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[RP] Cathédrale Sainte Raphaëlle-Archange de Cambrai

Yeuxbleus83
Tous ses amis venaient au fur et à mesure. Voilà que ces connaissances en Artois passaient en ce jour. Sa fille aussi. Cela faisait beaucoup. Tous le pensaient en son état habituel mais pour une fois ce n'était pas la boulasse qui l'avait mis à terre. Ce n'était pas non plus un combat comme ce fut le cas récemment. Non rien de tout cela et ceci intriguait bien beaucoup de monde.

Certains le pensaient sans vie, d'autres riaient de cette situation. Les bancs de la cathédrale se remplissaient peu à peu et les coups pleuvaient sur le pauvre. Ce n'était pas un paillasson tout de même !
Enfin un message d'encouragement vint de la part d'Hulrick, un personnage avec qui il n'avait pourtant pas été tendre à son arrivée ici mais dont il avait pu s'expliquer avec.

Voilà maintenant un moment qu'il jonchait le sol et qu'il avait commencer son chemin de croix. Il lui tardait d'en finir mais il se doutait que le pire était à venir. Ni Chris, ni Fidos, ni Johan ou Papesly n'étaient encore passés et il ne faisaient aucun doute qu'avec toutes ces personnes en la cathédrale et les sergents du guet en taverne, le bruit aller leur arriver aux oreilles ....

A ce sentiment le pépère ouvra les yeux pour voir où était le soleil. Voyant que celui-ci semblait toujours bien haut il referma les yeux de désespoir. Que la journée allait être longue. Il prit le temps d'un soupir et recommença ses prières.

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Maeva83
Grrr trop flemmarde ma fille, ça te perdra...

Elle s'était bien amusée à Lières à faire peur aux curieux et avait dormi une grande partie de la journée, se prélassant et se pavanant dans les draps soyeux de sa petite chambre d'enfant qu'elle avait joyeusement [i]retrouvé.

C' était la plus petite de toutes les chambres de la demeure, mais la plus confortable, la plus coquette, la plus chaleureuse, et la plus tout en fait! Sauf que son lit n'avait pas grandit avec elle, et que c'était un peu gênant d'avoir les pieds et les mollets qui sortaient des bois de lit

Mae s'était hâtée de rejoindre le village pour y retrouver le pépère, toujours allongé à faire pénitence dans l'église....

Elle s'agenouilla à ses côtés, pfff la deuxième fois de sa vie qu'elle pénétrait une église, et qu'elle s'agenouillait en plus! Ah il avait bien réussi son coup!
Mais elle n'allait pas en rester là![/i]

Coucou mon papou comment ça va? Arf tu peux pas répondre, comme c'est embêtant ça!
J'étais venue te demander l'autorisation d'aller me promener avec le comte en forêt pour y chercher du muguet... tu es d'accord, super!! Merci papa.

Faisant mine d'avoir vu un battement de cils approbateur...
Elle l'embrassa vivement et courut en direction de la porte avant qu'il ne se redresse pour la poursuivre
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Ced93
Cédric regarda YB et lui dit: Si tu as de la chance, personne ne te marchera plus dessus pendant quatre heures ^^
Odas
Odas qui se balladait dans les ruelles ensoleillés de Cambrai fut attiré par l'agitation inhabituelle qui semblait provenir de la cathédrale.

Beaucoup de gens y rentraient en effet, certains en ressortaient assez vites tout en riant, jacassant, conversant ....

Odas ne comprenait pas bien ce qui pouvait engendrer tant de palabres et se décida à aller y faire un tour. Et puis cela faisait malheureusement trop longtemps qu'il ne s'etait pas rendu à la cathédrâle.

Il pénétra donc, se signa et laissa quelques secondes s'écouler le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre des lieux.

Il s'avança doucement dans l'allée centrale et nota la présence d'un attroupement avec des silhouettes Cambrésiennes qu'il reconnaissait bien tout en s'approchant discrètement et à une allure modérée.

Soudain, il distingua une masse sombre allongée sur le sol. Poussé par sa curiosité légendaire et oubliant qu'il se trouvait dans une cathédrâle Odas commença à tater ce qui semblait être un corps humain de genre masculin. Arrivant à sa tête, il reconnu YB qui murmurait des prières.

Ne comprenant toujours pas pourquoi il était dans une telle posture et voyant l'assistance glousser et essayant de résister à un fou rire général, Odas se décida de participer un peu à sa manière.

