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[RP] Cathédrale Saint Maximin d'Aix

Doch
Sortant du château d’Aix, Doch fit un détour par chez elle, rechercher un châle, blanc, pour l’office.
Avant de se diriger, la mine sombre, vers la cathédrale. Ce jour n’était pas des plus gai, et pour cause.
Elle entra dans l’édifice. De là, sur le seuil, elle voyait au bout le cercueil, posé sur son catafalque.
Doch s’arrêta soudain quelques instants. Même si elle le savait depuis quelques temps, le fait de le voir, lui faisait pleinement réaliser le décès de son amie, et surtout le fait qu’elle ne la reverrait plus. Et pourtant… Ce n’était pas récent.
Après ces pensées, elle se décida à avancer dans la nef, lentement, un pas après l’autre. Ascram était là, en prière ; Prouvençao aussi. Selrach, Dahut … d’autres, étaient présents également.
Elle continua jusqu’à un banc encore libre et y prit place, se recueillant et plongeant alors dans ses souvenirs en attendant que la cérémonie débute.
pnj
Le jeune couple de passage à Toulon, avait fait un crochet par Aix pour la journée, afin de rendre un dernier hommage à feue la vicomtesse de Marignane.
Pour la circonstance, c'est vêtue d'une houppelande blanche, que Karea franchit le seuil de la cathédrale tenant le bras de Daemon. Ils aperçurent quelques connaissances qu'ils iraient saluer plus tard, ils prirent place et se recueillirent attendant le début de la cérémonie.
Eavan
Deux chevaux firent halte devant la cathédrale. Le premier cavalier tendit la main à la seconde pour l'aider à descendre de sa monture bien que cela ne soit pas nécéssaire.
La paire avanca d'un même pas jusqu'aux portes de la cathédrale. Là les gardes épiscopaux en faction saluèrent la jeune femme, bien que celle ci ne porte pas son uniforme.

Elle aurait pu, mais hommage avait déjà été rendu par l'officier épiscopal de Provence à l'officier épiscopal de Bourgogne. Bel hommage d'ailleurs organisé au sein de la forteresse Motarde d'Ascalon.
Eavan sortit de ses pensées. Son raleur la regardait de façon interrogative. Oui il était temps d'entrer.

La houpelande bleu nuit que la jeune femme portait avec sobriété ne souffrait qu'un seul bijou : sa médaille de baptème et sa médaille grégorienne. Une cape légère avec le lion de Salon accompagnait le tout tandis que l'homme qui l'accompagnait ce jour portait les couleurs d'une autre baronnie, proche de Salon.
Un baudrier accompagnait la ceinture et une épée venait taper doucement, au ryhtme de la marche, sur la cuisse de la jeune femme. Une épée bien particulière ... Léguée par une amie. Laissée comme rappel d'un surnom qu'elle lui avait donné à l'occasion d'une chasse sur les terres de Marignane ... Terreur des Ours. La lame deviendrait peut être la terreur d'autre chose ...

C'est avec le souvenir émouvant d'une cérémonie qu'Eavan et sa couronne de baronne entrèrent dans la cathédrale au coté du raleur aux dents longues ...

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armes et bannière en réfection ...

Vidame de Provence
Baronne de Salon de Pce
Dame de Barjols, vassale de Rians & Dame de St Antonin sur Bayon
Héraut es Joutes du MAO & Officier de la Croix Provencale
Zarco


Zarco se rendit tranquillement mais surement à la Cathédrale en compagnie de sa tendre épouse Callishane...

Le départ de leur amie l'avait touché spécialement... la connaissant personnellement et aussi sachant qu'Azraelle était très près de sa marraine Ysabelle.

Il avança doucement dans l'allée et fixa le cerceuil plus loin en avant. Ils prirent un banc et avec Calli se recueillirent...

