Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>

[RP] Jeu du Maine, jeu de vilains

--Grandes_pompes...funebres
Citation:

    Saumur, le 02 octobre 1463




    Angevins, Angevines,
    A ceux qui se feront lire, à ceux qui se feront mimer, et à ceux qui ont besoin qu’on leur fasse un dessin,




    Le Maine s’est exprimé, l’Anjou l'a entendu.

    Depuis six mois, les dirigeants mainois se permettent de tenir sur l’Anjou et les angevins des propos diffamatoires, de manière publique et officielle. Ils nous ont traité de lâches, de vulgaires pilleurs. Ils nous ont promis la fessée, et nous ont souhaité morts. Avouons que c’est moche, d’autant qu’ils connaissent notre poésie. Pour nous, provocation, ça rime avec invitation, démonstration, crémation.
    Le Maine, ses verts pâturages, ses campagnes silencieuses, ses mines replètes, son château qui prend la poussière, ses villes où le maire est élu à l’unanimité avec 0% de voix… Ne voit-il pas qu’il n’y a que nous qui l’aimons assez pour prendre de ses nouvelles?! Le Maine a toujours été notre terrain de jeu préféré, notre parc d’attraction à nous, notre weekend end à la campagne! N’est-ce pas la preuve parmi toutes que nous pensons à lui? Alors oui, parfois, nous manquons de tact, et c’est armé jusqu’aux dents que nous venons sans avoir prévenu avant, mais c’est juste qu’on a le sens de la surprise. C’est important de pimenter une relation qui dure. Au fond, nous sommes juste de grands romantiques.

    Nos Buses ont décidé de laver soigneusement la bouche de nos petits voisins en faisant sauter leurs caries. Nombre d’entre vous ont d'ailleurs rejoint les rangs de cette escapade sanitaire car vous savez qu’un beau sourire et une bonne haleine, c’est important. Les Buses ont ainsi posé deux armées angevines aux portes du Mans et en ont enfoncé les portes. Il faut bien assumer et savoir se manger une bonne torgnole en guise de réponse aux affronts que l'on fait. Que les plus sensibles se rassurent, ça picote les joues mais ça fait circuler le sang et ça donne des pommettes rouges, croyez moi, j’en sais quelque chose.
    Si cette action est faite au nom des Buses, elle porte les couleurs de l’Anjou car l’Anjou est un phare de progrès dans une nuit d’ignorance, surtout quand ça concerne les chicots et si ce ne sont pas les Armées d’Anjou qui sont aux portes de la capitale mainoise, c’est néanmoins son peuple que nous soutiendrons envers et contre tout.


    La France aussi s'est exprimée, depuis. Nous ne l'entendons pas.

    Nous n'avons pas de leçons à prendre sur la guerre de la part d’un Royaume incapable de mener les siennes proprement. Devons-nous lui rappeler ses hommes menés à l’abattoir sur le front de l’Empire et ses multiples traîtrises dans un conflit dont il n‘arrive pas à s’extirper ?
    Nous n'avons pas plus de leçons à recevoir sur la probité, quand depuis le 13 Mai dernier, en réponse à une énième insulte de sa part, l’Anjou a appelé publiquement par le biais d’une annonce archiducale, tous ses sujets à prouver la valeur de leur héritage à cette Couronne méprisante. Nous doutons qu’elle trouve autant de prévenance chez les autres.

    Il serait temps que la France se rende compte de ce qu’est l’Anjou. L’Anjou est tout ce qu’elle n’est plus : bouillonnante, vivante, grandissante et fidèle à ses principes.
    L’Anjou est une entité étrange, parfois un peu craspougne, et souvent turbulente mais l’Anjou possède ce que la Couronne n’a jamais réussi à fédérer: les ambitions de son peuple.
    Nous assurons à la France que, contrairement à ce qu’elle pense, nous n’avons jamais cessé de succomber à la tentation de revenir la saluer, car à son inverse, l’Anjou honore toujours les engagements qu’il prend.
    Par soucis de probité, nous pouvons d’ailleurs lui assurer que l’Anjou succombera encore longtemps.



    Angevinement,

    Katina Choovansky Salmo Salar de Montmorency,
    Archiduchesse d’Anjou



Mordy
[Mercredi dans les couloirs du château – Catnys-Mordy-Liette]

Mordy accompagne les deux femmes dans les couloirs déserts du château, autant saccagé par les mainois profitant de la confusion pour dérober les biens, que par les angevins revanchards.

L'odeur nauséabonde qui s'échappe de place en place, mélange de sueur aigre, sang et matière fécale, force Mordy à plisser le nez. Il espère que les chambres seront en meilleur état...

Il se tient en arrière, jetant des coups d’œil réguliers sur Liette, à l’affût d'attitudes qui trahiraient ses pensées : il ne peut qu'imaginer ce qu'elle traverse et sent l'inquiétude sourde de la jeune femme, le touchant par intermittence comme la marée.

Devant, Catnys teste sa clé fraîchement reçue, lui rappelant leur première soirée au Nid. Le souvenir ravive un sourire sur ses lèvres et embrase ses joues. Le grincement des gonds le ramène à la réalité et il pénètre à leur suite dans le cabinet. L'endroit, protégé par son épais verrou, a été relativement épargné.
Le coffre, dans un coin, attire les deux jeunes femmes mais Mordy s'oriente vers les étagères chargées d'ouvrages. Il en tire un au hasard et parcourt la page de garde : "De la bonne régulation des taxes". L'ouvrage au contenu certainement aride et ingrat rejoint sa place sur l'étagère et Mordy suit la bibliothèque, laissant un doigt traîner sur les reliures de cuir.
Le dernier, particulièrement dépenaillé, capte son regard alors que les jeunes femmes ouvrent le coffre, sous les exclamations de Liette.

