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[RP] Confession publique ou le Mensonge pour la Cohésion

Dancetaria
Oooh, de l'animation ... La blonde qui se plaignait de ne pas en voir assez était servie. Entre les débats pour les élections, les chamailleries de comptoir, une toute autre, dans un domaine qu'elle ne connaissait peu ... ou plus. La dispute entre deux frères, sous fond de trahison. On en parlait déjà aux alentours, les cris de voix ameutant la foule ...

Eriadan ... Elle ne le connaissait pas, quelques mots une fois ou deux ... Mais rien vraiment à se dire. Elle connaissait plus son frère, Alleaume, figure par ailleurs connue dans le Béarn ... et elle l'appréciait.
Alors qu'elle arrivait, Alleaume semblait partir. L'expression de son visage jeta un froid. Colère, haine, tristesse, souffrance .. Elle ne décelait pas vraiment ce qui l'emportait ... Mais il était mal, ou le feignait. Elle ne savait pas s'il la voyait, peu importe, cela ne changerait rien. Elle ne dirait pas un mot, elle n'en serait pas capable. Face à un tel visage.
Un peu plus loin, l'autre frère. Petit à petit, elle comprenait l'entièreté de l'histoire. Et était étonnée par les airs que prenait, ou se donnait, le personnage principal. Peu de mots échangés avec Eriadan, oui, mais il ne lui avait jamais semblé mal honnête. En même temps, la trahison n'était pas une chose rare .... Sur certaines personnes on pouvait compter de multiples visages ... Alleaume, toujours, parlait en terme si gentil de son frère ...

Rassurez vous, hors de question qu'elle prenne la parole. Elle s'avance d'un pas, spectatrice devant une pièce de théâtre, s'interrogeant sur le jeu des comédiens ... Mais trouvant le thème de la pièce un peu bancal, ne comprenant pas pourquoi revenir là dessus. Elle attendait l'autre thème, la vraie intrigue, le plus important de la pièce. Là, c'était un prologue, présentation des personnages, noms, activités ... Un regard vers Alleaume, à nouveau, puis vers Eriadan. Nul doute, ils jouaient bien. A la fin de la pièce, ils en riront tous.

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Daravan
Dara venait d'arriver en ville lorsqu'elle vit l'attroupement. Elle descendit de son cheval et s'avança pour voir ce qui se passait. Les chuchotements allaient bon train. Elle tendit l'oreille pour essayer de comprendre ce qui se passait.

Eriandan... Qui était cette personne ? Qu'avait elle fait ? Abellios ...Elle essaya d'en apprendre davantage mais déjà les badauds s'éparpillaient.
Elle se dirigea en taverne espérant que là bas, elle saurait délier les langues avec quelques verres

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Maquis
Déçu Maquis était.
Non pas de la trahison de Eriadian envers son frère et Abellios ou les autres, ça tout les jours ça ce passe dans le royaume.
Mais déçu, car pourquoi avoir élaborer tout ce plan machiavélique pour en arriver la a tout dire en place public, il ne devait pas être a la hauteur du vice qui l'avait caresser un instant dans le sens du poil en lui faisait croire qu'il réussirai comme ça.
Maquis sourit vicieusement et s'en alla.
Eriadan
Une issue bien plus heureuse ...

Voilà ce à quoi aspirait Fleur.
Leurs yeux se croisèrent dans une lueur complice alors qu'au loin, il apercevait Alleaume. Il n'en était pas sûr, mais il semblait discuter avec Liuna.
Eriadan se demanda s’il le croyait réellement capable de l’avoir trahi. Au fond, il se demanda lui-même s’il en était capable… Mais ce n’était pas l’objet du moment.
Toute sa résignation avait à présent disparu. Il avait été difficile pour lui de jouer le traître et d'apparaître comme vil aux yeux de tous. Mais la souffrance avait fait place à la détermination de ce qu'il voulait faire et de ce qu'il faisait conscieusement depuis le début.