Il sortit de sa besace une plume et lui chatouilla le visage ainsi que les pieds pendants quelques minutes. Mesurant quelque peu sa bêtise, il s'arreta et alla rejoindre ses amis juste à côté, fier et à la fois gêné de ce qu'il venait de faire.

Il pensait aussi demander le pourquoi du comment YB se trouvait là comme ca ... Alors ca pour Odas cela restait un mystère ...



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---fromFRchiquette62
Voyant bien du monde passer et repasser, entrer puis sortir de la cathédrale, Chiquette eut envie d'y jetter un oeil...L'inspecteur Kekette ne pouvait pas s'empecher de jouer à la petite curieuse devant tout ce mouvement!
Quand elle s'approcha de la cathédrale, elle entrouvit la porte pour ne pas se faire remarquer...Qulle fut surprise quand elle reconnut le corps qui est allongé au milieu de cette cathédrale! Mais oui c'était la pénitence du pépère! de la biRLoute!!!

Toute joyeuse Chiquette partit chercher un cadeau qu'elle avait reservé au pépère pour ce jour tant attendu! Celui ci était caché à l'auberge des Squire, bien enveloppé evidemment, ce cadeau enfin cet objet de torture ne devait pas perdre de sa saveur ...ni de son odeur....


Apres avoir récupéré ce dont elle avait besoin, Chiquette entra dans la cathédrale, fière d'elle bien entendu...Îl y avait du beau monde! A croire que tous s'amusaient de voir pépère dans cette situation plus que délicate... Délicate pour lui, certes! Mais tres ludique pour les autres!
Kekette s'approcha alors de SA cible et prit la parole:


Humm je vais vous demander de vous éloigner un ptit instant, ce que je vais faire risque d'être fort désagréable pour vous tous. Enfin ce n'est qu'un conseil, mais prenez garde, ça va fouetter mes amis!

Ce que Kekette avait dans les mains, c'était tout simplement un maroilles bien fait, un maroiles spéciale pépère! Un maroilles des plus puants! Chiquette savait que le pépère detestait fortement cette odeur, d'ailleurs le jour ou elle avait appris que YB devrait faire sa pénitence elle pensa de suite à cette torture... hummm ce bon maroilles...bien coulant et plein de petites bebetes!!!

LEs personnes autour du corps intriguées mais devinant la supercherie de Chiquette n'hesitèrent pas à prendre leur distance. Ils connaissaient bien cette odeur...
Kekette s'approcha alors de Yeuxbleus, lui fit son plus beau sourire et......Mouarf, le pépère avait déjà les larmes aux yeux...


Alors mon chti pépère? tu veux ou tu veux pas????
Bon je choisis pour toi! Tu m'as dit que t'en voulais hein? ah oui tu en veux???
Bah en voilà! Un bon maroilles bien fait rien que pour toi!
Chose promise, chose due!


Chiquette enleva le papier qui enrobait le fromage et le planta sur le visage de Yeuxbleus....Le pauve allait bien vite atirer les mouches...
heureuse de son coup (prémédité il fauit l'avouer) Chiquette se retira et rejoignit la compagnie, odas, Chéfi,Benué et Maeva.

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Yeuxbleus83
Le temps défilait à petite vitesse. Les évènements et les villageois passaient eux à une allure bien plus rapide que le temps aux yeux du pépère.

Tous venaient profiter de sa faiblesse du jour. Son visage devint tout rouge lorsque sa fille vint profiter de sa faiblesse pour partir se faire conter fleurette par le jeune freluquet de comte.
Les larmes aux yeux d'impuissance, il la regarda partir, ne pouvant bouger. Sa repentance devait se faire convenablement et aucun des villageois ne lui empêcherait d'en venir à bout. Aucun, ou presque .....

Après avoir vu défilé pas mal de ses soit-disant amis, et prit leurs moqueries et coups avec bonne humeur, il vit entrer Chiquette. Ses yeux se firent ronds. Il était soulagé de n'avoir vu Chris et Fidos dans le coin mais avait oublié l'inspecteur Kekette.
Arrivé à sa hauteur, elle le regarda et partit en courant. Un soulagement vint alors emplir le cœur du pépère. Elle devait avoir plus pressant à faire et elle allait le laisser tranquille.

Un nouvel entrant vint alors. Voilà qu'Odas était ici aussi. Pourvu qu'il ne lui apporte pas ses enfants qui pleurent. Ceux de Nefi lui donnait déjà beaucoup de maux à la tête après que celle-ci ait pris le soin de les placer à côté de lui. Il semblait être seul mais savait-on jamais, sa chère et tendre pourrait ne pas être bien loin.

Une nouvelle personne se distinguait à travers les rayons de soleil à l'entrée de la cathédrale. Encore une se dit alors le pépère, mais celle-ci il l'avait déjà vu....
La maroilette était de retour et le visage de YB devint blanc en voyant un linge dans les mains de Chiquette. Qu'avait-elle bien pu ramener avec elle. Avait-elle pris du linge pour l'envelopper et le protéger du froid glacial du parvis de la cathédrale où était-ce un linge afin de le bâillonner et l'attacher dans la cathédrale plus longtemps ?

Il en était en fait tout autre et c'était bien pire que toutes les craintes. Elle détenait du Maroilles. Le fromage dont l'odeur écœurait le pépère. La voilà qui s'approchait de lui.
Il fit alors une mine déconfite, espérant amadoué son bourreau pour ne pas subir son courroux.


Nnn .... Non .... Kékette ... nnn ..... nooooooooonnnnnn
, se dit-il.

Que nenni. Elle le tenait et rien ne lui empêcherait à présent de savourer cet instant qu'elle avait attendu longtemps. Les larmes aux yeux, le pépère relâcha son corps, complètement abattu par tout ce qui lui arrivait aujourd'hui.

Cela ne faisait malheureusement que deux petites heures que tout avait commencé et la journée en contenait bien plus que cela .....

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Chris_squire
Chris arriva en courant à la cathèdrale en pestant contre ce boulot qui lui prenait tout son temps...

Il entra dans la cathèdrale et fut étonné de trouver tant de monde .. Normalement le pépére lui avait dit de rien dire.. Il souria en pensant :


"Hé ben .. raté comme stricte intimité .. tu vas l'avoir longtemps sur le dos cette petite plaisanterie !!"

Puis il s'approcha du pèpère, se pencha vers lui et lui souffla à l'oreille :

"Tu écoutes passer les cierges ?" Et il se mit à rire "Non , excuses moi .. c'est pas drole .. dis donc tu dois te les geler grave .. c'est dommage, maintenant qu'elles peuvent servir !!"

Quand il vit que le pépére fronçait les sourcils, il se reprit et lui resouffla " Dis donc, gars, j'ai dans ma poche une petite poche avec un peu de bière , j'y ai mis un boyau de porc , t'as qu'à le cacher sous toi et aspirer par le boyau .. ça te fera du bien ..."

Et il attendit sa réponse...

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Maeva83
Guillerette et tout sourire, elle rentrait d'une promenade bucolique et très romantique à travers bois, en compagnie du jeune comte qu'elle avait plaisir à mieux connaître.

Mae qui détestait les lieux saints, prit sur elle pour aller quérir quelques nouvelles de son papère.

Il y avait foule à la cathédrale et elle dû jouer des coudes pour accéder jusqu'au corps inerte du pépère...

Elle s'excusa auprès de monsieur le maire, mais il y avait urgence et elle devait à tout prix parler en tête à tête avec son père...

Elle se coucha à plat ventre à ses côtés et déposa la tête sur son épaule. Tout doucement, elle lui fit des petits bisous sur les oreilles tout en lui racontant sa journée...


Tu as perdu une bien belle journée papa à rester coucher là comme une carpette.
Il faisait tellement beau, les oiseaux gazouillaient, les fleurs embaumaient jusqu'à en parfumer l'eau de la rivière.

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant amusée tu sais. Je sais pas ce que tu as contre le jeune comte, il est charmant et fort courtois tu sais, il a même insisté pour me porter près des marécages tellement il était soucieux que je glisse où que je salisse la jolie robe que j'avais passé pour l'occasion
Il est adorable papa!
Je voudrais que tu fasses pénitence plus souvent, cela me laisserait un peu de temps libre pour faire plus ample connaissance avec le comte

Et toi? ça va? Tu as eu beaucoup de visites à ce que je vois, et tout le monde reste là compatissant à ta douleur, c'est plutôt sympa de voir à quel point les gens t'aimaient au village, ils sont tous là à tes côtés dans cette épreuve!
Hum...tu penses rester là encore longtemps? Cligne de l'oeil une fois pour me dire oui et deux fois pour non...