Le feuilletant rapidement, les quelques mots de la première page attirent son attention.


"Hummm... Y aurait eune comte Vladimir qu'aurait laissé eune trésor caché dans s'chateau abandonné ?"
Une carte pliée en huit glisse de la couverture et tombe à ses pieds. Son regard va du vélin au sol à Catnys qui l'observe curieusement par dessus l'épaule de Liette, penchée sur le coffre, puis revient au vélin, qu'il ramasse et enfourne dans sa besace avec l'ouvrage ancien avant de revenir vers les deux femmes.
Il sourit à Catnys et lui glisse :

Y p'rait bi'n y 'voir d'l'lecture int'ressante l'in d'dans, s'va p't'êt' n's occuper p'us qu'on n'l'aurait cru...
Abygael.
[À bas les Mainois !!!]

- Les p'tits canetons polissons ! Qui sont pas gentils avec les lurons ! Mais vous savez qu'un bon matin, un caneton va lui mettre sa patte ! Po toume po toume po toume ...*

En tant que chef de section, Broune se devait d'époumonner un brin de mélodie, histoire d'émoustiller quelques mainois. Comment ça les canards on rien à y voir ... ? Ah oui, les poneys. Ça a tout même son charme. Les angevins étaient là, sur le champs de bataille, à taper sur les ennemis, et le plus beau, les éblouir de paillettes dorées, l'or étant la couleur Di Roja, les raclées poneyiennes allaient valoir leur pesant d'or. Car c'était connu que les poneys pétaient des paillettes et rotaient des arc-en-ciel, tout le monde savait ça. Bref, la première et seconde nuit, l'irlandaise bastonnait comme une bleusaille, pas folle pour autant la celtique, elle sortit quelques fioles de sa besace pour recueillir le sang des mainois inertes, et par la même occassion, leurs retirer des membres comme une oreille, un doigt tout ça. Des souvenirs aussi avaient une importance quand même.

[Montmirail]

La main sur le pommeau de son épée, la blondine était parée à l'attaque. L'adrénaline lui tambourinait le bide, et elle se sentait comme un enfant dans un cirque, l'émotion était là, celle d'achever le premier mainois ou qu'importe qui allait croiser son passage. Bien sûr, le rêve serait à son comble si de son arme, une tête mainoise -oui, oui ça existe- rouler sur le sol. Mais ne précipitons rien et jouons la spontanée, carpe diem.

Plus tard, le cri d'alerte se fit entendre. Sèchement, Broune libéra l'épée de son étui et déambula vers une donzelle encapuchonnée, sans l'ombre d'une hésitation, la barbare enfonça sa lame dans son abdomen ? Aucune idée, tout ce qui l'importait, s'était de voir sa victime s'écrouler comme une mouche. Ce qui était chose faite.

Citation:
03/10/1463 04:07 : Vous avez frappé Scugnizzella. Ce coup l'a probablement tué.


Alessandro, en tête de l'armée avait tirer le rideau, laissant place au théâtre. Certes, le spectacle n'était pas au summum du chef d'oeuvre. Mais les Buses et les Clairs Obscurs avaient encore une fois, graver sa fine signature afin d'y laisser leurs traces bien propre à eux. Si vous voulez frôler la perfection, passer à côté d'un angevin. Car à leur manière, il font que rendre le royaume plus beau et picétout.


* Inspiré du ''Le petit caneton polisson'' de François Pérusse.


Erraa
[ Auberge des Lisreux, encore et toujours]

Trois jours. Trois PUT*** de jours en plus que la couronne faisait la sourde oreille. C'était pas Dieu possible d'avoir une telle bande de bras cassés à la tête du Royaume. Royaume qui ne méritait même plus sa majuscule d'ailleurs. La Gorron hésitait en ce matin du sixième jours de silence de la couronne. Une semaine. Cent quarante quatre heures que les angevins étaient en possession du château de Le Mans et la seule chose qu'avaient décidé les têtes pensantes était... De fermer les frontières. Dés la parution de cette annonce, une vague de rire avait secoué la terre depuis la Bretagne jusqu'au confins du Saint Empire.

Pourtant, la double vicomtesse avait encore attendu pour envoyer une nouvelle lettre. Sait on jamais que là haut, ils aient un sursaut de bon sens. Mais non. Toujours rien. Alors encore une fois, elle se positionna devant sa table d'écriture et se mis en devoir de coucher sur le vélin ses pensées sans trop mettre de filtres entre sa tête et sa plume.



De nous, Erraa de la Huchaudière, vicomtesse de Gorron et de Vibraye, Commandeur de l'ordre du mérite mainois, membre de la compagnie dynaste du croissant, récipiendaire du Lys de saphir
A vous, Leda, Dauphin de France,
A vous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Grand Maitre de France,

A tout ceux qui liront ou se feront lire

Salutation

Prenons la plume une fois de plus pour essayer de débloquer la situation du Maine par les maigres moyens que vous avez bien daigné nous laisser. Dans votre excès d'autoritarisme et d'incompétence, vous avez refusé toute prise de décision par le collège nobiliaire qui pourtant, est tout à fait apte à prendre la régence en cas de défaillance comme le prouve cet article de sa charte :
Citation:
Titre III : Du rôle du Collège Nobiliaire

Article 5 : Le collège nobiliaire peut, après accord du Roi de France conseillé par la Très Noble Assemblée des Pairs de France et sous surveillance de la Curia Regis, se voir confier le pouvoir légitime sur le comté du Maine dans les cas de figure suivants :
- prise de pouvoir étrangère
- conseil comtal illégitimement élu
- nécessité de rétablir l'état de droit
- absence imprévue et prolongée du comte légitime.

