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[RP] Confession publique ou le Mensonge pour la Cohésion

Telya
je tiens à vous rappeler que rien n'aurait commencé si Eradian ne s'etait pas accusé

rien ne l'y obligeait et il fallait bien qu'il s'attende à des represailles

si vous dites à quelqu'un j'ai menti , j'ai triché mais c'est pour ton bien , meme si c'est le cas , je doute que la personne le prenne bien

Ce mandat est ce qu'il est et surtout ce que vous conseillers , en avaient fait
on en peut jouer qu'avec les cartes qu'on a en main et avouez que le jeu n'etait pas fameux

je doute que la comtesse est l'esprit aussi machiavélique que vous le dites car comme je l'ai dis , rien ne laissait supposer que messire Eradian allait lacher ce pavé dans la mare

pour ce qui est du debat avec la liste de la comtesse , je regrette qu'il n'est pas eu lieu , mais peut on etre au four et au moulin ?

etant en place de pau pour l'affaire abellios , elle n'a sans doute pas eu le temps de s'occuper de son programme
_________________
Eriadan
Eriadan observa la scène impuissant, interrompu à chaque fois qu’il allait prendre la parole écœuré la plupart du temps, amusé parfois et lorsqu’il vit Fleur s’agenouiller devant Ingénue, il n’en croyait pas ses yeux, assistant à la scène la plus répugnante qu’il n’eut jamais imaginé. Quand il se disait en lui-même capable du pire, il ne l’entendait pas dans ce sens-là, lorsqu’il pensait que la fin justifiait les moyens, ce n’était pas de cette fin à laquelle il songeait.
C’est alors qu’un vieil homme venant d’on ne sait où arriva et s’approcha d’Eriadan pour lui remettre semblait-il une lettre de son regretté ami… Constant Corteis.


Eriadan demanda alors discrètement à un serviteur s'il savait lire, et au vu de sa réponse positive, lui intima d’en faire la lecture publique, pensant, à tort ou à raison, que son ami ne lui en tiendrait pas rigueur. Ainsi Eriadan découvrira cette lettre en même temps que tout le monde, n’ayant aucune crainte et véritablement rien à cacher à ceux qu’ils considéraient comme ses concitoyens.

Oyez, oyez, braves gens !

Voici une missive de Messire Constant Corteis adressé à Sire Eriadan Wolback.




A Eriadan Wolback.

