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[RP] Confession publique ou le Mensonge pour la Cohésion

Liuna
Liuna avait écouté. Liuna avait été touchée dans son âme. Liuna avait accusé le coup et à présent, elle était peinée pour l'homme.

Elle s'avança vers lui et lui murmura:

Eriadan.
Peut-être parce que tu es le frère de mon ami, et je me garderai bien de tout amalgame entre vous deux, sache que je ne t'en veux pas.
Ton idée aurait pu fonctionner mais avec ce véritable mensonge, tu l'as anéantie.
Je ne t'en veux pas et je ne te juge pas car... que l'homme qui n'a jamais menti te gète la première pierre.
Autant que nous tous ici, tu n'es qu'un homme, un homme comme le trés haut les a fait et même si chacun d'entre nous essaie, chaque jour, d'être un bon aristotélien, d'aucun pourrait prétendre n'avoir jamais fauté et n'avoir, par conséquent, jamais eu à confesser ses péchés.


La rouquine avait entendu le sieur Willou qui revenait sans cesse à la charge avec son histoire de bucher:

Oter la vie d'un homme est un péché bien plus grave que de mentir, messire. Et le seul qui devrait avoir ce pouvoir ici bas est notre Trés Haut. Alors à moins que vous soyez celui là, vous devriez comme nous aller vous repentir car l'une des premières choses que l'on apprend avec la foi, c'est le pardon et l'amour de son prochain.

Puis se tournant à nouveau vers Eriadan, dans un dernier murmure:
Je crois qu'il ne te reste plus qu'à demander le pardon Eriadan. Comme nous tous d'ailleurs.

Liuna posa une main sur l'épaule de l'homme pour l'encourager puis, se tournant vers la Comtesse et les villageois présents, elle présenta des excuses au peuple béarnais et à sa représentante au visage poupon durci par la situation.

Je vous présente aussi des excuses pour tout ce qui vient de se jouer ici. A vous Comtesse, mais aussi et surtout à l'ensemble du peuple béarnais.

Liuna priait à ce moment précis pour qu'Eriadan en fasse autant.
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Maquis
De loin comme d'habitude Maquis écoutât toute la débâcle et la naïveté qui caractérise les Béarnais.
Maquis n'était pas étonnai de tout ça en fin de compte, au contraire ça le faisait plutôt bien rire.
Et voila que en plus les élections venait de commencer.
Pour qui voter?
Pour aucune des personnes qui ce trouvait la en tout cas, donc aucun des trois partis, après tout qu'ils ce débrouillent.
Acar
Ainsi, le Mal prenait sa mesure en ce comté et le Bien arrivait à reprendre le dessus, par grand bonheur pour l'équité Béarnaise.

Il entendit d'ailleurs un Béarnais presque l'accuser de vouloir allumer le feu purificateur mais ce Béarnais n'avait pas comprit ses paroles, encore une fois...

Il les respeta donc :


Citation:
Pour l'heure, je demande à tous d'évacuer cette place car si j'en escoute suffisamment, certains risqueraient grandement le bucher !


Oui messire dict-il, j'ai bien entendu que sur cette place, l'ont parlent de buscher mais je suis au regret de vous rappeler que ces propos ne sont point de ma bousche et s'il le faudrait, pour point d'orgue, alors ce feu deviendrait purificateur car la bassesse et le mensonge craigne le poids de la vérité, n'est-il pas ?

Pour clore ce faux débat me concernant, l'ont m'a avertit que certains risquaient grande souffrance physique et je me devais d'estre en ce lieu pour empêcher cela et aussi pourquoi je demandais à la foule d'esvacuer, toujours pour empêcher que l'homme incriminé se retrouve torturé par le feu, sans ordres de l'insquisition !

Pour l'heure, vérité vient de prôner en maistre et seul compte ce résultat !


Il salua la comtessa et fict demi-tour, pour s'en retourner à ses propres affaires...
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Thamad
Thamad attendait le verdict de la comtessa avec impatience, persuadée de l'innocence d'Eriadan mais lorsqu'elle l'entendit donner les preuves de sa culpabilité, Thamad fut gênée.

J'ai soutenu Eriadan, croyant qu'il avait menti, me battant pour cet idéal que nous avons certainement tous ici... Je me suis trompée... mais chacun a le droit à l'erreur... n'est-ce pas?

Thamad, ne sachant pas quoi dire de plus, se tut.
Wilou61
Tous s'excusaient, tous à présent fuyaient le navire, tous à présent se disaient bafoués, innocents !

Elle était belle l'unité qu'ils prônaient ! Au moindre coup de Trafalgar, elle partait en morceau.

Il les regardait tous, un par un s'excuser, scrutant les visages. Combien étaient vraiment sincères dans ces excuses, combien savaient pour ce mensonge mais à présent sauvaient leur peau comme ils le pouvaient ?

