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[RP] Tu m'avais promis ...

Jenifaelr
    Tu m'avais promis, oui la Mort lui avait promis. Une promesse non tenue. Une promesse faite en l'air par la terrible et surnaturelle blonde vénitienne qui la visitait parfois. Jenifael avait longuement hésité, mais ses mèches repoussant, s'ennuyant, déprimant, réfléchissant, pleurant, elle décida de s'enfoncer dans quelques sciences occultes, elle apprit dans les rares récits qu'elle lut que son désir était possible, le désir d'une mère à la dérive, perdant l'esprit et la raison, perdant la vie pour avoir donné son cœur.
    Elle décida donc, de la convoquer ....

    Elle avait revêtu une robe de soie noire, suivant ses courbes musclé, brillant doucement sous la pâleur lunaire, elle avait déchiré la robe par endroits, les manches devenant lambeaux et le bas dévoilant de façon bien trop indécente ses jambes, ses cuisses et même une partie de ses hanches. Elle avait également mis en morceaux le buste et sa peau largement découverte ainsi, laisser apparaître une chair de poule due au froid de septembre, un froid qui déplaisait à l'italienne, qui se plaisait plus sous un soleil caniculaire que sous deux pieds de neige. Elle avait pris soin de ses cheveux, les rendant plus brillants et blonds, usant de citron et d'oeuf, fardée sa peau d'un léger blanc la rendant moins pêche et c'était rendu dans ce lieu isoler en dehors de la ville, seule. Les portes étaient branlantes, les fenêtres aux volets de bois craquer et laisser entrer des tas de courants d'air, les murs semblaient vouloir s'écrouler et on pouvaient se demander comment l'ensemble tenait encore debout, néanmoins la blonde alluma des bougies pour s'éclairer ... comptez-elle s'installer ici? Elle choisit de s'installer dans la pièce la plus grande, se plaçant fièrement en son bout, on disait l'endroit hanté ... tant mieux. Sortant sa dague sertie d'un rubis rouge comme le sang et flamboyant comme une flamme, elle s'entailla profondément les avant-bras, partant de la base du poignet jusqu'à la flexion du coude, n'hésitant pas à zigzaguer sur les veines doucement bleuté sous la peau douce. Elle répéta l'opération sur l'autre bras et la voilà ainsi ... sanglante la dague en main. Oh elle avait eu mal, elle avait gémi de douleur, l'opération était guidée par son sentiment mais elle reste une humaine et la douleur la blesser toujours, mais bientôt, cela ne serait plus le cas, la douleur ne l'atteindrais plus. Elle attendit quelques petites minutes et un vent se leva, l'air s'épaissit et s'imbiba de l'odeur du sang, malgré les courants d'air. Puis elle apparut.

    La Mort. La voilà. Cette mort, qui venait la prendre, qui venait la chercher, aussi délicieuse et terrible qu'elle et même bien plus. Tout aussi blonde vénitienne, mais les mèches étaient bien plus longues, la robe noire n'était qu'un drap en lambeau couvrant les principales parties de l'anatomie de la délicieuse à la peau de lune, les yeux presque blancs et le visage bien trop beau pour être humain, elle était de nouveau son double en plus terrible. La Florentine observa la mort, les bras en sang elle tendit ceux-ci vers celle-ci, lui montrant le sang gouttant.


    "- Tu m'avais promis. De ne pas me les prendre. "
    "- Tu es stupide. Tu es à la fin. "


    Oui, elle sentait ses forces quitter son corps et la blonde vénitienne tomba à genoux devant cette Mort. Sa fin était proche, son corps s'affaiblissait, son esprit en revanche était loin d'être épuisé, et ainsi, passa une minute, pendant laquelle les deux femmes se firent face, puis la Surnaturelle s'approcha de la Vénitienne obligeant la vivante à lever la tête.

    "- Ton agonie sera longue, j'espère que tu en as conscience. "

    La Rose observa l'autre oui, elle espérer agoniser longtemps ... Elle ne c'était jamais poser la question sur comment se déroulerait sa mort, mais voilà, elle y était, elle mourrait à petit feu et lentement. Très lentement, au rythme des petites gouttes de sang s'écrasant sur le sol et venant nourrir la petite flaque se créant. Elles reprirent leurs conversations. Alors que la brume entourant la mort, venait peu à peu entourer la jeune femme.