Article 6 : En cas d’absence imprévue et prolongée du comte légitimement élu, le Collège Nobiliaire, après accord de la Curia, veillera à la reprise du château en collaboration avec les membres du conseil légitimement élu.


Hors, le manque de confiance dont vous avez prouvé l'existence en n'acceptant pas que les nobles du Maine qui, pour la très grande majorité, ont déjà régné sur la province de Sa Majesté, a conduit à une semaine d'occupation angevine sans que rien ne soit fait, décidé ou même ne serait ce que discuté. Ceci est une situation inadmissible ! Si vous pensez que votre annonce fermant les frontières est une réponse adaptée, il devient réellement apparent que vous n'avez pas les compétences requises pour diriger un royaume et que la confiance que Sa Majesté vous a accordé était mal placée. Il est vrai que la fermeture des frontières a toujours évité les armées de passer et les brigands de se promener... Depuis mon petit poste de noble des provinces que vous êtes censés administrer, je peux vous dire que je n'ai pas vu une seule personne qui ne se soit pas gaussé à la vue cette décision.

Vous le savez puisque la gazette BOURGUIGNONNE elle même en parle, la ville de Montmirail n'est désormais plus mainoise. Qu'attendez vous pour réagir ? Que l'Anjou annexe complètement la province dont vous vous êtes auto-octroyé la charge exclusive et qui souffre de votre manque de jugeote ?

Nous vous demandons encore une fois de prendre toute la mesure du désastre que vous avez contribué à créer et de vous remuer le séant afin que le Maine puisse envisager un avenir. A ce jour, il ne reste que trois solutions.
1/ Vous nous donnez les moyens de décider à votre place, ce qui aurait dû être le cas depuis le début.
2/ Vous nous donnez les moyens d'attaquer pour libérer notre capitale et reprendre les morceaux de notre territoire perdus.
3/ Vous retrouvez la raison et vous négociez avec l'envahisseur pour qu'il retourne chez lui au plus vite.

Et nous vous demandons cela avant demain, soit le 6 octobre. Il nous semble que 8 jours pour prendre une décision est un délai largement suffisant. A défaut de quoi, nous lancerons un vote au sein du conseil nobiliaire pour savoir ce qu'il convient de faire. Le Maine ne peut plus attendre votre bonne volonté relative. S'il doit aller contre les ordres de la couronne pour avoir une chance de se remettre de ce marasme auquel vous avez largement participé par votre inaction, s'il doit passer outre votre autorité, il prendra la décision envers et contre tout. Nous en accepterons les conséquences mais UNIQUEMENT lorsque Sa Majesté sera remise de sa maladie et qu'elle aura examiner les tenants et aboutissants qui nous ont poussé à cette décision extrême. Et ceci ne sera que la première étape pour retrouver la confiance et la fidélité que vous avez quasiment détruite.

Fait à Le Mans, le 5 octobre 1463



Et cette fois, la brune ne se contenta pas d'un affichage en place publique. En plus de montrer à tout le monde une copie de sa missive, les originaux partaient en direction du pouvoir bicéphale. Dés fois que la première ne soit pas arrivée à destination. Ce qui était fort peu probable puisque même les courriers privés, échangé entre deux personne sans qu'un tiers ne puisse en avoir connaissance leur parvenaient aux oreilles. Après une relecture, elle s'aperçut que le ton n'était pas celui qu'elle avait voulu donner de prime abord. Tant pis. Cette missive aura au moins le mérite de les faire bouger. Si ce n'est pas pour le Maine, ça sera au moins contre elle. Avec un courrier comme ça, ils seraient tellement vexés qu'ils joueraient sur la seule chose encore en leur pouvoir pour essayer de la contrôler. Ses titres. Qu'à cela ne tienne. Et si en noble elle se permettait tout cela, en gueuse... Elle n'osait même pas y penser...Et puis ce matin, elle sentait qu'elle pouvait déplacer des montagnes*.

*05/10/1463 04:16 : Vous tenez une de ces formes aujourd'hui ! Vous sentez que vous pourrez accomplir de grandes choses !

_________________















--Grandes_pompes...funebres
Citation:

    Saumur, le 05 octobre 1463




    Chères Buses,



    J’ignore si les nouvelles parviennent jusque dans le Maine car les rumeurs disent qu’après avoir cramé les chiens, mangé les enfants, vendu les femmes et coupé les pouces à chaque homme juste pour rigoler, vous avez bouloté les pigeons lors d’un barbecue improvisé faute de pouvoir choper les cygnes.
    Chères buses disais-je donc, chers angevins partis au-delà de vos terres chéries, j’ai une affreuse nouvelle à vous apprendre : Le Domaine Royal vient d’ordonner la fermeture de ses frontières.

    Oui, je sais. La Loose.
    Vous aviez pas pensé à ça, vous.
    Vous pensiez que vous pourriez rentrer à la maison tranquille, des traces de dentifrice partout à force d’avoir lavé des quenottes, mais heureux d’avoir rendu les haleines de nos voisins plus fraiches et là, PAF ! Le Drame ! Le coup du sort ! La punition divine !
    Ils ont posé le panneau « Frontières fermées » sur le chemin.
    Mais comment allez-vous faire pour rentrer ?


    Sachez que mes pensées et celles de tous vos concitoyens vous accompagnent en ce moment de détresse profonde et que nous espérons que vous trouverez une solution à cette claque stratégique que la France vous assène.


    Que St Cindy, Sainte des Pendus, vous garde en ces heures sombres.

    Angevinement,
    Katina Choovansky Salmo Salar de Montmorency,
    Archiduchesse d’Anjou



Finam
Citation:
A tous,
Ab Imo Pectore -du fond du coeur-,
Salut.




