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[RP] Jeu du Maine, jeu de vilains

H2o2
Les ordres, c'est les ordres.




Ninon

J'ai la grande joie de vous annoncer, que vous allez subir des attaques sur ordre de Falco, nous allons attaquer votre esprit, nous allons l'aliéné à des degrés de cruauté qu'il vous sera difficilement supportable, pour cela, dans un premier temps nous userons d'oniromancie. Donc n'ayez crainte si vos cauchemars prennent une tournure des plus durs, ce n'est là qu'un prémisse à votre souffrance à venir. Tout est normal. Toutefois dans notre grand mansuétude, nous tenons à ce que vous sachiez que vous allez en mourir. Que nous vous préparions à cette pensée qui va prendre en force, doucement, mais surement.

Oxymore.
Erraa
[Auberge des Buses, pour changer un peu]

Ah ouais mais là non. Non, non et non !! A un moment donné, ils sont bien gentils les envahisseurs d'Angevinie mais là c'est pas possible ! Et c'est dans une auberge vide où les araignées se voyaient déjà reines que la vicomtesse prit de quoi écrire. A force, elle allait se taper une tendinite d’anthologie. Et elle envoya encore une lettre mais cette fois, comme la première, elle atterrie directement au milieu des deux armées. Nouvelle record woman du lancé d'avion en vélin, de Le Mans à Mayenne.



De moi, Erraa Vicom..On s'en fout
A vous, les affreux, piliers de taverne,

Comment avez vous osé faire ça ?
Que vous veniez piller le château, à la limite, on a l'habitude.
Que vous brûliez tout, bon, on peut replanter.
Que vous annexiez des villes, soit, c'est pas la première fois.
Que vous piquiez nos mines, ma foi, ça nous évite de les entretenir.

Mais comment avez vous pu vous barrer comme ça de la capitale ? Avez vous pensez une seconde à moi ? Je me retrouve toute seule dans une ville vide où vous m'avez coincée contre ma volonté ! Franchement, c'est pas très gentil quoi. J'ai été super agréable et tout et vous c'est tout ce que vous trouvez à faire.

Quand je disais de partir de Le Mans, c'était pour La Flèche ! Faut vraiment tout vous dire hein.
Profitez de votre petit tour à Mayenne pour ramener du bois à Laval, la mairie n'a plus rien, ça serait dommage que vous vous attaquiez à une ruine. Vraiment ça serait pas très glorieux, même pour vous.

Erraa

P.S. Et arrêtez donc de vous foutre de la tronche de la couronne. Ils le font très bien eux même.

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Ninon_
Une sacrée botte secrète

La campagne mainoise, quoi de plus mélancolique, de plus envoûtant aussi ? On mène une vie tranquille c'est vrai depuis quelques semaines. C'est pas ça la vraie vie ? La vraie richesse ? Je crois que notre durée limitée d'existence exige le train-train végétatif. Franchement, avons-nous le droit d'user notre sursis à de folles équipées au lieu de le savourer tranquillement ?

Le sommeil me gagne et je sombre. Je me mets à rêver que je suis à cheval et que je cherche à saisir la vicomtesse... Erraa qu'elle s'appelle.
Dernièrement on a reçu une missive. La pauvrette. Elle s'ennuie de nous. J'ai idée que notre séjour dans cette région perdue, où l'angevin est souverain lui a crédité le pétrus d'un gros retard d'affection... je soupire. J'aurais dû l'enlever. C'est tellement idiot de décevoir une Dame.

Les heures nous paraissent interminables. Calme plat. les mainois sont soucieux comme des pingouins. Pas marrant de coexister avec eux, s'ils se mariaient parole ! leurs femmes auraient le choix, soit l'atrabile, soit les galipettes avec un rigolo d'un autre quartier...

Bref, je tapais le bout de gras avec Rose lorsqu'un petit coursier m'apporte un pli. Je lis. Au fur et à mesure de ma lecture ma main tenant le papier se met à sucrer les fraises.
Je marmonne.


- Il a de la perturbation dans les affaires le gonzier, de la mollesse dans le sentiment. Il croit quoi ? qu'on va s'entre tuer le pauvre chéri ? Je me marre, accuser Falco de Cartel Vicomte(incontesté) de Cravant de zizanie en somme. Pfff sa missive c'est pas le blason des grandes croisades.

Le reste de la lettre fait partie du grand mystère et de l'inconnu. Avions-nous affaire à un illuminé ? Un sorcier ? Oni quoi ? Et dire qu'on en a châtré pour moins que ça.

Bref, comme disait Falco on en a rien à carrer ; mais tout de même je mets un point d'honneur à répondre.




Hé le Troll (soufflé par Falco de Cartel hein !) Occis-mort (pléonasme je sais, ça m'a été dicté par ce bon vieux briscard de Lormet, qui m'apprend comment boire en douce sans éveiller les soupçons de Rose)

Je cède à ma lâcheté délicieuse qui me fait renoncer à vos problèmes existentialistes pour savourer des joies très proches, très humaines, très... chaudes. J'ai près de moi de vaillants guerriers qui sont ce qu'ils sont je vous l'accorde mais qui s'occupent de mon bien-être de jeune fille afin que je passe de bonnes nuits, et croyez-moi, j'en bave de plaisir. Si c'est ça les cauchemars alors Gnôle et Volupté telle sera ma devise.

Bon, il est temps que j'éteigne les torches, y'a le chœur céleste des vierges mainoises qui me demandent de leur faire perdre la tête.

Ah, j'oubliais. Je vais devoir faire lecture à Sieur Falco de Cartel Vicomte(incontesté) de Cravant de votre missive quelque peu occulte. C'est pas le mauvais bougre vous savez, mais il a des instincts à assouvir. Faut comprendre. Alors faut pas déféquer sur le monde à tout bout de champ. L'intestin a ses limites hein ! Faut que ça s'évade autrement. Quitte à mourir, autant que ce soit de la main (restante) de ce bon Falco. Beaucoup l'espèrent. Demandez à la Vicomtesse de je sais pas quoi Erraa. Elle en est frustrée la pôvrette.

Faut être philosophe l'ami. Nous sommes tous conçus pour nous faire payer aux uns et aux autres le mal que nous nous faisons.

Quelle fantastique aventure !

Angevinement Mienne.