    "- Tu es réellement stupide. Tu pouvais encore vivre, longtemps. Tu pouvais encore faire des enfants, te marier, avoir un homme qui t'aime. Tu pouvais encore croire en la vie. "

    Les paroles de la Surnaturelle étaient toutes dénudées de compassion, préférant être glaciale et tranchantes, comme un poignard, qui s'enfonce dans la chaire. C'est d'ailleurs l'effet qui vient à Jenifael, alors qu'elle sent ses jambes s'affaiblir, son esprit se brouiller, son souffle devenir plus court. Elle se tend, les épaules remontent, comme si elle avait réellement senti le poignard s'enfoncer entre ses deux omoplates droit et froid. Après son observation la Mort glissa deux doigts immatériels sous le menton de la jeune femme, caressant la joue de celle-ci et lui murmurant à l'oreille ...

    "- Si tu n'essayes pas de résister, il te sera plus simple de mourir, le sais-tu? "

    Ces dernières paroles achevèrent de vaincre l'esprit faible de la mère qui se laissa aller à la fatigue, se laissant tomber au sol totalement, désormais en position bien moins digne. Ses paupières dorées commencèrent à être lourdes, sa robe s'imbiba du sang frais, coulant sur le sol, son corps se trouvant coloré par endroits.
    Et voilà qu'elle s’éteignit.

    La Mort en eu le sourire, elle s'approcha du corps lorsque apparut à ses côtés la silhouette de la blonde.


    "- Montre-les-moi. "

    L'ordre était sec. Et la Surnaturelle, arrêter dans son élan vers le corps, leva la main, apparut alors deux fillettes, de sept ans. Chloé Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone et Mélénia Lisbeth Vitalis da Roma-Corleone. Les deux fillettes allèrent se blottir un instant contre l'esprit de leur mère. Puis alors que l'esprit avait en main les deux menottes des fillettes, elle recommença à parler.

    "- J'ai des amis, qui disent ... Trompe la Mort et tais-toi.* "
    "- Personne ne me trompe. "
    "- En es-tu sûr? "


    La mort s'approcha du corps, pour la prendre, pour finir son travail. Elle se pencha, posa la main sur la poitrine et plongea sa main fantomatique sur le cœur, un cœur qui battais de vie. Un cœur encore battant, pour un corps chaud, un cœur qui c'était fait discret, un cœur que la Vitalis avait appris à maîtriser dans les moments extrême, pour mentir, pour faire mentir son corps. Voilà que la Vénitienne avait disparu de l'immatérielle, tirant avec elle les fillettes, solidement ancrées dans ses mains. Elle avait menti, son esprit avait menti. Et lorsque ses yeux bleus se rouvrir, ce fût pour voir l'Immatérielle en colère, juste au-dessus d'elle. Furieuse, elle semblait lancer des éclaires.

    "- Je crois que maintenant, tu viendras ta promesse. Tu m'avais promis de ne pas les prendre, tu l'avais dit. Tu m'avais promis de ne pas prendre mes filles, alors que tu avais pris les hommes que j'aimais. Maintenant paye. "

    La Vitalis était une menteuse née, mais qui peut se targuer, d'aimer la vie et ses enfants, au point de mentir à la Mort comme cette jeune femme? Elle se redressa assise et la regarda, celle immatérielle. Le corps des fillettes avait eu sa place à Boissières, elle en avait pris soin, évitant de son mieux la vilaine décomposition.

    "- Je t'est menti à mon tour, maintenant souffre, car j'ai repris ce que tu m'avais pris. Mes filles vont se réveiller dans leurs corps, car comme tu t'en doute, je ne suis point une femme à brûler le corps de mes enfants. Crève maintenant. "

    Et furieuse, la Mortelle partie.

    [HRP : Je me suis permis d'emprunter ça aux Jd "Trompe-la-Mort" désoler ... j'vous cœur ! JD Jeni]

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Jenifaelr
    Il faisait jour. Elle posa sa main sur le ventre et regarda dans le vague, elle avait une bouteille à la main et la finissait en silence. De la piquette, sans grand effet alcoolisant.

      Une silhouette s'approcha d'elle, brun. Brun, ni grand, ni petit, ni maigre, ni gros, taillé pour forger des armes et l'aura charismatique tournée plein pot. La jeune femme soupira et vit la silhouette s'arrêter devant elle.

      « - 'Lu. »

      Elle leva les yeux. Des années, qu'elle n'avait pas entendu cette voix, familière, blessante, une voix qui lui fit rater un battement de cœur. Elle se leva et s’aperçut qu'ils étaient aux bords de l'Adour. L'Adour, ils étaient à Tarbes, son cœur rata de nouveau un battement et elle se jeta au cou masculin, écrasant son visage contre la peau, se souvenant de l'odeur. Sentante des vêtements contre elle, elle s'aperçut qu'elle était entièrement nue et relâcha l'homme. Ses joues étaient désormais rougies et ses lèvres s’en trouvèrent, surprise. Les mains masculines avaient un peu de mal à la quitter et le regard semblaient ne pas trop comprendre la situation, cela disparut rapidement au profit d'amusement et de plaisir, le plaisir de voir la vénitienne nue.