Cher ami, bonjour.
Oui, là en l'occurrence, je me permets de vous appeler "ami", bien qu'à proprement parler, il n'y ait jamais eu bien plus entre nous qu'une relation de camaraderie d'infortune, naufragés que nous fûmes dans un conseil à la dérive, tâchant vaguement d'échouer avec un minimum de dignité morale. C'est important, la dignité morale. J'ose également espérer qu'il se greffait là dessus un certain respect mutuel, acquis au cours de quelques, finalement rares, conversations.
Bref, je tiendrai, par le biais de cette petite missive, à me faire mandataire de ma propre incompréhension aussi radicale que poignante (j'en rajoute certes un peu) devant les nouvelles qui viennent me vibratouiller les tympans. Si j'étais adeptes des phrases chocs, je vous dirais même que j'en reste sur mon séant, mais je ne crois pas qu'il soit utile de compromettre la gracieuse élégance de ma prose pour si peu, je gage que vous saurez me comprendre sans cela.
Étant actuellement encore souffrant, je vais faire vite, et cesser séance tenante d'évacuer ma frustration polémico-intellectuelle en laissant dériver mes doigts sur cette portion de papier, ce qui a tendance à me faire écrire n'importe quoi. L'on m'a dit que vous vous étiez accusé d'avoir été élu irrégulièrement, et même d'avoir falsifié des rapports.
Après mûres réflexions, abondamment nourries de références philosofico-aristotéliciennes, bien évidemment, j'en suis venu à conclure que la seule explication possible était que vous comptiez, ce faisant, vous attirer l'admiration secrète et refoulée des midinettes en mal d'aventure dont regorge nos contrées mortifères. C'est vrai que, pour draguer, c'est toujours un bon point de se donner un air ténébreux repenti. Cela donne une classe, tout en préservant une part de mystère proprement insoutenable pour l'esprit, il faut le dire généralement peu habitué aux finesses intellectuelles, des femmes. J'espère pour vous que je ne me trompe pas, et que vous avez rencontré le succès. Profitez donc abondamment et en profondeur de la compagnie de vos nouvelles conquêtes ! Avec un zest de tact, vous séduirez même notre chère comtesse, qui, ce faisant, vous offrira probablement un aspect de sa personne que je présume nettement plus intéressant que celui que nous avons subi au conseil.
Toutefois, j'aimerais dissiper quelques points de détails, qui pourraient faire l'objet d'une incompréhension.
Il n'y a pas eu de fraude, il n'y a pas eu de rapport falsifié. Pas par vous, du moins, pour ce qui est de votre frère, lui ayant donné l'autorisation, je ne peux absolument répondre de rien. Mais je ne vois pas en quoi cela présente le moindre intérêt, vous étiez légitime. Je vois même deux manières de vous le démontrer.
Premièrement, la situation générale gagne à être présentée de la manière suivante : nous avons un comté où les gens semblent ataviquement incapables d'écrire un texte de loi. Il règne ici une sorte de malédiction intellectuelle, qui veut que chaque loi ou décret soit écrite avec les pieds. Or, il existe des personnes intelligentes, un peu, qui savent en profiter. J'ai déjà été bien gentil avec Varden en acceptant de ne pas laisser figurer Orantes sur la liste, je le regrette d'ailleurs, car, si j'en avais eu le loisir, j'aurais particulièrement apprécié de le pousser, une fois de plus, à refuser explicitement de discuter avec moi. J'ai toujours considéré cela comme une victoire, d'ailleurs. Il arrive certes parfois qu'elles aient le goût de cendre, lorsque je me laisse aller à forcer le trait de l'hermétisme naturel de mon discours, mais cela n'était même pas le cas ici. Bref, nous avons enfreint l'esprit de la loi, à l'évidence, et des deux pieds même, avec un entrain qui confinait à l'infantilisme naïf, celui du jeune garçon qui saute dans les flaques d'eau, vous voyez ? En revanche, nous n'en avons pas enfreint la lettre en vous présentant, et c'est bien ce qui compte. Je comprends qu'il soit difficile de le faire concevoir à certaines esprits lestes et pesants qui jonchent les débats béarnais comme de gros débris que charrierait une rivière. J'ai d'ailleurs moi même abandonné. Je ne suis pas ostréiculteur. Mais si vous pouviez m'assurer que, à titre personne, vous le gardez en tête, cela me ferait grand plaisir.
Concernant la falsification, ces rapports n'ont strictement aucune valeur légale, en l'absence du statut d'assermentation que je me suis cassé la tête à introduire dans mon ébauche de coutumier. Et quand bien même, le cas échéant, ce statut ne lèverait pas tous les problèmes. Je n'ai pas spécialement de scrupules à raturer des gribouillis. Je sais que notre comtesse a pour ce détestable gâchis d'énergie une dévotion quasi mystique, mais je me permets, à titre personnel, de me foutre de son avis dans des proportions suffisamment considérables pour donner à ce jugement une forme avérée de radicalité.
En outre, vous savez, les lois brident autant les bonnes volontés que les mauvaises, et, partant, l'acte de refuser de les suivre lorsque l'on est persuadé d'avoir raison a un nom : l'intelligence. Notion parfaitement exotique dans cette contrée béotienne, j'en conviens, mais sentons nous l'âme apostolique ! Très franchement, je préfère une liste qui fait illégalement élire des conseillers compétents, qu'une autre qui ferait légalement élire des incompétents ou des gamines geignardes (toute ressemblances avec la réalité, gnagnagna, hein ! ).

