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Confidences pour Confidences - entre cousines

Rodrielle
Après avoir fait visiter la maison à Jeni, la Tatouée l'amena jusqu'à la cave, où l'on pouvait accéder grâce à un petit escalier dissimulé derrière une porte de la cuisine. La pièce n'était pas très grande, mais c'en était autrement de sa capacité de stockage grâce à un rangement presque-parfait. Les bouteilles étaient rangées selon les années, selon leur provenance et, évidemment, selon ce dont il s'agissait. Quelques tabourets entouraient un tonneau, utilisés pour des séances de dégustation avant de remonter les bouteilles (et qui, pour ce jour -ci, allaient être très utiles).

L'italienne laissa donc passer Jeni devant elle, avec une bougie avant de la suivre, munie de la même chose ainsi que de deux verres. Une fois arrivées, Rod' laissa sa cousine s'installer avant de lui montrer les bouteilles.

Alors, par quoi veux-tu qu'on commence ? Qu'est-ce qui irait le mieux avec tes soucis ?

Double invitation : à choisir la bouteille et à commencer à se confier. Les invités étaient les rois, chez les Corleone, surtout lorsqu'ils étaient de la même famille.

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JenifaelR
Tant d'attentions,pour si peu,de quoi étirer les lèvres en un délicieux sourire,délicieux,comme le vin.Sa voix,annonce :

"- Quelque chose de fort,suffisament pour oublier tout ensuite,au moins pendant de longs mois,ça m'est déjà arrivée "

Sourire,clin d'oeil,elle attaque,suivant l'invitation de la cousine :

"- Mes soucis sont tellement con ... Je suis juste une femme en manque d'attention masculine et toi,cousine?"

Attente de réponse,voir de questions,l'attention masculine comme elle dit,ou plutôt le déspoire d'avoirs était humiliée publiquement par celui qu'elle chérissait ... La Nivernaise c'est installée,non pas sur l'un des tabourets mais bien par terre,non conventionel,elle avait préférée relever ses jupons pour pouvoir s'assoire sur le sol.Ses jupons remit en place,elle regarda la blonde Corleone.
Rodrielle
A la demande, Rodrielle attrapa une bouteille d'hypocras qu'elle ouvrit rapidement avant de la tendre à Jeni. Pas besoin de verres : elles étaient entre elles et n'avaient pas besoin d'être polies et bien élevées.

Tiens, je pense que plusieurs bouteilles seront efficaces. Alla tua !

L'italienne se posta alors sur un tonneau et attrapa l'une de ses jambes alors que sa cousine commençait ses courtes explications. Hum, il faudrait certainement une légère dose d'ébriété pour en dire plus... Et vint le moment où se fut à elle, la Tatouée, de se "confier". Qu'avait-elle ? L'italienne grimaça et, avant de répondre, se déboucha sa propre bouteille d'hypocras. Une chacune, ça allait être bien mieux.

Moi j'suis une femme avec trop t'attention masculine.

L'italienne rit, déjà légèrement joyeuse par la demie bouteille de sa balade, puis reprit.

Pas habituée à une vie de famille, avec un homme aimé... S'quoi c't'histoire franchement ? Aimer...

L'italienne plissa le nez à nouveau. Aimer... Sentiment à sens unique, être enchaîné à une seule personne pour toujours... Non, l'italienne n'avait pas l'habitude d'une vie aussi "sage". Tout simplement : la Tatouée changeait et elle détestait cela.

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JenifaelR
La Bella Italienne,éclata de rire,aux dires de sa cousine.Puis,se calmant au bout de quelques minutes,elle répondit :

"- Aimer,ma chère cousine,c'est souffrir ! Enfin,j'ai l'impression ... Et la famille,tu sait combien c'est important,il vient toujours un moment ou ont doit s'en préoccuper"

Elle bu de nouvelles belles gorgées puis continua :

"- Sauf que parfois,c'est plus tôt que d'autre ! "

Elle éclata d'un nouveau rire,un rire un peu ivre se coup-ci.

"- L'amour me tue ! Chaque jour,un peu,il me dévore,l'âme,le coeur et le corps "

Alors,remontant avec délicatesse sa manche elle montra ses avant bras,couvert de cicatrices,laisser par les coups de dague,précises.Elle avait était prête à se damner,pour un homme,qui en échange,l'avait vulgairement trompé.Puis un murmure,franchit ses lèvres :

"- Voit,se que l'amour fait "

Nouvelles gorgées,pour se donner le courage,de montrer à quelqu'un de la famille les traces des périodes sombre passée ayant pour cause l'amour.
Rodrielle
Les deux femmes riaient ensemble, plutôt jaune et très certainement à cause de l'alcool qui leur montait à la tête. Mais, la suite des aveux de la belle Jeni fit moins rire l'italienne. Celle-ci se leva et s'approcha de sa cousine, lui attrapa le bras et regarda de plus près les taillades volontaires.

Jeni... pourquoi ? Qu'a-t-il fait, cet homme, pour que t'en souffre autant ?!

La colère grimpait lentement. On ne blessait pas un membre de Sa famille, volontairement ou non. Rodrielle releva la tête vers Jeni.

Aimer est un fait, mais merda ! Ils ne méritent pas qu'une femme ne se fasse ça !

Bon, re-buvons un coup, ça va aider.

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JenifaelR
Elle retint un rire lorsque la Corleone lui demanda,se que l'homme en question avait fait ... Alors elle ouvrit la bouche,se préparant à débiter,une histoire,pour le moins complexe :

"- En faite,la plupart des cicatrices,remontent à près de deux ans et demi,un mois après la naissance de Chloé,son père est mort,et l'alcool n'arriver plus à me donner une sensation un minimume agréable,alors qu'avec la dague,j'y arriver. "

Elle inspira,puis,sachant l'affaire sérieusse,elle continua :

"- Durant cette période,je me suis retrouvée,avec deux fillettes à allaiter,élevée et m'occuper,seule,mes potagers également et mes amis étaients soient en voyage,soit en retraite ... Et même morte.La mère de Mélénia est morte en faite,à cette époque,c'est la mort double de celle-ci et de Ronon qui m'a fait ... prendre de mauvaises décisions ... Comme la mort."

Petit silence :

"- J'ai faillit y arrivée,mais un soir,où j'était ivre et presque morte,quelqu'un m'a ammener dans l'une des chambres de l'étage de la taverne à Seli ... Ensuite,j'ai plus eu le courage de continuer puisqu'elle est revenu ... Puis je me suis rendu compte que j'était horriblement amoureuse d'un autre homme aussi "

Inspiration,elle essaya de terminer,savant très bien,que les baffes n'étaient peut-être pas très loin ... :

"- Nat' est moi,sommes rester plusieurs mois ensemble,je suis tomber enceinte,il c'est mit à me tromper,j'ai perdu l'enfant et l'est quitter,d'où l'humiliations parler tout à l'heure ... Et ... Me voilà "

Elle n'avait pas préciser,bien sûr,que les autres coupures étaients de la période entre son quatrième mois de grossessse et le moment où elle avait décider de venir voir sa Corleone Cousine.Elle attendit la sentance,enfin la baffe,préférant ne pas boire,pour ne pas avaler de travers.Puis elle essaya de détourner la converstion :

"- Arhem,les hommes,c'est nul quoi ! "

Pauvre sourire,c'était pitoyable,que de voir,combien elle se rendait malade pour de tel choses ... mais le Rubis flamboyant se confier peu et ces quelques mots,lui permirent de retrouver la force de boire quelques longues gorgées d'alcool.Le rouge se mit à lui monter aux joues ...

Citation :
Il faut croire,que j'était inspirée ... Patience,patience,pour la suite des confidences !
Rodrielle
Accroupie devant sa cousine, la Tatouée écoute les confidences, les lèvres scellées et les dents serrés. La jeune femme était une âme perdue, comme un fantôme survivant pour ses enfants, blessée... Une âme à sauvée.

A la fin du récit, l'italienne soupira et garda les mains de sa cousine entre les siennes -du moins, jusqu'à ce que Jeni boive à son tour. Que dire ? Que faire ? L'italienne n'était pas douée pour parler, encore moins pour remonter le moral à quelqu'un... Rodrielle se racla alors la gorge et frotta les mains de sa cousine avant de tenter quelques mots.

Disons que... qu'ils ont trop souvent le pouvoir.
Ecoutes, faut pas te démoraliser pour eux. Ils ne méritent pas que tu meurs pour eux ! Sois tu tombes sur un homme qui te respecte, soit c'est pas le cas et faut tout faire pour te faire respecter !

Ah si si, je vous jure, elle les aime ces hommes ! Reprise.

Écoutes, faut plus te faire ça. D'accordo ? Va falloir que tu reprennes du poil de la bête. Perdre un enfant, c'est douloureux - et je sais de quoi je parle. Mais la vie va t'offrir plein de nouvelles aventures qui méritent le coup d'être vécues. Et les hommes, ben faut être plus forte qu'eux.

