Laudanum
Lidée lui avait déjà trotté en tête à Bordeaux, encouragée par la brune Cartel, Aelyce et ses ailes... Une simple idée, partie du constat que travailler aux champs cétait chiant, et que la pêche au thon, à un moment donné ça empeste la marée. Après tout, tant quà se tuer à la tâche, valait mieux quelle soit agréable, et le meilleur moyen de trimer agréablement, cétait que les autres triment à sa place. Et comme ça, de circonvolutions en pensées circonflexes, elle se rendit à lévidence : il lui fallait ouvrir un bordel !
Ancienne des libertins indépendants de Flandres, Laudanum avait développé un sens aigu des promenades libertaires. Elle imaginait un lieu cossu, à lambiance feutrée, où les inhibitions pourraient être remisées à lentrée, un lieu permettant de se projeter hors des limites de laustère vertu Aristotélicienne. Un monastère de tolérance, où les contemplations de lâme aux travers des corps, seraient aussi prisées quune invitation au Louvre. Un havre de paix luxuriante, aussi apaisant quenrichissant (financièrement), le plaisir joint à lagréable en somme. Persuadée de pouvoir convaincre le sac dos en costume vert de lui filer son chaudron plein dor, elle sétait mise à la recherche dun bâtiment approprié à ses besoins. Mais les recherches sinterrompirent delles-mêmes, car son séjour en Guyenne fut rapidement écourté. Elle quitta le cartel, délaissant ses songes de gloire et de fortune dans la luxure, pour répondre à lappel de son instinct aventureux, matérialisé sous les traits dun colosse et de sa bande de dégénérés. Saumur se dessinait sur la trame de son destin, insignifiante à première vue et pourtant.
Pourtant sa bourse navait jamais été autant pleine de vide que depuis son départ de la capitale flamande. Mais elle ne renonçait pas pour autant à ses rêves de fortune, et le temps qui ségrenait inlassablement était savamment utilisé à échafauder plans de financement et théories de lattraction des contraires, où comment faire mentir lexpression « largent attire largent » quand on a pas un rond. La première étant de trouver une bourse garnie, à lopposé de la sienne, et faire les yeux doux à son détenteur, ou à sa détentrice, afin quil ou elle se déleste de celle-ci et finance son affaire. Les soirées arrosées en taverne étaient sans nul doute un excellent prétexte à sonder les poches, sous couvert dinnocentes conversations où il était de coutume de sintéresser à lautre et de prétendre vouloir créer des liens, bien quon ne lui en demandait pas tant, sa personnalité quelque peu acariâtre donnant rapidement le ton. Toutes ses tentatives dextorsion échouaient les unes après les autres, les uns étant trop frileux pour sengager avec un démon déguisé en bonne femme, les autres étant simplement fauchés, ou trop radins.
Cest là que Finam prouva au monde (enfin, Saumur quoi) lutilité de son existence. Lorsquelle posa la question fatidique, il répondit oui. Et ainsi débuta laventure du du quoi au fait ?
Ah ben oui mais y a pas de nom...Zut
Un nom...mais quel nom?
Heu t'as pas une idée l'associé?
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Ancienne des libertins indépendants de Flandres, Laudanum avait développé un sens aigu des promenades libertaires. Elle imaginait un lieu cossu, à lambiance feutrée, où les inhibitions pourraient être remisées à lentrée, un lieu permettant de se projeter hors des limites de laustère vertu Aristotélicienne. Un monastère de tolérance, où les contemplations de lâme aux travers des corps, seraient aussi prisées quune invitation au Louvre. Un havre de paix luxuriante, aussi apaisant quenrichissant (financièrement), le plaisir joint à lagréable en somme. Persuadée de pouvoir convaincre le sac dos en costume vert de lui filer son chaudron plein dor, elle sétait mise à la recherche dun bâtiment approprié à ses besoins. Mais les recherches sinterrompirent delles-mêmes, car son séjour en Guyenne fut rapidement écourté. Elle quitta le cartel, délaissant ses songes de gloire et de fortune dans la luxure, pour répondre à lappel de son instinct aventureux, matérialisé sous les traits dun colosse et de sa bande de dégénérés. Saumur se dessinait sur la trame de son destin, insignifiante à première vue et pourtant.
Pourtant sa bourse navait jamais été autant pleine de vide que depuis son départ de la capitale flamande. Mais elle ne renonçait pas pour autant à ses rêves de fortune, et le temps qui ségrenait inlassablement était savamment utilisé à échafauder plans de financement et théories de lattraction des contraires, où comment faire mentir lexpression « largent attire largent » quand on a pas un rond. La première étant de trouver une bourse garnie, à lopposé de la sienne, et faire les yeux doux à son détenteur, ou à sa détentrice, afin quil ou elle se déleste de celle-ci et finance son affaire. Les soirées arrosées en taverne étaient sans nul doute un excellent prétexte à sonder les poches, sous couvert dinnocentes conversations où il était de coutume de sintéresser à lautre et de prétendre vouloir créer des liens, bien quon ne lui en demandait pas tant, sa personnalité quelque peu acariâtre donnant rapidement le ton. Toutes ses tentatives dextorsion échouaient les unes après les autres, les uns étant trop frileux pour sengager avec un démon déguisé en bonne femme, les autres étant simplement fauchés, ou trop radins.
Cest là que Finam prouva au monde (enfin, Saumur quoi) lutilité de son existence. Lorsquelle posa la question fatidique, il répondit oui. Et ainsi débuta laventure du du quoi au fait ?
Ah ben oui mais y a pas de nom...Zut
Un nom...mais quel nom?
Heu t'as pas une idée l'associé?
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