Ah, je voulais te demander, je peux dîner avec le comte à l'auberge des yeux verts ce soir avant de prendre mon service?


Mae dévisageait son père, à l'affut d'un signe, lorsqu'elle descella un battement de paupières.

Oh tu es d'accord? Tu es un amour papa, je t'adore! A ce soir alors je repasserai te voir avant de partir faire ma ronde avec les maréchaux...courage mon papou, demain tout ceci ne sera plus qu'un mauvais souvenir^^
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---fromFRnirina
Nirina entra dans la cathédrale de très bon matin.... quand elle vit YB allongé par terre, elle se baissa pour l'embrasser

Mon pauvre amour tu sens vraiment mauvais, Chiquette ne t'a pas râté...
une irrésistible envie de rire montait... mais elle se contrôla et sortit de sa besace , un linge qu'elle avait pris soin d'humecter.
Elle lui essuya doucement le visage

[b]Tu aurais plutôt besoin d'une bonne baignade mais c'est mieux que rien
Je suis désolée tu sais ,je ne peux pas rester longtemps, je suis sensée être à Péronne attendant les ordres ,mais je ne pouvais pas ne pas venir te voir...
Je t'ai concocté une petite liqueur avec des fruits que j'ai cueilli moi même
tu m'en diras des nouvelles....ça va te réchauffer un peu et te remonter le moral
A bientôt mon amour, fais attention à toi...
Elle se leva après avoir déposé un baiser sur les lèvres toutes sèches d'YB
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Yeuxbleus83
Allongé par terre, priant autant qu'il le pouvait pour les paroissiens de Cambrai, le pépère voyait ses amis défiler. Il les entendait et ne pouvait leur répondre. Certains pensaient comprendre des choses de par ces mouvements de cils, mais il n'en était rien.
Les battements effectués par ses paupières n'étaient du qu'à l'état second de dans lequel il se trouvait. Le maroilles avait donc fait l'effet escompté par son bourreau.

Certains avaient profité des faiblesses du pépère tandis que d'autres étaient venu lui apporter soutien et réconfort. Il se rappela alors que Fidos n'étaient point venu le visiter mais cela n'était pas étonnant puisque celui-ci n'avait plus mis un pied dans la cathédrale depuis son départ. Il ne passait plus devant non plus depuis ces engueulades répétés avec les successeurs de Yeuxbleus83. Heureusement qu'il n'est pas venu soupira-t-il alors.

Les heures avaient quelque peu défilé quand le son des cloches de minuit se fit entendre. Plus personne n'était autour de lui. Il sortit et fila jusqu'à la rivière de Cambrai, l'endroit même ou il avait baptisé tant de cambrésiens et/ou artésiens. Il se nettoya de cette odeur nauséabonde qui le recouvrait.
Sortant de l'eau, il voulu se rhabiller mais ses vêtements avaient pris l'odeur du fromage et il lui était maintenant impossible de les remettre. Il les pris et en mains et les nagea avec eux afin de contourner le village et ainsi les jeter sans que personne ne le voit dans cette fâcheuse posture.

Il nagea en direction de Lières, sachant l'endroit inoccupé par le jeune freluquet, Shimy bien trop occupée à conter fleurette à Shazame dans le campement des soldats de Péronne et le pauvre Messenger collé aux basques de Chiquette.

Arrivé à destination, il sortit de l'eau et vit au loin des flammes. Ceci n'était pas un feu habituel de rôdeurs ou autres brigands, campant une nuit. Non il était bien trop important pour cela.

Oubliant qu'il était à présent nu au beau milieu des jardins de Lières, il regardait la fumé qui se dégageait, se demandant bien ce que cela pouvait être. Il lui fallait éclaircir cette énigme au plus vite.
Il courut alors de toute vitesse jusqu'à sa demeure, croisant Bénue au passage dans un accoutrement qu'elle affectionnait tant.

Arrivé à celle-ci, il s'habilla et s'équipa, prenant soin au passage de ne pas faire de bruit. Il ne lui fallait pas réveiller sa fille et Nirina qui dormaient paisiblement. Epée au fourreau et bouclier en main, il sortit en direction de la place du village afin de voir si il y avait des indications sur le feu autour.
Il passa près de la mairie où le maire s'était encore endormi, chopine en main, sur ses parchemins. Ne voulant pas le réveiller lui non plus, il n'osa pas lui boire sa choppe et se dirigea en direction du panneau d'affichage.
Il lit tout d'abord les âneries du comte qui semblaient dater. Cela était par ailleurs étonnant qu'il n'est pas dit de sottises depuis plusieurs jours celui-là, pensa-t-il. Il continua de lire jusqu'à tomber sur une affiche de collée qui lui glaça le sang.