Il regarda Liuna, la belle étrangère, l'accuser. Même dans la défaite, certains ne savent pas rester dignes, cela était bien triste. Il lui sourit tristement.


Dame, il me semble que vous vous méprenez sur mon compte. Ai-je dis que je déciderai du sort de cet homme ? Ai-je dis que je serai celui qui prononcerai la sentence ? Non point, j'ai même demandé à Notre Grandeur ce qu'elle décidait.
Ne vous fourvoyez donc pas une nouvelle fois en accusant à tort. Votre mensonge ne vous a-t-il pas servi de leçon ?

Et quant au pardon, qu'il est facile de le demander quand il nous sert quand on est celui qui doit être pardonné ! Mais qu'il est difficile de le donner quand nous sommes celui qui doit pardonner !
Certains ici comprennent très bien mes propos.


Et puis, après tout, qu'elle pense ce qu'elle souhaite, qu'ils pensent tous ce qu'ils veulent ! Il n'en avait cure. Il commençait à être fortement lassé de ce Comté où le paraître prenait une place prépondérante.

Il s'apprête à emboîter le pas d'Acar, homme qui semblait le plus doué de raison de cette assemblée, mais il se ravise. Après tout, un bûcher, c'est beaucoup de bois, et donc une belle somme d'argent ! Il n'allait quand même pas passer à côté d'un pactole. Les yeux brillants, l'esprit calculant la somme qui sera bientôt dans ses poches, il écoute la suite en pensant qu'il a aussi quelque légumes en réserve ; en cas de pilori, cela pourra également être utile.

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Telya
Aprés avoir fait des excuses publiques et vu d'autres , comme elles , s'avançaient à leur tour , Telya se tourna vers messire Eradian , étrangement silencieux .
Les preuves qu'avaient brandi la jeune comtesse l'avaient elles assomé ?
En restait il sans voix ? abasourdi ? cherchant comment se tirer de ce mauvais pas ?

Elle tenta de scruter son visage pour y deceler une quelconque émotion mais ne vit rien .

Son frére aux cheveux rouges ne semblait pas sur la place , moins qu'il ne fut caché par la foule ?

Ils étaient plus loquace , hier , à clamer leur innocence , qu'aujourd'hui à faire face à la honte de leur mensonge avéré .

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Alleaume
* Alors voila que le coup de hache tombait net comme tout, donnant fin aux spéculations de tout le monde. Rapport de douanes, cela l'avait toujours fait rire, était-il marqué sur le front d'une personne d'où il venait ? Bref, il n'en avait cure, il avait observé chacun ici et la s'excusant, ce mettant à genou, bafouant une fois de plus leurs honneurs. Comme si cela ne suffisait pas, comment pouvaient ils faire une chose pareil ? Demander pardons à des mortels, qui étaient ils pour accepter ou nous leurs excuses. *

Oui j'ai mentie, mais jamais au grand jamais je ne demanderais pardon, car personne ici n'est en droit d'accepter notre pardon, personne ici n'est en droit de juger ou non de notre repentir, seul le très haut en à le droit.

Vous me faites tous rire vous tous à demander la mort d'un homme par le feu, qui êtes vous donc pour l'exiger ? Vous revenez sur votre paroles alors qu'il y a peine quelques minutes vous proposez que l'on tue un homme par le feu, honte à vous de prôner cela alors que seuls les hérétiques meurt par le feu !

Je me repentirais en me confessant devant le Très haut lorsque l'heure sera venu de le faire, mais pas devant vous, pas en me donnant en spectacle devant cette assemblée abjecte que vous êtes, à lancer des pierres alors que vous n'êtes que des hommes et des femmes comme moi et que comme moi vous avez péché un jour ou l'autre, j'espère n'avoir jamais à vous reprendre dans votre vie, que au grand jamais vous ne commettrais aucune erreur que se soit, que vous restiez noble et droit comme vous ne cessez de le clamer. Je le souhaite pour vous que jamais vous n'aillez à dérailler du chemin tracé et que jamais vous n'ayez à demander un pardon que certains ici s'évertue à essuyer d'un revère de la main...

Il est beau le pardon Aristotélicien...


* Il baissa à présent la tête, il tenait son chapelet entre ses mains, une larme coula le long de l'œil du Rouge, larme de tristesse et de désespoir, cela lui rappelait le jour où il avait perdu son père, seul jour où les larmes avaient coulés de ses yeux, jamais plus depuis il n'avait eu a pleurer pour quoi que se soit, voila qu'aujourd'hui une larme froide comme la lame d'une épée tomba de son œil, il l'arrêta d'un revers de main ne voulant pas que l'on voit quoi que se soit.

Puis il releva la tête une dernière fois s'avança devant la Comtessa de Varenne et regardant les preuves qu'elle avait entre les mains.*


Comtessa permettez moi de vous demander qu'est ce donc que ses preuves que vous tenez la j'avoue ne pas savoir ce que c'est je vois des noms, des noms de villes, de Comté, de personnes éradiqués ? J'avoue ne pas comprendre...