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Zarco de Cianfarano du Mystraal
Brin de folie de Callishane
Père de Chloé, Rhys, Jénifeal, Fleure et Guillaume
Yunette
Une jeune femme se faisait discrète, elle avait peu connu la Vicomtesse mais avait su l'apprécier plus à chacune de leurs rencontres. Elle n'irait pas à cette cérémonie, lui rendant hommage en une prière silencieuse, en son fort intérieur.

De là où elle était, elle avait vu chacun arriver, mais, non, non, elle n'entrerait pas. Ne se sentant pas la force en ce funèbre jour d'affronter les regards de ses amis fortement ébranlés par la cérémonie qui allait suivre. Elle ne leur serait d'aucun soutien, surtout au vu de son état d'esprit actuel.

Qu'Aristote t'accueille à ses côtés Azraelle ! songea t elle avant de faire demi tour, la route l'attendait. Il était un autre enterrement où elle serait absente, celui d'un de ses filleuls... Profond soupir désabusé.
Maitwess


La Baronne de Sabran était absente depuis longtemps, tout Auresoun était inquiet, et pourtant Manon avait quitté la demeure pour la triste occasion. L'héritier avait été confié aux soins du reste du personnel, et la rigide intendante avait fait le chemin jusqu'à Aix pour représenter la maison Pampalone-Sabran. Elle savait combien sa maitresse aimait la Vicomtesse et se doutait qu'à son retour - que le Très Haut l'entende et lui montre le chemin - elle verserait sa fiole de larmes de n'avoir pu lui dire adieu. Manon espérait qu'en sachant qu'Auresoun avait été représenté, cela l'aiderait à surmonter son chagrin et ne pas replonger dans cette soif sans fin...
La mort de cette Dame qu'elle avait pu servir en quelques occasions l'attristait, surtout par l'amitié sans borne que lui vouait Anderexia.

L'intendante entra dans la cathédrale et s'installa au fond, avec les gens du peuple. Elle avait beau représenter Auresoun, elle n'en était pas moins de la roture, et mandatée que de son propre chef. Le geste était plus symbolique qu'officiel.
Vero5
Le vent décoiffant balayant tout sur son passage soulevant poussières et jetant brindilles, Vero scrutant l'approche de la flèche et essaye de maîtriser ses craintes, indique de la main à Armanté qu' ils avaient atteint le but de leurs cavalcade.
Le doute l'assaille arriver à l'heure pour rendre hommage, sans oublier de se demander si sa présence sera apprécier ou non. Grogne et fronce les sourcils.
Lâche les rênes et flatte la monture qui a su si bien ce comporter. L'attache et attends avetc légère impatience qu'Armanté fasse de même, happe son bras et s'y appuie en lui forcent le pas.
Ils s'engouffrent par les portes et restent tétanisés, frappés par le silence et la blancheur des lieux, se ressaissi et remontent l'abside pour atteindre le flot de capes blanches.
Lâchant le bras ami, Vero s'approche de Prouv, le regarde attentivement et le prends dans ses bras pour l'embrasser tendrement.


Si je peux faire quoi que ce soit qui puisse atténuer ta douleur...
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pnj
Joyeux la Provence marmonna-t'il. Mais Véro lui avait brièvement parlé de son amie et il avait décidé de lui donner le bras, pour l'occasion. Tandis que Véro retrouvait ses amis pour partager son chagrin, il pensa à aller chercher une place mais abandonna, ne connaissant pas le protocole local. Il laissa donc son regard vagabonder sur les vitraux, cherchant les nuances avec les scènes qu'il avait pu voir ailleurs...Un exercice comme un autre pour faire connaissance avec cette Provence tant désirée.
Nadhas
Nadhas venait d’apprendre la triste nouvelle par son amie Ascram. Elle ne voulait pas y croire. AZ, une personne si combattante et persévérante à ses yeux a rejoint le très haut. Nadhas a souhaité donc lui rendre un dernier hommage à l’Eglise de Ais pour pouvoir s’exprimer son grand respect pour Az. Pleins de souvenirs lui remonta à la tête, sa première rencontre avec elle à ais lors de son premier passage, sa venue à son baptême. Elle était si heureuse de l’avoir rencontré.