Oui, la Corleone était révolutionnaire ces temps-ci.

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JenifaelR
Attente de l'impacte ... Celui-ci,ne vient pas? La Nivernaise,écoute la cugina ... cugina,qui à l'âge d'être une Zia pour elle.Donc,si elle à l'âge,surement as-t-elle les bêtises,et l'expérience qui va avec.Parce qu'elle se doute bien,que Vitalis ou Corleone,la différence était pas si grande que ça ...

"- Si,cugina"

Hochement de tête,oui,elle suivra le conseil de la Corleone,elle reprendra du poil de la bête ... Se faire respecter était ... Trop compliqué,avec un homme comme Nat,il savait aussi bien manipuler les sentiments,que jouer sur les mots et la Nivernaise,était plus d'une fois,rester sans réponses à ses questions par se qu'elle qualifier comme : " d'ignoble manipulations ".Puis rebuvant quelques gorgées,le rouge,lui étant bien monter sur les joues,elle lança :

"- P'être,que j'devrait m'mettre aux femmes,c'est vrai quoi,c'est pas si mal que ça "

Jeny,ou l'art de faire des gaffes ... Cette fois,l'alcool n'y était pour rien,et la belle blonde vénitienne,devint aussi éclatante que le sang,tant son visage était rouge.Confidence : 1 - 2 ... Alors elle dit :

"- Tu trouve ça,si désagréable d'être aimer? "

Oui,oui,revenons en aux problèmes de l'autre cousine ...

Citation :
HRP : Cugina = Cousine
Zia = Tante
Si = oui
Bah oui désolé,Rod' à ... Quelques années de plus que la 'tite Jeny
Rodrielle
"Si, cugina"

Hochement de tête de la Tatouée. Pourvu que la jeune femme suive ses conseils avisés. Elle reboit donc, profitant de ce moment de silence pour devenir plus ivre encore. Il n'y avait que ça de vrai. Heureusement que ses hommes n'étaient pas là pour voir l'italienne... Elle en aurait presque des remords (oui, presque). Puis nouvelle idée de la belle. Et l'italienne rit. Souvenir d'une nuit passée avec la Belle Eliane. Une expérience qu'elle s'était promise de faire un jour et qu'elle avait finit par faire avec une autre italienne, fougueuse, folle, aussi pécheresse qu'elle.

Très certainement. C'est bien différent qu'avec un homme, une relation avec une femme... Mais bon, manque quand même de la virilité...

L'italienne plisse le nez à cette réflexion. Une femme était toujours moins violente qu'un homme et c'était ce qui lui manquait le plus dans les rapports de forces sexuels. Confidence 1.5 - 2. Enfin, la Tatouée allait bientôt se rattraper.

"Tu trouve ça si désagréable d'être aimé ?"

La question fuse, laissant l'italienne un moment silencieuse et le regard dans le vague. En voilà une bonne question... La Corleone soupira puis répondit.

En fait, non. Au contraire même, j'adore être aimée. Mais... ce n'est pas pour... Hum comment dire ? Ca me fait me sentir... supérieure ? S'dur à expliquer. Si on m'aime, on fera tout pour moi et ça me donne un pouvoir supplémentaire sur les hommes.

Parce que finalement, elle était comme cela, Rodrielle Corleone. Elle vivait sans arrêt dans un rapport de force, qu'il soit sexuel ou sentimental. Il fallait toujours qu'elle ait le contrôle sur tout et sur tout le monde, quelque soit la nature de ses relations...

Mais moi s'ma façon de fonctionner. C'est moi qui gère. J'dois être trop fière, ou tenir trop à mon honneur, j'sais pas... Mais je ne pourrais jamais me soumettre à quelqu'un, encore moins à un homme. Même celui que j'aime.

Et oui ! Pauvre Fralis, dites-vous ! Et vous n'avez pas tort. Vivre avec Rodrielle devait être assez compliqué : elle ne parlait que très peu de ses sentiments, les montrait tout aussi rarement et le laissait tout aussi rarement encore gérer la Famille. Mais rassurez-vous : elle se soigne. Enfin elle essaie parce que changer 35 ans (hum) de vie ce n'est jamais facile.

Faut aimer et être aimé, j'pense, mais y a des limites à la bêtises... Etre niais face à l'amour ça va bien cinq minutes, tu vois ?

On dirait qu'elle est sévère comme ça, l'italienne, mais en fait du tout ! La suite :

S'peut être ma façon à moi de me protéger... Mordre au lieu d'être mordue, tu vois ?