Son regard se porta sur un couple qu’il appréciait qui semblait être en train de s’entretenir.
Il regarda ensuite la Duchesse, à qui il acquiesça discrètement.
Ses yeux parcoururent alors l’assemblée à la recherche d’un visage familier. Il chercha du regard une femme qu’il appréciait grandement, une femme que depuis plusieurs semaines on essayait de décrédibiliser à maintes reprises, mais en qui lui voulait croire. Une femme de l’Ost qu’il ne voyait cependant toujours pas, espérant alors qu’elle viendrait tout de même, ainsi que Florencio, un vieil ami d’Orthez.
Il croisa le regard d’une Maire et Lieutenant de Prévôté avec qui il avait partagé des moments strictement professionnels, et d’autres un peu moins.

C’est enfin sur Loulianne que ses yeux se posèrent. Celle à qui il a confié son épée, celle qui connait certains de ses secrets les plus obscurs, celle qui a sans doute le plus confiance en lui de toutes les personnes ici réunies.
Leur échange de regard dura un peu plus longtemps que pour les autres, un regard qui en disait long, et plus efficace que de simples mots.

Mais les mots n’étaient pas dénués de pouvoir.

Les mots apportent le doute et la confusion, mais également le courage et la compréhension, ils apportent l’évidence et l’espoir, l’espoir d’une vie meilleure, d’une union solide.
Et il fallait souvent se battre pour défendre ses idées, se battre au péril de sa vie, au péril de son honneur…

Car si les mots étaient une arme redoutable, c’est une véritable bataille d’idéaux à laquelle nous nous apprêtions à assister.

Eriadan leva alors les yeux au ciel où il aperçut un corbeau.





Allongée sur l'herbe près d'un lac, Orlanda Wolback observait seule les nuages suivant leur course dans le vent lorsque la voix de son fils retentit.

"Maman!!"

Orlanda se redressa brusquement et aperçut le jeune Eriadan courrant vers elle.
Il s'arrêta net devant elle lui faisant les gros yeux.


"Qu'est ce que tu fais ici toute seule? J'ai laissé Luna avec Alleaume pour te chercher!"

Orlanda échappa un sourire plein d'affection et répondit:

"Est-ce que mon petit prince se fait du soucis pour sa maman?"

Eriadan fronça les sourcils mécontent.

"Tu sais que c'est dangereux de s'aventurer seul en pleine nature, pourquoi tu le fais!"

Sourire aux lèvres, Orlanda se leva et regarda le ciel.

"Parce que la nature nous entoure Eriadan, et que tu devrais toi aussi y prêter attention de temps à autre..."

Eriadan décrispa ses traits continuant à la regarder avec un air d'inquiétude.



Voyant alors le regard insistant de sa mère, il leva lui aussi les yeux vers les nuages lorsqu'il aperçut un corbeau. Il plissa les yeux pour détailler son plumage.
Orlanda vit le regard de son fils pointé sur l'oiseau et lui raconta alors avec une sagesse qu'Eriadan avait toujours admiré...


"On dit qu'apercevoir des corbeaux en grand nombre était un mauvais présage, surtout si l'on s'apprêtait à livrer bataille.
Cependant, on dit que si l'on en croise un seul, alors cela annonce...





... une issue bien plus heureuse."

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Liuna
Un peu plus loin, dans un tête à tête:

Alleaume! Alleaume... attendez.

Il se retourne, leur yeux se rencontrent.
Un peu essoufflée, elle arrive à sa hauteur.


Alleaume.. je... vous êtes mon ami. Le premier à m'avoir accueilli ici. J'ai eu le temps de vous observer, de vous connaitre. Vous êtes un homme bien et ceux qui prétendront le contraire auront certainement un intêret personnel à vouloir lancer le discrédit sur vous. Mais Alleaume... permettez moi...

Liuna tournait autour du pot. Comme à son habitude, elle avait peur de ne pas être à sa place. Seulement voilà, elle ne pouvait se résoudre à laisser le drame qui était en train de se jouer entre les 2 frères.