    Qu'il est bon de constater l'humeur française, qui vient nous convaincre de l'éclat de nos actions. La Buse s'amuse de l'émotion du malade, qui la laisse voletailler par déférence.

    Ils recouvrent leurs vaines et honteuses politiques des noms et des arguments de l'honorabilité. Pourtant, depuis un an maintenant, les Buses appliquent la loi du talion. Nous nous élevons au plus haut degré des honneurs à châtier les misérables qui nous insultent ou nous menacent. Notre passion de la vengeance est violente, mais légitime. Nous versons notre sang ensemble et en confondons les flots. Car c'est là notre force la plus énergique, notre nerf le plus puissant: la bravoure. Nous bravons, dans notre paisible aisance, la richesse honteuse et l'altière opulence de nos voisins; nous rendons le mal pour le mal et rien ne trouble nos âmes. Nos foyers brillent d'une humble flamme, la riche espérance emplit nos greniers, et les délices de la victoire abreuvent nos tavernes. C'est là tout l'ennui que nous pouvons espérer.
    Nous n’imitons certes pas ceux qui dans une oisive illusion multiplient les conflits à quinze contre un et font du triomphe à la chaîne: mais nous leur laissons là leur notion d'honorabilité, une notion broyée sous la meule de leur égocentrisme.

    Voyez-vous, au front farouche de ceux-la, tout l'orgueil d'un pouvoir sans pouvoir? Comme leurs plumes nous menacent! Comme leur souveraineté nous écrase! Mais nous n'avons point de grâce pour la faiblesse de leur discours, point d'égards pour leur noblesse de froufrous, point de respect pour leurs rangs brodés par le copinage et la corruption.
    Juliano di Juliani. Heraklius. Biquette étaient de solides cadres institutionnels. Leurs successeurs se plongent chaque jour un peu plus dans l'opprobre, perdant les lustres de leur héritage pour tomber dans l'obscurité de l’infamie. Ils nous assaisonnent de plaisanteries toujours nouvelles, dont nous n'avons rien à attendre et rien à craindre.

    La France a poussé les siens dans le péril impérial, et ne s'est pas garantit elle-même. Croyait-elle vraiment qu'après avoir noyé le monde de ses insultes, ce dernier serait resté impassible et calme pendant qu'elle s'occupait de ses petites affaires? La France se consume de vieillesse sous le nom de paix, alors que nous ne sommes pas en paix. Nous ne l'avons jamais été, la faute à ses souverains successifs. La vérité, c'est que la France perd: et ceux-la ne savent perdre sans pleurer.

    Sans toutefois leur ôter l'espoir d'y échapper, nous peindrons le malheur de leur docilité de leur sang pour chaque angevin tombé. Car si les nôtres se font trucider pour un rien dans n'importe quelle province des Royaumes, les vénérables putains se courberont sous le joug de nos répliques, et se plieront sur un lit de douleurs à l'élan de notre irritation, et jamais fléau ne leur coûtera plus.



Au Mans, le 6 Octobre 1463,
Finam de Montmorency, pour Gennes.
Rose de Canabixas, pour le Clair Obscur.
Finn O'Mordha, pour les Orpilleurs.

_________________
"Aristote aurait pu devenir un saint, le patron de tous ces Romains qui ne cessent de trahir.."
H2o2
Il lit, il rit. Bblablabla allez un dernier geste de piété. Une petite obole pour les gueux qui s'échinent à faire croire n'importe quoi, à n'importe qui, je suis même pas sur qu'ils ce convainquent eux mêmes. C'est beau.



Finam de Montmorency, pour Gennes.
Rose de Canabixas, pour le Clair Obscur.
Finn O'Mordha, pour les Orpilleurs.

A vous.

Cherchez pas, vous êtes les mêmes, des frères jumeaux. Absolument aucune différence entre vous et ce que vous cherchez. Vous êtes lassant à la fin de chanter toujours la même chanson, d'un côté comme de l'autre. C'est amusant certes, un petit moment, mais là depuis le temps que vous nous chantez la même chanson, vous devriez vous en rendre compte avec un minimum de bon sens. Allez courage, même si ils vous faudra chercher loin cet artefact, doit bien y avoir une petite parcelle quelques part, si là vous avez pas une quête! Un saint graal à trouver. Courage on y croit.

Père Oxyde Diderot Gène. Pure et sous forme cristalline, s'il vous plait


Enfin lui il n'y croyait pas, mais un peu de piété, n'a jamais fait de mal à personne.
Falco.
Armée des Petits Poneys (Puisse Alessandro attirer tous les moustiques l'été)
De Montmirail à Mayenne


Montmirail fut une expérience particulière pour l'aveugle vétéran de bien des guerres.
Pas d'assaut, ils sont entrés dans la cité en écrasant un unique milicien fort malchanceux.
L'occupation de la cité se fit dans un silence tonitruant à peine troublé par deux, trois habitants farouches.
Ils furent rois du desert pendant le temps nescessaire à rendre le bourg Franc et en ressortir.
Une poignée de jours interminables qui furent des plus instructifs pour l'aveugle.
Sur un coin de comptoir il en exprimait son ressenti à ses frères 'armes.

A force de jalousies et de rapacité le Maine s'est dépeuplé de toute bonne volonté.
Une dizaine de gens gouvernent la province entière dans une indifférence complète.
Ils jouent aux chaises musicales pour enjoliver leur CV de fonctions sans y briller.
Ils font une queue pathetique pour obtenir quelques hochets de la part de la couronne.
Entendez l'immense silence qui régne partout.
Cela ne les dérange pas, c'est un paradis pour qui veut gravir les echellons des fonctions royales. Nul besoin de mérite ou de compétences, il suffit de poser son fût et d'attendre.
Le vide les arrange.
Pourquoi se priveraient ils? La Couronne octroie ses récompenses à ceux la sans jamais sourciller sur la dégénérescence de ses provinces.

