Larchevêque était à Aix depuis le vendredi 13. Il était venu pour officier le mariage de Dahut et de sa promise. Connaissant très bien la Grande Cathédrale Saint Maximin, sa Cathèdre, siège de son Archidiocèse il ne sétait pas pressé et à force davoir le temps, il était en retard. Lavantage de la cathédrale était cependant quen passant à lextérieur par la crypte il pouvait regagner la sacristie, ce que fit larchevêque.
Une fois dans la sacristie, lArchevêque otait son tabarro qui le protégeait du froid et se dirigeait vers une armoire ou il posa le fameux manteau de laine doublé de soie, agrémenté sur les épaules d'une pèlerine ouverte par devant et d'un col de velours rabattu et attaché au cou par des brandebourgs.
Il enfila une soutane verte sur laquelle il ajouta un rochet blanc et sa mosette, - signe du pouvoir de juridiction - verte elle aussi assortie à sa soutane. Il enfila sur sa tête une calotte quil dissimula sous une belle mitre, symbole de sa charge pastorale.
Il mit autour de son coup une belle étole, symbole par excellence de son état de prêtre, et une croix suspendue au bout dune chaîne en or. Il avait déjà son anneau pastoral orné dune améthyste à lannulaire de sa main droite que certains fidèles se plaisaient à embrasser.
Bien avant larrivée de lArchevêque les 2 acolytes avaient orné l'Église de bouquets de fleurs blanches, et préparé le Maître Autel et le registre final. Les certificats étaient aux mains de Ludovi et ne seraient scellés qu'à la fin de l'office.
Alors que Gabriel faisait résonner la Cloche de Saint Maximin, lofficiant fit son entrée dans la cathédrale. Bien du monde était là. Evidemment, vu le retard quil avait
Il scruta la foule et aperçut de nombreuses personnes.
Bien entendu Le Vicom de Marignane était là, et en grande discussion avec la nouvelle Baronne de Beuil, et un Homme qui ne laissait pas Ludovi indifférent. Non de par son aspect esthétique, comme certains mauvais esprits auraient pu penser mais larchevêque était sûr de le connaître
Non loin de là, la nouvelle Fayence se tenait, bien différente de lancienne Heulynn.
Sa Majesté avait prit le temps de venir également, vêtue toujours plus magnifiquement chaque jour, les souterrains puants de Marseille semblaient loin. Le Très Haut la Protège ! Souhaita lArchevêque.
Le Comte décela aussi une petite troupe Brignolaise, Sa ravissant et très chère filleule bien sûr et son fils adoptif un certain Arthur selon la mémoire de Comte, mais aussi Iseute lex Tribun de la ville et la jeune Serafina tous au 3ème Rang coté allée.
Bonnieux le fidèle et fringuant qui examinait la marquise. Certainement en méditation, il veillait sur Sa Majesté de façon Quasi-Divine. Et quelle tenue, un ravissant mantel en astrakan, paré de perles, décidément il avait du goût !
Larchevêque aperçut parmi une foule dinconnus Deminerve quil navait pas vu depuis longtemps et Bellabs, très récemment baptisée.
Naturellement lofficiant se serait dirigée vers La Marquise sa meilleure amie ou encore vers Bonnieux ou sa filleule. Mais non, ces devoirs lappellaient au devant de Marignane. Il alla donc à sa rencontre, souriant et le saluant.
Vicomte, soyez le bienvenue à Saint Maximin. Comment allez vous ? Fin prêt ? En s'avançant près de DS, la mémoire lui revint !
Baronne, ravi de cous savoir rentrée. Se tournant vers l'Homme.
Messire Sagaben il me semble. Je ne sais si vous vous souvenez mais nous nous sommes déjà rencontrés alors que nous étions Commissaires au Commerce, vous du Lyonnais Dauphiné et moi de Provence. Ravi de vous retrouver.