Alleaume.. regardez là bas. Regardez votre frère à terre, confondu, humilié, ne voyez vous pas ce qui se trame? ne voyez vous pas ce qu'il fait?
Ce qui se déroule sous vos yeux n'est.... n'est....


La jeune femme cherchait ses mots.

N'est qu'une partie de ramponneau!
Par pitiè Alleaume, n'entrez pas dans son jeu. Ne le laissez pas vous désunir dans je ne sais quel but car... rien ne vaut plus que l'amour qui vous lie! Faites moi confiance Alleaume... je vous en prie, ne tournez pas le dos à votre frère. Balayez la poussière qu'il vous a jeté au visage et faites l'amour triompher.


La portugaise se tenait immobile devant lui, elle l'aurait serré dans ses bras pour lui donner du courage si elle avait osé mais là pour le coup, c'eut été fort déplacé. Elle hésita alors à le gifler, fort.. se disant que ça lui remettrait peut-être les idées en place...
douceur? violence? que faire pour le faire revenir sur ses pas et voir ce frère d'un regard clair.

Finalement, aprés une dernière hésitation, elle le prit par la main et le tira en arrière.


Venez.. j'ai quelque chose à vous dire... et cela devrait vous intéresser...
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Phoebee
Le grand jour était enfin arrivé, jour de justice, jour de solidarité, jour idéal pour affirmer ses idéaux, tout simplement nouveau jour pour le Béarn.
Elle marchait , une idée fixe lui galopant en tête, le pas lent mais assuré, elle se rendait en place publique, les rues dévalant sous ses pieds sans qu'elle ne s'en aperçoive tant son esprit était concentré sur l'objectif.
Elle n'avait laissé nulle place au hasard, imprégnant ce moment comme une promesse...

La nuit tombait peu à peu alors que Phoebee rentrait rejoindre Icar lorsqu'elle croisa Eriadan. Il avait une drôle de mine et décida de faire un détour en lui proposant un verre qu'il accepta. Alors que la taverne était animée, et Eriadan peu bavard, il se mit alors à faire tomber le masque, et à lui chuchoter ces mots, cette histoire, ce plan...
Depuis elle y avait longuement réfléchie avant de l'accepter, elle trouvait l'idée brillante, digne de son attention et digne de ses propres idéaux.

Juste avant d'arriver, elle croisa Alleaume avec un Dame qui le rattrapa. Phoebee s'arrêta alors devant la place. Les regards des gens présents étaient tournés vers Eriadan, la Comtesse Eugénie, le Comte Varden, Dame Fleur, notamment.
Le sien fut attiré par son homme, Icar...
Même en ne le voyant que de dos, elle comprit à ses épaules affaissées qu'il ignorait tout, qu'il croyait les aveux d'Eriadan et que cela l'accablait, le touchait profondément.
C'est d'un pas leste et rapide qu'elle se faufila tant bien que mal à travers la foule afin de le rejoindre et de le mettre au courant.
Elle l'attrapa par la taille, lui déposa un léger baiser, sécha ses larmes, lui fit un sourire réconfortant et lui murmura à l'oreille le pourquoi de sa présence et la part qu'il avait à y jouer.


Tu es prêt mon amour? Je me lance!


Il était temps pour elle de prendre la parole, Elle n'avait encore jamais parlé en public, c'est donc les mains moites, la boule au ventre, la gorge légèrement nouée et la main de son amour dans la sienne qu'elle se lança.


Messires, Dames, Damoiselles, Dame la Comtesse
Bonjour à tous!


Elle parlait d'une voix forte, intelligible et qui semblait assurée.
Les têtes se tournaient peu à peu vers elle, elle commençait à capter l'attention.


Je me présente, Phoebee de Pau
Je me tiens aujourd'hui devant vous afin de vous dire que je suis la personne à damner, j'ai permis la falsification des rapports en ayant eu l'idée de le faire afin qu'Eriadan soit éligible. Je suis la personne qui a manœuvré dans l'ombre... La seule et unique coupable.
Je me tiens aujourd'hui devant vous pour vous dire que j'ai trahi le Béarn, que s'il y a quelqu'un a punir, il s'agit de moi.
Je remets donc entre vos mains mon destin...