Je veux bien admettre que les services de renseignements de Guyenne et Gascogne sont certainement des génies de la première heure, mais pouvez vous m'expliquez comment ont ils pu catalogués Eriadan comme Angevin d'un simple regard, à moins que celui ci ne se trimballe avec une étiquette collé sur le front ? Excusez moi mais, soit sont ils physiognomonistes, soit se sont de sombres crétins mythomanes, excusez moi pour le mot, mais je ne vois pas autre qui me viennent à l'esprit.

Je veux bien croire que les deux Ducs soient de bons amis hein, mais leur arrive t-il souvent de prendre la même plume afin d'écrire le même courrier ?

La prochaine fois que vous aurez le choix entre vous curez le nasale et de nous brandir des rapports mythomanes je vous suggère de choisir la première solution, certes pas la plus fine, mais la plus juste.

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Liuna
Liuna jeta un oeil à l'homme qui ne cessait de parler de bucher et le laissa finir de parler avant de lui répondre:

Mais messire... Bien heureusement qu'en plus de clamer pour le bucher vous n'essayez pas, aussi, de vous substituer à la justice.
Et c'est donc vous qui vous méprenez sur mes propos, messire.
De plus, je ne vous accuse de rien alors inutile de l'insinuer.
Je vous ai juste bien entendu messire, et c'est à plusieurs reprise que vous avez suggéré le bucher pour cet homme. Je ne vous accuse pas de l'avoir fait. Vous l'avez fait. Et même messire Acar vous a entendu. Allez vous le nier?


Liuna leva les yeux aux ciel. Elle n'attendait même pas de réponse. Si peu de dignité...

Quant au pardon messire... regardez cet homme qui vous fait face. Qui, entre vous et moi, devrait avoir le plus de mal à lui pardonner? heinn messire? qui? réfléchissez à ceci messire. Peut-être trouverez-vous la réponse.
En ce qui me concerne, je ne vous ai pas fait l'affront de vous demander le pardon lorsque je me suis adressée à la Comtesse et aux béarnais.
J'ai pudiquement présenté des excuses car au vue de ce que nous venons d'apprendre, il me semble que c'est tout de même la moindre des choses!
Votre pardon, vous nous l'accorderez ou non, c'est à vous qu'il appartient en votre âme et conscience.
Pour ma part, je suis aussi celle ici qui doit pardonner et c'est sans la moindre hésitation que je pardonne cet homme et ce, malgré la situation dans laquelle son vrai mensonge m'a mise.
Je lui pardonne parce qu'il n'est qu'un homme, comme vous et moi et que celui qui pourra prétendre ne jamais avoir menti ni péché, celui là sera bien pire que celui que vous voyez.


Elle le voit qui s'éloigne et qui se ravise et revient, avec son sourire dont elle n'aurait su dire s'il était triste ou satisfait.

Le sien, en tout cas, était bien triste... triste pour Eriadan, triste pour le béarn, triste pour ses esprits qui se délectaient de ce qui se jouait sous leur yeux, triste pour les béarnais et triste pour l'unité qui en avait finalement pris un sacré coup... et elle y avait contribué... elle en aurait été prise de nausée si elle n'avait pas fixé ses pensées sur son homme, son amour qui l'attendait au pays, sa tendresse, ses baisers... voilà de belles pensées qui l'aidèrent à surmonter le moment présent.

Quant les propos d'Alleaume la tira de ses pensées.
Quelle souffrance il devait vivre là! Et par sa faute à elle en plus! Si seulement elle l'avait laissé rentrer chez lui au lieu de vouloir le retenir et le ramener à son frère. Il aurait pu lui pardonner aprés coup mais au moins ne serait-il pas directement mêlé à tout ceci.
*Alleaume mon ami... je t'ai fait plus de mal que de bien...* songea-t-elle et une chaude larme roula sur sa joue.

Elle le voyait à présent fier. Trop fier. Courageux et fier. Je crois qu'elle le comprenait d'une certaine manière mais tout de même... sans demander le pardon car il avait raison... sur ce point... mais sans demander le pardon, il pouvait et devait présenter ses excuses car au bout du compte et malgré tout ce qui avait été dit, tout ceci n'était qu'un bon gros mensonge. Un vrai. Pas un de ces mensonges pieux que l'on fait pour faire le bien. Non non... un vrai mensonge et entre autre vis à vis de tout ceux qui s'étaient joints à eux... Courageux et fier qu'il était... elle l'aimait, son ami. Avec ses péchés et ses défauts, elle l'aimait.

