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[RP] Confession publique ou le Mensonge pour la Cohésion

Ptitmec13
Tout à son rôle qu'elle jouait, Ptit était retournée s'assoir sur son muret et écoutait toutes les interventions avec attention jusqu'à ce que son esprit se mette à vagabonder...

C'était la nuit. Comme à son habitude, elle travaillait à son bureau au Casteth la porte ouverte car elle aimait pouvoir voir qui passait dans les parages. Une silhouette était alors entrée, personne qu'elle salua avec respect du à son rang.
Aprés quelques mondanités de coutumes, il lui avait exposé son plan, point par point.
Evaluant le pour et le contre, elle ne savait pas trop si elle devait prendre ce risque. Elle l'avait regardé, dubitative.
Au final, elle s'était laissée convaincre de la nécéssité de cette action. Elle voulait plus que tout un Béarn uni, solidaire et non un Béarn où pour cacher ses fautes on reportait l'attention sur un autre.

Vous pouvez compter sur moi Chef, lui avait-elle lancé à la fin de la conversation.


Elle sortit de sa reverie et croisa le regard complice de celui qui avait était son chef, elle asquieça d'un signe de tête...

Elle se leva et s'approcha doucement pendant que Phoebee faisait ses aveux, regardant à droite et à gauche les réactions de la foule.
D'autres s'avencèrent et parlèrent... le plan se déroulait on ne peut mieux.

Elle s'avança à son tour et déposa son épée au sol devant la Comtesse. Ce qu'elle s'appretait à faire ne serait peut être pas perçu de la bonne manière mais il était devenu évident dans cette affaire qu'il fallait precher le faux pour avoir le vrai. Si elle avait regardait la Coms, elle l'aurait fait avec défi.
Elle ne regarda pas non plus le Comte Varden, se doutant qu'à cet instant même il n'en reviendrait pas de la voir elle, s'avancer malgré ses dires. Elle savait ce qu'elle faisait et pourquoi elle le faisait.

C'est donc vers la foule qu'elle se tourna pour dire les paroles qu'elle avait préparées.


Adishatz Daunas y Moussus!

Je me présente à vous aujourd'hui afin de vous révéler ma trahison.

J'ai imaginé la falsification du rapport de Maréchaussée d'Orthez, connaissant la mise en oeuvre de tels rapports et les informations y apparaissant, afin d'être sure que Messire Eriadan soit éligible.
C'est pourquoi je me rends aux autorités Béarnaises et remets mon destin entre vos mains.


Cela dit, elle recula d'un pas et se tint aux cotés de autres, leurs adressant un sourire confiant
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Lieutenant en Chef de la Prévôté
Per lo Bearn
Caro68130
Fallait il en rire ou en pleurer de ce qui se présentait devant moi ? légèrement en recul je voyais arriver la bien aimé du maire de Pau, qui s’avançait pour s’accuser. Une personne qui ne connaissait pas Messire Eriadan voir très peu lors des dernières comtales, une personne somme toute manipulée qui s’accusait. Je manquais là de pouffer de rire. Mais voyant là Messire Kerinel qui c’était fait « embarquer » dans cette liste, le voir ainsi me désolais presque. Il avait fait confiance en des personnes qui n’ont pensé qu’à gruger son prochain.

Mon regard porté sur cet homme je n’avais pas vu Varden s’avancer et ce n’est qu’au son de sa voix que je tournais mon regard en sa direction. Raison, il avait tout à fait raison et mon avis rejoignait le sien et je n’aurai pas mieux dit si j’avais eu à prendre la parole.

Soupirant de voir à quel point la naïveté pouvait amener les gens à faire n’importe quoi. M’adossant contre le mur et croisant les bras, à ma droite passaient le juge et Dame Liuna. Et là ! oh ? un aveu de plus ? et bien ma fois … et en plus elle dit avoir fait elle-même les falsifications ? mais bien sûr et moi je suis la Reyne du Royaume. Il ne faudrait pas non plus me prendre pour une demeurée, les parchemins changés c’est moi qui les aie remarqués donc …. Allez y très chère montrez nous à quel point vous vous ridiculisez devant tout le monde…

Ah mais non c’est pas elle c’est le maire de Pau ? arf décidément que de monde au courant et qui a eu la mesme idée de falsifications. Doucement je commençais à rire. Allez à qui le tour maintenant ? encore une personne ? deux ? trois ? ohhhh dix peut-être ?