Elle se tut et se tourna vers Ica qui n'avait pas bougé et lui tenait toujours la main fermement.
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Kerinel
Dame Phoebbe avait vous pensez a la conséquence de se que vous dites ?
Moi membre de la liste Abellios je susi décu pas vos actions et celle de Eriadan. Grâce à vous deux, la réputation d'Abellios a été souiller et selon moi vous n'êtez plus digne d'y être.
Varden
L'affaire commençait à durer ... Trop durer ... Les aveux avaient été éloquents et le silence pesant commençait à lasser la foule s'étant délecté de l'affrontement de la Comtesse et du Prévôt déchu ... Alleaume s'enfuyait l'esprit courroucé, la jeune portugaise si discrète le suivait à pas courus ... Plus loin, un drame déjà se jouait, entre un Icarionnoste pétrifié de stupeur et des gens pesant le pour et le contre de ces aveux spontanés, une jeune femme, très charmante il fallait le dire, s'approcha ... Son visage lui était familier mais il lui aurait été impossible de mettre un nom sur le visage de la demoiselle ...

Mais comme la chance n'était jamais loin, elle se présenta et c'est donc par un beau jour d'été, que Varden fit la connaissance publique de la compagne du Maire de Pau, de la listière Abellios, de Demoiselle Phoebee en somme ...

Par le fait des choses, mauvaise habitude, ou autre raison obscure, le jeune Comte occupait encore les premières places de la scène, en retrait d'Eriadan et de la Comtesse bien évidemment mais assez prêt pour voir la scène qui se jouait devant tous.

Les aveux de Dame Phoebee ... Incroyable ... Le moindre petit être naïf eut pu croire que ces aveux étaient véridiques mais cette demoiselle, liée à Eriadan, n'était même pas concernée par l'affaire, jamais suspectée, jamais en mesure d'être en évidence dans une telle affaire ... Toutefois et comme il ne fallait jurer de rien, Varden la laissa parler avant de prendre la parole une nouvelle fois ... Ce qu'elle disait, lui n'en croyait pas un mot mais son avis était déjà fait sur cette affaire, il avait passé trop de temps à recevoir des plaintes de suspicions sur Eriadan pour croire que les aveux de l'homme étaient faux et l'objet d'un complot politique ...

Une fois la demoiselle ayant finie sa leçon d'amitié, Varden s'avança donc à son encontre et prit la parole en s'adressant à elle ... Il applaudit doucement aux propos de la jeune Paloise ...


Bravo, bravo ...

Quelle admirable rhétorique vous nous offrez là, Demoiselle Phoebee.

C'est un plaisir que de vous rencontrer enfin en place publique. Je me présente, je me nomme Varden, Chancelier actuellement, et Comte au moment des faits évoqués par Messire Eriadan et dont vous souhaitez, à votre tour, soutenir la lourde charge ... Seule ...

Je ne prends pas la parole pour dire que vous mentez, ou que vous essayez là d'aider votre ami et listier, non, je m'exprime car j'ai à cœur de voir la vérité ne pas être ternie par ce que j'appelle une indéfectible preuve de fidélité envers vos amis les plus proches.

Oh ! Vous allez me dire que je n'ai nul pouvoir en cette place pour vous innocenter vous, et finalement, l'un d'entre vous ment forcément, ce qui est déjà un crime, mais surtout, j'ai le désir de vous informer que si vous avouez de tels faits, sachez qu'il y a effectivement un coupable actuellement en liberté dans cette affaire et qu'il est donc soit Messire Eriadan, soit vous, soit toute autre personne assez baignée d'amitié et de beaux discours pour prendre la parole et dire les mêmes mots que vous en l'instant ...


Se tournant vers la foule, Varden brandit les bras à mi hauteur et continua ...

Allons, allons, que chacun s'avance, que chacun le dise ! Venez donc nous dire, comme Demoiselle Phoebee, comme Messire Eriadan qu'ils sont l'innocence même, et qu'ils n'ont rien fait falsifier à la Prévôté ... Ne soyons pas lâches, qui donc souhaite assumer une amitié fidèle et sincère envers notre Prévôt ?