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Constantcorteis
Constant commençait à présent à se remettre de la maladie qui avait manqué de le tuer. Contrairement à ce qu'il avait fait dire à tout le monde, notamment au conseil pour justifier sa démission, il était resté chez lui, à Orthez, inventant un obscur monastère fictif où il serait parti en cure pour qu'on lui foute la paix.
L'on pouvait dire que, à cet instant, sa survie était assurée, au moins à moyen terme, il était donc temps de reprendre sa vie en main. La première étape était de quitter ce comté miasmatique qui avait sournoisement tenté de l'empoisonner de son air fétide. En effet, Constant avait la téléologie intuitive, et ce genre d'évènement était prompt à lui faire reconsidérer toute vague velléité de rester ici une minute de plus. De toute façon, le Béarn était devenu ennuyeux. Ennuyant, il l'avait toujours été, mais l'un sans l'autre reste supportable, alors qu'en revanche, pour les lieux privilégiés où les deux se conjuguent, les choses en viennent à devenir proprement horripilantes.

Les trépidations de la vie politique béarnaise lui avaient complètement échappé depuis trois bonnes semaines, et, au fond, il en était fort content. Toutefois, alors qu'il était en train de préparer son voyage, ce qui, d'ailleurs, demandait plus de maturation psychique que de véritable organisation logistique, Constant en vint à prendre connaissance d'une sorte d'imbroglio politique, dont l'épicentre serait la liste Abellios, et plus précisément une obscure affaire de rapports faussés lors des précédentes élections.
N'étant pas tout à fait étranger à l'affaire, Constant trouva un certain intérêt à la chose. Il tâcha de se tenir au courant comme il put, et fut au final fort surpris de ce qu'il entendit. Surpris, mais également un peu agacé, car il était fort probable qu'il ait été, même indirectement, mêlé à cette obscur histoire.
L'agacement n'était pas suffisamment fort pour qu'il se sente l'envie d'aller redresser les torts en place publique, mais l'étonnement l'était bien assez pour qu'il se fende d'un petit courrier à l'attention du principal protagoniste de cette affaire, qu'il déposa à l'adresse qu'il avait enregistré comme étant son domicile.


Citation:
A Eriadan Wolback.

Cher ami, bonjour.
Oui, là en l'occurrence, je me permets de vous appeler "ami", bien qu'à proprement parler, il n'y ait jamais eu bien plus entre nous qu'une relation de camaraderie d'infortune, naufragés que nous fûmes dans un conseil à la dérive, tâchant vaguement d'échouer avec un minimum de dignité morale. C'est important, la dignité morale. J'ose également espérer qu'il se greffait là dessus un certain respect mutuel, acquis au cours de quelques, finalement rares, conversations.
Bref, je tiendrai, par le biais de cette petite missive, à me faire mandataire de ma propre incompréhension aussi radicale que poignante (j'en rajoute certes un peu) devant les nouvelles qui viennent me vibratouiller les tympans. Si j'étais adeptes des phrases chocs, je vous dirais même que j'en reste sur mon séant, mais je ne crois pas qu'il soit utile de compromettre la gracieuse élégance de ma prose pour si peu, je gage que vous saurez me comprendre sans cela.
Étant actuellement encore souffrant, je vais faire vite, et cesser séance tenante d'évacuer ma frustration polémico-intellectuelle en laissant dériver mes doigts sur cette portion de papier, ce qui a tendance à me faire écrire n'importe quoi. L'on m'a dit que vous vous étiez accusé d'avoir été élu irrégulièrement, et même d'avoir falsifié des rapports.
Après mûres réflexions, abondamment nourries de références philosofico-aristotéliciennes, bien évidemment, j'en suis venu à conclure que la seule explication possible était que vous comptiez, ce faisant, vous attirer l'admiration secrète et refoulée des midinettes en mal d'aventure dont regorge nos contrées mortifères. C'est vrai que, pour draguer, c'est toujours un bon point de se donner un air ténébreux repenti. Cela donne une classe, tout en préservant une part de mystère proprement insoutenable pour l'esprit, il faut le dire généralement peu habitué aux finesses intellectuelles, des femmes. J'espère pour vous que je ne me trompe pas, et que vous avez rencontré le succès. Profitez donc abondamment et en profondeur de la compagnie de vos nouvelles conquêtes ! Avec un zest de tact, vous séduirez même notre chère comtesse, qui, ce faisant, vous offrira probablement un aspect de sa personne que je présume nettement plus intéressant que celui que nous avons subi au conseil.
Toutefois, j'aimerais dissiper quelques points de détails, qui pourraient faire l'objet d'une incompréhension.
Il n'y a pas eu de fraude, il n'y a pas eu de rapport falsifié. Pas par vous, du moins, pour ce qui est de votre frère, lui ayant donné l'autorisation, je ne peux absolument répondre de rien. Mais je ne vois pas en quoi cela présente le moindre intérêt, vous étiez légitime. Je vois même deux manières de vous le démontrer.
Premièrement, la situation générale gagne à être présentée de la manière suivante : nous avons un comté où les gens semblent ataviquement incapables d'écrire un texte de loi. Il règne ici une sorte de malédiction intellectuelle, qui veut que chaque loi ou décret soit écrite avec les pieds. Or, il existe des personnes intelligentes, un peu, qui savent en profiter. J'ai déjà été bien gentil avec Varden en acceptant de ne pas laisser figurer Orantes sur la liste, je le regrette d'ailleurs, car, si j'en avais eu le loisir, j'aurais particulièrement apprécié de le pousser, une fois de plus, à refuser explicitement de discuter avec moi. J'ai toujours considéré cela comme une victoire, d'ailleurs. Il arrive certes parfois qu'elles aient le goût de cendre, lorsque je me laisse aller à forcer le trait de l'hermétisme naturel de mon discours, mais cela n'était même pas le cas ici. Bref, nous avons enfreint l'esprit de la loi, à l'évidence, et des deux pieds même, avec un entrain qui confinait à l'infantilisme naïf, celui du jeune garçon qui saute dans les flaques d'eau, vous voyez ? En revanche, nous n'en avons pas enfreint la lettre en vous présentant, et c'est bien ce qui compte. Je comprends qu'il soit difficile de le faire concevoir à certaines esprits lestes et pesants qui jonchent les débats béarnais comme de gros débris que charrierait une rivière. J'ai d'ailleurs moi même abandonné. Je ne suis pas ostréiculteur. Mais si vous pouviez m'assurer que, à titre personne, vous le gardez en tête, cela me ferait grand plaisir.
Concernant la falsification, ces rapports n'ont strictement aucune valeur légale, en l'absence du statut d'assermentation que je me suis cassé la tête à introduire dans mon ébauche de coutumier. Et quand bien même, le cas échéant, ce statut ne lèverait pas tous les problèmes. Je n'ai pas spécialement de scrupules à raturer des gribouillis. Je sais que notre comtesse a pour ce détestable gâchis d'énergie une dévotion quasi mystique, mais je me permets, à titre personnel, de me foutre de son avis dans des proportions suffisamment considérables pour donner à ce jugement une forme avérée de radicalité.
En outre, vous savez, les lois brident autant les bonnes volontés que les mauvaises, et, partant, l'acte de refuser de les suivre lorsque l'on est persuadé d'avoir raison a un nom : l'intelligence. Notion parfaitement exotique dans cette contrée béotienne, j'en conviens, mais sentons nous l'âme apostolique ! Très franchement, je préfère une liste qui fait illégalement élire des conseillers compétents, qu'une autre qui ferait légalement élire des incompétents ou des gamines geignardes (toute ressemblances avec la réalité, gnagnagna, hein ! ).