Nadhas se rendit à l’aide de grain de sel à l’Eglise de ais, arrivée devant la porte de l’Eglise, elle était prise par plusieurs interrogations : Pourquoi les gens les plus respectueux partaient plus tôt rejoindre le très haut. Est-ce une injustice ??? elle se disait qu’elle demandera des réponses à Ascram. Ses paroles aristotéliciennes lui permettaient d’avancer vers le chemin des vertus.

Elle avança dans l’allée principale, vêtue d’une longue robe blanche, c’était ainsi que les femmes de zanzibar étaient vêtues lors de leur présence dans des funérailles. Elle s’asseyait tête baissée pour cacher sa tristesse auprès des autres invités et s’asseyait avec toute discrétion sur le banc
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Adrian.
Daemon haissait les adieux, il avait appris bien tot la triste nouvelle, il la savait mourante et ne pu rien y faire. Il avait cru naivement que son éloignement de la Provence la sauverait et peut être un jour avoir la chance de l'accueillir dans une Provence renouvellée et enfin débarassée de la lourdeur imposée par certains.

La Provence l'avait tuée comme surment avait dû lui procurer tant de joies et bons souvenirs, désormais la vicomtesse n'était plus, une âme de plus allant rejoindre le Très Haut pour les attendre.

Il se rappella la partie de chasse et sourit discrètement, mais un seul mot revenait à son esprit : du gâchis, oui du gâchis que cette Mort, puisse un jour le ciel accorder à la Provence la paix qu'elle mérite...

Il alla se reccueillir un moment, immobile et silencieux dans un coin.

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Dressez vous sans relâche, jusqu'à ce que les agneaux deviennent des lions.
pnj
Héloïse avait attendu longuement, en silence, que l'église se remplisse de ceux venus rendre un dernier hommage à une Comtesse qui s'était montrée digne de ce titre, tout en regrettant l'absence de certains.

Elle se décida enfin à commencer. La gorge nouée par l'émotion, elle entama la litanie.


Après tous nos regards qui ont croisé le sien, puisse t-elle enfin voir le tien, Seigneur.

Les fidèles répondirent :


Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

Après l’amitié qu’elle a reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’est la tienne, Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’amie qui nous est chère.
Accorde-nous l’espérance de la revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Amen


Héloïse s'arrêta. Son regard allait sur le visage des amis de la vicomtesse puis s'arrêta sur le panier d'osier déposé à l'entrée de la cathédrale, dans lequel elle avait déposé un médaillon d'Aristote, et où les amis déposeraient un fruit ou un pain, peut-être quelques écus. Les vagabonds et autres démunis ne s'y trompaient pas et rôdaient autour de la cathédrale : ils savaient que, la cérémonie terminée, le contenu leur serait distribué.

Elle jeta un coup d'oeil à Alexis pour l'inviter à prendre la corbeille ainsi qu'une partie des offrandes pour le moment du signe des amis.

Mes Soeurs, mes Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. Ici, en l'occurrence, c'est nous qui ferons office de famille. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre soeur et de lui demander de lui faire bon accueil.

Elle fit un signe aux quatres gardes qui allumèrent les cierges autour du cercueil.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route d'Azraelle, qui la conduit maintenant au Royaume de Dieu !


La diaconesse demanda à Doch de s'approcher et de déposer la croix sur le cercueil, tandis qu'elle reprenait :

Azraelle, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Ce fut ensuite le tour d'Alexis, qui vint déposer des offrandes sur le cercueil.

Azraelle, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Héloïse fit une courte pause et reprit :

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :

Le souvenir d'une Amie aristotélicienne qui vient de nous quitter. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entourée de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.

Nous voici nombreux dans cette chapelle, autour de notre amie Azraelle pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours unie à Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".

Aristote nous a guidés et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.

Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’ont connue parler d'elle.