Tastevin était maintenant bloquée par une armée artésienne. Il savait maintenant pourquoi ce feu l'avait tant intrigué.
Il repassa par chez lui et prit sa plume pour écrire un mot avant de le déposer au chevet de sa fille.


Citation:
Ma chère et tendre fille,

Je ne sais quand tu liras cette missive, mais des choses importantes se passent. Je me dois de te quitter pour une durée que je ne connais point encore, mais prendrai de tes nouvelles régulièrement. Je ne serai pas bien loin, ne t'inquiètes pas pour moi. Si Nirina te demande où je suis passé, dis lui que je suis parti pour des raisons politiques, je ne veux pas qu'elle s'inquiète.
Prends bien soin de toi et vas y doucement avec le jeune comte, je n'aimerais pas qu'il t'arrive malheur ou que du mal te soit fait.

Ton papa qui t'aime.


Un dernier bisous sur le front de celle-ci et il sortit alors de la maisonnette pour rejoindre les écuries et reprendre son cheval. Il lui fallait tout d'abord passer au domaine du Cambrésis récupérer deux petites choses au près de son ami Groland. Il partit à toute vitesse au dos de sa monture.

Arrivé sur place, il tambourina à la porte jusqu'à ce qu'un des servants lui ouvre la porte. Surpris par l'arrivée de l'homme à une heure si tardive, il l'interrogea sur ses volontés.


_ Cessez donc de me questionner jeune homme et aller quérir votre suzerain le comte Groland et annoncez moi à lui. Vous lui dites que le pépère veut le voir prestement !

_ Le comte dort messire, je ne puis le rév...

_ Poussez-vous donc, il me faut le voir absolument.


_ Réveillé par tant de vacarme, Groland descendit les marches du premier étage et vint à la rencontre de Yeuxbleus83.

_ Hé bien YB, mon ami, qu'est ce donc qui t'amène pat ici à une heure si tardive ?


_ J'ai besoin de toi, il faut que tu me procures deux choses pour que je parte dans la nuit. Je sais que tu les as récupérer avant de repartir de Péronne et j'en ai besoin.

Voyant le visage intrigué de son interlocuteur, le pépère lui chuchota alors le projet qu'il avait en tête. Le comte acquiesça et le conduit en sa salle d'arme lui donner les effets nécessaires. Equipé de tout ce qu'il devait, il put partir vers sa destiné.

Montant sur son destrier, il salua de la main son ami qui le regardait partir et fonça jusqu'aux alentours de Tastevin, rejoindre certains de ses amis pris au piège par une armée.....

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Ced93
Tandis que Cédric arrivait en courant à Cambrai de retour de son petit voyage à Péronne, les cloches de l'Eglise commencèrent à sonner l'appel des fidèles.

Cédric revêtit alors les habits liturgiques et se dirigea vers le porche de l'Eglise pour ouvrir les portes et accueillir les premiers paroissiens venant à la messe. Il dit à ceux qui étaient déjà à attendre :


Paroissiens de Cambrai, la porte de la maison de Dieu vous est ouverte, entrez donc pour la messe et soyez les bienvenus.

Cédric salua les paroissiens qui venaient assister à la Messe, puis remonta la nef de l'Eglise et se plaça devant l'autel.



Bonjour à tous et Bienvenus dans notre Belle Cathédrale.

Je suis très heureux de vous accueillir pour une nouvelle Messe, et je m’excuse de mon absence qui était due à mes petits tous d’Artois .

Notre vie paroissiale a été un peu faible ses derniers temps et certains de nos membres assidus sont parti de notre ville.


Un petit mot pour féliciter notre nouvelle Mairesse, Chiquette. Que Dieu l'inspire dans la gestion de notre ville.

Pour commencer notre célébration, Prions Dieu pour qu'il nous pardonne nos péchés.






Mes chers paroissiens, je vous invite également à vous rendre au confessionnal de temps à autre, car la confession étant plus personnelle, la pénitence n'en est que plus efficace.

Maintenant, nos âmes étant plus légères, proclamons notre foi en récitant le credo.