Suffit.
J'ai déjà été bien long, et j'espère franchement que ces explications étaient superflues. J'espère tout autant que vous ne vous laisserez pas ennuyer par les bouffonneries que ne manqueront pas, faute de mieux, de vous opposer les pitres en chef de la vie politique béarnaise. Il serait dommage qu'il salissent votre réputation (et, à plus forte raison encore, pour ce qui me concerne, la mienne).

Il me semble douteux que nous nous revoyions un jour. Une amie m'attend au nord, et je compte la rejoindre au plus vite.
Portez vous bien, et cessez donc de vous mettre en difficulté pour les femmes, elles ne le méritent pas.

Constant Corteis.
--Ptit_mec13


Jour du verdict, une nuit s'était écoulée. Ptit attendait un peu à l'écard. Elle vit arriver Eri, le port fièr, prêt à recevoir la sentence, quelle qu'elle soit. Il avait les traits et elle sut qu'il avait passer une nuit à ressasser les évènements de la veille.
Quand il s'adossa à l'arbre elle eut envie d'aller le rejoindre, elle savait comment denouer ses muscles quand il était tendu mais peut être ce geste aurait-il était perçu comme déplacé.
Elle resta en retrait, observant les arrivées, les comportements, écoutant les paroles lancées.
La coms arrive accompagnée de sa suite.
La lieut' retient son souffle lorsqu'elle demande au Prévot déchu de s'avancer.
Ca y est l'heure tant attendue arrive.

Eriadan maintient ses dires.
La Comtesse sort des preuves... mais quelles preuves.. des lettres avec registre de douane.. bien. Elle écoute.
Au fure et à mesure que lecture est faite, Ptit s'avance, écoutant plus attentivement, décrepissant de plus en plus en interpretant les paroles. Il lui avait menti, il l'avait regardé dans les yeux et il lui avait menti. Dans son regard des flammes dansent. Il ne perdait rien pour attendre.