Suffit.
J'ai déjà été bien long, et j'espère franchement que ces explications étaient superflues. J'espère tout autant que vous ne vous laisserez pas ennuyer par les bouffonneries que ne manqueront pas, faute de mieux, de vous opposer les pitres en chef de la vie politique béarnaise. Il serait dommage qu'il salissent votre réputation (et, à plus forte raison encore, pour ce qui me concerne, la mienne).

Il me semble douteux que nous nous revoyions un jour. Une amie m'attend au nord, et je compte la rejoindre au plus vite.
Portez vous bien, et cessez donc de vous mettre en difficulté pour les femmes, elles ne le méritent pas.

Constant Corteis
.




Eriadan sourit doucement, rien qu’à l’idée de cet homme qui plus qu’une connaissance, était devenu véritablement un ami. Peut être se retrouveraient-ils bien plus vite qu'il ne l'imaginait. Il profita de cet instant où chacun semblait réfléchir aux mots de Corteis pour prendre la parole sans plus attendre.

C'est l'histoire...

C’est l’histoire d’un homme devenu Prévôt de bon droit, exerçant ses charges avec la plus grande passion. C’est l’histoire d’un homme qui, tombé amoureux de ce Comté, décide de suivre son frère dans une nouvelle campagne électorale afin de continuer à apporter de son être au Béarn. C’est l’histoire d’une graine de haine qui commence à germer dans les discours notamment de la Baronne Caro, car je ne me permettrai plus d’éviter de citer les gens par respect, alors que ceux-ci n’en ont aucun à mon égard. C’est l’histoire d’une accusation de fraude électorale par cette baronne que la Comtesse a tôt usé à son avantage afin de camoufler ses propres magouilles qui, je vous le rappelle, consistaient à avantager sa liste en la mettant en première place sur les tableaux d’affichage, ainsi qu’une interprétation rigide de la loi concernant les modifications de liste, jusqu’à ce qu’elle se rende compte que finalement ça ne l’arrangeait pas, passant donc à une interprétation souple en vue, encore une fois, d’avantager sa liste qui n’est autre que Be Béarn.
C’est l’histoire donc de cette accusation dont la Comtesse y a vu un filon de salut pour sa campagne, de victoire, et qui s’est, de surcroit, envenimé. Non pas que j’attribue tout le mérite à la Comtesse, la Baronne dans son soucis d’arrogance y a grandement participé. Toutefois, Ingénue, et c’est sans respect puisqu’elle n’en a plus aucun envers moi que je l’appelle ainsi, me retire mes charges de Prévôt afin de m’apporter une première humiliation publique.

C’est l’histoire d’un homme innocent, Béarnais, d’un ancien Prévôt ayant exercé ses charges avec passion qui se voit subir une première humiliation et qui se voit alors germé en lui une idée.
Puisqu’humiliation on lui a fait subir, et accusation proliféraient toujours à l’encontre de toute la liste Abellios toute aussi innocente que lui, cet homme décida d’entrer dans le jeu du mal d’Ingénue, de Caro, de Varden, pour ne citer qu’eux, et de finalement prodiguer le mensonge que leur corruption voulait entendre.
C’est l’histoire d’un innocent qui a les couilles de baisser sa tête devant les Hautes Juridictions afin de se faire frapper pour montrer aux autres à quel point celles-ci étaient pourries et corrompues jusqu’à la moelle.
Malheureusement, le peuple ne sait lire la réalité, elle ne voit pas de corruption, elle ne voit qu’un coupable.
C’est l’histoire d’un homme qui, dégoûté par cette corruption et cette désunion, profite de cette histoire pour en faire le symbole d’un appel à la Cohésion Béarnaise, un appel à la réconciliation, ayant lui-même tendu la main au Comte Varden prêt à tirer un trait sur le passé, prêt à même oublier l’histoire d’escroquerie à laquelle cet ancien Prévôt avait découvert quelques liens suspects avec Varden qui auraient pu conduire ce Comte devant la Justice pour trahison, oui, prêt à même oublier cela. Mais si Varden n’a pas craché dans sa main, il l’a simplement ignoré, continuant de subir en lui-même son complexe de supériorité et jouant son beau rôle du Comte blanc comme neige brandissant à son compte les valeurs de Justice et de Cohésion comme des armes qui sont siennes.