Répétez après moi :




Cédric se dirigea alors vers la chaire, il grimpa les quelques marches, puis ouvrit le Livre des Vertus et dit :

Aujourd'hui, je vais vous lire dans le Livre II du Livre des vertus, Le Chapitre II des Dialogues d'Aristote.



Citation:
Chapitre deuxième.

Un jour le jeune Aristote, agé seulement de cinq ans, voulu s'asseoir près du temple du faux dieu Apollon dans sa ville de Stagire. Le temple était sur une petite colline à l'extrémité est de la ville. L'enfant aimait regarder les hautes colonnes de pierre blanche se découpant dans l'azur du ciel.

Alors qu'il s'approchait des marches du temple il s'arrêta, comme immobilisé par une force invisible. Ne comprenant pas ce qui ce passait, il se retourna vers la ville pour appeller sa mère Phaetis, qui était à quelque distance de là. Mais ses lèvres ne produisirent aucun son.
La terreur commencait à inonder son âme, quand un roulement de tonnerre gronda au dessus du temple du faux dieu. Un éclair vint le frapper en son centre et il s'écroula aux pieds de l'enfant.
Puis une voix puissante qui faisait frémir les cieux retentie dans l'esprit d'Aristote; elle disait: "Voilà ce que ma puissance réserve aux idoles qui se font honorer comme des dieux. Cherche le Dieu unique, cherche la Vérité et la Beauté, car un jour viendra celui qui restaurera tout".

Bouleversé l'enfant tomba inanimé sur le sol. Lorsque ses yeux se rouvrirent il était dans la maison de son père, et sa mère était tendrement penchée sur lui: " Mon fils, que t'est'il arrivé ? Nous t'avons trouvé près du temple écroulé, le visage tourné vers le ciel. Est-ce le dieu qui t'es apparut ? Qui a détruit le temple ? "
Mais l'enfant ne répondit rien. Il restait en silence et regardait sa mère avec les yeux de quelqu'un qui voit pour la première fois.
Enfin il pris la parole: " Mère chérie, je vous en prie, dites moi: qu'est ce que la Vérité ? "
La pauvre femme était bonne, mais hélas son âme était encore pleine des erreurs paiennes, et elle ne sut répondre à cette question. Elle se pencha sur le front de son fils, l'embrassa et lui ferma les yeux avec douceur.
"Je t'aime mon fils, n'est ce pas la seule chose importante? Dors maintenant; demain ton père revient de guerre et il faut que tu sois reposé pour le recevoir dignement."

Et se levant elle quitta la pièce, l'esprit rempli d'angoisse.


C'est ainsi qu'à cinq ans, Aristote, le Grand Prophète, fut pour la première fois mit en présence de Dieu.
En cette époque, les hommes croyaient en une multitude de faux dieux, mais le Vrai et l'Unique Dieu choisit alors de reprendre sa place sur Terre et choisit Aristote pour cela.
A ceux qui ne croit pas en Dieu, sachez le, leurs faux dieux connaitront le même sort que ce temple d'Appolon.

Nous tous devont chercher en nos coeurs la vérité et la proclamer au monde. Dieu est unique, c'est le créateur du ciel et de la terre, et notre créateur.
Il nous regarde avec bonté, nous a donné le libre arbitre, mais si on ne vit pas dans la vertu, son jugement sera terrible.


Cédric fermi le Livre des Vertus, redescendit de la chaire et retourna devant l'autel.

Amies, Amis, communions ensemble :



Mes Chers Paroissiens, notre Messe se termine, je vous rappelle que je suis à votre disposition au presbytère pour vous recevoir pour toute demande de Baptème, Mariage ou malheureusement, inhumation et pour toute autre demande concernant notre Eglise et son enseignement.

Allez en paix, mes enfants ! Que le Très-Haut vous garde !
Fidos
c'est pas trop tard de se reveiller!!
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Ced93
Depuis un long moment le dimanche je ne suis pas sur Cambrai.
---fromFRCaligula
Ils étaient parti voilà 15 jours, Le Pelerinage de Bourges arrivé à Cambrai en ce dimanche saint.

Le père Caligula commençait a être fatiguer, frère Neocor comme à son habitude traînait la patte , tandis que la mule de son éminence ne voulait toujours pas tournée à droite.
Seul frère Golgol et Maissearsouye semblaient en forme....

A défaut de curé dans cette charmante ville,l'eveque local avait nommé l'un d'entre eux à ce poste pour assurer la messe dominicale...