Mais mon plus grand étonnement fut le soit-disant aveu de Fleur. Comment pouvait-elle avoir pu se laisser berner de la sorte, se laisser entrainer dans ce grand n’importe quoi. Lorsqu’elle eut terminé je ne pouvais m’empêcher de lui adresser la parole

Fleur et bien je crois que le Très Haut va fortement apprécier ce que tu viens de faire… je suis étonnée que tu ais pu te laisser avoir de la sorte. Serais-tu toi aussi du genre à retourner ta veste comme bon te semble ? Faire cela pour qu’Ingénue ne soit pas Comtesse ? allons donc Fleur, tu me déçois grandement d’estre entrée dans ce vil jeu qui n’apportera rien de bon…. Oui tu me déçois vraiment…

Pas le temps de terminer ce que je voulais dire à Fleur que notre juge avouait à son tour. Ahhhhh enfin la vérité, la belle et stricte vérité. Croit-il peut-estre que le fait d’avoir fait faire des aveux à d’autres l’épargnerons ? non .. du moins pas pour moi. Un regard à Fleur, je n’avais plus rien à lui dire du coup. Je me rendais compte une fois de plus que l’amitié était sans valeur pour certains et qu’on préférait croire un coupable plutôt que la vérité, la simple et pure vérité que j’avais dévoilé au grand jour. Mais le « comique » de la situation était que tout le monde voulait s’en prendre à la Comtesse alors qu’elle n’y était pour rien et que moi seule avait décidé de tout révéler au grand jour. Pourquoi donc d’un coup d’un seul vouloir s’en prendre à la Comtessa ? Certes je n’étais plus au conseil donc que pouvait-on me faire ? rien bien sur, il fallait donc trouver un autre bouc émissaire… bassesse quand tu nous tiens….Et après on dira que les rapaces sont là ? les rapaces ? et bien il semblerait donc que le seul rapace ici c’est moi puisque j’ai dit haut fort ce qui c’était passé il y a deux mois… Mais rapace ? pourquoi rapace ? je ne suis sur aucune liste, je ne brigue aucun poste, je ne fais que vivre ma vie comme bon me semble et dire haut et fort ce que je pense. Alors penser que tout cela n’est que basse manœuvre pour arriver au sommet : foutaise….

Perdue dans mes pensées j’entendais à présent le maire de Lourdes s’accuser. Là franchement n’en pouvant plus j’éclatais de rire


Ah ben il est beau le Bearn, vive la solidarité dans la bêtise. Y a-t-il encore d’autres personnes pour s’accuser ? non parcequ’au point où nous en sommes je peux m’accuser moi aussi non ? ou pourquoi pas tout le Bearn tant que nous y sommes ?

Dans la bêtise et la naïveté humaine on venait d’atteindre le sommet, puis me tournant vers Ingénue et Varden

Comtessa, Varden ? vous ne voulez pas vous accuser vous aussi au point où nous en sommes ? non parceque le ridicule ne tue pas vous savez …plus on est de fous plus on rit non ? et là j’avoue que je ris à en avoir mal aux côtes
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En cours de changements
Faster83
Faster regarde tout ces personnes qui s'accusent les unes aprés les autres.
Si jusque la, tout paraissait vrai, à présent on avait l'impression d'assister à une pièce de théâtre jouée par de mauvais troubadours.

L'officier toujours prêt de la bonde, se penche légèrement et lui murmure aux oreilles.


Et si on appellait l'inquisiteur......hummm????
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Eriadan
Finalement, le plan d’Eriadan avait abouti.
Il avait observé et écouté chaque Béarnais et Béarnaise qui s’était exprimé avec une volonté implacable, cette volonté qui lie chacun de ces êtres à son Comté capable de risquer son honneur pour le bien de tous.

Idéalisme. Un mot qu’Eriadan soutenait en lui-même avec une grande estime. Il ne s’agit pas seulement d’avoir des idées très peu probables à réaliser non… Passer sa vie à rédiger des utopies et à rêver n’était pas fait pour un Wolback. Celui-ci préférait vivre ces utopies, se battre pour elle.
Idéalisme. La volonté d’un homme à agir sans détour, sans hésitation, avec une volonté implacable au nom d’une juste cause, capable de tout faire, de tout perdre, non seulement sa vie, mais également son intégrité, son honneur, au profit d’un idéal élevé.