      « - Arrête de rougir, tu sais que j'aime ça. »

      Elle resta silencieuse, alors que son menton était légèrement relevé par deux des doigts masculins.

      « - Dit-moi ce qu'il se passe. »

      Jenifael était en train de palper son corps, observant son ventre plat, ses courbes arrondies et l'absence de cicatrices sur son cou, sur son épaule, l'absence du dessin sur les côtés à gauche et les cicatrices de ses avant-bras, moins présente. Elle afficha un sourire et répondit.

      « - J'ai dormi ? »

      L'homme hocha la tête.

      « - Oui … Et encore une fois, nue au bord du lac, tu devrais arrêter. »

      Elle balbutia quelques mots, comme des excuses et chercha ses vêtements des yeux, voyant le petit tas de tissu proche, elle s'en empara et remit les vêtements, il s'agissait d'une cotte beige, finissant en argent, à la fois sobre et élégante. Puis sans attendre, elle agrippa l'homme lui faisant face pour le faire glisser au sol et l'obligea à s’asseoir. Une fois assise, elle prit les lèvres avec délice, profitant d'un délice qu'elle n'avait plus eu depuis trop longtemps, trop longtemps à son goût.

      « - J'ai fait un rêve Nat' … Un rêve, mais quel rêve ! En premier, je tombais enceinte, puis tu me trompais, je perdais notre enfant et je partais. Oh quel désastre ! Je t'aime, si tu savais combien je t'aime. »

      Il resta silencieux, laissant sa belle continuer, mi-surprise et mi-amusé, pendant qu'elle continuer son rêve.

      « - Puis après plusieurs mois, j'ai presque abandonné Chloé et Mélénia, tu mourrais, lorsque j'allais revenir et j'ai eu un amant ensuite, ma vie était triste, bien trop, puis j'ai était anoblie, je suis devenue Dame de Boissières, c'est dans le sud, je suis devenue intendante et j'ai vécue ainsi ma vie. Nat', j'ai fait de la politique aussi ! Tu m'imagines, faire de la politique ? Ensuite, ensuite, j'ai eu un autre amant, puis je l'ai rejoint, une fois à Tarbes, puis j'ai rencontré des alliés à lui, des pirates. Je suis devenue l'amante du capitaine de cette troupe. Oh si tu savais… Je crois que j'ai cru même en être amoureuse ! Je suis désespérante. Il est resté longtemps mon amant, enfaîte, jusqu'à que je me réveille. Il y avait un autre homme aussi, qui me séduisait et je m'amusais à le séduire. Comment ai-je pu imaginer coucher avec un autre homme… Un autre que toi, déjà… Et… »

      Elle reprit son souffle et reprit ensuite la parole.

      « - Je suis devenue mercenaire, à la fois noble et mercenaire, je joutais, j'avais des procès, j’étaie avec mes cousins mercenaires et… Enfin, j'étais devenue une brigande, j'avais parfois un homme dans mon lit, j'avais adopté un petit garçon. Oh ! Et j’étaie enceinte d'un enfant, enceinte de cet homme, le capitaine. Oh Nat', s'il te plaît, dis-moi que c'est fini, hein ! »

      Elle se réfugia dans les bras de cet homme et il frotta son dos quelques instants, lui intimant de se calmer.

      « - Jeni ? »

      Elle émit pour toute réponse, un gémissement. Il n’insista pas.
      Le temps passa, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Ils étaient de retour chez eux, dans leurs lits. Ils étaient de retour chez eux, dans leurs lits. Des années sans son unique, des années, qu'elle n'avait plus eu l'occasion de prendre les lèvres de son amant, de l'homme qui faisait résonner son cœur. Des années qu'elle avait tenté de rattraper, ignorant de son mieux la fatigue. Se glissant au-dessus de lui, elle n'était toujours pas rassasiée, mais les deux étaient maintenant trop épuisés pour continuer et alors le souffle masculin ralenti jusqu'à l'endormissement. Elle resta de longues minutes à l'observer, puis la jeune femme ferma les yeux à son tour, le cœur battant à tout rompre de bonheur, le sourire resté sur ses lèvres.


    Une brise froide vint garder sa joue et elle sursauta. Elle observa les lieux. Puis se met à boire. Oui à boire, car elle était de retour, le rêve n'était pas sa vie, c'était elle qui venait de faire un rêve. La jeune femme se releva et partie dans sa tente. Elle était bien enceinte, elle avait bien mis dans son lit, d'autres que l'homme qu'elle avait aimé, elle l'avait également perdu. Tout cela n'était pas un rêve et de loin. C'est le cœur lourd qu'elle s’endormirait aujourd'hui.

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