- Hein quoi ,mais quel heure est-il ?

Oulala je suis à la traine moi ce matin.


Le prêtre se dépêchât de mettre en place et de vérifier les 5 éléments aristotéliciens sans lesquels l'Office ne satisferait pas aux règles du droit Canon.
le brasier pour le feu, la pierre taillée pour le sol, l’encensoir pour l’air embaumé, la vasque pour l’eau, les âmes présentes pour le cinquième élément, l'Ether....
Il se dirigea vers le clocher, il était un peu en retard, mais il sonna, longtemps... Les Paroissiens arrivèrent et il les salua avec un bon sourire que chacun lui rendait bien. Il commença l'Office




Mes chers Amis, je lis votre surprise à voir devant vous ce Prêtre inconnu chanter la Messe à la place de votre curé...Point de souci, vous le reverrez bientôt !

Je me nome Caligula et c'est votre évêque qui ma autorisait a celebré la messe du jour en l'honneur du grand pèlerinage de Bourges dirigé par son Eminance Mrgroar
Tout d'abord, confessons ensemble nos péchés...


Le prêtre murmura :

Je confesse devant le tres haut avoir eu des pensées assez inconvenantes... et être aussi de plus en plus radin, et m'être un peu énervé !

Bien, je vais vous lire un extrait de la vita de Christos.

Citation:
Jeshua marchait dans les dunes depuis plusieurs jours déjà, buvant l’eau de son outre et mangeant les sauterelles venues du sable, lorsque fatigué, l’envie lui prit de s’étendre de tout son long et de ne plus bouger. Il lui semblait qu’une force mystérieuse lui disait :

"Arrête-toi, Christos, fils de Giosep, car tu es fatigué. Si tu voulais, tu pourrais rebrousser chemin et rentrer chez toi sans t’épuiser."

C’était la créature sans nom, celle qui vivait dans l’ombre depuis les millénaires. Elle ne voulait pas qu’à travers Christos, la parole d’amour de Dieu se répande. Aussi avait-elle décidé de le corrompre afin de le détourner de sa juste mission. Si les racines de l’arbre noircissaient, alors celui-ci ne porterait jamais de fruits.

Christos répondit, sans se mettre en colère : " Va t’en, toi qui veux me perdre dans la paresse, je continuerai car le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ! "

Et la tentation de se reposer se dissipa en cet instant.

Alors, comme Jeshua jeûnait depuis des jours, il avait de plus en plus faim. Il sentait son ventre lui faire mal, et monter en lui l’envie d’ouvrir les dernières provisions qui lui restaient dans son sac en peau de mouton. La créature sans nom, douée d'un charisme exceptionnel lui disait :

" Ouvre ton sac, Christos, fils de Giosep, car tu as faim. Mange donc cette viande et ce pain qui t’attendent… tu pourras toujours te réserver les sauterelles pour plus tard. "

Christos répondit, sans se mettre en colère : " Va t’en, toi, qui veux me perdre dans la gourmandise. Je n’ouvrirai pas mon sac car le monde appartient à ceux qui savent endurer la faim. "

Alors, comme Christos se trouvait au beau milieu du désert, il était fatigué, il avait faim et son corps lui faisait mal. Soudain, en fixant l’horizon devant lui, il eut l’impression de voir une oasis. C’était un petit lac entouré de buissons verts. L’oasis était encore loin mais des cris d’allégresse semblaient s’en échapper. Christos reconnut bientôt des silhouettes féminines, nues, se baignant dans cette pièce d’eau. La voix mielleuse de la créature sans nom lui dit :

" Qu’attends-tu, Christos, fils de Giosep, pour les rejoindre ? Ne les entends-tu pas ? ces belles femmes qui t’appellent ? Elles sont toutes à toi ! et belles, en plus, mazette ! "

Christos répondit, sans se mettre en colère : " Va t’en, toi, esprit du vice, qui veux me perdre dans la luxure. Je ne détournerai point ma route, car aussi vrai que je te le dis, cette oasis et ces femmes vont disparaître de ma vue. "

Et en effet, bientôt, l’image de l’oasis se dissipa, laissant à Christos la vision d’un désert étendu jusqu’à l’horizon et irradié par le soleil.