Ninon


les bêtes de la nuit se sont tues. Seule la lune poursuit imperceptiblement son chemin. cette lune qui se fout totalement de la colère des Hommes.
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H2o2
Bizarre, elle ne a rien à faire, mais il existe toujours et encore une part d'orgueil qui lui souffle de souffler. Etrange paradoxe. Pourquoi donc me répond t'elle, chercherai t'elle des amis, surement, elle n'en a pas.



Salut la gueuse,

De vaillant guerrier? Non de vaillant bon à rien, beaucoup d'esbroufe, beaucoup de grand mot, mais creux. A part faire suer le monde, comme tout bon parasite, ils n'ont jamais su faire autre chose, toutefois je vous accorde un point, vous avez su vous rassemblez, mais n'allez donc pas croire à leur vaillance. Qu'il faut être vaillant pour s'attaquer à un moribond et à un enfant, qu'il faut être vaillant pour s'attaquer à des vieux et des femmes. Je doute que vous sachez bien ce que ce terme signifie, des vaillants guerrier, une troupe de bouffons? Je pourrai en rire, mais là c'est juste que trop pitoyable, c'est bien là la seul chose que vous pouvez inspirer, la pitié. Aucun de vous n'a de vaillance, pas un seul. Vous êtes dans un vase clos, où vous croupissez dans votre orgueil et vos certitudes, vous vous croyez drôle, subtile, fin, malin. Que nenni, vous êtes juste des bouffons, rien de plus, rien de moins, vous êtes à l'image de ce que vous critiquez. Ce sont vous les trolls, vous qui faites fuir le monde, votre solitude en est preuve suffisante. N'allez donc pas croire qu'une troupe d'assassins et de prostituées, qui se vend à Greed pour deux deniers, et quelques noblesses que se soient, et vous croyez que vos bouffons sont des amis, vaillant qui plus est? Je pète une barre. N'importe quoi. Vous n'êtes que gueuze à leur yeux, et vous n'en serez toujours qu'une. Sans intérêt, fade et pâle. Qu'on achètera pour trois fois rien. Il ne faut pas déféquer à tout bout de champ. C'est bien vous comprenez bien les choses, pour celle qui lèche le fondement d'un aveugle qui ne fait que cela. Je comprends bien qu'ainsi vous ne pouvez en avoir que plein la bouche. Faites donc ce que vous dites. Si cela vous est possible. Je ne défèque pas cher gueuze, c'est vous qui le faites, je ne fais que renvoyer votre lie. Enfin quand on est gueuze, on est gueuze. Continuez donc à vous astiquez entre vous dans votre onanisme collectif. Mais cessez donc de vous bercer d'illusion, la vaillance ne fait pas parti des qualités de votre groupe, pour cela il faut être ouvert, généreux, et vous ne faites qu'un simple circuit fermé, se nourrissant entre vous de vos rejets, dans une crasse morbide. Donc si vous y voyez là une défection, croyez bien que ce n'est que la votre. Que personne de bon sens ne peut garder pour elle. Je vous la renvoie donc. Point nécessaire de répondre, j'ai obtenue tout ce que je désirai, mon bon père, revient à moi. Je vous laisse entre vous, voir une troupe de gueux s'astiquer dans une fosse à purin, venir remuer une autre fosse à purin, et certes un spectacle surprenant. Mais on s'en lasse bien vite. Je vous rends vos éclaboussures, bon appétit.

Inclinez vous ou mourrez.



Oxymore

Un peu de bienveillance, ne confondez pas volupté et onanisme, certes l'onanisme peut en donner l'illusion, mais cela n'est qu'illusion, il n'aura jamais la saveur de la volupté, apprenez le sens des mots, n'employez donc pas des mots dont le sens vous échappe, cela ne pourra pas vous faire de mal.


Greed s'en occupera comme il se doit, en les agglutinants en semble, au moins cela aura l'avantage qu'à l'ouverture de la chasse, on nettoie tout d'un coup. Il a au moins ce mérite le comique c'est d'être un excellent ramasseur d'étron, une collection aussi riche, c'est rare, dommage qu'il étale sa récolte. Pas de quoi en être fier, et pourtant il l'est, quel drôle de personnage, il ne doit pas seulement être aveugle, il doit manquer de nez aussi. De goût certainement.
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Ninon_
[Le ridicule ne tue pas c'est vrai, mais parfois il fait peur.]

Comment il m'a appelée là ? La gueuse ? C'est bien ce qu'il a écrit ? La gueuse ! Un des termes les plus méprisants de notre bonne vieille langue. Les mots, sa lettre, moi ça me détend. Je m'en délecte et j'y étends mes rancœurs humides comme on étend son linge.

Il va voir comme toute douceur nous sera crime. On va dévaler, déferler sur les domaines, nos vies en avant, désespérés mais redoutables. Je relis le torchon une deuxième fois. Pfff cette façon d'écrire avec un air de deux airs à tenter de nous changer en chiens couchants ; il le croit vraiment ?
Pauvre homme. Tout le monde a son petit coin de racisme qu'il cultive, d'autant plus vrai quand la vérité toute crue balancée en pleine figure fâche. Ça rend méchant, aigri. Souvent j'ai remarqué. Méchant et solitaire en plus. Ben on va le laisser seul le troll histoire de lui faire sentir qu'il est de trop. Bien lui laisser guigner le néant. Il finira par devenir un rescapé de lui-même. Que son destin s'accomplisse selon sa ligne de pente.

En attendant la vie continue. On a pris Mayenne, Rose en est devenue maire et comme tout bon soldat qui se respecte on prend un soin inouï à défendre notre maire. Alors des têtes tombent. Les unes après les autres. Les Mainois du coup perdent progressivement de leur farouche éclat.


Citation:
08/10/1463 04:07 : Vous avez frappé Angus_frost. Ce coup l'a probablement tué.


Citation:
09/10/1463 04:07 : Vous avez frappé Philios. Ce coup l'a probablement tué.


Quand comprendra t-on que l'Angevin est un fier levain capable de faire germer le grain fécond de la pousse victorieuse, au sein de laquelle sera brandie entre deux mamelles de l'harmonie universelle, la glorieuse clé de voûte permettant un avenir meilleur sur les colonnes d'un monde nouveau ?*

* Phrase à l'origine écrite par Pierre Dac. Librement adaptée par mes soins en fonction du RP. La phrase de l'auteur est la suivante :


Citation:
... C'est un fier levain qui demain, ou après-demain au plus tard, fera germer le grain fécond du ciment victorieux au sein duquel, enfin, sera ficelée, entre les deux mamelles de l'harmonie universelle, la prestigieuse clé de voûte qui ouvrira, à deux battants, la porte cochère d'un avenir meilleur sur le péristyle d'un monde nouveau.