C’est donc l’histoire d’un homme qui s’est jeté dans la gueule du Loup afin de vouloir montrer qu’il n’en avait pas peur et qu’il souhaitait apprivoiser ce Loup, qu’il souhaitait que le Béarn se réconcilie et devienne unie. Seulement les crocs de ce Loup qui, au vu des protagonistes de cette affaire, ne sont autres que la Noblesse Béarnaise, blessé dans leur ego de n’avoir pas été l’auteur d’une telle initiative, décident alors dans la plus grande arrogance de faire plonger cet homme et de le rendre coupable aux yeux de tous.

C’est l’histoire d’un homme qui aimait sa Comtesse. Oui, il l’aimait, et il l’aimait tellement qu’il était prêt à lui faire confiance sans rien lui demander en retour. Et plus que simplement croire, il savait que celle-ci le relaxerait au nom de son innocence, car il était innocent, installé chez son frère y laissant toutes ses affaires et décidant d’être officiellement Béarnais le 3 avril de l’an de Grâce 1457. Mais l’histoire ne se passa pas ainsi. Voyez, c’était plus que du respect que ressentait cet homme envers sa Comtesse, mais l’histoire… se passa différemment.

En effet, c’est l’histoire d’une Comtesse qui, avide de trahir cet homme et de le condamner mais incapable d’en trouver les preuves au sein même du Comté pour le faire, part chez les voisins afin d’en recueillir, par tous les moyens.
Soit dit en passant, jamais Comtesse n’aura mis autant d’énergie pour faire tomber un homme.
Mais comprenez, cette affaire est d’un enjeu capital pour elle. Cet homme est un danger pour elle. Cet homme sait parler, cet homme sait se faire respecter et aimer des gens à qui il fait passer ses idées. Tout ce que cette Comtesse ne saura jamais faire. Cet homme est une menace alors qu’hier il était son Conseiller le plus fidèle, jamais l’abandonnant, criant pour la raisonner lorsque c’était nécessaire, alors que tous les autres lui tournaient le dos enchainant les bourdes, voire les désobéissances.

C’est donc l’histoire de la trahison d’une Comtesse. Et par quels moyens ? Par une certaine collaboration avec les Ducs de Gascogne et de Guyenne. Il est fort étonnant de voir à quel point la Guyenne, la Gascogne et le Béarn peuvent s’entendre sur ce coup, soucieux de voir tomber un homme innocent.
Toutefois, nous pouvons nous réjouir que le Sud soit finalement capable de se retrouver, quand bien même ces retrouvailles furent bâties sur la corruption, voire la sorcellerie.

Ho, j’en vois déjà certains faire la grimace de me voir clamer d’aussi gros mots alors que d’après vous ceci est la preuve de ma culpabilité. Observons donc ces preuves je vous prie.


Il consulta alors les dossiers qu’une personne lui fit passer sans permission aucune de la Comtesse, mais après tout ces soi-disant documents le concernaient lui et nul autre.

Quels documents étranges, ne trouvez-vous pas ? Personne n'a-t-il donc rien à redire à ces prétendus "rapports"?
Chacun pense que ceci peutfaire office de preuv irréfutable?

D’après ces documents, je serai d’Angers, ou de Mimizan, je serai … Niv. 2 ? Qu’est ce donc que cela Comtesse ?
Je serai également Tisserand et… Blé, je présume propriétaire d’un champ de blé… 49 13, j’ignore également de quoi il s’agit…

Permettez-moi d’être des plus perplexes, car premièrement, je n’ai jamais communiqué de telles informations à quelconque douanier que ce soit.
Je suis un homme discret qui entre rarement dans l’enceinte des murailles des villes si je puis m’en passer.
Deuxièmement et cela m’effraie au plus haut point, il est recensé des personnes dites… éradiquées ?
Qui, sinon le Sans Nom, peut-il éradiquer des individus ?
Auriez-vous vendu votre âme afin de chercher la moindre preuve contre moi ?