Alors, comme Jeshua continuait à marcher, sans regarder derrière, il vit soudain devant lui l’image d’une grande ville. Cette cité était magnifique, les tours et les murailles ne cachaient pas sa richesse et les maisons, ornées d’ors et de pierreries, semblaient briller de mille feux. Un dôme dépassait, qui devait être celui du palais du maire. La douce voix de la créature sans nom dit à Christos :

" Vois cette belle ville, et contemple sa richesse ! Si tu voulais, tu pourrais en devenir le maire, avec les talents que tu possèdes. Car en vérité, tu as été capable de jeûner durant toutes ces journées, ainsi que de résister à la fatigue et aux femmes ; ta force de caractère pourrait t’emmener très haut ! "

Alors Christos lui répondit, sans se mettre en colère :

" Va t’en, Esprit malin, qui veux me perdre dans l’orgueil, l’envie et l’avarice. Je résisterai aussi à ces péchés là, car il est petit, celui qui cède à ses pulsions. "

Alors la créature sans nom dit : " Dieu nous a faits ses enfants car nous sommes les plus fortes de ses créatures. Parmi nous, je suis sa préférée, car je suis le plus fort de nous tous. J’ai compris que le fort devait dominer le faible, comme vous les hommes, dominez les vaches, les cochons et les moutons. Dieu nous a donné Sa création pour nous apporter les mille plaisirs du corps et de l’esprit que nous méritons. Y a-t-il un meilleur moyen de Lui rendre hommage autrement qu’en sachant apprécier les plaisirs de Sa création? "

Mais Christos lui rétorqua : "Va-t’en, tentatrice! Ta présence parmi la création est une injure faite à Dieu. Sache que tu n’es pas Sa préférée. Il t’a reléguée dans l’ombre, car tu t’es détournée de Sa lumière. Il ne t’a laissé la parole qu’afin d’éprouver la foi des humains. "

et il ajouta: “Dieu nous a fait ses enfants car nous sommes les seuls à savoir aimer sans rien attendre en retour. Il ne t’a pas donné ce titre, vile créature, car tu n’as pas de cœur, car ton âme est noire comme le jais. Certes, le monde, créé par Dieu, est source de mille plaisirs. Certes, c’est lui rendre hommage que de savoir les apprécier à leur juste valeur. Mais ces plaisirs doivent être dégustés et non dévorés. Seule la vertu, telle que nous l’a enseignée le prophète Aristote nous permet d’apprécier les plaisirs du monde sans tomber dans le vice et le péché.”

Il conclut enfin: “Car le péché est la négation de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire que dans l’amour de son créateur. Alors va t'en!"

Aussitôt, la créature sans nom, qui rampait à ses côtés, disparut, le laissant aux portes du désert. Il avait traversé ce pays de tentations durant quarante jours.


Pourquoi ce texte?
Et bien voyez-vous, c'est ce que font aussi les pélerins, bon bien sûr, les pélerins ne s'amusent pas à se passer de nourriture et d'eau, même si l'on n'est jamais trop vertueux, on ne peut pas tous faire preuve du même courage qu'un prophète!

Cependant, participer à un pélerinage, c'est vraiment quelque chose que je vous conseille à tous. Être réuni dans une même fraternité autour d'un même but, c'est une formidable expérience!

Bien sûr, ce sont des voyages durs, on part loin de chez soi, de ses amis, de sa famille parfois (bien qu'on peut aussi partir avec), on renonce à ses biens matériels pour une certaine durée, et on vit d'aumône (sur ce point là, heureusement, les institutions et particuliers se montrent généreux, en dehors de quelque exceptions!), mais bon, est-il un prix qui soit trop cher à payer pour oeuvrer pour Dieu? Sûrement pas!

C'est pour cela que tous ici, je vous invite à la plus grande hospitalité envers les pélerins, et surtout,si vous le souhaitez vous aussi vous pouvez les accompagnerr et faire un bout de chemin avec si le coeur vous en dit.

Maintenant, nous allons partager le pain et le vin de messe!

Tres haut, béni tous les villageois, ainsi que tous tes pélerins, et ouvrent leur les portes du paradis!


Amen
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Maissearsouye
Maîsse Arsouye avait assisté à la messe de Caligula. Il fut intéressé par son style particulier, illustrant l'unité dans la diversité de l'Eglise et de la Foi.

Dès demain, il prendrait la route avec ses nouveaux compagnons. Il espérait que ce voyage lui permettrait de se ressourcer et que le grand air serait bénéfique à sa santé défaillante.
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