Sourire en coin en parcourant la foule du regard puis de retour vers Demoiselle Phoebee, dont le discours était finalement utile dans cette affaire ...

Ainsi, chacun a entendu vos si désintéressées paroles.

Mais, je ne peux pourtant pas m'empêcher de me demander pourquoi ?

Pourquoi, vous accuser d'un crime alors que Messire Eriadan a fait de même, vous innocentant donc si vous êtes réellement coupable ? Cette question que j'aurais pu poser à Messire Eriadan si je n'avais pas su que tant de bruits, légitimes, courraient sur sa personne, je vous la pose.


Il allait s'en retourner à sa place, lui tournant alors le dos quand il pointa l'index droit vers le ciel comme si une remarque lumineuse venait de le toucher et exerça un demi-tour rapide le sourire aux lèvres.

Je vous remercie cependant de nous confirmer en public que Messire Eriadan n'était pas éligible en Béarn aux précédentes élections Comtales, et que les rapports ont été falsifiés en ce sens. Je vous remercie de nous dire ici même que la précédente liste Abellios, du moins vous, mais dont d'autres aveux suffiront à penser que vous n'êtes pas seule, saviez ce fait alors que l'on a tant ri d'avoir, par l'usage de la corruption, réussi à me tromper si habilement.

J'ignore quel destin funeste vous pensiez vivre en prenant la parole ce jour en place publique mais vous venez de sceller celui de Messire Eriadan.

Que ce jour demeure en votre mémoire comme celui où vous avez trahi, à défaut du Béarn, quelqu'un que je pense vous appelez ... "ami" ...


Nouveau volte-face, Messire Kerinel avait entre temps pris à parti ses listiers, lui qui nouveau venu chez Abellios ne semblait pas accepté la réputation sulfureuse du Prévôt et son habileté à manier gens et paroles ... Sourire attristé pour l'homme trahi, berné, simple faire-valoir peut-être et victime collatérale de la spontanéité de deux abeilles.
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Grand Audiencier
Comte d'Ossau
Alleaume
[ Quelques pas plus loin ]

* Il aurait bien quitté cet endroit au plus vite, tellement il se sentait mal et floué en ce moment même, enfin oui et non cela dit, mais il fallait bien donner une image tout à fait correct de la situation, le moment l'exigeait, il en était convenu ainsi, et pas autrement, les convenances de départ n'avaient pas été respectés par tout les protagonistes, voila ce qui les amenaient devant un tel subterfuges.. Tout ceci était regrettable, ah qu'il regrettait de ne pas avoir ConstantCorteis sous la main, qui lui aussi faisait parti de la convenance de départ, celui ci ne se faisait plus voir depuis déjà un bon moment, à croire qu'il avait tout bonnement disparu de la surface du sol Béarnais, comment cela se pouvait-il ? Serait-il partit sans rien dire à personne, en laissant tout le monde derrière lui...
Pourtant les quelques fois où il avait toqué à la maison du jeune homme aucune réponse n'avait fait suite..

Il devait maintenant ce démerdait seul avec cette histoire de falsification, et tout le toutim, comme s'il n'avait déjà pas assez à gérer de sa charge de Juge, de la campagne électorale, et de tout ce qui en suivait, comme s'il lui fallait maintenant en plus gérer une affaire qui datait de deux mois et qui le mettait à mal lui et tout son parti, car cela attaquait directement Abellios, même si 90 % des membres du parti n'étaient pas au fait de ce qui c'était passé, de ce qui avait été fait, l'opinion publique jouait en leur défaveur...