Permettez-moi de vous apprendre que vos preuves sont caduques.

Jamais au grand jamais je n’ai établi résidence à Mimizan, et je peux vous jurer sur l’honneur de ma famille que lorsque j’ai retrouvé mon frère, j’y ai laissé mes affaires sinon mon épée que je ne quitte jamais et ai pris la décision d’être Béarnais. C’est pour moi à partir de ce jour que j’ai établi résidence, certes, chez mon frère, mais résidence tout de même.

La loy dit :


Citation:
Article 1 - Est citoyen Béarnais, toute personne résidant depuis au moins 30 jours en Béarn et y possédant au moins une terre ou une échoppe.


Malheureusement pour vous, vos lois ne disent pas que je dois établir résidence dans ma propre demeure qui, au vu de mes moyens financiers, était impossible à trouver si rapidement, or, selon moi, depuis le jour où j’ai retrouvé Alleaume, et force de ma volonté d’y rester pour être en famille, j’étais alors Béarnais.

Eriadan soupira alors sans doute fatigué de tout ça mais se tournant vers les Béarnais continua son histoire qui se devait d’être entendue.


C’est l’histoire d’un homme de valeurs qui avait su allier des hommes et des femmes au nom de la cohésion et qui les voit aujourd’hui baiser les pieds de la Comtesse. Trahi par la Duchesse qui avait fait des aveux seulement afin de mieux retourner sa veste et montrer un bel exemple de la valeur de la Noblesse Béarnaise, il n’en attendait pas moins d’elle.
Toutefois…


Eriadan regarda Ptitfleur avec une grande déception de même envers Icar, Phoebee, peut être même Liuna. Eriadan ne pensait pas qu’ils pouvaient se faire abuser par des preuves aussi futiles, aussi désuètes, aussi bancales.

Toutefois lorsque je me disais capable de faire et de supporter le pire, je ne croyais vraiment pas en arriver là. Lorsque je me suis dit que la fin justifiait les moyens, il ne s’agissait nullement de cette fin.

Les traits tirés, fronçant les sourcils pour camoufler sa tristesse, il continua.

Pourquoi croyez-vous avoir fait cela ? Pour moi ? ou pour vous ?
Avez-vous forcément besoin d’un leader pour faire valoir vos idées ? Le fait qu’un leader se rende coupable de manquer de quelques jours pour être éligible vous suffit-il à renier vos idéaux ?
Vous me décevez ...
Vous semblez n'avoir rien compris à mon discours. Ce n’est pas d’un leader que vous avez besoin, Dieu m’en garde !
Vous avez besoin de cœur ! Et peut-être ai-je su l’éveiller en ce sens...
Peut-être avez-vous cru que j’étais nécessaire à cet éveil, que j’étais un prophète comme certains pourraient se plaire à penser.
Mais il n’en est rien ! Vous n’avez besoin que de vous-même, que de vous allier, au nom de votre cœur !

Et ce que vous venez de faire là, c’est le renier tout en approuvant les injustices, et la corruption grandissante dans un Comté qui n’en finit plus de tomber.


Eriadan se tourna alors vers la Comtesse, la Baronne, le Comte ainsi que la Duchesse, ces quatre béarnais fantastiques avant d’ajouter pour tout le monde.

Duchesse, vous disiez tout d’avoir avoir fait cet aveu car vous me croyiez innocent et pour me protéger. Sans parler de votre retournement de veste qui est un tableau de trahison incontestable, vous dites maintenant que vous avez menti au nom de cette cohésion dont je tente de marquer dans les esprits. Si l’on peut me classer dans la catégorie des menteurs, j’ignore dans laquelle nous pouvons vous placer vous, hormis la classe des traîtres, hormis la classe des opportunistes.
Mais n’ayez crainte, vous ne vous retrouverez pas seule dans cette catégorie…


Un simple regard à Ingénue, sûrement l’un des derniers qu’il ne lui jettera jamais.