Elle se tourna vers Alexis, l'invitant à venir prendre la parole.
Hersende
Hersende arriva dans la cathédrale au moment où Ascram commençait la cérémonie. Elle avait de nouveau revêtu la tenue noire qu'elle avait portée si longtemps.

Elle était très triste de ce décès, triste aussi de l'incompréhension qui avait régné entre Azraelle et elle après qu'elles aient longuement travaillé ensemble, de son départ de Provence et de cette fin brutale. Elle avait le sentiment d'un immense gâchis et d'une perte irrémédiable.

Elle voulut glisser discrètement quelques écus dans le panier d'offrande, mais celui-ci était déjà déposé près du cercueil. Elle attendrait donc la fin de la cérémonie pour contribuer à ce don.

Elle prit place dans l'assemblée et se perdit dans ses prières.

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Prouvencao
Alexis se sentit encerclé d'yeux attentifs et impatients quant à la suite de la cérémonie. Celui de son épouse, diaconesse et officiante, fut le signal comme quoi il devait se lever. Il s'approcha donc du cercueil en bois finement ouvragé sur lequel il posa sa main pour sentir sa texture unique.

Bonjour à tous, lâcha-t-il gêné d'être dans cette situation, et pour se rassurer l'étreinte de sa main se fit plus fort sur le bord de la dernière demeure de feue sa suzeraine pour trouver la foi, je tenais à remercier les personnes qui honorent de leur présence la mémoire de Enimia, même après sa mort. Ils sont peu nombreux du fait de sa verve oratrice et de ses actions toutes tournées vers une Provence meilleure, une vraie Provence. Cela me chagrine qu'elle soit partie si vite. Maintenant les armes de Marignane sont définitivement brisées pour endeuiller ses serviteurs et amis, de ne jamais l'oublier quand ils croiseront ces armoiries.

Ses yeux se portèrent notamment sur la comtesse de Valréas.

Elle a toujours eu grand respect des gens provençaux qu'elle a pu croisés, adversaires, amis, anonymes... Elle rejoint les portes solaires, et nous observera toujours, accompagnera ceux qui l'ont considéré avec cette même courtoisie, joie de vivre et respect qui l'ont toujours mus.

Voilà pour moi, j'ai pu voir des personnes qui l'ont connu, d'autres qui auraient aimé plus la connaitre, et toutes sont là. Je laisse la parole à ceux qui le désirent.


Le vicomte s'approcha du corps de sa suzeraine, se pencha pour déposer un chaste baiser d'adieu sur la joue blanchie et froide qui fut jadis si rieuse et rosée. Puis il s'écarta et partit se replonger dans sa torpeur méditative et recueillie.
pnj
Grande, grande Azra. Tout le monde absorbé par la cérémonie. Un voile de torpeur me dissimule? Parfait. Je me glisse, pilier après pilier vers le devant, toujours planqué par un pilier.

Je m'adosse, attends, cathédrale pleine, les places debout sont permises. Se rapprocher, encore quelques pas. Le nez gêné par l'odeur de la pierre humide, où est son parfum? Coup d'oeil à la dérobée, on reprend sa place. Bon. C'est long, c'est long c'est long! Diaconesse, quittez votre habit, je vous prie...

Armanté toussota pour mettre fin à son monologue intérieur. Il ne brillait pas par sa patience, mais l'ombre était son amie, pour l'heure. Il rendrait son hommage à Marignane plus tard, d'une autre façon....
pnj
Silhouette glissante. Elle sent le poids si léger d'un regard. Elle se reprend, après ce long silence qui a laissé l'ombre se porter dans la cathédrale. Pour l'heure, elle continue. Hommage à rendre.

Elle s'approche un peu de l'allée centrale, deux parchemins dans les mains, déroule le premier et se lance.


Avant de vous parler d'elle, je vais laisser la parole à ceux qui n'ont pu venir mais nous ont adressé leur hommage à Azraelle. Voici le premier.