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Erraa
Et encore une lettre. Complètement lasse la Gorron et sans plus aucun espoir de voir les choses s'arranger.



De nous, Erraa de la Huchaudière, vicomtesse de Gorron et de Vibraye, Commandeur de l'ordre du mérite mainois, membre de la compagnie dynaste du croissant, récipiendaire du Lys de saphir
A vous, Leda, Dauphin de France,
A vous, Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Grand Maitre de France,

A tout ceux qui liront ou se feront lire

Salutation

Votre lettre m'a beaucoup fait rire. Surtout le fait que vous rabâchiez encore et encore que j'ai été Grand Officier. Au cas où l'info vous aurait échappée, j'ai été virée sans ménagement pour incompétence. Vous pouvez trouver l'annonce ICI . Cela veut dire que je n'ai pas tout compris au role de la curia. Ou alors, votre lettre avoue à demi mot que l'abruti qui nous a servi de roi pendant un temps est un menteur. Mais ça, ce n'est plus à démontrer. Vous voyez tous les titres derrière mon nom ? Ils signifient qu'à un moment donné, j'ai été en première ligne et que je croyais encore que la couronne de France était brillante et pleine d'avenir. Que j'ai donné mon temps, mon énergie, mon argent pour elle et que les souverains que j'ai servis savaient reconnaître les gens méritants sans s'arrêter au seul cercle de leurs amis. Car je n'ai été l'amie d'aucun d'eux. S'ils ont tous plusieurs années, c'est que je suis revenue sur mes positions.

J'aimerai tellement prendre votre main tendu si je savais pas que vous tenez un couteau de l'autre. La confiance ne se gagne pas par des paroles. Que vous demandiez à Tom de former un conseil avec des nobles n'est pas une preuve. Seulement un aveu que vous êtes tellement exaspérants que plus personne ne veut avoir à faire à vous et que votre seul recours est d'utiliser les nobles qui ne pourront refuser sous peine de se voir sur le champ retourner à la roture.

Nommer un homme qui a perdu 6 villes en 4 mois alors que le Maine n'en compte que 4 n'est pas non plus une décision des plus intelligentes. Si vous ne vouliez pas que ça soit moi, Vittoria aurait fait une régente parfaite. Mais non, vous comme les autres n'apprenez pas des erreurs du passé. Moi y compris puisque je m'acharne envers et contre tout à dire ce que je pense franchement sans me soucier des égos des autres.

Je suis sortie du couvent il y a peu après de longs moi à réfléchir sur mon avenir en DR. Votre attitude m’incite fortement à y retourner tellement il est impossible de travailler en bonne entente avec des gens qui pensent détenir la seule et unique vérité. Mais peut être est ce là votre but au final. Finir de démotiver les quelques personnes qui sont restées en Maine, comté le moins peuplé de France, je le rappelle, pour finir par vous accaparer l'intégralité du pouvoir. Vous pourrez donner toutes les primes d'emménagement que vous voudrez, tant que votre mentalité n'aura pas évoluée, vous resterez des êtres que 90% de la population sait infréquentable et indignes de confiance.

Vous voulez changer les choses ? Prenez les bonnes décisions. Pas pour que le conseil des feudataires soient plus tranquille ou pour vous entourer de personnes qui vous caresseront dans le sens du poil. Mais uniquement pour le bien des terres dont vous avez la garde. Et en premier lieu, dire que les régnants du domaine royal ne sont que des marionnettes tout juste bonnes à exécuter le moindre de vos ordres sans discussion n'est pas la bonne technique.

Mais allez y, faites bien ce que vous voulez, après tout nous ne sommes que vos pantins juste bons à servir vos ambitions. Si un jour le peuple coupe la tête d'un roi, il ne faudra pas vous étonner.

Fait à Le Mans le 09 octobre 1463


_________________
Evidence
Armée Petits Poneys -Bocage Alençonnais

Ahem, Maître, vous avez fait une boulette.Le questionnaire auxquel vous avez répondu ne venait pas d'Alençon....Mais d'Anjou. Car la ou sont vos bottes actuellement c'est terre d'Anjou et plus Domaine Royal.
Ah? Fichtre! Vais je mettre en péril notre immense prestige?
Je ne crois pas, Maître, mais on risque de se gausser de vous.
Hum...Finam va grogner et tempêter. Fort heureusement il est à quelques lieues et sa voix ne portera pas jusqu'ici, uh!uh!
Votre distraction vous perdra, Maitre.Nous avons intercepté ceci, je vous le lis.


La cavakerie bivouaque dans le bocage voisin du Maine et malgrés l'inaction certains s'occupent.
Peut être devraient ils s'abstenir des fois.

Un aveugle devrait mieux écouter quand on lui lit son courrier

Evidence lit donc au Vicomte(contesté) de Cravant la missive arrachée à un des nombreux messagers vivements stoppés dans leurs missions.



Mheil a écrit:
Citation:



    LETTRE À L'ATTENTION DE KATINA CHOOVANSKY SALMO SALAR DE MONTMORENCY, ARCHIDUCHESSE D'ANJOU, PAR L'INTERMÉDIAIRE DE FALCO DE CARTEL, VICOMTE CONTESTÉ DE CRAVANT


Madame,

    La maréchaussée de la zone du Perche dont j'ai en charge la capitale, m'informe que l'un des fanfarons angevins recensés parmi les ennemis de la Couronne fut récemment aperçu non loin de ma zone de chasse.

    J'appréhende en tacticien la situation que cela implique et me dois alors de vous adresser la présente.

    En tant que Duc de Nogent-le-Rotrou, j'ai en charge la protection de mes gens et plus largement m'inquiète des situation alençonnaises et royales. J'ai pleine conscience que l'avantage que vos troupes ont acquis dans le Maine leur offre une ouverture vers ma terre natale, l'Alençon.

    J'imagine que si vos généraux ont décidé hier de faire intervenir un éclaireur en Alençon, c'est alors qu'ils déterminaient le Duché d'Alençon comme zone de progression.

    Il est tout naturel, même si je le déplore, que la situation de la France profite à quelques gredins et me navre d'autant plus qu'un jour mon frère eu souhaité que certains assistent à ses obsèques.

    Je me demande toutefois si je dois vous associer, madame, aux énergumènes que la France éborgnée surveille du seul œil qu'il lui reste ;

    Nous allons le définir.

    Il ne s'agit pas pour la haute noblesse alençonnaise, quoi que vous puissiez en penser, de céder aux adversaires de la France, une seule âme, sinon la leur, des gens qui entretiennent et font vivre leurs terres.

    Les batailles régulent pertes et profits de territoires, cela se sait, mais cela ne me paraîtrait pas insurmontable sans le sacrifice humain.

    J'aimerai, madame Choovanski, rappeler à votre mémoire, que le Duc de Nogent-le-Rotrou, auparavant, était l'intendant et bien d'autre chose d'un vicomte Alençonnais, lors des obsèques du quel vous accompagniez celle qui occupait avant vous la fonction d'archiduchesse.

    J'ai bon souvenir d'ailleurs, que vous-même, ainsi que l'archiduchesse en question, envisagiez quelques possessions sur l'âme et la chair de cet intendant.

    J'imagine peut-être, l'un ayant pris la mesure des disposition de l'autre, que vous et moi pourrions négocier, en toute humanité, du sors des alençonnais, là où leur dirigeant semble ne plus disposer des arguments pour le faire.

    J'apprécierai madame, que vous considériez, l'opportunité qui s'offrirait alors à vous.


Rédigé à Troyes, sous la guidance de Saint Louis,
Par Mheïl du Perche-Ried, Duc de Nogent-le-Rotrou.


L'aveugle fronce les sourcils. Ce qui crée des ombres originales dans ses orbites creuses.
Son épouse semble avoir vécue de riches heures pendant qu'il était par monts et par vaux.Ajouté au fait qu'il parait qu'elle est enceinte alors qu'ils n'ont jamais consommé leur nuit de noce.
Il réglera cela en temps voulu.
Pas le premier batard qui finira sous une pierre.
Il se fait relire la missive.
Alençon sue la trouille, ils le savent déjà.
Les renseignements militaires sont formels sur ce point.
Le duché a vidé ses villes pour défendre son chateau, ouvrant ainsi un immense boulevard à qui voudra le prendre.

Quelques heures passent ensuite où Falco échange aussi vite que le permettent les coursiers l'information avec le Comte de Gennes.
(Oui,tout part à veau l'eau mais les communications restent d'un niveau extraordinaire dans le royaume, c'est bien connu.).
Cartes et consignes en mains, étant au plus proche de la zone concernée, leur Capitaine ayant autre chose à foutre que de parcourir des parchemins aux royales armoiries...
Il rédige une réponse incisive.




Ser Duc de Nogent le Rotrou,

Ce serait avec un plaisir de vous croiser dans une reception et aborder des sujets légers en sirotant un grand cru.
Comme le comportement en société de la noblesse angevine dans les riches sauteries, ou la conduite de mon épouse, Dame Calyce.
Je me dois de vous informer que votre missive n'arrivera pas entre les mains de l'Archiduchesse d'Anjou.
C'est une bonne nouvelle pour vous car elle n'a pas la main sur les deux armées formées par les Compagnies guerrières présentes sur le sol royal.

Vous avez raison de tenter d'intercéder entre nos épées et votre cher Alençon.
Voici comment vous pourrez éviter moults ravages sur vos terres chéries.
Nous exigeons le versement de 5000 écus, en échange duquel les troupes cesseront d'annexer vos routes et mines, ne mettront pas le siége devant vos villes si peu gardées.
Selon nos services cette somme est dérisoire au regard du trésor ducal d'Alençon.

Ne commettez pas l'erreur du Maine resté sourd aux éxigences de Gennes, du Clair Obscur et des Orpilleurs.
Vous avez jusqu'à l'heure ou la Lune croise la Voie Lactée , ensuite les armées feront un mouvement irrémédiable et plus rien ne pourra arrêter la violence sinon une violence plus forte encore.
Chose dont Alençon est incapable.

Puisse vos messagers galoper comme le vent.
Séléne est dejà levée.

Pour Gennes(Et ça me déplaît)
Falco de Cartel, Vicomte(contesté) de Cravant.



Hum...C'est une extorsion de fond en bonne et due forme.
Mais aprés tout, tous le monde a à y gagner.

Il est déjà tard, tempus fugit comme disait l'autre vieux.
Tout cela donnera t'il satisfaction?
Falco trouve les angevins vénaux, mais c'est aprés tout de bonne guerre de la part "d'armées rénégates" dixit la Couronne.
Evidence
Armée Petits Poneys - Bocage d'Alençon.Tard


Sous le regard impavide de sa servante de longue date, Falco semble statufié sur un banc.
Pour passer le temps, l'aveugle a délaissé son tricot pour s'adonner à l'introspection.
Sa vie?
Une succession de guerre et d'escarmouches, des victoires, des défaites cuisantes aussi.
Il a presque toujours été l'outil d'un puissant et s'est souvent contenté de cela.
Arrivé à un âge ou la maturité refuse l'arrivée sournoise de la vieillesse il se surprend à être encore étonné du monde.
Ou est passée la Royauté triomphante de ses jeunes années?Ce colosse lent à agir mais au poing de fer.
Maintenant ses terres pourtant censer grouiller de serviteurs aux titres ronflants est dépeuplée, ravagée.
Elle dépend de ses vassaux pour à grand peine resister en guerre, alors que jadis c'était elle le sauveur des provinces.
Suzerain devenu faible, encore debout par la seule grâce des autres contraints de jouer les béquilles.
La lune entame sa course.
Une réponse parvient.
Le messager ne connait pas sa chance.
Il a une utilité providentielle pour son espérance de vie.
Il doit rapporter la réponse.
L'angevin est vénal. Mais on l'a déjà dit.

Mheil a écrit:
Citation:




    LETTRE À L'ATTENTION DE FALCO DE CARTEL, VICOMTE CONTESTÉ DE CRAVANT


Monsieur,

    Vous entretenez semble-t-il une pathologie inquiétante pour la dépossession ; j'eus toutefois pensé que vous ne priveriez pas l'Archiduchesse d'Anjou du vélin que je lui adressait. Je m'étais trompé.

    Vous souhaitez que l'échange passe par vous, soit. De là à ce que nous commentions la pluie et le beau temps, je crains de devoir décliner votre offre ;

    Votre demande cependant, étrangement plus raisonnable, a été soumise aux autorités Alençonnaise, lesquelles vous adresseront dans les meilleurs délais une réponse adaptée ;

    En tant que garant de la sécurité de mes terres, je me dois toutefois d'obtenir votre parole quant à l'assurance du recul de vos troupes dans le cas où les démarches nécessaires au transfert de la somme demandée étaient entreprises ;

    Veuillez agréer, monsieur de Cartel, l'expression de mon ressentiment face à une telle situaiton.


Rédigé à Troyes, sous la guidance de Saint Louis,
Par Mheïl du Perche-Ried, Duc de Nogent-le-Rotrou.






Ser Duc de Nogent le Rotrou,

Il est fort à parier que l'Archichesse se soit mise minable lors des faits que vous mentionnez et que de vous, et du reste, elle ne se souvienne pas.
Vos missives ont donc peu de chances de lui manquer.

Je vous suis grée d'avoir intercédé pour l'Alençon.
Il est fort rare que les Buses prennent la peine de proposer avant d'avoir incendié quelquechose.
Par contre une chose est certaine, elles ont une parole de plomb et nul ne peut prétendre qu'elles ont manquée une fois à leurs promesses.
La lune a passée les étoiles de l'aigle au moment ou je vous répond.
Vos mots seront transmis sans délais.
Puisse nos capitaines de Compagnie retenir quelques heures les montures.
Si aux aurores nul oriflamme ne flotte devant la capitale d'Alençon, c'est qu'ils auront eu de façon étonnante un peu de patience.
Je peux sans frémir jurer sur ma Foi en Déos qu'il honoreront leur engagement si Alençon se plie à leur demande fort acceptable.
Cela serait exceptionnelle preuve de sagesse de votre duché si la guerre leur est ainsi épargné.

Salutations enjouées

Falco de Cartel, Vicomte(contesté) de Cravant.
Fait en sol Alençonnais devenu Angevin.

Alatariel
[Armée des petites poneys,]

Ennui total. Les buses finissent par écrire des lettres pour s'occuper. Pendant que Falco rumine les propos d'un alençonais fripon qui médit sur son épouse, la baronne - chaussée d'une paire de bottes faites en pieds de poney- rumine sa réponse aux grands officiers royaux qui l'ont déclarée traitre à la couronne de France.

Une plume à la main elle rédige sa réponse en la lisant à haute voix à son compère d'infortune.





De Nous Alatariel du Bois doré-Penthièvre, Baronne de Chemillé et de Montreuil Bellay, Héraut d'Anjou, récipiendaire du collier de saphir de l’ordre du lys
A vous, nobles officiers de la couronne de France,

Paix et salutations

Salut,

    Nous avons pris connaissance de votre dernière annonce traitant des ennemis de la couronne et nous nous interrogeons sur le traitement que vous réservez aux traitres.
    Il ne vous aura pas fallu trois mois pour oublier le nom de vos ennemis. La moitié de la liste citée dans votre annonce est déjà traitre à la couronne. Entre vous et moi, ça fait assez flemmard : on vous donne une liste de noms, vous la recopiez… pourrait y avoir le nom de la reine que vous n'auriez pas même remarqué.

    Nous en venons au point qui nous intéresse vraiment : la présence de notre nom sur cette liste. Nous sommes récipiendaire de l’ordre du Lys, ancienne grand maitre de la garde-robe, ancienne sergent de l’hospital de Saint Jean de Jérusalem. Nous avons toujours été un trait d’union entre la France et l’Anjou : j’en tiens pour preuve la venue par deux fois de feue Sa Majesté Angélyque en Anjou pour nous rencontrer et négocier la paix entre l’Anjou indépendante et la couronne de France. Sa Majesté avait même jugé bon d’assoir cette alliance par le mariage du Prince Johannes Sanctes et de notre personne.
    Mais ne vous fatiguez donc pas à mener l’enquête et à trouver quel incompétent s’est ainsi fourvoyé. Cette missive n’a pour but que de vous indiquer que votre incompétence va jusqu’à nous laisser l’ordre du Lys, alors que vous nous déclarez traitre à la couronne. Faites donc rectifier vos archives et inscrire à côté de notre nom :


« A fait fondre l’ordre du lys dans les ruines fumantes du Mans»


Fait à l'entrée d'une mine mainoise Angevine,

P.S. Comme il y a encore une chance que vous sachiez pas où chercher le nom à raturer et ajouter la mention que je vous ai dictée, je vous précise : c'est le collier saphir de l'ordre du Lys, les registres sont à la hérauderie.
»


- Je vous jure, même pas fichu de faire les choses jusqu'au bout.
_________________
...
Le_w
La force du Maine réside en sa passivité. Il faudra tenir compte du facteur X+ wY de l'extinction factorielle de la passivité des incompétents notoires de ce comté. En gros, ils sont nuls. Ce n'est, bien sur, pas leur faute.

Et, la résiduelle, conséquente à cette équation, c'est que l'Angevin est perdu. Perdu face à tant de résistance immorale. Parce que, le Mainois agit sur les nerfs de l'angevin. Bien sur, il existe une fourbe, qui ose discutailler avec l'angevin, une traitre à la couronne, simplement, il faudra l'admettre, le vieux rital est le meilleur. Toujours, il fut le meilleur, le killeur, le meneur du trou duc ultissime.

L'heure est venue, pour le Maine, de déclarer l'indépendance, de renier la couronne.
L'heure est venue, pour le Maine, de prendre son destin en main et d'avancer enfin.
L'heure est venue, pour le Maine, d'allier sa faiblesse à la force de l'Anjou
L'heure est venue, pour les Mainois, de pendre les nobles qui les ont tant fait souffrir depuis tant d'années.
L'heure est venue, pour les Mainois, de vivre libre

Vive le Maine Libre
Vive les Mainois libérés de leurs esclavagistes

Revoltez vous contre le pouvoir établi. Revoltez vous contre la tyranie imposée de vos petits nobles de pacotilles. Revoltez vous
Falco.
Armée Petits Poneys (Puisse Alessandro vomir son repas de noêl)- Bocage Alençonnais

Certains cherchent la Buse dans le noir.

Une ultime missive signée par le Duc d'Alençon était arrivée alors que les ordres étaient déjà propagés dans la semi ridicule cavalerie.
Seuls des mongols, des huns, peuvent avoir un semblant de classe sur des poneys.
En aucun cas des portes rapières angevins.
Le Vicomte a réenfilé la brigandine, en jurant.
N'ayant pas d'écuyer il se démerde avec une seule main pour nouer les lacets...
Faudra qu'il songe, quand même, à en trouver un.

Pendant ce temps la Baronne fait sécher l'encre d'un parchemin.


En selle, Bois Doré! Nous avons demandé rançon à l'Alençon mais il semble que les troupes ne resteront pas l'arme au pied en attendant.

De son point de vue, d'aveugle, cela se tient.
Aprés tout ils laissent ici un solide avant poste dans un second duché du Domaine Royal.
Au besoin, de ce point ils pourront quand ils le souhaiteront, contourner leur capitale...Prendre sans férir une mine d'or et ravager les cités délaissées.
Alençon, la capitale à ralliée toute ses troupes dans les murs, et ne pourrait que regarder passer les assaillants sans pouvoir intervenir.
Oui, cela se tient.
Et il reste quelques lambeaux de Maine à jeter aux quatre vents.

Ceux du Purgatoire ont affranchi Mayenne de la tutelle royale sans déplorer une seule perte.
Je pari une bouteille de Montrecul de feue Angelyque que nous allons offrir à l'Anjou l'ultime mine Mainoise..
Venez Baronne. vous avez bien fait d'abandonner les ors moisis d'une Couronne méconnaissable.
Laisser derrière vous les voiles d'un passé révolu sera comme cure de jouvence pour votre âme de reptile antique.


Un objet lui atteint le nez.
Lancé avec une précision devenue diabolique au fil de leurs échanges.

Alençon payera t'il?
Tester ainsi l'honneur des Buses et que cela soit conclu sans coups fourrés serait un message instructif pour les adversaires d'Anjou.
L'ex Duc du Maine s'en étranglerait de rage, lui qui a préféré laisser tout un duché se faire démembrer plutot que de lacher un écu.
Quoique...La Couronne l'a récompensé de son fol entêtement.
La logique royale est insondable.

Dans la nuit, à travers un vert bocage, une jolie file de poneyx entrecoupée de rares chevaux chemine bannières au vent.


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Mansart
[Laval - Armée de ... Ah bah non, y a pas d'armée]

    Assis à une table, dans l'une des tours flanquant le rempart de la ville, le Niraco ne guettait pas les alentours. Il avait un peu autre chose à foutre que glander toute la nuit à surveiller si les angevins ne venaient pas au pied du mur. Il était pas assez payé pour cela et ces pouilleux de poneys feraient bien assez de bruit en arrivant. Et de toute façon, il n'était pas le seul sur les murs ce soir, donc tant pis. Autant occuper son temps à des fins plus utiles et la nuit risquait d'être un peu longue donc bon. Bien qu'il eut perdu les élections à la mairie de Laval - ce qui, en soit, ne l'avait pas étonné - il se refusait à voir tomber cette ville aux mains des voisins d'Anjou alors même que le bourgmestre était un idiot (dirons-nous une andouille), le beau (ça, oui, c'est vrai) Mansart ne le laisserait pas seul et prouverait à ce sottard qu'il y avait de bonnes intentions parfois dans le coeur du Niraco (ça peut arriver, mais pas souvent).
    Il fallait reconnaître que les angevins avaient une certaine ardeur pour la guerre même s'ils ont un peu abusé en marchant sur le pauvre et tout petit Maine sans défense alors qu'il y avait des plus gros poissons. Mais bon, 'sont pas totalement cons donc ils ont bouffé les plus faibles. Alors si même un manchot aveugle peut prendre le Mans, les mainois devraient commencer à se poser des questions ... Mais qu'importe, le changement n'allait pas tarder à arriver. Et face à l'inertie totale (l'incompétence certains diraient) du comte, face à l'immobilisme de certains grands de la Couronne pour bouger leurs petites fesses rondelettes et face au peu de communication et de réactions des autres mainois, le gentil Niraco aux bonnes intentions prit donc les devants et envoya pleins de pigeons bien dodus harnachés de courriers pour diverses personnes et non des moindres: les duchesses de Touraine, d'Orléans, les ducs d'Alençon et de Normandie, ainsi que le comte de Poitou. Ce n'est pas non plus la fine fleur de la Couronne faut dire, mais ils dirigeaient chacun une province française proche du Maine et dans la capacité d'aider Laval et ce qu'il restait du Maine.
    Ce courrier (en gros hein, pour faire simple) se présentait ainsi.

    Citation:
    A Sa Grâce Truc Muche, duc(hesse) du Troud'bal,
    De Sa Grâce Raoul de Niraco, duc de Néopatrie, etc. (ça, c'est pour se la péter)

    Bunjhorn ! (comme ça qu'on dit bonjour en poitevin, c'est mieux qu'un "Salve" des huguenots)

    C'est avec grand peine que je prends la plume, monseigneur, car mon comté, ma ville et ma terre sont en périls face à l'avancée inéxorable des angevins dans le Maine. Je réside à Laval, dernière ville qui n'est pas encore entâchée de l'infâmie des pillards angevins et nous tentons malgré tout de renforcer nos défenses seulement notre comté est pauvre en hommes et nous devons nous tourner vers nos voisins, proches et moins proches.

    Le "Troud'bal" dont vous êtes le duc fait partie du domaine royal comme le Maine ! Je me doute que vos nobles et vos osts sont déjà partis pour le front champenois mais je requiers de l'aide, au nom de Laval ainsi que de ce qui reste du Maine, de venir nous prêter main-forte, de quelque manière que ce soit: une armée battant pavillon français, des hommes en lances ou même juste des vivres.
    Mais par charité et loyauté envers la Couronne, intervenez !

    Et si vous ne le faites, prenez la peine au moins de faire circuler ce courrier à votre conseil ducal ainsi qu'à vos sujets ainsi que dans toutes les halles et en gargote ! Car même si votre conseil n'intervient pas, des hommes libres, mercenaires ou aventuriers pourraient se rallier à nous contre une bonne bourse d'écus (IG).


    Que le Très-Haut vous garde en sa main ainsi que votre duché !


    Raoul de Niraco



    C'était un peu comme pisser dans un violon ou parler en langage des signes avec Falco mais cela valait la peine au moins d'essayer d'obtenir des renforts ou de l'aide de leurs voisins. Laval tiendra bon, du moins fallait-il l'espérer. Ces premiers courriers envoyés, fallait maintenant s'adresser aux mainois par une annonce publique. Il fallait trouver les mots justes pour mobiliser ce qu'il restait d'hommes et de femmes valides, alors s'appliquant du mieux qu'il put, il rédigea de sa plus belle plume (arrachée du cul d'une oie).


    Citation:

      Au peuple du Maine,
      A tous les gueux, soldats, paysans & nobliaux,
      A tous ceux qui liront ou se feront lire (Falco, c'est pour vous),


      RESISTONS !

      Il n'est pas encore temps de succomber entièrement aux coups des angevins. Il reste encore une ville qui n'a pas encore été touché par l'infamie des poneys, celle de Laval. Tous les hommes libres et disponibles doivent se mobiliser, se rassembler et se rallier à nous pour défendre ce dernier bastion face aux mâchoires qui grignotent jour après jour nos villes, nos routes, nos mines. Laval sera le symbole de notre résistance. Le précédent comte - qui a été remis dans ses fonctions, on se demande pourquoi - a été incapable de défendre nos terres, nous devons donc nous tourner vers des personnes plus avisées. Contactez vos maires respectifs ou les anciens conseilles comtaux (Vittoria, Cornelia11, Ferdinnand, ...) pour qu'ils vous redirigent vers les bonnes personnes.

      Même si la majeure partie du comté a été saccagé par les angevins, il est encore possible de leur tenir tête mais cela se fera que si les forces mainoises sont mises en commun dans l'adversité.

      Que le Très-Haut garde en sa main notre comté (ou ce qu'il en reste) !



      Laval, le XII° d'Octobre 1463.
      Raoul de Niraco, duc de Néopatrie, etc.
      Au nom du comté du Maine et de Son Altesse le Prince Ferdinnand Castaneti.



    Il ne restait plus qu'à contacter encore quelques personnes même si c'était peine perdue. C'est vrai ! Que pouvait faire le Niraco face aux angevins et surtout contre Falco. Un manchot trépané et aveugle, chevauchant un poney, ravageant le Maine. Il faudrait sûrement rajouter ce descriptif pour compléter les textes sacrés et mentionner un cinquième Cavalier de l'Apocalypse.

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Bella.snow
[Armée Le Purgatoire dirigée par Rose]

Des bruits métalliques , le tintement des épées et des boucliers , les soldats qui commencent à s'exciter et à piailler : ENFIN on allait bouger de cette ville pourrie morte de Mayenne.
Même un rat mort aurait le trouvé le séjour affreusement ennuyeux. Ou peut être pas.. lui au moins il aurait pu sympathiser avec les milles autres rats morts qui y résidaient. A croire que c'était les seuls "habitants" qu'on pouvait apercevoir.
La passivité que ses compatriotes angevins lui avaient vanté du Maine n'était bel et bien pas un mythe , ça faisait quelques semaines que ça bougeait pas par ici . Bon c'est vrai qu'elle a pu casser quelques mâchoires tout de même en l'espace de quelques jours. Mais ce n'était visiblement pas assez pour rassasier la Blonde.
D'autres auraient appelé ça "le calme après la tempête". Pour elle , c'était juste la déception de voir que les Mainois tombaient comme des mouches et qu'ils les laissaient là , dans l'ennui le plus total après une soirée délicieuse à découper toutes les têtes sur le champ de bataille. En somme , ils leur avaient prodigué du plaisir , les avaient bien assez excité pour en redemander encore plus et au final , les ont laissé sur leur faim. Purement sadique.

Sur la route menant jusqu'à Laval , Surpriiiiise ! Pas un chat. Bon , peut être qu'ils pourraient casser les quelques petites têtes des défenseurs .. Si y en a . On sait jamais , ça pourrait être des grosses loques passives , pour changer.
Cette pensée lui rappela la petite frêle brune de Mainoise qui se proclamait elle même "mainoise fumée" pour le dîner angevin. Bah .. pourquoi pas hein . C'est son problème si elle veut se faire découper en rondelle. Elle ripostait à peine tandis que les angevins se payaient sa tête.Après tout .. qu'aurait elle pu faire la pauvre petiote?

Se hissant sur la pointe des pieds , elle tentait d'apercevoir au loin de village de Laval vers lequel ils se dirigeaient . Une petite lueur dans une tour semblait être la seule source de lumière dans cette ville endormie.
Au final , peut être qu'elle verra de nouvelle tête en arrivant ..

Marchant silencieusement derrière ses congénères , Blanche était à l'affût du moindre bruit. Bien qu'elle était persuadée qu'il ne se passerait rien ce soir là , deux cicatrices en moins de 2 jours , ça lui suffisait amplement. C'est pas mal comme souvenir en y repensant.. Chaque cicatrice retrace une histoire.. Mine de rien , à chaque fois qu'elle poserait les yeux sur celles ci , un tas de souvenirs lui reviendraient , comparable à la lecture d'un ouvrage.
En y repensant , elle avait fait le très bon choix d'emménager à Saumur et de partager les aventures des angevins. Elle était enfin sortie de cette routine qui commençait à la ronger et pouvait enfin croquer la vie " à pleine dent" , même si sa réputation était maintenant celle de "Traitre et Ennemie" de la Couronne. Assez paradoxal puisque Finam lui avait offert une jolie couronne toute dorée qu'elle prenait plaisir à se foutre sur la caboche et se prendre pour une nobliette de Vicomtesse.
Humant un peu l'air , elle tourna le regard vers Rose , se demandant ce que celle ci avait en tête ce jour là.
Alessandro.di.roja
[ Armée des Poneys - Siège de Laval ]


Les tentes étaient dressées tout autour de l'enceinte du dernier bastion de résistance Mainois. Laval, la dernière cité non conquise, ultime effort angevin avant le complet démembrement du Maine.
Le Comte Tomnissa avait scellé l'accord; plutôt la fin du Maine que de payer la rançon demandée. Les Buses avaient mis du coeur à l'ouvrage pour honorer leur promesse, mais depuis la tente de commandement, l'attention d'Alessandro était portée sur la contrée suivante déjà.
Alençon.
Les rapports lui parvenaient, décrivant le rassemblement dans la capitale, en l'attente du déferlement des troupes angevines. Ils auraient pu être au pieds de leurs murailles à cette heure, si l'accord n'avait été prestement trouvé. Une légère déconvenue, il fallait bien l'admettre. La campagne Mainoise manquait de batailles où s'illustrer, et Alençon alimentait les espoirs d'une marche plus bruyante.
Ils avaient fait marche arrière, cependant, tenant parole. Aujourd'hui qu'il comptait les défenseurs trop peu nombreux de Laval, Alessandro commençait à regretter la chose.


- Toujours pas de nouvelle des émissaires Alençonnais ?
- Non, je le crains...
- Que la chaude-pisse les contamine tous ! On ne peut faire confiance en personne. Dans combien de jours nous en aurons fini ici ?
- Trois. Quatre si les défenseurs redoublent d'effort.
- Ainsi soit-il alors. Ecrivez, et faites parvenir au Vicomte Falco, qu'il se charge de passer le mot.




Citation:


Aux émissaires Alençonnais dont le geste se fait attendre,
A ceux qui liront ou se feront lire,
Et tous ceux qui suivent avec angoisse les mouvements angevins,

Bisou.


Le délai accordé à l'attribution du tribut de guerre arrive à son terme. Si l'angevin est de parole, il n'est certainement pas de patience.
Auriez vous pris le retrait des Poneys, alors aux portes d'Alençon, comme une preuve de faiblesse, lorsque nous accordions la requête de bonne volonté ?
Sachez que la conquête du Maine se finalisera après la chute de Laval, laissant tout loisir aux Buses de poursuivre leur vol jusqu'aux contrées plus au nord.
Face à l'indolence Alençonnaise, nous sommes bien déterminés à répondre de notre fougue tant connue.
Lorsque nous aurons écrasé la dernière poche de résistance Mainoise, nul nouvel appel à la négociation de la part des émissaires Alençonnais ne sera entendu.
Si vos terres sont le prix à payer pour être pris au sérieux, nous offrirons aux défenseurs d'Alençon le triste spectacle du démantèlement de leur Comté, impuissants face à la marée angevine.
Si vous peinez à respecter vos engagements, vous pourrez constater que nos actes sont à la mesure de nos promesses.


Nous avons tendu une main, et nous sentons déjà poindre la crampe.


Alessandro di Roja, pour les Poneys.

fait à Laval ce 12 octobre.




- Oh, avant de partir...
- Oui ?
- Occupez vous bien des Poneys, nous reprendrons peut-être notre route vers le Nord, si le Très Haut le veut.
- A vos ordres !

_________________
Falco.
Armée Petits Poneys (Puisse Deos cracher dans son yop)- Laval

Ils ont rattaché l'ultime mine, de fer, du Maine à l'Anjou, usant leur patience sur une bière trop rare et des rations répétitives.
Toutes les lames sont effroyables de tranchant à force d'aiguisage pour tuer le temps.

Puisqu' Alençon joue à trompe l'andouille avec les Buses, celles ci poursuivent leur programme logique de dépeçage.
Laval, petit bourg coquet, peut être le plus animé du Maine.
Ce qui ne signifie pas pour autant qu'il grouille de vie, mais qu'il palpite vaguement entre deux siestes prolongées.

Les murailles sont dérisoires.
A peine de quoi empêcher le bétail de gambader dans les potagers.

Cela Falco ne le voit pas, bien sur.
Il le devine.
Et la Baronne lui décrit ce qu'elle contemple.
Il pose des questions, elle répond, il râle quand elle use de termes touristiques plutôt que tactiques.
Au final le tableau est brossé.
Le reste de la journée s'écoule pour l'essentiel dans une auberge des faubourgs.
A boire et deviser avec ou sans finesse.
Ca cause même haute couture et mariage.
Ils arrivent même à bourrer l'Captain Alessandro.


Les défenseurs s'organisent.
Cette fois il y aura réel assaut il semble.
Les Buses deviennent carrement frapadingues à chaque fois qu'une nouvelle tête apparait entre les créneaux.

Ils lancent des paris, espérant au moins 20 combattants en face.
C'est du délire, des jets de chopes en l'air à chaque effort des habitants.

Dans le feu de l'action le Vicomte , un peu ivre, lance une invitation traditionnelle à la Baronne de Bois Doré.
Traditionnelle, tout à fait!


Les Buses feront belle musique en bataille ce soir, Baronne. Je vous invite à y assister depuis un rempart. Nous boirons, et nous danserons à leur rythme et tempo.


Bannières sont levées.
Les soudards, les traines rapières, les reîtres se rangent, farouches.
Il guide dans le soir tombant la Baronne dans une boucle contournant la cité, quittant la troupe sans vergogne.
Pour atteindre l'opposé des combats attendus à la Porte de la route de Laval à Mayenne.
Les voila coté angevins, dans leur dos il y a craon à 20 lieues.
De sa monture il détache un exemple de la providence divine.

Citation:
2/10/1463 04:16 : Vous voyez l'ange Gabriel en songe. Il vous tend une échelle en vous disant : "Ceci est mon corps." Puis il s'envole en criant : "Vive le Québec libre !" Qu'est-ce que tout cela signifie ?


Muraille naine, sans yeux il trouve prises et merlon.Du moignon il aide la Baronne à gravir le dernier métre.
Elle tient une épée.
Il porte à son bras valide un bouclier.
Seuls sur la courtine, dominant toits et brouhaha grandissant il lui murmure à l'oreille.

Ecoutez le vent dans les torches, les soupirs aux porches.
L'acier glisse sur les cuirs, bientôt nous danserons dans un tourbillon d'escarbilles.

Une bouteille est posée sur la pierre.
Son bras sans main l'enlace par sa taille raide.
La baronne c'est un peu un porte manteau sur lequel on aurait jeté une robe.
Les ordres tonnent.
Ca va commencer.

Votre cou perle de sueur, Baronne, votre parfum est celui qu'exhale le placard des trouilles enfantines. Vous frémissez comme fine tourelle , je ne suis pas tempête pourtant, est ce votre coeur apeuré qui descelle vos pierres?

A eux deux ils ont un écu et une lame partagés.
Gare aux andouilles venant déranger.
Que la danse commence, la bas l'orchestre entame pour eux une sanglante tarentelle.

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