Car moi, contrairement à vous Duchesse, contrairement à vous Comtesse, je n’ai trahi personne, je n’ai jamais agi dans mon intérêt, mais bel et bien au détriment de lui, car en effet, je m’attendais à ces représailles et je m’attendais à toutes vos attaques, je m’y attendais et je m’y étais préparé afin de l’encaisser et montrer aux Béarnais cette Vérité, celle d’un Béarn corrompu avec un corps capable du pire, et … coïncidence ou pas, un corps composé majoritairement de nobles.

Oh dernière chose…


Avant de ne plus jamais poser son regard sur ces nobles à "l’égo monstrueux"...

Je m’appelle Eriadan, E-RI-A-DAN. Gardez ce nom dans le registre de vos plus grands admirateurs.

Eriadan tourna alors sur lui-même afin de se faire voir de tous avant d’annoncer :

Je suis prêt, si vous souhaitez me poignarder encore davantage Comtesse, à subir et accepter volontiers ce procès.

Mais à tous, que ce jour reste dans vos mémoires…


Pensée pour Varden…

… comme celui où le Béarn vous aura prouvé jusqu’où est capable d’aller la Comtesse Eugénie de Varenne pour condamner un citoyen du Béarn.
Force est de constater qu’elle ne s’impose aucune limite allant jusqu’à… je n’oserai dire falsifier car deux autres Ducs sont impliqués, mais peut être invoquer la sorcellerie pour apprendre des choses qui de surcroit sont complètement erronées.




Note Hrp: Je reste à la disposition de chacun afin de vous éclairer sur le pourquoi d'une telle détermination de mon personnage à se dire innocent.
N'oublions pas que ceci est un jeu, et je remercie tous ceux qui respectent mon rp que je considère pour ma part comme le récit des aventures d'un personnage qui est le mien liées à tous les vôtres.
Bon jeu.

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Telya
aprés avoir écouté la longue tirade d'Eriadan , Telya s'avança

Vous me prenez à parti messire , permettez donc que je vous explique ce que vous ne semblez pas avoir compris .

D'aprés les documents vous seriez de Mimizan ou d'Angers , à la date ou vous nous aviez affirmé etre citoyen Béarnais.
Vous refutez ces preuves bien entendus

Mais que je sache chaque ville tient le compte de ses habitants et si vous apparraissez dans leurs registres , c'est qu'à l'epoque vous y etiez recensé.

Pour avoir travaillé dans les bureaux des douanes , je puis vous affirmer que ces registres sont soigneusement tenus et mis à jour avec la plus grande rigueur.
Dire le contraire est un camouflet envers les hommes et les femmes qui chaque jour notent scrupuleusement les entrées et les sorties de leur territoire.

Vous vous etonnez de certaines expression , comme niveau 2 ou blé , ou encore 4913.

Chaque ville a ses codes de classement , sinon sans ordre comment peut on esperer retrouver une information ?

Je pense que niveau 2 veut indiquer votre niveau de securité . Vous ne devez pas etre tres dangeureux pour etre classé niveau 2 , cela doit servir à la police dans sa traque contre les personnes mal intentionnées à l'egard du comté

Blé et tisserans sont en effet vos champs et votre metier , indispensable quand on tient un cadastre à jour , de savoir qui possede quoi et surtout ou.
N'avez vous jamais vu de cadastre messire , vous y trouveriez votre echoppe , votre champ . Cela est indispensable si un jour vous desirez vendre votre bien.