Citation:


De Nous, Natale Adriano Dario d’Ibelin, Vescoms de Rabat et Senher de Santa-Maxima
A Vous, Alexis Beogora, Vescoms de Marignagne, Chevalier des Beaux, ainsi qu’à votre épouse.


C’est avec grande tristesse que nous apprenons le trépas de feu Enimia Sélène Loews, Vescomtessa de Marignane et ses funérailles en la grande cathédrale d’Ais en Provence.
Malheureusement nous ne pouvons sur l’heure nous porter jusqu’en ces lieux, aussi nous espérons que ce pli vous parviendra correctement.

Nous avons connu Azra’ lorsque nous sommes entré au Parlement de Provence, cela semble une éternité désormais, elle représentant alors la Bonne Ville de Brignoles et nous celle de Draguignan. Nous gardons comme souvenir son travail pour la Provence dont elle apprit, comme nous, à en apprécier les diverses facettes et finalement à n’œuvrer que pour la grandeur et les vraies valeurs de son pays.

Aussi nous formulons également de notre côté une prière afin que le Très Haut l’accueil comme il se doit. C’est une Grande Dame et une Grande Amie pour laquelle nous prions ce jour et jamais nous n’oublierons ses conseils prestigieux.



De profundis


Fait en la Bonne Ville d’Albi, Comté de Toulouse, l’An du Seigneur mille quatre cent cinquante sept, le vingt-et-unième jour du mois de juin ; Par Nous, Natale Adriano Dario d’Ibelin, Vescoms de Rabat et Senher de Santa-Maxima.



Une courte pause, le temps de dérouler le second message.

Citation:


Monseigneur,

je vous écris ce jour suite à la réception du faire-part concernant les funérailles de Sa Grandeur Azraelle. Je crois avoir eu la chance et l'honneur de la compter parmi mes amis et c'est pourquoi je tenais tout particulièrement à vous présenter mes plus sincères condoléances. Je me devais aussi de vous informer que je ne pourrai être présent lors des funérailles, étant retenu actuellement en France où je vis à présent. Je vous souhaite tout le courage et la force pour dépasser ce trépas terrible.

Cordialement,

Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg.


Hommages lus, elle pose les parchemins sur l'autel, puis reprend, sans savoir vraiment où elle va.

J'ai connu Azraelle peu de temps, mais j'ai tout de suite aimé cette femme courageuse et volontaire. Je n'ai pas la prétention de connaître les rouages de la politique, et ne tiens pas vraiment à les connaître. Mais ce que j'ai vu d'elle, c'est une femme fidèle. Fidèle dans tout le sens du terme. A ses convictions, à sa foi. Contrairement à beaucoup, elle assistait aux offices, se confessait, servait l'église.

Mais, au delà de sa vie publique, ce qui m'a le plus marquée, c'est sa considération pour les "petites gens". Sur son domaine de Marignane, les serfs étaient bien traités, et d' elle, qui n'eut pas d'enfant, fut une mère pour eux.

Azraelle, aimante, noble, s'est élevée bien au-dessus des clivages. Une goutte d'eau décisive pour la vie, une étoile.


Elle s'arrête de nouveau, son regard sonde les ombres, et elle reprend :

Avant de quitter l'Eglise, nous allons faire un dernier adieu à notre soeur.

Avec respect et affection, confions-la à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui.


Elle laisse un silence s'installer, ultime moment de recueillement.

Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons bonne route pour cet ultime voyage vers le Créateur et, nous n'en doutons point, vers le Paradis Solaire.


A ce moment elle fait signe aux quatre gardes, qui aussitôt se positionnent auprès du cercueil. D'un geste de la main elle fait se relever les fidèles, et alors un chant retentit.

Le cercueil est alors soulevé. Alexis prend la tête avec elle, suivi des porteurs et du cercueil, puis des amis et fidèles. La procession traverse la nef et est déposé sur l'attelage qui le mènera jusqu'aux Baux.
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