Le bal des excuses commence, et elle hause les sourcils. Même ceux ayant fait des aveux n'ont-ils rien compris au but de l'action? Elle secoua la tête en signe de négation. Pauvre Béarn.
Elle s'avança à son tour, comme elle l'avait fait la veille, mais cette fois ci elle conserverait son épée dans son fourreau. Il n'était plus question de commedie mais d'assumer. Un regard bleu glacial se plante au passage dans le regard sombre d'Eriadan.
Elle s'adressa à la Comtesse, avec respect du à son rang.


Votre Grandeur
Je pourrai trés bien faire comme mes acolytes, vous présenter mes excuses, implorer votre pardon...
*Elle rajouta en son fort intérieur: baisser mes braies* ... Mais je n'en ferai rien. Mon pardon je le demanderai au Trés Haut, lui seul est apte à me le donner ou à me le refuser.
Comme je l'ai dit, ce que j'ai fait c'était pour l'idéal pas pour l'homme. Même s'il m'avait dit qu'il n'était pas Béarnais le 3 avril, je l'aurai quand même fait puisque je reste persuadé qu'en son fort intérieur il est plus Béarnais que beaucoup de natifs du Béarn. Le Béarn a besoin d'une cohésion je n'en démordrai pas. Ici, tout est bon pour écraser l'autre, même si ce dernier est déja à terre. C'est contre cela que nous voulions nous battre.
Enfin, les idéaux sont bien fragiles chez certains, mais je ne rentrerai pas dans les détails...
Maintenant si vous le voulez bien je vais regarder vos preuves de plus prés...


Sans attendre de réponse elle se saisit des parchemins des 2 lettres ainsi que les copies des rapports.

Comparons d'abord les 2 courriers...
Première lettre:

Gabriel Von Wittelsbach, Duc de Gascogne a écrit:
Sur requête de la Comtesse du Béarn Eugénie de Varenne et dans le cadre de l'étroite collaboration de nos provinces pour le bien de la région, attestons des informations suivantes :

Seconde lettre:
Garzim Lebo, Duc de Guyenne a écrit:
Sur requête de la Comtesse du Béarn Eugénie de Varenne et dans le cadre de l'étroite collaboration de nos provinces pour le bien de la région, attestons des informations suivantes :

bizare, les 2 ducs seraient-il jumeaux pour utiliser exactement les mêmes termes?
Continuons.
1er courrier

Gabriel Von Wittelsbach, Duc de Gascogne a écrit:
Que le sieur Eriadan a été recensé par Missaudrey en tant que maréchal comme arrivant à Mimizan le 14 avril, alors résident angevin de la ville d'Angers.
Que le 29 c'est messire Frogard qui l'a recensé comme arrivant dans la ville de Labrit, alors qu'il avait emménage dans la ville de Mimizan en Gascogne.

Autorisons les autorités à se servir de nostre déclaration et des présent rapports dans le cadre de la loi.

Ci joint les copies des rapports des douanes respectivement en dates des 14 et 29 avril.

2nd courrier
Garzim Lebo, Duc de Guyenne a écrit:
Que le sieur Eriadan a été recensé par Jacques.rogy en tant que maréchal comme arrivant à La Teste de Buch le 17 avril 1457, alors résident angevin de la ville d'Angers.
Que le 21 avril 1457 c'est dame Enorig qui l'a recensé comme arrivant dans la ville de Bordeaux, toujours résident angevin de la ville d'Angers.

Autorisons les autorités béarnaises à se servir de notre déclaration et des présents rapports dans le cadre de la loi.

Ci joint les copies des rapports des douanes respectivement en dates des 17 et 21 avril.

Toujours les mêmes formulations... il n'y a que les dates et les noms qui changent, cela en devient troublant je dois dire.

Le lieutenant prend maintenant les copies des rapports et compare. Un sourire narquois apparait sur ses levres.

Tiens donc, il est noté sur le second courrier que le 21 avril 1457 c'est dame Enorig l'a recensé comme arrivant... pourtant le rapport le donne comme partant...

Ptit recule d'un pas et s'adressant à la foule.

Voyez vous un panneau sur le front de Messire Eriadan mentionnant qu'il est orthezien et Béarnais? Le seul moyen pour la douane de savoir d'où viennent les personnes c'est de leur demander et je suis persuadée que si la question lui avait été posée il aurait repondu qu'il était Orthézien.On peut aussi avoir recourt aux différents recensements du royaumes, mais n'ayant pas pris habitat de suite sur Orthez nous l'avons vu il est recensé comme venant d'Angers.

Elle revient vers la Comtesse.