4913 doit tout simplement etre votre numéro d'enregistrement dans leurs registres

Bien sur que vous n'avez jamais communiqué de telles informations , cela n'est pas utile . Les dossiers des voyageurs voyagent de comté en comté et passent de douanes en douanes.
cela est indispensable pour la securité des comtés et ainsi on enquiquine pas les voyageurs en leur demandant de repeter sans cesse les memes informations , qui , si la personne est malhonnette pourraient etre mensongére .
Avec ce systéme , en passant de douane en douane , nous evitons les oublis , les erreurs par omission ou tout simplement la lassitude des voyageurs.

Tout comme les douanes recensent les personnes entrant et sortant du territoire , il est tenu à jour un dossier des personnes décédées , dans le jargon des douanes , ces personnes sont dites " eradiquées ".
indispensable aussi au ville et au comté de savoir de combien d'âmes l'eveque a en charge .

Bien sur , aux yeux d'un profane , cela peut passer pour de la sorcellerie , alors qu'il n'y a qu'un service de renseignement qui travaille dans l'ombre et qui fait fort bien son travail.

je m'etonne qu'en tant que Prevost vous ne soyez pas au courant de cela ? c'est pourtant ainsi que nous fonctionnons , aussi , en bearn !

La comtesse vous a apporté les preuves des douanes brutes , telles que l'on se les passe de douane en douane et si ces preuves affirme que vous etiez resident de Mimizan , pourriez vous me dire quel interet aurait eu un douanier gascon de mentir ?

En ce qui concerne l'extrait de loy que vous nous presenter , je suis au regret de vous dire , messire , que vous jouez sur les mots
Il n'est pas dit que l'on doive avoir résidence dans sa propre demeure , mais il est bien spécifié que l'on n'est bearnais que le jour ou l'on possede un champ ou une echoppe

Meme si vous etiez en béarn bien avant , votre citoyenneté n'est effective que le jour d'achat de votre champ ou echoppe

Aristote m'est temoin que je voulais vous aider , mais j'ai pris conscience de mon erreur et la seule trahison dont je me suis rendue coupable , c'est envers moi même . j'aurais du rester fidéle à mes principes et ne pas me meler de votre affaire .
Le ciel m'est témoin que j'aurais mieux fait , puisqu'en place publique , vous n'hesitez point à me denigrer ainsi que toute la noblesse .

Si l'on est pas avec vous , on est contre vous ? n'avez vous point imaginer qu'on veuille rester neutre ?

Vous avez entrainé , dans votre folie , des hommes et des femmes respectables , qui ont des yeux pour voir , et qui ont vu les preuves de la comtesse , seul un fol les denieraient ou une personne qui n'aurait jamais vu un rapport de douane.

Vous dites que vous avez couvert le comte Varden pour je ne sais qu'elle affaire , que ce comté est pourri par la corruption et vous nous dites qu'en tant que prevost vous avez couvert ces affaires ?

mais comment osez vous dire de telles choses ? comment en tant que conseiller comtal avez vous pu , si cela est vrai , choisir d'enterrer la vérité ?

De plus vous sembliez en attendre de la reconnaissance et du soutien de la part du comte Varden ?

c'est donc pour cela ? pour couvrir vos propres mefaits ?

mais messire , rien que pour cela vous meritez la corde!
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--Jule_fol
Un homme massait dans la foule s'écria a propos de la Duchessa

C'est toi qui mérite la corde traitresse !
Telya
un curieux bonhomme passa , qu'elle n'avait jamais vu de sa vie et qui commença à l'invectiver.
Elle se tourna vers lui , haussa un sourcil ...


Est ce à moi que tu t'adresses vilain ? Vu ton manque d'éducation , tu ne peux savoir que si c'est bien à moi que tu t'adresses , il faut mettre le féminin . Je n'ai point d'attributs entre les jambes pour que l'on me nomme traitre . il faut donc dire traitresse et saches pour ta gouverne , que l'on ne pend pas les nobles .
On les décapite ....
A la hache .....

Maintenant , je vais appeler mes gens pour te bastonner comme il se doit .