La dissolution de son être dans la Coupe de la Justice, de la Tolérance, de la Fraternité.

Quoiqu’on en dise, Eriadan pensait que tous ceux qui n’étaient pas capables de tout, ceux qui étaient incapables de mentir, de se salir les mains pour cet idéal, n’étaient pas de vrais idéalistes.
Au fond, ces gens là ne pensaient qu’à eux, qu’à leur honneur, leur intégrité. Ils disaient éventuellement vouloir tout faire pour le Béarn, mais ce n’est qu’un mensonge. Ils disent vouloir se battre et vouloir mourir. Certes. Ils disent vouloir suivre des valeurs et de vivre en les respectant, qu’il leur est donc impossible de mentir. C’est honorable, lui-même avait longtemps voulu vivre ainsi, respectant implacablement des valeurs.
Mais il s’est vite rendu compte que cette manière de vivre consistait à bien paraître aux yeux de tous, de manière inconsciente. Et pendant qu’on était gentil, et plein de valeurs à suivre, ne pas faire ci, ne pas faire ça, le monde stagnait indéniablement, voire régressait dangereusement.

Mais en ce jour, il avait réussit à faire suivre le mouvement, il avait réussi à trouver des gens courageux, des gens engagés, prêts à risquer leur honneur, à salir leur réputation, il avait réussi à prouver que ses valeurs consistant à contourner des valeurs au nom de valeurs plus élevées n’étaient pas une mauvaise chose en soi.

Un faible sourire se dessina au coin de ses lèvres. Il écouta Caro mais ne répondit pas, et incita les autres à en faire de même d'un simple regard. Il regarda Faster qui se pencha vers Eugénie de Varenne. La Comtesse Eugénie... La finalisation du plan dépendait d’elle. Il n’aurait jamais risqué l’honneur de tant de Béarnais s’il n’avait pas confiance en elle, une confiance implacable...

Il regarda autour de lui, histoire d'être sûr que nul n'allait prendre la parole avant de s'autoriser à s'exprimer lui même...

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Loulianne


Loulianne, j’ai un nouveau plan … Et tu vas en faire partie …

Qu’était-il en train de préparer encore ?
L’écouter attentivement, le regarder expliquer son « plan ». Rester silencieuse quelques instants puis lui demander :


Qu’attends-tu de moi Eriadan ?

Son léger et si rare sourire laissait croire qu’il comptait sur toi pour participer à ce plan. Et il avait eu raison.
Adossée au mur, attentive et sérieuse, tu l’écoutais du début à la fin jusqu’à ce qu’il termine son explication :

… Ainsi nous pourrons manifester ici notre désir d’union, ainsi nous démontrerons notre capacité à réunir, pendant que les campagnes politiques divisent, ainsi nous aurons œuvrer en faveur d’une cohésion béarnaise…


Ainsi, tout avait était minutieusement pensé et il ne te restait plus qu’à suivre les indications.
Toi suivre oui. Mais parait-il que d’autres savent aussi pour ce plan.
Suivront-ils ceux là ?…


...

L’épée confiée avait été le signal, l’élément indicateur de la déclaration qu’Eriadan s’apprêtait à faire devant la foule.
Tout d’abord, adopter un visage neutre, fermé, pour ne rien laisser entrevoir. Observer la scène, écouter les aveux.
Tu n’interviendras pas … pas encore.
Encore attendre … attendre.
Le laisser longuement seul devant une Comtesse qui s’acharne sur lui.
Le laisser longuement assumer les aveux.
Le laisser longuement subir les regards accusateurs.
Et puis agir … agir comme prévu.
Et une personne ... deux ... puis trois ... quatre.
Beaucoup ont suivi le plan.
Et à ton tour maintenant.
Tenant toujours fermement le pommeau de l’épée dans ta main, l’œil vif et le visage assuré, tu fais quelques pas vers Eriadan et tu t’arrêtes à son niveau, en regardant la Comtesse droit dans les yeux.


C’est moi la coupable.

Tu sondes quelques instants le regard de la jeune Comtesse, puis le regard de ceux qui ont fait les mêmes aveux, avant de revenir plonger tes yeux émeraudes dans ceux d’Ingenue.