Cela dit, ces preuves sont bien belles mais à la rigueur elles prouvent tout juste qu'il n'était pas Béarnais depuis assez longtemps pour etre élu et je pense que n'importe quel tribunal ne statuera pas en ce sens.
Elle prouvent encore moins que Messire Eriadan s'est rendu coupable de falsification... A la rigueur le temoignage de la personne qui a modifié les documents pourraient être pris en compte où alors si vous trouvez une lettre de Eriadan lui-même demandant à cette personne d'effectuer la falsification, lettre qui n'existe évidement pas... Cette accusation là vous pouvez donc l'oublier
Béarnais depuis le 3 avril? Il l'est, dans son coeur du moins... Les papiers? Formalités qu'il a laissées de côté tout à la joie d'avoir retrouvé son frère.
Et je vais finir par cette question...
Et qui jugerait cette affaire? Le Juge Alleaume? Trop impliqué dans l'affaire... Vous? Hum.. je dirai que vous l'êtes tout autant.
Alors qui?
Liuna
Liuna écoutait, de plus en plus abasourdie.

Ces courriers étaient-ils des faux? des courriers arrangés pour mieux achever les frères et leur liste électorale? La politique était-elle à ce point corrompue? Eriadan avait, à prioris, menti en soutenant que les rapports n'avaient pas été falsifiés. Mais quel faible mensonge à coté de la malhonnêteté éhontée de la comtesse elle même, représentante du béarn et de son peuple, si les courriers qu'elle présentait aujourd'hui pour preuve n'avaient en fait été qu'arrangés pour mieux la servir dans son dessein politico-personnel.

Ca bouillonnait dans sa cervelle, elle ne savait plus où trouver un brin de vérité si vérité il pouvait encore y avoir dans cet imbroglio manipulatoire.

Liuna était fière pour Alleaume et son frère, des amis qu'ils avaient réunis à leur coté. Elle regardait cette Ptit_mec13^^ et la trouvait bien courageuse et forte, finalement à l'image d'Eriadan et du rouge. Tout ce petit groupe... ils s'étaient bien trouvé!

Un once de satisfaction dans toute cette affaire.
Quand le regard d'Alleaume croisa le sien, elle lui en aurait presque fait un clin d'oeil. Mais c'eut été déplacé vu la situation et il n'aurait surement pas compris la raison de ce regard heureux pour lui.
Il avait l'essentiel dans sa vie. Une famille et des amis fidéles.

Liuna attendait le dénouement de tout ceci. C'est pas qu'elle s'ennuyait mais elle commençait à prendre un sérieux retard dans son voyage retour. Elle l'avait dit, elle l'avait fait et elle resterait jusqu'au bout ou en tout cas jusqu'à ce que son départ ne pose pas un nouveau soucis pour les 2 frères car si elle partait maintenant, elle savait que leur détracteurs ne manqueraient pas d'utiliser son départ pour une fuite précipitée et que ça n'enfoncerait que plus le clou de la culpabilité sur ses amis.

Qu'on en finisse! songea-t-elle.

Qu'attend donc la comtesse pour dire ce qu'elle a à dire?? Aprés son annonce si surprenante...
Liuna repassa les derniers évènements et les dernières annonces dans sa tête et quantité de questions s'y bousculaient à présent.

Qu'attend-elle? de savoir du quel coté souffle le vent?

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Telya
Aprés les preuves que la comtesse avait fourni , certains essayaient de defendre Eradian , envers et contre tous

Vous defendez votre ami et je dois avouer que c'etait une bien belle preuve d'amitié mais il y a un moment ou l'on doit ouvrir les yeux et ou l'amitié doit ceder la place à la raison

Vous vous acharnez à detruire , à trouver la faille , le moindre detail dans les preuves qui pourraient prouver un complot .

Mais le ver est dans le fruit , désormais , en béarn , vous ne pourrez pas empecher des personnes de penser que messire Eriadan est un menteur , pire qu'il a fait falsifier les douanes pour arriver au pouvoir et qu'il n'ait animé que par l'ambition.

La seule solution pour le blanchir n'est pas de detruire les preuves de la comtesse mais plutot de prouver que celle d'eradian sont vrais.

Et pour cela , seul un procés pourra faire la lumiére sur cette affaire.
Vous voyez le procés comme une infamie , une souillure sur un homme , je le vois plutot comme une chance de faire toute la lumiére sur cette sombre affaire.

Vous tous , vous defendez un homme qui n'a pipé mot depuis que la comtesse lui a mis les preuves sous le nez .
Est ce une preuve de sa culpabilité ?
Laissons le s'exprimer , à moins que la honte lui paralyse la langue ?

Sachez toutefois que si procés il y a , le motif d'inculpation ne pourra être bien grave. Tout au plus un TOP , car si cet homme a menti , ce n'est pas lui qui a falsifié la douane. Il n'y avait pas accés.
A-t-il soudoyé quelqu'un ? un partisant trop zelé a-t- il pris l'iniative de le faire ?

Pour moi il a menti , à tout les bearnais avec son soit disant esprit de cohésion qui n'a fait que nous diviser un peu plus.
il n'a pas hesité à manipuler , à se servir des autres pour se tirer d'un mauvais pas .
Est ce la ce qu'un ami fait ?