Jadis Rome devint pareille.
Il fallu le déferlement des barbares pour que la vie explose et se diversifie.
N'ayons pas honte d'être traités de Rénégats, d'Ennemis, de Traitres...Ils ont laissé pourrir leur jardin mais se plaignent que des fleurs sauvages y germent.
La vie et l'espoir sont de notre coté, ils sont morts mais n'arrivent pas y croire encore.


Montmirail fut laissée sans aucun regret. Ville Franche, elle était libre , enfin, de tracer sa voie si quelques envies y existaient encore.
Optimisme sur la nature humaine vite éteint.
Ces couillons ne reprirent meme pas leur mairie, attendant sans doute l'aval de quelque autorité supérieure...

Ils repassèrent au Mans sans croiser âme qui vive.
Le temps de réorganiser les rangs, de caler signaux et bannerets entre les deux armées.
De se retrouver, aussi.

Mayenne.
S'il restait une cité un peu plus vive en Maine, c'était normalement celle la.
Pour fêter la fin de l'inaction ceux de l'armée "Purgatoire" firent ce qu'ils faisaient de mieux.
Ils tuèrent deux amoureux.

Mayenne.
Pas besoin de siège selon les premiers rapports.
Ils allaient entrer par la grande rue, peut etre bousculer une ou deux barricades sommaires.
Guère plus.
Le Vicomte aveugle fit le tour de la belle section qu'il avait plaisir à mener.

Si vous vous retrouvez tout seul, avec un tricot au coin du feu et un ragondin sur les genoux, n'en soyez pas troublés car vous êtes au Champ Elyseum avec Finam et moi, et vous êtes déjà mort*
Avec ça, il était certain d'une chose.
Aucun d'entre eux n'allait crever sottement aujourd'hui.



*Si vous vous retrouvez tout seul, chevauchant de verts pâturages avec le soleil sur le visage, n’en soyez pas troublé, car vous êtes au Champ Elyseum et vous êtes déjà morts. Gladiator

_________________
Ninon_
Je transfère le post de mon topic ouvert ce jour ici. Mille excuses et merci JD Falco


[Une buse ça chiale pas ; lundi soir 5 octobre]

La foule a une odeur. Surtout dans le Maine où charognes, charognards et autres cloportes se côtoient corps contre corps. La foule a une odeur donc, surtout quand elle n'est pas d'une propreté excessive. Ça sent le rance, la sueur, les hordes, les hardes ; la mort.

Je sors de ma grange, envie de sentir autre chose mais aussi de passer un bout de temps et me tailler une bavette avec mes comparses du Clair-Obscur en attendant l'arrivée de l'armée de Don Alessandro. Pfffiou cette odeur ! Ce remugle de populace qui m'assaille ! Alors les yeux pudiquement baissés je m'achemine en tortillant du dargeot en espérant pouvoir trouver le flanc maternel de Rose ou de Catnys, comme se doit de faire toute jeune fille bien éduquée par ses pairs à grands coups de botte dans le train.

A la première taverne je suis soulagée. Je suis d'humeur atrabilaire et j'ai besoin de parler quelque peu. Cat est présente avec Ricks. A peine le temps de dire bonsoir qu'on me prie galamment si je pouvais aller voir ailleurs et que voilà excuse-moi j'ai du monde.
Je tique. Ça me plait pas trop car Cat c'est une amie. Mais je fais contre mauvaise fortune bon cœur et je m'envoie ailleurs voir si j'y suis.
Là j'ai comme un pincement au palpitant. Comprends plus. Peu importe je m'en remettrais.

A la deuxième taverne deux autres connaissances : Lady et Mordy. Je m'avachis bien heureux de les voir. Sont en pleine discussion de souvenirs de guerre avec échange de trophée, et j'aime pas déranger la nostalgie des souvenirs bien que tous deux fort poliment m'entourent de gentillesse. Ça me désole de gâcher un si beau moment.

Par le fenestron j'aperçois Liette. Seule. Je me décide à aller lui tenir compagnie si toutefois...
Le temps que je salue mes petits camarades, que je me carapate et que je rejoigne l'esseulée y'a un petit busard qui m'a devancée... j'crois bien que c'est un n'amoureux.

Voulez que je vous dise ? Ça sent la solitude cette affaire-là. Juste aujourd'hui. Comme par hasard. Toujours au moment où tu as le plus besoin des autres que ça le fera pas.

Alors ? Quelles sont vos conclusions ? Vous n'en avez pas ? Et de ce que je peux ruminer ? Pas beaucoup non plus hein ?


En désespoir de cause je vais me tataner la porte d'un tripot mainois où il n'y a personne et je m'envoie un gorgeon. Rentre un magnifique éléphant qui se colle à moi. Contact ténu. Ah ça aurait pu déclencher un rêve érotique... il insiste et frotte le dos de sa main contre ma cuisse. Je le regarde. Il me dégoute et j'ai bien envie de lui bourrer le pif à coups de bottes.

- Z'êtes d'ici qu'il demande ?

Con en plus. J'aurais tout gagné ce soir. Alors à voix basse, menue, mutine je me penche sur lui. Je crois bien qu'il en a transpiré d'émotion.


- Fais pas chier sale con !

Il est minuit. je me barre. J'en ai classe de cette sale soirée. J'ai marché longtemps je crois puis je me suis arrêtée là où ça sentait le frais, l'humus et l'automne. j'ai pris ma tête entre mes mains...

"Merde Ninon tu vas pas t'asseoir au sol et te foutre à chialer si ? Y'a des machins plus calamiteux que ça tu sais ! Du plus sordide, du plus pénible."

