---fromFRHagden
Hagden entra dans l'Eglise. Il voulait prier un peu. Son esprit était quelque peu troublé. Les événements récents dans sa vie et autour de lui. Il avait besoin de calme, de retrouver une Paix intérieure.
Le Seneschall de l'Ordre Teutonique poussa l'un des battants donc, et s'avança dans l'allée centrale, lumineuse. Il n'y avait aucun bruit. Il marchait lentement, sans trop attarder son regard autour de lui, perdu dans ses pensées...
Il était habillé de blanc, sa tunique frappée de la Croix Noire caractéristique de l'Ordre...Derrrière lui sa cape de même couleur et compostion flottait. Son fourreau, ceint à sa taille était vide, comme la plupart du temps, car il n'aimait pas porter d'arme, bien qu'il fut Bruder, Frère Combattant de l'Ordre. Il n'avait pas à craindre la Mort...Mais il prenait son épée dès que les événements l'exigeaient, sur Ordre de Rome, contre les hérésies...
Hagden arriva au niveau des premiers rangs et prit place , sur une chaise...et se mit à prier...à déclamer au fond de lui un texte qu'il avait trouvé au fond de la Bibliothèque de d'Abbaye de Saint-Arnvald, lors de son Séminaire en Aristologie, alors qu'il n'était encore que "reiter", "écuyer", au sein de son Ordre
Citation:
Je lève mes yeux vers Toi,
Qui siège dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.
Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la Créature Sans Nom.
Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subi ceux qui se sont détournés.
Eternel,
Renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.
Hagden releva la tête, l'esprit apaisé, serein. Il se demandait s'il croiserait un prêtre, un homme d'Eglise...car il souhaitait apporter humblement sa contribution, un peu de son temps et de son expérience, au rayonnement de la foi aristotélicienne en Rouergue...ce Rouergue qu'il avait adotpé et le Rouergue l'avait accueilli, à bras ouverts...ou presque.
Mais les Rouerguats qu'il avait croisés confondaient encore un peu son statut de "Teutonique" avec l'appellation de "teuton"...le premier terme étant bien différent du second. Mais celà viendrait avec le temps, et la confiance qui s'installerait petit à petit avec eux, ses nouveaux voisins, ses nouveaux amis, ses nouveaux frères et soeurs en quelque sorte, de cette grande famille aristotélicienne de Rouergue._________________
Seneschall de L'Ordre Teutonique..."Deus Manum Ducit", Diacre de Villefranche-de-R...
Odoacre
Odoacre était dans la sacristie à huiler amoureusement son bâton d'olivier.
Il comptait consacrer cette nouvelle église et nommer Frère Huet à la charge de Curé...
D'abord sonner les cloches oui.... pas de bedeau dans cette ville mmh... il se leva donc sortit de la sacristie pour se trouver dans le corps de l'église et reconnut un visiteur... dans le costume caractéristique des Teutons....
Il s'exclama
Bienvenu dans la maison de Dieu mon fils !
Odoacre
Souriant
MrGroar.... MrGroar... il me semble avoir déjà entendu ce nom en effet ! Je vais sous peu ordonner Frère Huet pour s'occuper de Villefranche... je suis heureux que de bons Aristotéliciens viennent s'installer en ces terres quelques peu loqueteuses spirituellement et politiquement... vous saurez à coup spur vous rendre utile Frère Hadgen.... tout dépend du temps que stationnerez ici..... vous pouvez assister le futur Curé comme diacre, mais vous pouvez également serivir le diocèse par votre épée.... ou alors devenir le chapitrain qui administrera le bâtiment diocésain qui s'élèvera ici et dont je n'ai pas encore défini la nature !
Apercevant Frère Huet se diriger vers eux
Bien le bonjour ! C'est le grand jour pour vous, j'espère que vous êtes prêt !
Odoacre
Petit sourire... voix amusée
Et si nous mutualisions votre fougue et votre enthousiasme en vous faisant sonner les cloches à toute volée pour convoquer les fidèles ?
Huet
Huet salua discrètement Pandorine d'un signe de tête et continua la conversation avec les deux hommes.
pnj
Cyana avait voulu vérifier le rumeur qui affirmait que l'Église de la Ville était transparente. Depuis quelques temps elle avait été tellement occupée avec sa pastorale, qu'elle en avait oublié ses devoirs les plus fondamentaux. Elle avait passé les portes de bois ornées qui étaient demeurées ouvertes. A son entrée, elle avait été saisie par la clarté du lieu, la lumière semblait venir de toute part. Instinctivement, elle avait levé ses yeux vers le plafond de l'Eglise. Tout cela semblait tenir par la volonté divine, c'était magnifique... Elle s'était plu à faire le tour de la bâtisse qu'elle admirait à sa juste valeur. Avec un peu de chance, elle pourrait bientôt s'y faire baptiser maintenant qu'elle avait fini sa pastorale.
Elle reconnu Messire Huet au fond de l'église entrain de discuter avec deux hommes, et se rappela leur discution en taverne quelques jours plus tôt. Et de son sourire en coin assez particulier. Elle avait ensuite trouvé un endroit discret, elle y avait pris place pour se laisser baigner dans cette nouvelle atmosphère envoutante.
Huet
Huet salua Cyana d'un signe de tête. Puis, il vit Faya s'approcher d'eux. Les trois hommes arrêtèrent leur conversation et la regardèrent s'avancer vers eux. Ils ne la connaissaient pas, mais sa seule présence dans l'église démontrait déjà qu'elle méritait de s'attarder à elle.