En tant qu'avocate et ancienne juge et béarnaise , j'aimerais comprendre ce qui c'est passé.
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Alleaume
* Il avait écouté Telya, la Comtesse ne parlait plus, elle devait certainement attendre de voir dans quel sens le vent allait faire tourner son chignon pour enfin reprendre la parole... *

Duchesse Telya, vous savez tout aussi bien que moi que tout ceci est une histoire difficile, et qu'il sera difficile même de la régler au tribunal, on le voit ici, certains pensent qu'il est innocent, certains le pensent coupable et réclame le feu.

Comment trouver un Juge entre les deux et qui n'a pas déjà un certainement sentiment envers cette histoire ? Voila le vrai soucis, trop de personnes sont touchés par cette affaire pour que la justice puis être appliqué impartialement. Pour moi, deux mois se sont écoulés lors de ses faits, cet homme Eriadan a prouvé à tout le monde qu'il était un excellent Prévôt des Maréchaux, non il n'est pas ambitieux Telya, je ne peux vous laisser dire cela, je vous rappel qu'il a perdu son poste à cause de cette histoire, et qu'il aurait préféré certainement terminé les réformes en cours qu'il voulait mettre en place plutôt que de se voir humilier de la sorte.


* Il jeta encore un regard aux preuves que la Comtesse tenait fièrement dans les mains comme une gamine avec une poupée. *

Rien de vous choque Duchesse ? Qu'est ce donc que ses rapports de preuves ? Où l'on voit des mots qui n'ont de sens que seul le Sans Nom pourrait lui en donner, non je ne comprends pas. Mon frère à toujours été quelqu'un de très discret, il n'a pas été voir les douanes et leur dire qu'il était Angevin, et je doute encore moins que les douanes puissent remarquer à son visage qu'il avait la gueule d'un Angevin... Sans parler de la similitude de la lettre, que Guyenne et Gascogne soit ami, cela ne me regarde pas, mais que ceci prennent plume commune, je n'en crois rien !

Telya, je suis d'accord avec vous, cela ne mérite qu'un TOP tout au plus et pourtant la Comtesse et notre Procureur veulent le faire tomber pour Trahison ou Haute Trahison, n'y voyez vous la pas de l'acharnement contre cet homme ? Qui autre qu'une femme déçu et trompé peut s'acharner à ce point ?

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Telya
je ne pense pas que la comtesse s'acharne.

L'homme l'a peut etre trompé , elle comme tout les béarnais , peut etre qu'elle est déçue de la tournure que prennent les evenements

Vous qui pronez la cohésion , l'union béarnaise , n'etes vous point déçu ?

la comtesse fait son travail et du mieux qu'elle peut dans cette délicate affaire .
Comprenez que nombreux sont ceux qui veulent la vérité

Et pour vous , pour Abellios , ne serait ce pas mieux de savoir ?
plutot que de laisser trainer la suspiscion sur votre liste , sur vos membres , ne preferez vous pas que la lumiére soit faite sur cette affaire ?

Peut etre qu'Eradian n'est coupable de rien , si ce n'est d'un mensonge par omission , en laissant croire qu'il etait bearnais à la date voulue
peut etre qu'une personne , croyant bien faire à falsifier les douanes
ou peut etre que rien ne cela ne s'est passé , peut etre qu'il est innocent

quoi qu'il en soit , personne ne remet en cause le travail accompli
mais doit on , sous pretexte que la personne est compétente , laisser la tricherie et le mensonge sans punitiion ?

Quelle confiance pourrions nous avoir dans le futur envers cet homme ?
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Alleaume
Duchesse, je vous comprends, oui je comprends vos craintes, mais comprenez aussi les miennes...
Vous me parlez ici d'Abellios, de notre honneur mais il n'en est plus rien, la campagne électorale à tourner autour de tout ce manège et nous en avons oublier les vrais points, tout comme le mandat de la Comtesse qui est loin d'être le meilleur, mais cela la sans doute arrangé de jongler sur tout ceci pour qu'on en oublie ses erreurs, pour qu'on en oublie qu'elle nous a lâchement piqué la place au château validant sa liste en même temps que la notre alors qu'on avait les signatures depuis déjà un moment

Alors oui, l'homme que je suis y voit ici de l'acharnement d'une femme qui n'assume pas ses erreurs, d'une femme qui a voulu faire oublier toute les conneries qu'elle a accumulée durant le mandat qui s'achève, la est le fond du problème Duchesse Telya, il a été facile de manipuler l'opinion et de faire retentir cette affaire durant 30 jours, pour preuve, notre Comtesse n'a même pas prit la peine ni d'ouvrir débat, ni programme pour sa liste, n'est ce pas encore une preuve de mépris envers les Béarnais ?


* Puis il termina. *

Puisque seul un procès peut leur faire revenir à la raison, alors qu'ils se fassent plaisir...
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