Je suis la véritable traîtresse. C’est moi qui ai imaginé toute l’histoire pour les rapports falsifiés. J’ai agi seule afin qu'Eriadan puisse être éligible.
Et c'est ainsi que je me rends et remets entre vos mains, mon destin.

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Telya
Telya vit des personnes s'avançaient pour se denoncer les unes aprés les autres.
Cela lui rappela son poéte maudit , celui qui desormais disait ses vers aux anges .
Lui aussi lui avait demandé de se lever pour clamer son innocence et elle l'avait fait.
Elle vit son amie Fleur , sa colistiére mentir éhontément et beaucoup d'autres , surtout de la liste Abellios et des amis d'Eriadan.
Elle savait qu'elle allait faire une grosse bétise et comme l'avait dit dame Caro , si le ridicule tuait , elle serait déjà morte.

Elle s'avança à son tour , non pas parcequ'elle ne le pensait pas coupable mais plutot parcequ'elle se demandait pourquoi , ayant les preuves de la malversation , personne n'avait dénoncé l'affaire avant ce jour.
La période des elections etait propice à ce genre de coups d'eclat et elle le regrettait.

Elle regrettait surtout que la personne qui avait falsifié les documents s'en tire comme une fleur , jamais son nom n'avait été mentionné et elle continuerait à exercer ses fonctions sans en etre inquiétée.


Attendez !!!!

Je suis coupable
.... Seigneur , quelqu'un pouvait il croire une chose pareille , ses mots s'etranglérent dans sa gorge mais elle respira et reprit ....
J'ai soudoyé des hommes à la prévosté pour que messire Eriadan puisse etre éligible ... Cela virait au comique de grand boulevard , une de ces farces que jouent des personages deguisés et grimés ...

Elle se tut , pensant à son poéte , prés du soleil . Elle venait de lui rendre un dernier hommage en aidant un des seuls hommes qui avait cru en lui .
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Florencio
Florencio s'était levé avec une idée en tête, et il allait l'accomplir jusqu'au bout. Sa longue convalescence l'avait fait réfléchir sur différents sujets, en particulier une histoire un peu tordue de Trahison à la béarnaise. Un arrière goût d'une histoire récurrente dans la politique. Les attaques en tout genre seront toujours de la partie, quoiqu'on fasse de bien ou de mal. Cette fois ci, il s'agissait d'une histoire de falsification de documents. Une amie lui avait raconté, la seule amie qui était venue le voir d'ailleurs, cette machination encore fumante : c'était Loulianne. Ce complot qui commençait à sortir de l'entente politique concernait un autre ami, Eriadan. Florencio fut septique à l'écoute de l'histoire, mais l'argumentation défensive de Loulianne sut le tourner vers le côté de la vérité. Injustice, quand tu es là. Il aurait été impensable de se laisser faire par une combine aussi caduc que celle-ci. Après un débat assez animé, dans le bon sens de l'histoire, Loulianne lui proposa une riposte, quelque peu réfléchie, contrairement à l'attaque. Il accepta, un sourire aux lèvres, pensif des futures conséquences de leurs actes.

Arrivé sur la place publique, lieu de leur machination, Florencio était sûr et determiné. Il vit d'autres personnes : Alleaume, Loulianne, Eriadan. Tous devaient être là, comme lui. C'était prévu. Il se dirige vers eux, d'un air naturel, et les salue comme tous les bons amis. Ici, tout a l'air basculé. Instinctivement, il se mit en hauteur, et se fit entendre. De là, il fit des aveux, ses aveux, qui feraient un peu, juste un peu, changer le Béarn.


Béarnais, Béarnaises, Je ne suis qu'un homme, mais un homme déchu. Je ne mérite pas votre écoute, je devrais plutôt vous écouter à vous, avec le peu d'estime qu'il me reste. Oui, je vous ai trahi : Vous, le Béarn, et la Duchesse. Oui c'est moi, qui juste par égocentrisme de groupe, ait falsifié des documents. J'ai imaginé, permis et rendu publique ces documents. Mais falsification reste falsification. Ils ont permis ainsi l'éligibilité de Eriadan. L'homme n'est qu'un animal politique. Moi, je ne suis plus rien. Je ne demande même pas pardon, je ne le mérite plus. Je demande que l'on me juge comme un autre. J'ai assumé, j'assume et j'assumerai devant le tribunal. Je suis coupable : Dura lex, sed lex
Caro68130
Et voilà que la duchesse s'y mettait aussi pfff pauvre Bearn. Je cessais de rire reprenant un tantinet mon sérieux. Non mais à quoi pouvait donc penser toutes ces personnes en allant dans le sens de Messire Eriadan.