Bon, ok, elle est pas nette... Mais on l'aime quand même ! La preuve.

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JenifaelR
L'italienne,rit,ivre,les joues rougit par l'alcool,de nouvelles gorgées,viennent d'ailleurs rejoindre les précente.

"- Modre au lieu d'être mordue ... J'ai beau mordre,ça veut pas,j'suis pas assez forte,physiquement pour m'imposer "

Ses talents de voleuse,avaient un prix,celui du poid,du muscle,pas spécialement forte,elle posséder juste se dont-elle avait besoin pour se hisser,sauter,tenir ... Bref,excercer le métier,auquel elle avait était formée.

"- Mia Cugina ... "

Un soupire,une nouvelle rasade,et Jenifael laisse aller sa tête,sur l'épaule de la blonde cousine.Puis de nouveau mots sortent,des lèvres :

"- Dieu nous à fait Italienne,belle et pas honnête,il nous impose ensuite des hommes,qu'ont aiment et nous détruisent,c'est le châtiment à payer,pour être,se que nous sommes? "

Ivre? Pas encore,nouvelles gorgées,pour la belle.
Rodrielle
Tout en buvant - encore - la Tatouée écoute sa jeune cousine, si jeune et si fragile en quelques sorte. Pas assez forte... L'italienne se redresse, toujours campée sur ses positions pro-féministes.

Y'a pas b'soin d'être forte, tu sais ! Bisogna volerlo per potere* !
Et pour un homme, dès qu'une femme ose montrer les crocs, il s'incline. On n'a même plus besoin d'en venir aux mains pour se faire comprendre et pour qu'on nous obéisse. Ils se soumettent toujours aux femmes dangereuses... E... Credo che tu sei una di esse** !

Elle lui sourit malicieusement et pose la tête sur la sienne. L'alcool la rend tendre avec les membres de sa famille. Puis elle écoute cette phrase encore trop philosophique pour leurs esprits pas suffisamment embrumés.

Hum...

La question demande à réflexion. Nouvelle rasade et un soupire avant de répondre. C'était un fait...

J'pense... Faut faire des choix quant on est damnée, comme nous... On peut pas tout avoir, il nous faut bien une faiblesse. C'est pour ça que j'ai abandonné tout idée de l'amour pendant un temps... Ca vaut pas le coup de souffrir pour un homme. C'est terminé pour moi tout ça...

Elle en avait dit trop ou pas assez... Mais en tout cas, elle espérait qu'avec Fralis ce serait différent, qu'il tiendrait, qu'il accepterait et, surtout, qu'elle-même tiendrait le coup.

Enfin ! C'est si agréable d'avoir un homme dans son lit tu n'trouves pas ?

Aller, boit la Tatouée ! Boit !


Citation :
*Il faut le vouloir pour pouvoir !
** Et... Je crois que tu es l'une d'elles

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JenifaelR
Nouvelle rasade,elle écoute ... Sur sa propre tête,elle sent celle de l'Italienne,les cheveux blond lui tombent devant les yeux,pendant que les siens,aux reflets roux forme sur l'épaule de la tatouée,comme un second vêtement.

"- Un homme dans son lit ... j'apprécirais d'avoir ça ... J'te jure ... Entre Nat' qui à oser me délaisser ... "

Elle ne termina pas sa phrase,c'est un hips,qui la termina.Ses yeux se fermèrent brèvement,un soupe s'échappa ses lèves avant de reboire une rasade.

"- J'peut pas m'arrêter d'aimer ... Comme un poison "

Puis bien sûr,une de ses phrases ...

"- L'amour est un poison,qui ronge et tue ... BUVONS ! "

Et là,elle finit sa bouteille,qui se retrouve au sol.Elle roula doucement,jusqu'à aller se cogner doucement contre une caisse.
Rodrielle
Aimer... Un mot qu'elle avait vraiment du mal à comprendre. Jenifael semblait tellement tenir à ce sentiment ! Mais c'était ce qui était agréable chez cette cousine... Cette douceur féminine que Rodrielle avait laisser il y a bien longtemps.

Oui ! S'pour ça que j'préfère ne pas aimer... C'est bien plus facile comme ça !

Et, suivant sa cousine, elle but une nouvelle rasade de vin avant de rire devant le rouler-bouler de la blonde. Elle l'aida à se redresser et lui donna une tape dans le dos.

Ben alors, Cugina ?! Tu n'tiens plus le vin ?!

Rodrielle termina sa bouteille et alla en chercher deux autres pour en tendre une à sa cousine.

Va quand même falloir t'aider à être moins fragile !

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