June
V'là qu'elle repart en vrille. Il la regarde s'enflammer, d'abord une petite flammèche, puis un feu de bois, et enfin l'incendie qui se déclenche. Elle était tellement remontée qu'elle aurait brûlé une forêt entière avec le feu qui sortait de ses yeux. Lui reste assis sur son fauteuil, toujours à poil, et il plonge ses yeux bleus dans le regard brûlant de la rouquine. Il balaye tout ça d'un geste impatient de la main.
"Ca va, ça va... Vous êtes vraiment à cheval sur la formulation."
Au début, il avait dit ça sans penser aux mots choisis ; puis, finalement amusé par sa tournure de phrase lorsqu'il s'était rendu compte de ce qu'il avait dit, il continua sur le même ton légèrement railleur.
"Ca ne sert à rien de prendre le mors aux dents..."
Sans lui laisser le temps de réagir, il se leva et alla lui commander une tisane apaisante à la lavande auprès de la borgnesse, breuvage qu'il lui apporta un instant plus tard.
"Tenez, buvez. Hésitez pas. Il faut une dose de cheval !"
Avant qu'elle ne lui saute dessus de rage, car il semblait qu'il l'avait un peu provoquée, il retourna sur le fauteuil, reprend un ton calme. Et met son doigt sur le bout du nez de Rosalinde.
"Vous êtes ridicule lorsque vous vous énervez pour rien. Je n'ai pas l'intention de vous acheter, ni de vous "monter" lorsque j'en aurais envie. Parce que déjà, c'est quand même mieux quand on a envie à deux. Et en plus, j'aime bien quand c'est vous qui me montez. Et vous n'avez pas un gros cul, vous êtes très belle. Donc cessez de vous mettre en scène de cette façon, arrêtez de gueuler comme une truie et remettez-vous au travail. Vous voulez apprendre, oui ou non ? Si c'est non, je m'en vais."
Parce que faut pas pousser non plus. Ca va être lui le coupable, en plus !
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"Ca va, ça va... Vous êtes vraiment à cheval sur la formulation."
Au début, il avait dit ça sans penser aux mots choisis ; puis, finalement amusé par sa tournure de phrase lorsqu'il s'était rendu compte de ce qu'il avait dit, il continua sur le même ton légèrement railleur.
"Ca ne sert à rien de prendre le mors aux dents..."
Sans lui laisser le temps de réagir, il se leva et alla lui commander une tisane apaisante à la lavande auprès de la borgnesse, breuvage qu'il lui apporta un instant plus tard.
"Tenez, buvez. Hésitez pas. Il faut une dose de cheval !"
Avant qu'elle ne lui saute dessus de rage, car il semblait qu'il l'avait un peu provoquée, il retourna sur le fauteuil, reprend un ton calme. Et met son doigt sur le bout du nez de Rosalinde.
"Vous êtes ridicule lorsque vous vous énervez pour rien. Je n'ai pas l'intention de vous acheter, ni de vous "monter" lorsque j'en aurais envie. Parce que déjà, c'est quand même mieux quand on a envie à deux. Et en plus, j'aime bien quand c'est vous qui me montez. Et vous n'avez pas un gros cul, vous êtes très belle. Donc cessez de vous mettre en scène de cette façon, arrêtez de gueuler comme une truie et remettez-vous au travail. Vous voulez apprendre, oui ou non ? Si c'est non, je m'en vais."
Parce que faut pas pousser non plus. Ca va être lui le coupable, en plus !
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