Alors qu'il se perdait dans son amas de pensées, une voie l'appelait, criait son nom, il se retourna et c'est alors qu'il apperçut la jeune portuguaise qu'il connaissait maintenant depuis quelques mois, il fallait le dire Alleaume était content de la voir elle, elle lui semblait tellement différente des autres, tellement loin de toute cette bande de vauriens, de tout les conflits qui gangrénaient le Béarn..
Les paroles qu'elle prononçait retentissait dans la tête du jeune Rouge, elle le connaissait mieux que la plupart des Béarnais, et pourtant ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, elle avait le mieux cerné sa personnalité, oui Alleaume ne voulait de mal à personne, et c'était en effet un homme bon malgrès ce que certains rapaces de la place publique pouvait penser... *


Liuna.. J'accepte de vous écouter parce que c'est vous, parce que vous êtes une personne que je sais pure et totalement désintéressé, j'ai une grande confiance en vous, plus grande encore que vous ne pourriez le penser.. Je serais prêt à vous confier ma vie tellement je vous sais forte de caractère et grande d'esprit...

* Il regarda la jeune rousse dans les yeux, puis sentant sa main se poser sur la sienne il se laissa entrainer pour écouter ce qu'elle avait à lui dire, après tout il préférait l'écouter elle cent fois plutôt que de supporter les lourdes phrases pompeuses de Varden...
Malgré qu'il se trouvait à quelques pas de la scène, il voyait bien Varden ce morfondre dans une longue tirade..*


J'accepte de vous écouter Liuna, je suis tout ouïe à ce que vous avez à me dire...
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Liuna
Liuna tira son ami vers la place, elle l'emmena devant son frère, les forçant tout 2 à se faire face à nouveau.

Elle n'avait rien entendu de ce qui venait de se dire et elle n'en avait que faire. La politique.... le Pouvoir... quelle mierde!! on voit tout de suite les gens les plus assoiffés... ceux là même qui sont les premiers à vouloir traîner leurs adversaires dans la boue et s'il n'y a pas d'occasion pour cela, ils en provoquent... Liuna s'était toujours tenue loin des actions politiques à cause de cette mentalité de rapaces... bref...

La rouquine se tenait devant les deux frères quand sa voix s'éleva.


Je ne suis pas des vôtres. Je ne suis ni orthézienne, ni béarnaise et encore moins d'appartenance à cette liste politique qu'est Abellios.
Je suis une étrangère parmi vous.


Li' jeta un coup d’œil rapide à Alleaume. Elle voulait s'assurer qu'il l'écoute bien. Il s'était tourné vers elle et était à présent cote à cote avec son frangin et cette image suffisait à donner du courage à Liuna pour ce qui allait suivre.

J'ai su, grâce à une oreille indiscrète, qu'une falsification était nécessaire à rendre la liste Abellios éligible - Elle ne savait même pas de quoi elle parlait mais elle en avait assez entendu pour être crédible, elle continua - Alleaume que vous voyez là est mon ami, un être digne de confiance et d'ailleurs, l'un des rares que je connaisse...

La jeune femme balaya tous les gens du regard pour bien marquer ce qu'elle venait de dire car s’il y avait une chose dont elle était absolument certaine, c’était bien de la valeur de cet homme aux cheveux rouges.
En son fort intérieur, elle pensait même que cette histoire de falsification avait été créée de toute pièce par leurs ennemis politiques afin de les déstabiliser et de les décrédibiliser, grossissant ce qui n’avait dû être qu’une erreur au départ. Monde pourri que celui du pouvoir !


Elle reprit :


Alors voilà comment les choses ce sont passées…
Il y a environ 2 mois de cela, après avoir entendu et réuni suffisamment d’information, j’ai passé une soirée en taverne à saouler l’homme qui avait la clé et que j’avais repéré depuis quelques temps.
Une fois qu’il a été suffisamment ivre pour ne plus se rendre compte de rien, je l’ai raccompagné chez lui et je l’ai glissé dans son lit, lui dérobant les clés au passage.
C’est au beau milieu de la nuit que j’ai opéré.
J’ai fait ce qu’il y avait à faire pour Abellios et pour le Béarn qui mérite une telle liste pour son avenir.
J’ai ramené les clés aussitôt après tandis que le bonhomme ronflait à en faire trembler les murs et le lendemain, je me suis assurée par quelques questions malignes que mon homme ne se souvenait de rien.


