Wilfrid_igor
Le corps de l'homme est une ruine ajourée au coeur, lorsqu'il se tient devant la porte d'une taverne. Les cheveux poivre et sel y tiennent à peine la pudeur du toit. Des ridules fissurent un visage de noblesse déchue, un corps qui serait venu en délabre si ne manquait pas le pentacle d'un corps candélabre, droit.La voix du quarantenaire est aussi décroissante qu'une lune quand il s'adresse à la jeune femme, accent grave de la nuit sorti de nulle part. Une voix de poussière couvrant des milliers d'ennuis. Opaque il se voulait, opaque il se crut. Mais elle avait vu de lumière sous la glace du lac.Lui et ses bagages, trémas de tant de voyages, ses yeux qui se versent du déclin de l'ubac. Wilfrid Igor a trop entendu des mystères siffler pour s'émouvoir. Et pourtant, il y'a quelques jours à peine il fut ému.
Une discussion invraisemblable eut lieu entre Elle et lui. A quoi jouait l'inconnue? à faire trembler les odeurs dit-elle, à faire frissonner le duvet de ses narines, en lui faisant humer quelques concrètes. Comment a-t-elle fait pour lui présenter sous le nez la concrète que mettait sa mère défunte il y'a tellement d'années? Olfactive chaîne qui l'a maintenu sur le tabouret aussi immobile que vidé. Qui est elle celle qui sait le sucre et le sel d'un parfum acide? Une fuite vers l'avant entreprise. Il quitta Lisieux, lui et ses bagages. Il ne voulait plus entendre parler d'elle après une violente dispute. Qu'elle sorte de sa tête vite. Non il ne voulait pas d'attache. Néanmoins, il se permit à la jeune femme une dernière lettre.
Une discussion invraisemblable eut lieu entre Elle et lui. A quoi jouait l'inconnue? à faire trembler les odeurs dit-elle, à faire frissonner le duvet de ses narines, en lui faisant humer quelques concrètes. Comment a-t-elle fait pour lui présenter sous le nez la concrète que mettait sa mère défunte il y'a tellement d'années? Olfactive chaîne qui l'a maintenu sur le tabouret aussi immobile que vidé. Qui est elle celle qui sait le sucre et le sel d'un parfum acide? Une fuite vers l'avant entreprise. Il quitta Lisieux, lui et ses bagages. Il ne voulait plus entendre parler d'elle après une violente dispute. Qu'elle sorte de sa tête vite. Non il ne voulait pas d'attache. Néanmoins, il se permit à la jeune femme une dernière lettre.
Citation:
- De nous Wilfrid Igor
A vous, espèce de teigne safranée
Quelque part entre Argentan et Lisieux,
Oui vous, espèce de croqueuse de cédille.
J'ai reçu votre lettre écrite furieusement et puis rien, le silence, sauf quil y a du vent derrière, un tourbillon dégagé du cylindre enroulé. Vous y avez mis tout ce qui blesse et même de la poussière, Derrière le silence noir tombent par terre mes écrits et creusent.
Des écrits qui se lisent par une voix et creusent le fond dun drame. Des écrits qui veulent trouver leur âme.
C cédille ! Je vous le dis.
Je n'avais d'autre choix que de fuir, dangereuse créature, d'homme mûr je m'étais retrouvé comme un garçon rêveur, silencieux, assis dans un petit coin, studieux, étudiant votre art de manier les mots et les parfums.
Sortez de ma vie, je vous dis. Demain je vous oublie, c'est décidé. Et si j'oublie de vous oublier, rappelez le moi, par un mot épars sur parchemin troué, mais rappelez le moi.
Voilà c'est dit.
W~I