Bon, je m’assoies quand même. j'en ai ma claque. Fatiguée. J'ai sommeil, je suis épuisée. Je sème ma combativité comme une branleuse sème ses deniers par sa poche trouée. J'ai sommeil mais je sais que je dormirais mal cette nuit. Comme à chaque fois qu'on ne se sent pas heureux. le sommeil du malheureux c'est encore du malheur. On croit qu'il soulage mais il soulage pas, seul le désespoir se faufile dans le tréfonds de notre conscience... et c'est donc pire.

Ma mère me manque. Elle est plus là depuis lulure ! Mais elle me manque terriblement. Elle aurait su quoi me dire ma douce maman pour me réconforter dans ce moment de doute. Pourquoi j'avais de l'atrabile moi spécialement aujourd'hui ? Je n'y comprends plus rien. Alors je gueule.


- Maman !!! Pourquoi t'es plus là ? Ah tu peux être fière de toi ! Il t'en a fallu du courage pour te saigner devant les sang-bleus et les inquisiteurs hein ? Allez !!! Mais dis-moi qu'il t'en a fallu une sacrée dose de lâcheté pour me laisser toute seule... pourquoi t'as fais ça dis ?

Ma douleur morale me secoue comme un prunier et emmène ma résistance près d'un néant éclaboussé d'étincelles. Je bascule dans le noir ce soir. rare chez moi. Mais quand ça arrive c'est grave. je suis trop jeune. C'est dur d'être confronté dès son plus jeune âge aux responsabilités et aux engagements. j'aurais dû embrasser la profession des petits négoces moi tiens... non... pas possible. Je suis encore mieux là où je suis... mais je me sens désespérément seule...

Alors je me souviens des mots de ma mère qui tout en me caressant mes cheveux me disait.


- Ninon, tu es une fleur vouée à se faner si on te cueille. Tu as le pouvoir de pouvoir germer à peu près partout à condition que le temps s'y prête et que des augustes semeurs t'aient faite allègrement voler à tout vent...

Pfffouuuuuuuu... je bois mon désespoir jusqu'à la lie ce soir. Mais une buse ça chiale pas. Non ça chiale pas...

Merde, on dirait bien qu'il pleut. Ma vue se brouille, mes yeux se voilent... comment ? Par cette douceur et les étoiles dans le ciel ? Faut pas s'y tromper, ce n'est pas sur mes mains qu'il pleut...

_________________
Mathias_sangbleu


    BLEU (Je n'ai certes plus de vins mais ce n'est pas une raison pour que ce jour soit un jour sang !)



    Maine , qui a dit Maine a celui qui ne sait plus d'ou il vient .. ?
    Ces ancêtres viennent pour la plupart de loin , les autres de la bas et certains même de par ici .
    C'était à en perdre la tête toute cette histoire , une vrai folie .

    Il avait certes prit une Demeure au Mans afin de rejoindre sa famille mais cela faisait il de lui un mainois dans l'âme ?
    Que cela soit en pensé , dans sa chaire ou de par ses agissements , semblait il ne serait ce qu'un peut mainois ?
    Qui pourrait bien le lui dire ? .. , lui offrir un oui peut être ?
    Et si la réponse était non ? .. , qu'en serait il ?

    Au vue des événements récents , Mathias ne ce sentait certainement pas Anjevins mais ce sentait il pour autant royaliste ?

    Un prince qui le trahit en fourbe sur le front de l'empire ...
    Un Ban en Touraine , une terre vassal recevant appuis royal en soutiens ...
    Et maintenant sa ... !

    Avant aurait il put dire "un partout la balle au centre" mais ... là ..
    Comment pourrait il en dire de même alors que la communication royal en ses propres terres est a ce point désastreuse , comment pourrait il alors que l'abandon de la couronne est ainsi clairement affirmer , afficher et finalement vécu .

    C'est sans surprise mais sans pour autant être las que Mathias reçu une lettre pendant qu'il ce remettait de ses blessures .
    D'un aire presque absent il ce mit a la lire puis a la relire afin de vraiment en connaitre les termes , cela par peur de ne plus vraiment être là et comme si finalement il s'en était aller .

    Sa mère lui avait écrit , mais elle seulement ?
    Non , il avait également droit a une propagande Angevine , une belle et bien longue propagande .
    Pour lui qui pensait que payer une rançon ne serait pas un déni d'intellect de la part du Maine , on pouvait dire que cela était un coup de grâce .
    Quoi qu'en passant , l'idée lui était tout aussi plaisante que son contraire ..

    C'est ainsi complètement perdu que l'adolescent ne savait plus ou aller et quel chemin emprunter pour son futur .
    L'heure était venu pour lui de faire preuve de patience et méditer sur nombres de questions qui lui restait en tête .

    Une main lui sera t'il tendu pour ce choix fort d’incompréhension .. ?




_________________
Alatariel
[Armée des petits Poneys.]



La baronne est des plus... des plus maussades. Elle qui avait été si enthousiaste à l'idée de broder des grandes heures de l'Anjou était désœuvrée : RIEN ne se passe, rien du tout.

La routine la gagne : boire avec Falco et le Hibou, sourit à Rose et se plonger dans les cartes et listes de fiefs pour faire l'inventaire des fiefs angevins. L'extase à la mainoise.

- Elle s'est pas juste dépeuplée de bonne volonté, elle s'est dépeuplée tout court. Je vais finir par croire que la peste est passé par là.

Compères d'infortunes, les deux ancêtres s'ennuyaient ferme.
- Grand Dieu, je pensais pas avoir à ce point raison quand j'ai fondu mon collier, tient... Parait la mutinerie commence à gronder chez ce qu'il reste de noblesse mainoise.
Si ça continue on pourrait mettre Katina Reine de France et Gennes Grand maitre que tout le royaume nous en serait reconnaissant.