Ce qui se tramait actuellement n'allait servir qu'à une seule chose : diviser le Bearn au lieu de l'unir. Enfin unir quoi ? que restait-il encore à unir dans ce Bearn qui se ridiculisait là avec des aveux à la mords- moi-le- noeud. Voilà tout ce que je pensais allait arriver et bien plus vite que prévu. Bravo quelle preuve de courage qu'ils avaient tous, chapeau bas... et non le ridicule ne tue pas mais à condition qu'il y ait des limites. Limites qui ont largement été dépassées et qui vont donc avec de fortes chances tuer dans l'oeuf le peu de chance qu'il pouvait encore y avoir à avoir confiance en ceux qui veulent travailler pour le Comté.


Vous avez tous raison, accusez-vous oui vous avez raison... vous avez raison laisser votre Comté se diviser au lieu de s'unir ou devrais-je plutôt dire que vous vous unissez tous dans le mensonge. Bravo, bravo à vous tous pour nous montrer de quoi vous estes capable.

Comment voulez-vous qu'ensuite le peuple puisse avoir confiance en ceux qu'il élie ? D'ailleurs vous vous dites tous coupables ???? laissez moi rire, vous vous moquez ouvertement de la justice, vous vous moquez ouvertement du Conseil, vous vous moquez ouvertement du peuple, de la Comtesse, de tout ce que vous representez ou voulez représenter. Mais allez-y donnez vous donc tous en spectacle vous avez raison. Comment pouvez-vous encore vous regarder dans un miroir après ce que vous venez de faire. A votre place j'aurai honte de protéger les personnes, les vraies personnes qui ont manigancé tout cela. Et vous Duchesse... vous étiez la première à faire des yeux gros comme une maison, à crier haut et fort que vous ne vouliez pas de magouilles et là dites moi ? vous faites quoi ? vous participez pleinement à la magouille....


Le Bearn avec ses soit disant dignitaires souillaient là tout ce qui avait été fait pour que l'on puisse estre fier d'etre Bearnais. Non vraiment j'étais entrain de me demander si je pouvais encore estre fière de l'estre
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En cours de changements
Eriadan
Eriadan était entouré de tous ces Béarnais qui contrairement à d’autres avaient eu le courage de se salir les mains.
Ignorant la Baronne, il les observa tous à tour de rôle avec un regard bienveillant, reconnaissant de leur implication qui valait au moins autant que la sienne. Petite pensée pour une personne en qui il croyait, et qui ne s’était pas manifestée; il fut quelque peu déçu, mais n’en démordait pas.
Prenant alors une grande inspiration, c’est à même le sol, à égalité avec tout le monde qu’il prit la parole pour s’adresser à chaque personne ici présente.



Beaucoup verront dans ce qui vient de se passer une manœuvre politique afin de déstabiliser le pouvoir en place, ou la Justice du Béarn.
Beaucoup croiront qu’il s’agit d’une nouvelle magouille pour protéger un homme vil, cruel, un traître à notre Comté, à savoir moi.

Beaucoup imagineront qu’il s’agit tout simplement de politique.

D’autres verront ici une écœurante mascarade ayant vous ne savez quel nauséabond objectif.
D’autres encore riront, ou seront simplement dégoûté, pensant que le Béarn est tombé bien bas…

Mais il n’en est rien !


Eriadan sortit alors de sa poche un parchemin enroulé qu’il tendit à un jeune homme qui l’apporta à la Comtesse.

Voici une copie de la gestion des rapports des flux du 2 mai de l’an de Grâce 1457 rédigée de la main de la jeune Prévôt Clémence qui n’a subi aucune falsification.
Le rapport indique que j’arrive à Orthez en Orthézien ce 2 mai.
Ceci est donc la preuve que j’ai bien quitté Orthez en étant Orthézien le 10 avril 1457 donc que j’étais éligible lors de ce 2 mai.
Par conséquent, il n’y a eu aucune falsification au rapport du 10 avril.


Je suis bel et bien innocent, j’étais éligible, et il les faits indiquent qu’il n’y a eu aucune falsification de rapports, tout du moins aucun concernant mon nom.