Liuna se retourne vers Alleaume.

Ton frère n’y est pour rien mon ami. Voilà toute la vérité. Je ne pensais pas avoir à l’avouer un jour mais je ne pouvais me résoudre à te laisser te fâcher avec ton sang.

Liuna fusillait tout le monde du regard. Ces bêtes sanguinaires assoiffées de pouvoir n’auraient pas la peau des honnêtes gens qui leur faisaient face.
Quant à elle… le Portugal l’attendait et elle serait bientôt loin.
Pour l’heure, elle savait qu’elle avait été suffisamment crédible pour semer le doute et la confusion dans les esprits les plus malins.

Oh… elle se doutait bien qu’elle n’avait pas convaincu les plus acharnés mais le doute y était et c’était bien là l’essentiel.

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Icarionnoste


Il était là, là et las.

Il ne savait contenir ses larmes, il ne savait s'arrêter, seule la présence de son aimée, son réconfort coupa le flot, un flot de tristesse et de larmes entremêlées dans la souillure que devenait la justice Béarnaise.

Mais tout changea ...
Sa belle venait lui exposer son plan, l'idée d'Eri, Icar ne put que le trouver remarquable, Icar ne put que retrouver le sourire, il le ferait oui, main dans la main avec sa belle ...

Main dans la main il l'écoutait, main dans la main il appréciait ce moment.
Il écoutait aussi Varden, d'un ennuie perpétuellement palpable ...

Sa belle avait parlé, c'était maintenant son tour, tout juste au courant, ne cherchant pas l'originalité, il parla de sa voix claire et répéta mot pour mot les aveux de sa douce,

-"Je me présente, Icarionnoste de Pau
Je me tiens aujourd'hui devant vous afin de vous dire que je suis la personne à damner, j'ai permis la falsification des rapports en ayant eu l'idée de le faire afin qu'Eriadan soit éligible. Je suis la personne qui a manœuvré dans l'ombre... Le seul et unique coupable.
Je me tiens aujourd'hui devant vous pour vous dire que j'ai trahi le Béarn, que s'il y a quelqu'un a punir, il s'agit de moi.
Je remets donc entre vos mains mon destin... "


réthorique patriotique en tête, il le clamait avec force et conviction dans son esprit :

"Alea Jacta Est, pour Pau, pour le Béarn, pour la Justice!"

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Eriadan
Eriadan avait entendu Phoebee, première à se prononcer.
Il avait vu Icar, coupé dans son élan par un Varden survolté qu'il n'écouta même pas, continuant d'observer Phoebee et son courage incompris...

Puis Liuna plaça Alleaume face à lui. Leurs yeux fraternels se croisèrent et restèrent liés tout le long que Liuna parlait, tout aussi courageuse que Phoebee.

Les yeux verts d'Alleaume dans les yeux bruns d'Eriadan.
Les yeux bruns d'Eriadan dans les yeux verts d'Alleaume.





Alleaume le fusillait du regard, le prenant toujours pour le traître qui s'était prononcé juste avant.
Eriadan lui, l'observa d'une manière impassible, comme à son habitude, l'air calme prêt à recevoir n'importe quel châtiment.
Il savait pourquoi il était là, il savait pourquoi tout le monde était là, et ça personne ne le détruirait.


*Et toi mon frère, sais-tu pourquoi tu es là?*

Une lueur brilla alors enfin dans le regard d'Alleaume. Eriadan sourit intérieurement, mais ce fut Icar qui prit alors la parole...
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Ptitefleur2006


Fleur qui ne cessait de croire en l'innocence d'Eriadan et qui était estomaquée de voir le déchirement de deux frères s'avança de la même manière d'Ica et sa belle, Liuna... elle ne put s'empêcher de sourire aux remarques de Varden. Elle avait accepté de suivre le plan d'Eriadan sans sourciller. Elle prit une voix ferme et assurée, même si elle ne ressentait aucunement d'assurance en cet instant.