-Falco, vous voulez pas retourner en Touraine un peu pour voir, qu'on est un ennemi qui ait un peu de panache? Nan?

Bah quoi ? entre Finam qu'est devenu raisonnable à défaut d'aimable, Falco qui lui fait une cour courtoise pour s'occuper et la France dont la puissance se limite à la annoncer une fermeture de frontière sans avoir les moyens de se payer un garde frontière... la Momie n'a même plus d'ennemi à combattre.
- Faut qu'on trouve un drapier...Vous allez avoir une nouvelle tenue. Parait qu'il y a un nouvel aide de camps mainois de nommer, va falloir l'accueillir avec une petite sauterie.
_________________
...
Nox
Mayenne, armée des Poneys

Toujours cette monture ridicule ! Depuis le temps que les buses écumaient la campagne mainoise, les chefs n'auraient-ils pas pu avoir au moins une fois la brillante idée d'échanger leur canassons miniature pour de vrais chevaux ! Etre monté comme un poney était une chose ... être monté SUR un poney en était une autre, bien moins agréable.

Nox se tenait là, en arme, à côté de ses frères et soeurs Buses. L'assaut sur Mayenne était certainement éminent. Enfin l'assaut ... parler de randonnée serait sans doute plus juste. Voilà quelques jours que l'original angevin avait eu l'occasion d'étudier ce qu'il appelait lui-même "l'espèce mainoise". Nox la définissait comme en voie de disparition, certainement parce que l'animal supportait mal les jeux angevins.
Une autre caractéristique l'avait interpellé : l'indifférence. Quoi qu'il se passe, quoi qu'il puisse voir, quoi qu'il entende, le mainois restait dans un immobilisme irrationnel. Sans doute suivait-il cette étonnante stratégie défensive qui voulait que l'on ignore l'ennemi pour qu'il se désintéresse de sa victime.

C'était une façon de voir. Or Nox avait des plans bien plus ambitieux pour l'espèce mainoise. Incapable de la faire bouger ou de la protéger de cette invraisemblable tendance à crever pour un rien, l'original avait eu une nouvelle idée, toujours plus brillante. Proche de Falco, il entendit son conseil.


Falco a écrit:
Si vous vous retrouvez tout seul, avec un tricot au coin du feu et un ragondin sur les genoux, n'en soyez pas troublés car vous êtes au Champ Elyseum avec Finam et moi, et vous êtes déjà mort


Faudrait-il encore qu'ils se réveillent ! A part un décès par ennui, ou par vieillesse pour certains d'entre nous regard appuyé vers Alatariel, nous ne risquons pas grand chose.

Nous avons mal gérer le cheptel mainois. Le bétail est mal dressé et le nombre de tête diminue dangereusement. Je songe à récupérer les membres perdus des mayennais pour les planter en terre. Je suis sûr que le mainois pousse dans la terre, comme les navets !
Un champ de bras et de jambes pointant vers le ciel, sous les remparts de Mayenne. Ne serait-ce pas formidable ? J'espère que vous aurez l'occasion de voir ma création Falco ... enfin voir .... je me comprends ... je vous la décrirai plutôt.
H2o2
Loches, Oxymore broie du noir, ça en fait de la poudre. H2 passe donc missive aux bouffons chassant les bouffons.




Salut les bouffons,

Vous pouvez certes jouer l'ignorance, le mépris ou tout ce que vous voulez que vous souffle Bélial. J'ai ici avec moi la liste de tous vos champions, car vous vous vantez allègrement de vos hauts faits de bouffonnerie. Chaque jour que Dieu fait, puisse que vous voulez jouer le mépris et l'ignorance. Je choisirai un de ses membres comme souffre douleur. Soit vous interagissez, que cela vous plaise ou non, la vie est ainsi, on fait pas toujours ce qu'on veut. Il y a des conséquences à prendre de ses actes. Soit je mets ma menace à exécution, et contrairement à vous, je pense ce que je dis, je fais ce que je dis. Quand je dis danger, c'est qu'il y a danger.

En premier point, n'appelez donc pas votre armée le purgatoire, vous n'avez aucune idée de ce qu'est l'enfer, mais si voulez que j'en ouvre les portes, continuez ainsi, vous saurez ce qu'est l'enfer. Tout au plus, vous n'êtes pas plus urticant qu'un poil d'ortie blanc. C'est dire.

Second point, des fois que vous ne le comprenez pas, sachez que le peuple est bien plus malin que vous ne le pensez, il y a bien compris que ce soit vous ou l'autre, c'est bonnet blanc et blanc bonnet, vous êtes toujours aussi crédule. Si le peuple veut raser la France, il l'a rasera, la labourera, aussi facilement qu'un sanglier retourne la terre à l'envers. Il n'a jamais compter sur ses hautes sphères pour le guider, et jamais il ne comptera sur elle, on lui laisse croire, sa flatte son orgueil et fait bien ce qu'on demande.

Tertio: Le point qu'il ne faut pas éluder. Je vous octroie 96 heures, pour clore le procès du bouffon. Pas une de plus, je sais bien que dans votre idiotie héréditaire de siècle de connerie et de consanguinité et autre maladie d'ivrogne, vous en rirez et vous amuserez à faire durer le plaisir. Faites donc. Toutefois, je vous rappelle que le plaisir à un coup. Et prendre du plaisir sur mon dos, je ne suis pas contre, par contre un moment ou un autre je me lève et je cogne. Si vous voulez que je cogne l'anjou, dites, je vais le cogner, et le raser. Vos membres les plus faibles ne survivront pas. C'est un fait, croyez le bien. Ou ne le croyez pas peu m'importe.