Je suis sûr que la commission d’enquête en sera venue aux mêmes conclusions.

Ce document atteste donc également de l’innocence de chacune des personnes qui se sont prononcées ici, aujourd’hui.




Alors me diriez-vous, si j’avais déjà la preuve de mon innocence, pourquoi avoir organisé ça ? Pourquoi je me suis dénoncé alors que j’étais innocent ? Pourquoi tant de Béarnais ont-ils tous fait les mêmes faux aveux que j’avais fait moi-même ?
Pourquoi… ?



Tu regardas chacune des personnes qui t’observaient. Le moment qui allait suivre allait être important. Tu n’accepterais aucun échec. Tu te devais de faire passer le message que tu voulais transmettre depuis tant de temps, et dont tu t’étais constitué l’opportunité de diffuser, de par toute cette affaire qui a fait grand bruit.
*Il était temps de faire taire les rumeurs, temps d’oublier les rancœurs, temps de se souvenir qui nous sommes, que nous sommes avant tout Béarnais.*



Voici quatorze mois, au printemps de l’an de Grâce 1456, un groupe d’hommes et de femmes sont venus s’installer en terres Béarnaises, terres libérées par le Roy de France soucieux d’étendre les limites de son Royaume.
Le Prince Juliano di Juliani a établi régence non loin d’ici, de l’autre côté de la rue, et, par la volonté qui lui a été conféré, a inauguré l’improbable promesse d’un avenir pour le Béarn.
Ces paysans et ces savants, ces nobles et ces roturiers, tous ces futurs Béarnais qui traversèrent le Royaume afin de vivre une nouvelle vie, afin de fuir un passé, afin de réclamer un lendemain, apportèrent une raison et une opportunité de prendre racine dans une terre inconnue, une terre promise et chère que, depuis tout ce temps, les gouvernements comtaux tâchent et s’efforcent de cultiver avec sagesse.

Les nouveaux Béarnais furent donc prêts à s’établir mais, inconsciemment, ils se révélèrent incomplets.

Le peuple a acquis un sol sur lequel vivre, une terre dont chacun tire sa nourriture, une rivière pour s’abreuver, des forêts pour chasser et couper du bois, un lac pour pécher, des vergers plantés pour les fruits, des potagers aménagés pour les légumes.
Le peuple s’est également vu soumis à une souveraineté qu’elle dévolue elle-même par le moyen du suffrage universel, timide mais incontestable participation à une démocratie représentative.
Malgré cela, il manque un élément constitutif de ce que j’appelle la Cohésion Béarnaise.

Une Cohésion jusqu’alors incomplète révélant les lacunes du Béarn.
Cet élément, c’est le Vivre Ensemble, je dirai même, le Savoir Vivre Ensemble ou à défaut de savoir, le Vouloir Vivre Ensemble.

En effet, la Cohésion Béarnaise nécessite un Peuple, une Terre, une Souveraineté pour les diriger, mais également une volonté d’être uni.
Sans volonté de vivre ensemble, on peut acquérir le plus grand royaume, les plus grandes richesses, une souveraineté implacable, mais le système ne saurait alors fonctionner si ce n’est par le biais d’une tyrannie impitoyable.


Eriadan fit une pause afin de laisser digérer aux gens qui l’écoutaient son discours, fixant du regard chacun d’eux, regardant Telya, Caro, Alleaume qui était revenu, la Comtesse, Liuna, Icar et Phoebee, le Capitaine Fitzz qui écoutait discrètement sans rien dire, Dancetaria avec qui il avait déjà échangé quelques mots… Il regarda également Faster qui, main à la poignée de son épée, se trouvait proche d’Eugénie, à cette même place qu’Eriadan avait lorsqu’il était Prévôt, soucieux de la protéger du bourreau. Il regarda Fleur, Varden, Loulianne…
Il prit alors une inspiration et continua.



Le jour viendra où le peuple du Béarn sera capable de prendre des risques pour des idéaux communs. Le jour viendra où, oubliant leurs divergences, les paysans et les savants, les roturiers et les nobles, s’uniront, sans distinction de classe, dans une solidarité fraternelle, afin de témoigner de leur désir de réunion, de leur volonté commune au Vivre Ensemble dans un Comté serein dénué de division, de tensions politiques, dénué de procès d’intention et de viles manœuvres en tout genre, de leur volonté commune au Vivre Ensemble dans un Comté muni de Respect, de Justice, de Tolérance et de Fraternité.