Vous voulez un scoop, une nouvelle renversante... Je suis responsable dans la falsification des documents survenue à la prévôté pour rendre éligible Messire Eriadan ici présent. La seule à damner ici, c'est donc moi, Fleur, résidente de Pau. Dans quel but me direz-vous? Pour être sûre d'avoir des alliés pour contrer notre actuelle Comtesse et empêcher sa nomination. Je ne vais certainement pas faire condamner un homme innocent à ma place. Il n'est pas question de cacher quoi que ce soit, juste de rétablir la vérité. Je remets donc mes mains entre le Destin...

Fleur repensa à sa foi aristotélicienne, elle était persuadée que le Très-Haut lui pardonnerait ce petit écart de conduite qui permettrait à Eriadan de réaliser son plan non pas pour l'innocenter mais pour le Béarn.
Aider son prochain était dans ses attributions.


édit deux fois après relecture et taille texte

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Lune.
Tsss , si c est pas malheureux d entendre de telles ignominie mensongéres de surcroit ,personne n etait dupe , eriadan etait arrivé le 2avril1457 a orthez , et il etait repartit pour un petit voyage le 8 avril1457 la il etait bearnais comme en atteste les registres des flux d arrivée et de depart , donc j en deduis simplement que messire eriadan est devenu bearnais le 3 avril 1457 .....enfin si cela les amusait de perdre leur temps a se se vanter de l acte qui n a jamais eu lieu , laissons les faire mais ils passent toutes et tous pour de droles de zigotos .... pauvre béarn il n est point aidé avec tout ce petit monde qui souhaite tout de méme tenter de le diriger ..entre mensonges et inventions ,le prestige va encore en prendre pour son grade !! lune qui pensait se dit a quoi bon rester ici a ecouster des sornettes autant aller voir ailleurs .....
Alleaume
* La jeune fille l'avait attiré vers la place publique, il était à présent face à Eriadan, un regard sur lui, un regard sur le reste de la foule, ses yeux auraient certainement pu lancer des éclairs en ce moment précis s'il en avait eu la possibilité.. Il n'aimait pas l'ambiance qui régnait sur la place publique en ce moment même, les rapaces étaient la, les accusés aussi, les victimes aussi, tout les charognards étaient rassemblés pour un étrange festins... Allait-on embrocher les Abellios et tous les faire bruler ce soir ? Certainement pas, lui n'avait rien à faire des détracteurs qui croyaient toujours avoir raisons, qui pensaient détenir le savoir absolue sur tout le monde... Il n'en avait cure.. Un a un des personnes passaient devant ses yeux, Icar, sa compagne, chacun s'accusant de ce qu'Eriadan c'était accusé.. Voila que la jeune Portuguaise en fit de même.. Alleaume sourit, il avait comprit ce qui se tramait ici, le doute était lancé, les soupçons allant d'ici et d'ailleurs, chacun y allant de sa propre histoire.. Comment la justice pourrait rendre des comptes après cela ? Combien de personnes allaient-elles jouer cette scène ?
Que ferait la Comtesse Ingenue ? Mettrait-elle tout le monde dans le même panier et hop au tribunal ?

A dire vrai il s'en fichait pas mal, il s'avança à son tour, il avait à parler, lui allait pouvoir dire la vérité, la vrai vérité vrai comme il aimait le dire... *


La réalité est pourtant tout autre, toute les personnes présentes ici mentent, la personnes ayant commandité cette acte n'est autre que moi, cadre du parti Abellios, j'ai fais cela pour que mon frère puisse accéder à une charge au Comté, et qu'ainsi nous puissions boucler notre liste pour les élections.

Il a été simple de procéder à la modification des documents, connaissance moi même toute la police d'Orthez, il m'a fallu leur demander cela comme un service, et ce fu fort simple, du fait de mes trois mandats passés à la mairie d'Orthez.
Alors oui je suis coupable d'avoir modifié les documents, pourtant je n'appelle pas cela trahir le Béarn mais plutôt avoir berné une personne qui croyait que sa loy était parfaite et qu'elle ne permettrait aucun laxisme ! A toujours vouloir avoir raison on se plante !

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