Inclinez vous ou mourrez.

Oxymore.


Leviathan à moi.

Youpi, y a de la fête, depuis le temps que le patron me la promet... Hiiii

Calme ta joie, certes Bélial s'occupe de te libérer, ils a les petits bouffons à la bonne. Que tu te prépares bien voilà ta cible. X. Garde la surprise. Tu pourras jouer avec à ton bon plaisir, la faire souffrir dans des mesures qui dépasse l'entendement, jusqu'à ce que mort s'ensuivent. Elle a un peu de répondant, mais ce n'est qu'une femme, et elle ne peut avoir la sauvagerie de l'homme, on ne va pas changer la nature des choses, et quand cet homme ce fait en plus aussi vicieux que femme, il y a fort à craindre. Nous verrons pour le prochain, ce n'est pas les âmes fragiles qui manquent dans leur compagnie de bouffon.
_________________
Falco.
Armée des Petits Poneys (Puisse Alessandro devenir chauve)- Mayenne

La Baronne semble couiner un peu en sautant de selle.
Il ne vaut pas mieux. La faute au temps humide.
Leur papoterie se poursuit , il retire sa salade pour passer un chiffon sur son crâne à nu.
Une légère pluie oblique tasse chacun entre ses épaules, sauf les poneys qui se régalent d'herbe mouillée à souhait.
Devant eux, la bourgade s'agite trés mollement.
Lui n'en voit rien, mais reconnait à coup sûr l'odeur de la défaite annoncée et presque déjà acceptée.

-Falco, vous voulez pas retourner en Touraine un peu pour voir, qu'on est un ennemi qui ait un peu de panache? Nan?

Nenni Baronne. Quand le vin est tiré il faut le boire jusqu'à la lie.
Maine est infâme piquette, certe, mais il semble que la Couronne soit autiste.
A terre, elle continue à faire la sourde. Il nous faut donc lui asséner des coups de bottes dans les côtes jusqu'à ce qu'elle reprenne pied dans la réalité.


Sur ces entrefaits un ordre tombe, murmuré à son oreille.
Il contient une moue fatiguée et décide de ne pas en divulguer la nature à la section.
Rien ne leur sera épargné à cette jolie cavalerie aux canassons miniatures.

Faut qu'on trouve un drapier...Vous allez avoir une nouvelle tenue. Parait qu'il y a un nouvel aide de camps mainois de nommer, va falloir l'accueillir avec une petite sauterie.

Incroyable femme du monde, Alatariel possède un coté mono maniaque à propos de la mode, et ce n'importe où, n'importe quand.
Il en sourit.
Le crachin en profite pour lui rincer les dents du fonds, car cela ouvre grand la balafre qui barre sa joue.

Je suis Réformé, Baronne. Nous n'aimons points couleurs et fanfreluches. Les noirs austères sont préférés aux teintes vives.Mais je suis certain que vous sauriez faire des miracles de cette contrainte.
Un Aide de Camp...Vrai que Maine croule sous les recrues, il faut bien ça pour ordonner leurs légions, leurs régiments...Hum...Que dit on d'une armée qui compte plus d'officiers que de soldats, déjà?


Un messager un peu paumé passe et quémande de l'aide.
Il se fait lire la missive.
Elle est risible mais il sait leur petit Etat Major trop occupé pour pareille broutille.
Il dicte.



Ser Oxymore,

Puisqu'il est un seul point de votre missive à ne point éluder, permettez que j'ignore de bonne grâce les autres.
Ils sont sans aucune forme d'interêt.
Concernant votre petite affaire de Procés avec la justice royale du Maine, vous réglerez cela avec son représentant légitimé par le Louvres.
LE SUPERBE REGENT DU MAINE
Il n'est pas du ressort des troupes angevines de résoudre les tracasseries administratives ridicules du Domaine Royal.
Le Conseil ducal Mainois n'a pas nettoyé comme il aurait fallu les affaires courantes?
Pour vous le dire poliment: Nous n'en avons rien à carrer.

A Dieu Vat!
Falco de Cartel, Vicomte(contesté) de Cravant


Il laisse aller le porteur de papier.
C'est l'heure du goûter.

_________________
H2o2
Il lit il rit. Va mon ami répond. C'était bien évidemment sans surprise, grande gueule mais petit bras. A part faire suer le monde, il n'a jamais su faire grand chose d'autre. Pas pour rien qu'une lie de bouffon l'accompagne.



Salut médiocre serviteur de Bélial,

Je me doutais bien qu'à part ennuyer le monde, vous ne savez pas faire grand chose, prendre des responsabilités encore moins. Je n'en attendais pas moins d'un bouffon de votre envergure, lâche jusqu'au bout, je me doute bien que Bélial est votre maître, et à part faire fuir le monde, vous ne savez pas faire grand chose. Ah si pleurer qu'il n'y a personne, mais en vous voyant, c'est normal. Réfléchissez donc un peu. Je sais qu'il va vous être difficile de quitter le service de Bélial. Après tant d'année à son service, le contraire aurait été bien étonnant. Puisse qu'il en ai ainsi. Nous allons commencer les hostilités de suite. Ninon me semble particulièrement fragile, je vous en remercie de me la jeter en pâture, je vais en faire un met de choix, elle sera vous en remercier de votre courage.

Pauvre sir, vous êtes bien pitoyable. Heureusement ainsi vous attirez une cour qui prend pitié de vous. Merci pour cette instant de rire que vous m'offrez, prévenez toutefois Ninon qu'elle va souffrir. Et pas qu'un peu. Et tout cela en l'honneur de votre maître, elle sera sacrifiée sur votre ordre. Elle en sera ravie, je n'en doute guère.

Oxymore.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)