboîter le pas en direction de Renlie, marmonnant pour elle-même : Allez chochotte ! Tu ne vas pas y passer la journée quand même?! Ce n’est qu’une cérémonie!

Arrivant à proximité de Renlie, elle effleura furtivement la joue du blond de ses lèvres; cette joue qui sans qu’elle ne le sache, avait été boudée par la rouquine quelques instants auparavant, bredouillant quelques salutations à son ami ainsi qu’au couple, et profitant également du moment pour féliciter la diaconnesse.
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Xalta
Un sourire quand Kro alias la Saleté d'Imberbe fit son entrée. Il était venu et elle appreciait, mais elle serait presque déçue qu'il soit venu seul et pas accompagné de ses peintres. Il l'avait assez taquiné sur le fait qu'elle serait à genoux devant Renlie car le duc de Graçay avait une réputation auprès de certains qu''elle avait démenti plus d'une fois: le Normand, elle le connaissait fidèle quand il était en couple, c'était d'ailleurs un de leurs nombreux points communs.

Votre Grace, je vous présente Belgarath d'Oulvenne, je ne crois pas que vous ayez eu l'occasion de vous croiser à Bordeaux.
Bel, voici Kronembourg, l'actuel duc de Guyenne, le vil Apostat qui me fait trimer comme une esclave au conseil ducal.

Puis, son sourire se fait espiègle.

Kro, survivrez-vous dans une chapelle romaine ?

Un homme les rejoint, pas difficile de savoir de qui il s'agit: un air de famille entre les deux frères. Le petit frère de Renlie qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer jusqu'alors. Elle le salue d'un mouvement de tête le tout accompagné d'un sourire poli.
Cet homme est suivi de près par une jeune femme dont le visage ne lui est pas inconnu, elle la gratifie d'un sourire et d'un salut courtois. La jeune femme semble hésiter puis se dirige vers l'Evrecy avant de venir tous les saluer. Elle la remercie aimablement.
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Kronembourg
« Xalta, curé de merrde. »
C'est ce qui était apparu en banderole un beau matin dans les rues de Bordeaux. Comme ça, sans raison. Bien sûr, l'intéressée n'avait pas manqué d'interroger l'apostat sur cette étrange accusation. Il n'en était certes pas l'auteur, mais il en avait bien ri. Plus tard, ILS en avaient bien ri. Si Xalta était un curé de merrde, autant accuser le barbu d'être un sale imberbe.
Mais n'empêche. Xalta était peut-être un curé de merrde, mais elle était foutrement sexy.
C'est bien pour ça qu'il était venu d'ailleurs : S'en mettre plein les yeux au moment du serment.

Donà Belgarath ... Ca, c'est pour démontrer que DSK n'est pas qu'un rustre ou un vile apostat. Il salua donc poliment ceux à qui il était présenté « Promis, je ne vous ferai pas honte ! » qu'il lui avait dit.

Je devrais pouvoir survivre quelques heures. surtout si la cérémonie en vaut la peine ! Mais vous. Etes-vous bien prête ?

... Et pour mieux exprimer le fond de sa pensée, il déroula lentement la banderole avec laquelle il était venu.

Citation:

    Á GENOUX !! Á GENOUX !! Á GENOUX !!




Autant dire que ce jour, l'apostat serait le plus fervent supporter de la Romaine.
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Soheil
Le "grand" jour était enfin arrivé. Et pourtant, Soheil n'en était pas impatient.

La noblesse, il l'avait côtoyée, très souvent à son service. Et il en gardait autant de souvenirs émus, que d'amères désillusions.

Sa vie en retrait à Sainte Illinda l'avait malgré tout quelque peu apaisé, et son nouveau rôle de maitre d'armes lui permettait d’exercer ses talents, d'une autre façon.

Sur le sentier dévalant le jardin jusqu'à la chapelle, il tomba sur Gael, et une charmante brune au ventre arrondi. Cela faisait bien des années qu'ils ne s'étaient plus revus, et ils avaient plaisir à prendre des nouvelles, apprenant ainsi que Gael allait devenir papa.

C'est donc à trois qu'ils firent leur entrée, dans la chapelle déjà peuplée de quelques invités, et le maitre des lieux. Baptiste était là aussi. Il ne manquait plus que le curé de Fécamp pour qu'ils se crurent retournés 15 ans plus tôt.
Gael
Lucie et Gael avaient fait le voyage depuis l'Orléans, où ils étaient "casernés", dans l'attente d'ordres royaux pour aller combattre il ne savait où! Forcément, sans roi, ça va moins bien.

Au moins, l'invitation et le petit voyage auraient le loisir de les distraire. Pas qu'ils manquent d'occupation, mais quand même!

Passé les grilles du château, une silhouette connue se dessinait devant lui, à la descente de la voiture mise à la disposition du couple par Renlie. Ben oui, Lucie étant enceinte, le voyage à cheval... toussa... bref, il devrait quand même penser à faire nettoyer la banquette, les voyages en voiture, ça forme la jeunesse, et ça mets en cloque, même quand c'est déjà le cas!

