Aimeryc.
Montpellier. La ville de la luxure, du vice et de bien plus encore. Une ville qui aurait certainement besoin dêtre brûlé pour être purifiée car pour une telle déchéance, il ny avait que le feu qui pouvait accomplir cet uvre. Voilà quelques semaines quAimeryc résidait dans cette ville. Non pas par choix mais plutôt par obligation même si depuis quelques jours le déplaisir était devenu bien plus tolérable lorsquil avait rencontré cette Joséphine dont il avait décidé de prendre soins delle et de ses enfants. Pour combien de temps, il ne le savait nullement. Il ne se préoccupait pas du futur mais plutôt du présent car souvent à trop pensé à ce qui avait été ou ce qui sera, on en venait à oublier et à profiter de linstant présent. Une dure leçon que le brun avait appris alors quil venait de perdre sa femme et sa fille et que lalcool était devenu son meilleur ami. Au lieu de retourner auprès de sa famille pour se reconstruire, il avait décidé au contraire de se détruire et ce par tous les moyens qui seraient bon. Sexe, alcool, jeu de hasard et bien plus encore. Tout y était passé, même la drogue à un certain moment. Bien quayant repris sa vie en main, le de Courcy était toujours habité par les vices ou plus particulièrement un quil tentait de contrôler. Ce vice était la raison de la présence de cette blonde dans son lit. Elle était apparue telle un ange dans sa vie, et cétait inspiré par des paroles qu'elle lui avait dit quil avait décidé daccomplir la suite.
Jetant un dernier regard vers la couche où elle dormait, il se concentra à nouveau sur le vélin devant lui et se mit à gratter la surface de la pointe de sa plume.
Jetant un dernier regard vers la couche où elle dormait, il se concentra à nouveau sur le vélin devant lui et se mit à gratter la surface de la pointe de sa plume.
Citation:
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À vous, Exaltation Lablanche dAbancourt, Grande Ambassadrice Royale de France, Duchesse de Châteauneuf-sur-Loire, Dame de Tronchay
De nous, Aimeryc de Courcy
De nous, Aimeryc de Courcy
- Votre Grasce,
Pour commencer, veuillez accepter mes excuses pour cette missive. Je vous sais femme fortement occupée avec vos diverses fonctions dont celle de grande ambassadrice mais jaimerais faire appel à vos services dans un tout autre domaine. Je ne sais comment formuler ma requête cependant. Jai tendance à être un homme direct et qui ne tourne pas autour du pot alors je tâcherais de faire honneur à cela en vous évitant une perte de temps dans la lecture de cette missive qui pourrait vite devenir bien longue.
Habituellement ce genre de requête est adressé au chapelain de notre famille, mais je viens toujours de renouer contact avec ma famille et donc ma jumelle et je ne voudrais pas mimposer auprès delle en faisant appel à son chapelain. On ma parlé de vous il y a peu me disant que vous étiez diaconesse mais pas comme les autres. Je ne sais pas ce que cela voulait dire mais je me suis décidé à vous contacter afin de vous soumettre ma requête. Jaimerais savoir sil vous serait possible de maccueillir afin de mentendre en confession ? Il y a de cela des années que je me suis confessé et je pense quil serait temps que je mette mon âme à nue devant le Très-Haut et que je cherche son pardon pour mes actes.
En espérant que vous acceptiez ma requête, je vous envoie mes salutations,
Bien à vous,
Déposant sa plume sur le bureau de chêne, Aimeryc sempara du parchemin avec précaution pour éviter les coulées dencre et prit le temps de se relire afin déviter les phrases trop lourde et trop longue. Satisfait du résultat après quelques retranscriptions, quelques reformulations, il scella le parchemin dun sceau rouge mais vierge et fit envoyer la lettre à lendroit où elle aurait bien plus de chance dêtre reçu et lu rapidement soit au bureau de la duchesse au Louvre.
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