Elle soupira

Mais qu'est ce donc que ce comté , ou un homme vient vous avouer toutes sortes d'axactions et ou vous le proteger , alors qu'il vient d'avouer avoir couvert des malversations .

un vilain , n'est en fait qu'un paysan , on disait aussi un jacques , un gueux , cela n'a rien de péjoratif, mais c'est le langage de l'époque


edit : hou que c'est vilain de rectifier son post , comme ça le mien veut plus rien dire

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Eriadan
Eriadan aurait eu beaucoup de choses à redire... Mais il ne dit rien attendant alors qu'on veuille bien lancer ce procès qu'il attendait et attendait encore, contrairement à ce qu'on pouvait dire.

Il ne voulait plus adresser la parole à une traitresse qui se moquait éperdumment de lui...
Comment un dossier pouvait le suivre de douane en douane. Par la volonté du saint esprit?
Comment même son nom pouvait il être connu des douaniers alors qu'Eriadan était de nature discrète et pénétrait rarement dans l'enceinte des villes par lesquelles il passait?
Encore un mystère...

Eriadan avait été Prévôt et il savait en effet.
Il savait que le service des douanes avait été stoppé par le sire Oli car jugé trop inefficace et apportant souvent des noms d'on ne sait où.
Encore la volonté du saint esprit sans doute, un esprit déversant des noms par un lavabo imaginaire...

Mais la Duchesse Telya devait ignorer une telle chose.

Eriadan ne répliqua pas non plus lorsqu'elle lui dit alors jouer sur les mots, car depuis le début c'est ce que tous contre lui faisaient.
Ils jouaient sur les mots afin d'être surs de le voir éliminé de leur champs de vision.
La Comtesse elle-même jouait sur les mots afin d'assurer son ambition personnelle au détriment des autres. Et elle le faisait bien. Nul n'avait rien à y redire semblait-il.

Eriadan se demanda s'il était réellement aussi doué pour qu'on veuille tant le voir au sol, ou si c'est seulement le besoin de voir des coupables afin d'animer et revigorer un peu le sens de leur perfidie.

Eriadan ne dit pas non plus qu'il ne dénigrait pas la noblesse, mais la révélait au juste niveau que Telya avait bien voulu montrer au yeux de tous.
Evidemment, elle ne répondit pas au fait qu'elle dit tout d'abord vouloir le protéger puis finalement dire avoir été abusé par son idéal qui lui a paru juste.
Elle ne répondit pas à cela, car cela la dénigrait, et qu'elle n'avait aucun contre argument.

Eriadan ne répéta pas que sa culpabilité ou son innocence ne changeait rien à son discours.
Il ne les insulta pas tous d'aliénés de croire que la culpabilité pour une simple éligibilité l'empêchait d'avoir des idéaux et d'aimer son Comté.

Bien sûr que non... Ils devaient tous, tous ceux qui l'attaquaient, avoir le monopôle du coeur et des idéaux.

Eriadan ne dit pas qu'il en avait rien à faire de la couverture ou du soutien de Varden, et qu'en le déclarant éligible lorsqu'il était Comte, rien ni personne ne pouvait revenir sur ce fait.
Il ne dit pas non plus qu'en tant que Prévôt, il n'avait pas du tout couvert Varden et Azurely, mais qu'il n'a simplement trouvé aucune preuve contre eux, même s'il n'en pensait pas moi de la culpabilité et de la corruption d'un Comte qui se voulait être blanc comme neige, mais qui ne valait pas mieux que sa protégée.

Eriadan ne dit pas non plus que pendu à la vue de tous, il serait enfin un exemple, et un avertissement pour tous. L'avertissement de ne jamais tenter le diable pour prouver son attachement à son Comté, car ceci et le monopôle des nobles du Béarn, de même que l'honneur, de même que la dignité.

Noblesse. Tout est dans la pureté de la couleur, dans la brillance et la propreté de l'illusion, tout est dans le parfum qui, odorant à souhait, camoufle hypocritement l'âpre parfum de la corruption.

*Même si tu pleures ou cries, que tu espères ou pries, le monde ne changera pas pour autant.*

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