Soheil!

Le plaisir de revoir son "vieil" ami se marquait sur son visage. Soheil et Renlie étaient les plus vieux de la bande, Gael le plus jeune. L'effronté comme aimait à l'appeler Lucie.
Lucie... le ventre arrondi, qu'il s'empressa de lui présenter, et lui apprendre LA nouvelle!

Les quelques pas les séparant de la chapelle furent ainsi vite avalés, le temps d'évoquer quelques souvenirs, et d'apprendre les dernières actualités, jusqu'à pénétrer enfin dans l'édifice, préparé pour l'occasion.

Baptiste!

Et de saluer le "petit" frère. Celui qui avait grandi dans l'ombre, entre introverti et incompris. Gael s'était toujours bien entendu avec lui, même s'il n'avait jamais trop réussi à le dérider.

Les discussions allaient bon train, attendant que Renlie ait fini celle en cours pour aller le saluer.
Renlie

Votre Grâce bien le bonjour.

Angoulesme était arrivé, le premier. N'ayant pas encore eu l'occasion de faire connaissance avec le héraut fraichement nommé, il lui serra la main chaleureusement.

Bonjour, Angoulesme! J'espère que vous avez fait bon voyage?

Quelques banalités échangées, autour de la cérémonie, occupaient la conversation entre les deux hommes, quand les premiers invités firent leur apparition.

Ma chère Xalta, soyez la bienvenue! souriant à sa bise, et saluant ses accompagnateurs.
Vous avez bien fait! Messire, votre Grâce, leur serrant la main. Puis à Kronembourg, voilà bien longtemps que nous ne nous sommes croisés!

Son frère fit ensuite son entrée, suivi de près par Juliette. Fidèle à son habitude, il restait en retrait.
Il l'observait de loin, il irait le saluer après avoir pris des nouvelles de sa future vassale.

Sa main se glissa dans le dos de Juliette, faisant les présentations, qui manifestement avaient déjà été faites par la force des choses à Bordeaux.

Laissant le trio bordelais à leur discussion, il embarqua Juliette, lui présentant Baptiste.

L'autre trio pointa le bout de son nez au même instant. Ils semblaient s'être croisés sur le chemin, arrivant en pleines retrouvailles.

Il était heureux de les revoir, Lucie portait le ventre rond à merveille. Il déposa un tendre baiser sur sa joue.

Décidément Lucie, tu embellis à chaque fois que je te vois, ponctua-t-il d'un sourire, désignant son ventre arrondi.
J'espère que le voyage s'est bien passé?

Après avoir serré la main de ses deux amis et presque vassaux, il leur présenta Juliette, qui se tenait à ses côtés.
Ils auraient le temps de discuter bien plus longuement après la cérémonie, aussi après avoir pris quelques nouvelles des uns et des autres, le Normand se décida à l'inaugurer.

Puisque tout le monde est là, nous pouvons commencer!

Laissant le temps aux convives de prendre place, il se posta à la sienne, laissant la parole au Héraut.

Angoulesme, quand vous voulez!
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Xalta
Si je suis bien prête ?

Un instant de panique l'envahit que lui réserve donc le duc. Elle le sait capable de beaucoup de choses non pas méchantes à son égard car même s'ils passaient leur temps à se chercher des poux, c'était surtout pour le plaisir des deux, ils s'en amusaient. En le voyant dérouler sa banderole, elle est prise d'un fou rire. Elle s'attendait à tout mais pas à cela, il a réussi à la surprendre. Elle tente vainement de lui faire les gros yeux mais comment être prise au sérieux alors qu'elle est hilare. Après quelques longues secondes, minutes pour reprendre tout son calme et la solennité qui devrait être sienne en ce jour, elle prend un air grave, avec difficulté:

Votre Grasce ! Comment avez-vous osé ? Auriez-vous décidé de me punir ?
Que vont imaginer les personnes ici présentes ? Vous avez décidé d’entacher ma réputation ?

Et c'est avec un effort surhumain qu'elle tente de conserver cet air sérieux, son visage passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel: aussi coloré qu'une salade... romaine. Non, elle ne lui en veut pas, elle trouve la plaisanterie drôle mais elle sent qu'elle va devoir des explications à certains ici présents pour leur expliquer le " à genoux". D'un ton plus joyeux, elle reprend la parole:

Kronembourg vous êtes incorrigible ! Mais vous savez que vous encourrez désormais une petite vengeance

Elle allait enchaîner quand un trio fit son entrée. Son sang quitte instantanément son visage pour refluer vers son cœur dont les battements s'affolent. Et c'est le visage pâle qu'elle assiste à l'entrée de Soheil dans la pièce. Elle ne l'avait pas revu depuis ... depuis .. enfin qu'importe. Il est là. Elle se contente d'un salut courtois pour les trois personnes, elle sait de qui il s'agit: Renlie lui en a parlé. Evrecy prend la parole et la duchesse reprend doucement des couleurs.
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