Lucieanne
Nouveau domaine, nouvelle joute. La Castelviray avait fait route avec Alice, sa fidèle camériste et plus largement suivante, en direction du domaine. Non sans lassitude due à linconfortable voyage en carrosse. Elle aurait voulu avoir son canasson perso, mais apparemment non, elle devait apparaître en dame, dans ses fabuleuses robes de couturiers parisiens. Elle avait râlé. Évidemment. Mais lorsque le carrosse sarrête enfin, non loin du domaine, Lucie ne se fait pas prier pour poser le premier soulier dehors. Un air satisfait vient se dessiner sur son visage tandis quelle apprécie lair libre et surtout le fait de pouvoir se dégourdir les jambes. La longue allée qui se dessine jusquau château est bordée de quelques arbres et Lucie reconnaît que le lieu a dû charme. Son regard balaye le paysage et en se tournant de moitié, elle remarque non loin le campement qui commence à grossir doucement, à mesure que les compétiteurs sinstallent. Se tournant vers Alice, Lucie déclare, comme prise dune ardeur nouvelle « Très bien, allons-y, allons nous installer ! » Et pour la première fois en plusieurs heures de voyage, la voix de la blonde paraît être teintée dexcitation. Alice remonte alors dans le carrosse, mais tandis que Lucie sapprête à faire de même, elle jette un dernier regard derrière elle en direction de lallée du château et là, se fige. Froncement de sourcil à la distinction dune silhouette qui lui semble familière. Elle fait quelques pas, plissant les yeux comme pour mieux voir, sans que cette technique soit réellement testée et approuvée quant à une éventuelle efficacité. Cest alors quelle se fige et que son visage, si joyeux, prend une mine agacée et emplie dune certaine colère.
Alice na pas même le temps de réagir que Lucie sélance comme une furie en direction dune personne que la camériste na pas encore reconnue. La Castelviray tiens les pans de sa robe, et avance dun pas décidé et particulièrement rapide en direction de la victime de son courroux. Lodieux personnage du tournoi en Gascogne ! Lui même ! Arrivant à hauteur de lhomme qui semble marcher, lair de rien, se dirigeant probablement vers le campement, elle simmobilise, relâchant ainsi sa robe. Ses bijoux cliquettent lorsquelle vient poser un doigt accusateur sur le torse du grand blond qui lui fait face « Vous ! Ici ! » Dit-elle, la mine passablement agacée tandis que le doigt accusateur sécarte du torse de lhomme. Levant les bras et les yeux au ciel, elle devient impétueuse « Avec tout les tournois organisés dans ce foutu pays il faut que vous soyez à celui-ci ! Evidemment ! » Elle se retient de lui balancer un coup de pied rageur dans le tibia, cependant, elle note cette idée dans un coin de sa tête. « Ôtez vous de mon soleil ! Et allez planter une tente ailleurs ! » Quelle lui assène, avant de poser ses poings sur ses hanches, dans un nouveau cliquettement de joaillerie. Ses joues ont un peu rougies sous la colère et elle souffle sur une mèche blonde rebelle qui sest échappée de sa parfaite coiffure pour atterrir devant son regard.
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On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.
Alice na pas même le temps de réagir que Lucie sélance comme une furie en direction dune personne que la camériste na pas encore reconnue. La Castelviray tiens les pans de sa robe, et avance dun pas décidé et particulièrement rapide en direction de la victime de son courroux. Lodieux personnage du tournoi en Gascogne ! Lui même ! Arrivant à hauteur de lhomme qui semble marcher, lair de rien, se dirigeant probablement vers le campement, elle simmobilise, relâchant ainsi sa robe. Ses bijoux cliquettent lorsquelle vient poser un doigt accusateur sur le torse du grand blond qui lui fait face « Vous ! Ici ! » Dit-elle, la mine passablement agacée tandis que le doigt accusateur sécarte du torse de lhomme. Levant les bras et les yeux au ciel, elle devient impétueuse « Avec tout les tournois organisés dans ce foutu pays il faut que vous soyez à celui-ci ! Evidemment ! » Elle se retient de lui balancer un coup de pied rageur dans le tibia, cependant, elle note cette idée dans un coin de sa tête. « Ôtez vous de mon soleil ! Et allez planter une tente ailleurs ! » Quelle lui assène, avant de poser ses poings sur ses hanches, dans un nouveau cliquettement de joaillerie. Ses joues ont un peu rougies sous la colère et elle souffle sur une mèche blonde rebelle qui sest échappée de sa parfaite coiffure pour atterrir devant son regard.
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On s'attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal.