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[RP] De quoi ça s'agit ?

Erwelyn
Depuis ce matin, des pages sur des poneys allaient et venaient et clouaient des affiches où se trouvaient de drôles de dessins. Ils n'avaient pas vraiment cherché à comprendre ce qu'ils signifiaient et s'étaient contentés de diffuser le parchemin où on leur avait dit, c'est à dire dans toutes les provinces royales. Et en ce matin du vingt-sept septembre, voilà ce que les habitants pouvaient voir affiché sur un grand panneau en bois :



Ceci est un RP ouvert à tous, il s'agit dans un premier temps de deviner ce que veut dire le rébus et de jouer si vous le souhaitez la manière dont votre perso a reçu le courrier ou quand il a vu l'affiche et comment vous avez décrypté le rébus. Le rp est lancé sur Paris, mais votre perso peut aussi se trouver ailleurs à la lecture du courrier. Si vous trouvez, merci de ne pas dévoiler la réponse entière ici et de contacter Erwelyn pour connaître la suite de l'aventure !
Bon jeu !

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Alan.dutour
Cloué à Alençon suite à la rencontre d'une armée de chiens enragés Angevins, l'ainé des Lisreux retrouve un semblant de sourire sur son visage en recevant une missive de la Vicomtesse Erraa.

Besoin de moi .....?

Intrigué par le titre du pli, il le déroule et y trouve accompagné une affiche codée. La brune Mainoise semble se nourrir du même ennui que lui. Joueuse, elle lui prouve en lui demandant de se joindre à elle. Si on ne sait pourquoi, il est clair pour lui aussi que c'est en Champagne et pour le 11 octobre.

Vélin fut donc retourné au matin du 28 septembre au Mans.



Erraa,

La peur n'évitant pas le danger je suis votre homme pour cette aventure dont nous ne savons presque rien.
Je tente de travailler sur l'affiche et vous tiens informée sur mes trouvailles.
A deux, nous devrions même mauvais nous en sortir non ?
La Champagne donc d'après vous. Lieu où certains ordres royaux se trouvent.
Alors bingo ! Soyons un peu fous, vous et moi.

Alan de Lisreux


Il n'y avait plus qu'à faire fumer ce qui restait encore intact au Lisreux, sa tête.
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Erraa
Clouée à Le Mans pour cause d'angevins en mal d'exercice, la vicomtesse avait réussi à faire un petit tour, à peine quelques minutes, dans les rues de la capitale. Tout se passait relativement bien quand elle aperçu des graffitis. Oui oui oui ! Des graffitis ! En plein XVème siècle ! Mais où va le monde ma bonne dame je vous le demande ?! Ca c'était le premier Kiss Cool. Deuxième effet Kiss Cool, ça ressemble pas à des dessins d'enfant... Enfin un peu mais pas trop. A coup sur, ça voulait dire quelque chose. Un énorme sourire fendit son visage et la brune se mis en devoir de recopier l'énigme en deux exemplaires parce que oui, évidemment, elle avait toujours des vélins et une boite de fusains de couleurs sur elle.

Une fois terminée, la brune rentra à l'auberge et s'attabla et commença une lettre, un oeil sur le rébus pour y réfléchir en même temps.


Alan,

En faisant une petite promenade matinale pour que mes muscles se désengourdissent, je suis tombée sur une affiche qui m'a interpellée et je vous la joins à ce courrier.

Je suis très mauvaise à ces jeux et je n'ai pu que déchiffrer que [...]
Peut être voila là une occasion de se divertir et si c'est réellement ce que je crois, peut être d'y aller ensemble.


Et une deuxième, parce que si c'était ça, c'était quand même super trop génial top délire étouétout.



Lynette,

T'as pas fait ça ?
Je suis persuadée que si pourtant !
Il me manque encore la première et les deux dernières lignes mais je suis sure que c'est [...]
Je peste mais j'adore, y a vraiment que vous pour faire des choses comme ça.
Amitiés
Erraa


Oui non, pas besoin de préciser de quoi elle parle. Après tout c'est de bonne guerre non ? Et c'est parti pour un échange intense de pigeons avec Alan pour se donner leur dernières avancées.
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Alan.dutour
Le deal est lancé entre les deux bruns. Chaque dessin passé au crible par l'un ou l'autre.
Bien entendu, la brune Vicomtesse à des atouts majeurs dans ses manches. Et s'il lui faut user de les trouver sous ses jupons, il n'est pas en reste le Lisreux. Cela pimente avec brio, son inactivité du à sa convalescence forcée en Alençon.

C'est de la surenchères de divines punitions promises, c'est un indice lâché généreusement par Erraa, qui lui permet d'avancer et d'être au plus proche de l'événement posé en énigme.

Les pigeons semblent ravis de prendre leur envol à chaque fois, entre le Maine, et l'Alençon. Les Angevins n'auront pas tout. Ils ne pourront leur retirer le plaisir qu'ils ont à jouer, même éloignés une distrayante partition à 4 mains.

Puis plusieurs bonnes nouvelles viennent de tomber à l'instant. Ceci sera donné plus tard. Il envoie rapidement l'avancé à Erraa et part en sifflant joyeusement, trouver celle qui va le sortir de là.
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Karyaan
A Tours, la Sombre et sa lance y était pour une question de ravitaillement. Et comme la Couronne tardait, alors ils passaient leurs nuits d'attente à défendre la capitale des assauts répétés de brigands suicidaires.
Au moins, ça les maintenait en forme. Comme des exercices faciles en aparté à cette guerre qui ne leur laisse que bien peu de répit.

Au matin, ils rentrèrent au campement qu'ils avaient monté aux pieds des remparts. Pourquoi aller à l'auberge ? Ils ne comptaient rester qu'une nuit, deux tout aux plus... ou pas en fait.
Bref, autant éviter de redonner goût au confort à ses compagnons d'armes. Ils repartiront bientôt vers l'est.

Comme chaque matin, le petit campement se remettait de la nuit mouvementé, presque amusante en fait.
Seul Gauvin n'était pas des leurs, en même temps, il résidait à Tours et il était logique qu'il passe son temps avec sa famille.

Matinée tranquille, ensoleillée et pas trop fraiche encore.
Trois de ses gorilles montaient la garde, deux étaient de repos, et le dernier s'amusait à la lutte gréco-romaine, avec le petit brun âgé de bientôt huit ans.
Le Loup Blanc, assit à même le sol, le dos collé au tronc d'un grand chêne, enlaçant la Sombre assise entre ses jambes repliées, dos contre son torse, son dernier né bien calé entre les jambes de sa mère jouant avec un hochet de bois, infatigable.
En même temps, quand le grand mâle ne fait rien pour calmer le mini truc qui s'agite, titillant le gamin, le chatouillant dès qu'il est un tant soit calme, ça n'aide pas.


Elle est complétement barge cette Lynette. Bon tu m'aides ? Sinon on va y passer la journée. Suis nulle en rébus moi, tsssss.

Grognement de la brune accompagné d'un léger sourire et d'un baiser volé.
Bon, forcément, le Loup il grogne aussi, parce qu'il faut pas déconnay.


En même temps vu que c'est la fille de Guillaume fallait pas s'attendre à des miracles...

Comment ne pas rire là ?
Non si, vraiment... Comment ?
Elle se racla la gorge et se concentra à nouveau, toujours lovée tout contre lui, enveloppée dans sa chaleur. Moment simple, tendre et serein.
Lentement mais surement, ils arrivent à déchiffrer chaque ligne. Buttant quand même parfois sur certains sigles.


Bon... je crois qu'on a tout.

Nan, nous manque encore le nom du cureton.

Mouais... mais bon, en même temps, on s'en bat un peu l'oreille à grands coups de chausses à pointe recourbée.

C'est pas faux !

Oui ça m'arrive parfois.


Léger sourire en coin et de nouveau, un baiser volé qui en fait, s'éternise et qui... s'arrête car l'asticot en mode voleur et bouffeur de parchemins, a attrapé le rébus et commence à le dévorer. Vous avez déjà tenté de retirer l'objet de tous ses désirs à un gamin plus têtu qu'un troupeau d'ânes réunis devant deux portes arborant une brassée de carottes en devanture ?
Ah ben ça donne un combat épique... si si si...

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Lotx
Le message venait juste d'arriver à Périgueux, en la personne d'un jeune page qui débutait dans le métier. Se rendant au château, il se demandait pourquoi les gardes prenaient ainsi cet air contrit lorsqu'il annonçait le destinataire. Eh quoi, était-ce là une sorte de tyran sanguinaire ? Ou bien l'homme était peu habitué à laisser des pourboires peut-être ?
La réponse viendrait bien assez tôt comme il franchissait la dernière porte. Face à lui se trouvait à présent une sorte de gnome dans une robe de bure rose criard qui devisait avec un homme aux traits fatigués.


Euh... Monseigneur Lotx ?

Un temps de latence suffisamment long pour être terriblement gênant s'installa. L'homme à l'air fatigué décida alors de soulager le messager en pointant le nabot.

C'est lui.

Le messager grimaça d'étonnement.

Et euh... Il répond pas ?
-Non pas quand vous l'appelez comme ça.
-Parce que... il s'appelle pas comme ça ?
-Si, si, mais si vous dites pas l'intégralité de ses titres imagin... de ses titres il feindra de vous ignorer.


En guise de réponse, l'intéressé détourna le regard vers une fenêtre sur sa droite.

Oui, nous aussi on trouve ça terriblement agaçant, on a fait tourner une pétition qui a recueilli plus de cinq mille signatures, c'est pas rien !
-Et euh... Comment je dois l'appeler ?


Le conseiller prit une forte inspiration.

Monseigneur seigneur quasi-princesse nawak de Poloniaiserie et d'Abrutsie Lotx.

Instantanément l'homme en rose tourna la tête.

Oui qui m'appelle ?

Le messager sauta sur l'occasion. Pensez donc, jamais il ne retiendrait une chose pareille !

Vous avez une missive monseign... enfin vous.
-Ah oui montrez ?


Il s'exécuta et tourna les talons mais fut stoppé net à quelques mètres de la porte.

Scusationnez-moi mais quesqu'y m'prouve qu'elle m'est bien adressée ste lettre ?
-Ben... y a votre nom dessus...
-Nan ! Y a "monseigneur Lotx", ça peut être n'importe qui ça, tiendez Machin par exemple, s'quoi votre nom ?
-Pour la vingtième fois, moi c'est Mathurin.
-Hum... Ce serait pas Monseigneur Lotx Mathurin des fois ?
-Ben n...
-Ah vous voyez, il a dit oui ! Quesqu'y m'dit qu'elle lui est pas adressée à lui hein ?
-...
-...
-Aha ! 'Voyez, on m'la fait pas à moi, j'suis bien trop intelligent !


Ce disant, il décacheta la lettre. Parce qu'après tout, dans l'hypothèse où elle ne serait pour lui, il pourrait apprendre un ragot intéressant !

HAAAAAAAAN ! Lâchez tout ! On va à Sarlat !
-J'vous demande pardon ?
-...Qui me parle ?
-Ben c'est lui qui vou...
-Je vous demande pardon, monseigneur seigneur quasi-princesse nawak de Poloniaiserie et d'Abrutsie ?
-Regardez, c'est une missive de Lynette, s'très très clair ! C'est la recette d'un charme magique ! Elle avait promis de m'donner son secret ! Voyez elle a tiendu parole !
-Et pour vous ces dessins indiquent Sarlat ?
-Ben ouais 'videmment, regardez. Au lac de Sarlat, le poney rose doit prendre sept serpents et deux rasades de houx en buisson. Pis ensuite depuis son lit, en portant un noeud rose et en jouant du cor, faut tout mettre dans un seau qu'est tiendu par une vache. L'opération délicate, on va transpirer du front et ça va goutter sur le noeud qui va deviendre rose plus foncé. À s'moment là, on prend les serpents qu'on attache en "N" et les buissons auxquels on fout le feu. Euh... Le reste est pas trop trop clair mais on trouvera bien en chomin hein ? Vous penserez à demander à Bayard son âne siouplé ?

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Rosalinde
Au lit. Il venait de débarquer, comme ça, au milieu de la matinée, alors qu'elle déjeunait en lisant son courrier du jour. Adieu tartines et bonjour stupre et débauche, une petite heure plus tard elle s'échappait des brumes de l'extase la tête renversée hors du lit et la poitrine encore collante d'un mélange de confiture et de salive. Un sourire satisfait aux lèvres, elle tapota les fesses de son partenaire avant de s'extirper, une jambe après l'autre, de ce piège de drap et de plumes. Pas pour longtemps, à vrai dire, juste le temps de récupérer sa pile de courrier, deux bouts de pain rescapés, et le fond de son lait de poule.

Elle était disposée à partager son petit-déjeuner, donc, c'est dire s'il avait réussi à la mettre de bonne humeur. Retournant dans son plumard, après y avoir déposé le verre sur le chevet, elle vint se lover paresseusement contre le Blond, et lui fourra une tartine dans la bouche avant qu'il ait le temps d'émettre la moindre protestation. Posant la seconde à même les couvertures, elle préféra pour sa part commencer par une lettre, la première de la pile, qui portait l'écriture reconnaissable rien qu'à l'encre rose de sa suzeraine. Elle l'ouvrit donc, et son premier réflexe fut de froncer les sourcils.

Un rébus.

Non mais est-ce qu'il y avait marqué "pages jeux de J'aime Lire" ?!


- Je crois que le but de la vie de ma chère suzeraine est de me rendre chèvre.

Et dire que quelques jours plus tôt elle lui avait écrit pour lui annoncer qu'elle serait témoin et en charge de toute l'organisation matérielle... Là, c'était le signal. Le signe qu'elle allait morfler, entre les extravagances de la Poney Rose et la santé mentale de Lexhor qui se dégradait au fur et à mesure qu'il côtoyait sa douce et délicate fiancée... Sans compter qu'ils avaient les moyens de payer toutes leurs folies, mais ce serait à elle de les mettre en oeuvre. Misère. Pourquoi avait-il fallu qu'elle soit GMCF ? Et surtout, qu'est-ce qu'il lui avait pris d'accepter ?!

- Euh... Mare... Chevalier... Jeu avec un serpent... Ça ne veut rien dire ! Mare-joute ?

Étang joute !

Étang joute case, euh... Non.

Ah non, c'est un jeu. Étang joute jeu... Deux r'houx buisson.

Étant joute jeu de roue buisson ? Mais ça n'existe pas le jeu de roue-buisson ! Qu'est-ce qu'elle a encore été inventer ?


Elle tourna la tête vers son voisin, l'air désespérée. A tout les coups elle avait encore eu une idée débile qui consistait... A quoi exactement ? S'attacher à une roue et se jeter dans les buissons ?

- Ah non ! Haie ! Étant joute jeu de rouet ? Y'a un concours de filage ?!

Misère.

Non, elle n'était vraiment pas douée pour les rébus.

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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
June
Il s'était décidé sur un coup de tête. En plein dessin, il avait lâché son crayon, mit son mantel et s'était enfui de la Hérauderie pour atterrir complètement à poil - à croire que ça devenait une habitude - dans le plumard de la rouquine. Après avoir faire ce qu'ils avaient à faire - faut vous faire un croquis ? -, la voilà qui s'affaire au petit déjeuner et à la lecture du courrier. On aurait dit un vieux couple d'amants tellement ils étaient à l'aise l'un et l'autre. Le pet au lit était-il pour bientôt ?

Faisant quitter ses songes au grand blond, Rosalinde marmonna à côté de lui et lui montra un courrier. Un rébus ? Il regarde et essaye de l'aider.


"Euh... Ca c'est "mare", je crois. Pas étang. Et là c'est marqué "ya", donc à mon avis c'est pas le joueur, c'est le cri... Mare Ya. Et ça c'est... Je crois que c'est "jeu". Mare Ya Jeu. Mariage."

Il lui sourit, en espérant que l'aider lui donne du bonus pour une éventuelle deuxième fois. Ou un éventuel deuxième petit-déjeuner.
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Rosalinde
Ah. Mariage. Logique, donc. Comme la suite, à présent qu'elle était lancée, enfin, au moins jusqu'à la troisième ligne. Davantage grâce à la logique de son raisonnement qu'à ses facultés à répondre les devinettes.

- Ah. Donc c'est l'invitation.

Elle n'avait pas besoin de poursuivre plus avant sa lecture. Les informations, elle les avait déjà, aussi la lettre fut-elle balancée sans ménagement aux pieds du lit. Et elle se concentra sur quelque chose de beaucoup plus intéressant, à savoir, faire "la petite bébête qui monte" le long de la colonne vertébrale de June, et terminer par une caresse de sa nuque.

Ils étaient bien, là. Pas d'attaches, s'envoyant en l'air à la carte, et passant le reste du temps à s'insulter, à boire et à manger. Mais Dieu seul sait pourquoi, prise d'une impulsion soudaine, elle lui demanda d'une petite voix :


- Vous m'accompagnerez ?

Stupeur à tous les étages avant même qu'elle n'eut refermé la bouche. Qu'avait-elle fait ? Lui proposer ça, sans même prendre le temps de peser le pour et le contre ? Et Lynette, et Lexhor, qu'est-ce qu'ils en penseraient ? Oh mon Dieu, Madeleine et Léonard seraient là eux aussi ! Elle n'allait tout de même pas leur présenter son amant ! Et puis tout le monde serait là, et vas-y que les rumeurs iraient bon train !

Oh Seigneur.

Faites qu'il dise non.

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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
June
Elle sembla rapidement se désintéresser du parchemin une fois qu'il fut un peu plus exploré. C'était apparemment une invitation. June, lui, flânait dans le lit sans porter d'intérêt au papier ; cela la concernait, après tout. Il avait juste compris que c'était une invitation. A un mariage, du coup. Le genre de trucs ou il évite d'aller, tellement il s'y ennuie. Pourtant, il a été longtemps Chancelier du Berry, et il s'est farci des bals à foison, à baiser la main de la Duchesse de Machin ou à discuter politique et diplomatie avec le Vicomte de Truc, jusqu'à presque aimer ça. Les rendez-vous mondains, il aimait bien. Surtout s'il pouvait repartir avec une gonzesse ou deux pour la nuit. C'était optionnel, mais ça faisait toujours plaisir. Ah, la bonne époque...

Il fut sorti de ses pensées par la question. Que dis-je : LA question. Surpris, il mit quelques secondes avant de répondre.


"Euh... Oui, si vous voulez. Avec plaisir."

Il lui sourit, en espérant qu'elle se rendrait compte du sacrifice qu'il faisait en l'accompagnant. Il se promit à lui-même silencieusement d'éviter de trop tirer la tronche et de faire bonne figure. Mais qu'allaient dire les gens ? ... Oh, on s'en foutait des gens. Après s'être dévoilé à poil devant la borgnesse de l'autre jour, il n'avait plus peur de rien. Il avait jusqu'au mariage pour trouver une bonne excuse pour justifier sa présence au bras de la rouquine.

Y avait plus qu'à réfléchir.

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Argawaen
Ayant reçu une missive aux couleurs bien connues le vieil homme déroula le parchemin et haussait les sourcils.
Voilà qui était fortement intéressant, mais cela allait jouer avec sa patience et il ne parviendrait surement pas à tenir le coup...
Argawaen s'étira et prit donc la route indiquée afin de se rendre sur place.


Bon... Va falloir jouer autrement qu'avec ma hache !
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Cmyrille
Cela fait une bonne semaine qu'il erre en pleine cambrousse franc-comtoise. Bon c'est pas de sa faute, c'est la Capitaine qui trace la route. Si ça n'avait été que de lui, ils en auraient profité pour visiter, mais non... Mais en attendant, il mettait sa longue expérience des routes de campagne pour se planq... chasser, cueillir, trouver de l'eau. Enfin les trucs que font les troufions en temps normal. Ou en tout cas c'est ce qu'il croit.
Et c'est donc par un heureux hasard qu'il aperçoit un messager impérial qui galope tous cheveux au vent sur un poney. Oui ils sont cons les impériaux, tout le monde sait que les ânes galopent plus vite que les poneys. Alors cette fois il se planque vraiment, juste derrière la crête d'une colline. Et il prépare son arc et une flèche. Si ses compétences d'archers sont aussi élevées qu'il le croit, il va revenir en héros avec un message important de l'ennemi, et du poney à bouffer pour le soir.
Le messager se rapproche et finalement passe à proximité de son point d'observation. Il se lève, bande son arc, et décoche la flèche.
Bon...
Il est pas si bon que ça...
Mais au moins ça a fait peur au poney, qui s'est cabré. Son cavalier s'est alors transformé en poupée désarticulée, faisant des gestes incontrôlés et abandonnant ainsi son chargement précieux. Le poney ayant repris un semblant de contenance, repart de plus belle dans un galop effréné. Ne reste plus comme seule trace du traquenard que le message, gisant au milieu d'une touffe d'herbe. Il le ramasse, le déplie.


- Bouse !
Un code secret !

Va falloir que je ramène ça au Général pour qu'il le fasse décrypter...
Lililith
La gamine gratte la table avec un charbon. Le dessin est fait à la va-vite, avec un sentiment d'urgence bien qu'elle ne soit nullement pressée, et elle sursaute quand on vient lui apporter le parchemin. Elle fronce les sourcils en découvrant les dessins.
Elle n'a pourtant rencontré aucun enfant récemment. Au contraire, elle s'est détournée d'eux, sentant qu'elle ne leur ressemblait plus malgré sa petite taille ; mais elle ne se reconnaît pas comme une adulte. Alors, elle se tait, une fois de plus, fait place au silence en caressant son chat roux, ce chat pour qui elle a tout quitté, afin de le retrouver.

Chat qui, pour l'heure, ronronne gaiement sur ses genoux, espérant ainsi la calmer. Elle a mal, la faute à la blessure profonde qu'elle s'est infligée et qui ne guérit pas, faute de soins. Gabriele a dit qu'elle aurait pu en mourir. Si seulement... Oublier la Mamma, oublier Flaminia, tout oublier et se laisser sombrer...

Ses yeux ambrés disparaissent, interloqués, derrière leur voile de paupières, et finissent par resurgir inopinément pour fixer le pli. Des dessins. Elle tente de les décrypter sans en saisir le sens, puis soudain comprend. Ce n'est pas un dessin classique, fait de dessins plus petits. C'est un rébus. La signification n'est donc pas un chevalier rose près d'un lac qui fait des jeux dans l'air, se piquant dans la haie de houx et rêvant d'un lit à baldaquins...

Erwelyn.

La coïncidence la fait bondir, lui arrachant un gémissement de douleur et laissant le matou étonné de se retrouver subitement au sol. Elle le récupère en lui murmurant des mots d'excuses, puis reporte son attention sur le papier. Elle est loin de tout
comprendre, mais elle opine.

Un peu plus tard, un pli partira en direction de la Corleone qui avait parlé, fut un temps, de l'adopter. Parce qu'elle reste, après tout, sa première attache légitime à la Famiglia, celle pour laquelle elle serait prête à beaucoup.


Citation:
Maman-Erwelyn,

Je viendrais. Y aura-t-il du beau monde ? Puis-je inviter quelqu'un ?

Aurais-je un peu de temps avec toi, après, ou avant ?

L.C.


Une pensée à la personne avec qui elle pourrait éventuellement venir. Puis, elle trouve, si effectivement c'est un truc mondain. Peu pour elle, mais elle peut accepter de faire des efforts quand les trois mères qui ont traversé sa vie essaient de la retrouver.
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Eliance
Qualité première d'une journaliste ? Fouiner. Qualité seconde d'une journaliste ? Fouiner. Qualité... ? Fouiner. Se mêler de tout et n'importe quoi, c'est du grand art. Et c'est pas donné à n'importe qui. Ça requiert une oreille indiscrète à toute épreuve, de la discussion intempestive et un sacré œil avisé.

Ce que fait Eliance à l'instant ? Elle fouine. Un groupe de rombières attire son attention. Rien de mieux qu'une rombière pour en apprendre de bien bonnes. Et tant pis si les rumeurs sont inventées, ça fait de la matière au cas où rien ne sorte de l'esprit des collègues. La technique de base de la Ménudière est alors adoptée. Mains croisées dans le dos, déambulation intempestive sans but précis, démarche lente, très lente, avec balancement des pieds avant chaque pas. Ça rend la marche lente, fait paraître pour rien et permet de recueillir quelques mots. Les mots qu'il faut. Les mots intéressants.

Elle déambule ainsi, le nez pointé vers le ciel, l'air de regarder l'architecture sans intérêt des bâtisses environnantes. La discrétion, c'est pas son truc. Juste la curiosité. Et peu importe, parce qu'elle capte des mots.

« Flotte »... « r'gard' »... « Marjolaine »... « écus »... « gratt'-cul »...

Tout n'est pas bon à retenir. Il faut faire le tri. Et en ça, la roussi-blonde est nulle. Elle remarque juste que les rombières sont penchées sur un papier. Et que ça cause d'écus. Simple détail qui pique sa curiosité encore davantage. Et, puisque aucune ne prend garde à elle, elle se permet de se pencher pour regarder de quoi ça cause, tout ce beau monde.

La trouvaille est de taille. Ses pupilles se mettent à briller. Et, ni une ni deux, la main se saisit du papier et les pieds pratiquent un demi-tour, suivi d'une course folle. Puisque c'est un grand blond trop con qui lui a appris à voler, c'est vers lui que la débandade s'opère. Passé un coin de rue précis, la roussi-blonde se met à beugler.


Miiiiiike ! Miiiiike !
Les rombières, c'est connu, ça court pas. Ou peu. Et puis, peu importe. Elle a une carte à trésor dans les mains. Elle en est persuadée, la godiche.
Alors elle court. Et elle crie.

Miiiike !
Vinguette... l'est où, ce con...

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Lexhor
Une fille...

Allongés sur leur lieu de prédilection... euh, non, sur leur deuxième de prédilection, à savoir une grosse peau d'ours jetée sur le sol de la tente, godet rempli de vin à la main, Lynette, accompagnée de son futur, se poilait rien qu'à l'idée d'imaginer les gens en train de déchiffrer son rébus et comment que ça avait dû les faire tourner en barrique. Elle se poilait même tellement qu'elle renversa le contenu rouge et épicé sur ses jambes dénudées, éclaboussant sa chaîne de lin au passage. Vidant son verre d'un trait, elle se remit à rire comme une cruche en s'étalant au sol, cumulant un combo de plusieurs péchés capitaux comme la luxure, l'ivrognerie, la paresse et la gourmandise vu les yeux qu'elle posait sur son homme en prime. Heureuse, elle était définitivement heureuse et ce qui était sûr maintenant, c'est que les deux loustics s'étaient définitivement bien trouvés. Ça faisait beaucoup de définitivement, mais tout ça pour dire quoi !

Est-ce que tu crois qu'il y en a un seul qui va réussir à le comprendre en entier ? Ah tiens, on aurait dû prévoir un prix qu'on aurait remis aux gagnants !

Puis, tendant son godet, la baronne attendit que le prince la resserve. Elle est pas belle la vie ?



Un gars...

Sa main caressait doucement le bras de sa promise, alors qu'il riait lui aussi, en grande partie de la voir si amusée et fière de son œuvre. Il imaginait bien que la plupart allaient se casser la tête afin de déchiffrer le message. Ceux qui les connaissaient le mieux y parviendrait peut-être plus rapidement mais non sans bredouiller quelques bêtises malgré tout. Il sursauta légèrement lorsqu'elle renversa son verre, pour changer, puis passa un doigt sur sa cuisse avant de le porter à ses lèvres tout en lui adressant un regard évocateur. Il en aurait presque oublié que c'était la guerre. Bouffer, boire, se bidonner et bai...voilà une vraie vie. La sienne désormais et celle qu'il voulait vivre. Bon, il fallait tout de même ajouter se bastonner pour que le pentacle des B soit complet. Il embrassa tendrement Erwelyn sur le front avant de lui sourire.

On aurait pu, oui, mais tu me coûtes déjà très chers en poneys alors si on fait des cadeaux pour tout et n'importe quoi je vais finir ruiné !
Non et puis la récompense sera la satisfaction d'avoir trouvé et surtout ce qui s'en suivra.


En poneys et en vin aussi, surtout même, et en eau de vie aussi, beaucoup, mais ça, il le tairait puisqu'il savait que ça se retournerait contre lui. Il versa donc un peu plus de nectars divins dans leurs verres afin qu'il puissent encore bien rire.
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