Et ce jour est en train d’arriver !

Pendant que la campagne politique divise, nous, nous unissons au nom de ces valeurs, passant pour des bouffons devant les plus imposantes personnalités du Béarn, faisant rire Messire le Comte, Madame la Baronne, nous nous inclinons devant votre hilarité et restons dignes de ce que nous sommes ! Plus courageux que nous ne le serions jamais, ne risquant pas ici nos vies, mais bel et bien notre honneur et notre intégrité, aspirant à l’extension d’un tel courage, d’un tel dévouement à travers tout le Béarn ! Car jamais nous n’oublierons qui nous sommes !


Eriadan se tourna alors vers tous ceux qui avaient fait des aveux, qui s’étaient humilié tout comme lui en public pour cette idéal, pour cette évidence. Il se retourna de nouveau vers Varden, Caro et tous ceux qui les prenaient pour des fous. Prenant une grande inspiration, il dit alors d’une voix grave et empreint de toute la force de sa conviction !

Nous sommes Béarnais !



Nous, le peuple Béarnais, en vue de former une union plus parfaite, témoignons, en ce jour, de ce désir commun, prenons les risques de nous exposer au courroux d’une éventuelle tyrannie de par ces faux aveux que nous avons tous déclarer afin de manifester notre volonté commune d’acquérir enfin ce quatrième et vital élément constitutif de la Cohésion Béarnaise, la Tolérance, le Respect, le Vivre Ensemble.


Se tournant alors vers Ingénue, Eriadan jeta un dernier coup d’oeil à Loulianne derrière elle. Il mit un genou à terre devant la Comtesse et dit avant d’incliner la tête, un poing sur le sol, l’autre main à plat sur son dos.

Je lie mon destin à celui du Béarn. Ce destin est entre vos mains, Comtesse.
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Clemenceii


Clémence n'avait assisté à toute la mascarade, pièce de théâtre..ou preuve de courage -tout dépend de quel point de vue l'on se place-.
Elle arrive juste au moment de la longue tirade d'Eriadan, assis sur le sol.
La petite est sceptique en entendant tout ceci...de plus il semblait que sa mère était visé...
Un homme lui relatant vite fait, ce qui s'est passé au par avant, la jeune fille réfléchit, le front plissé avant de s'avancer....surtout bien peser ses mots.

Adishatz! s'adressant à toute personne présente, puis baissant le regard sur Eriadan

Une chose à propos de cette preuve dont vous parlez....N'étant pas toute la journée à son poste le douanier qui s'occupe de relever les noms, ne relève pas les arrivés au compte goutte.
Ainsi, vous avez bien pu vous rendre en mairie pour devenir Orthezien et être recenser par la suite comme arrivé sur Orthez.

Je ne sais donc pas si votre "preuve" est réellement tangible.


Cours arrêt avant de poursuivre, sur un ton calme pour ceux qui n'auraient pas compris...ce n'est pas la guerre qu'elle cherche, juste une conversation seine et intelligente.

Ensuite, il semblerait que bon nombre de personne se soit mise à s'accuser des rapports trafiqué à Orthez, et que c'est un moyen de cohésion en Béarn?
Que cela prouve que certain son prêt à perdre...leur honneur et intégrité? D'après ce que vous dîtes...alors que le coupable de ses modifications, peu importe son but, est connu.


Hausse un sourcil, peu convaincu de tout ceci, avant de hausser les épaules.

Soit...Mais cela serait vrai, si vous étiez effectivement innocent des accusations que l'on vous porte.
Car comme je l'ai dis votre rapport de Douane n'est peut-être pas une preuve suffisante. Je ne cherche pas à voir le mal en vous, juste à délayer cette affaire au mieux.

Car avec tout ceci, nous mettons à mal les institutions et le Comté. Enfin c'est ainsi que je le vois en partie....
Vous avez chercher la cohésion....mais cela peut aussi être interprété comme une manière de se moquer du Béarn et de ses Loys.
Vos agissements sont à double tranchants....vous aurez beau dire que vous avez fait tout ceci dans un certain but...vous venez de vous "moquer" de nous de par votre soit disant mensonge, qu'est ce qui nous dit que vous ne nous mentez pas une nouvelle fois?
ne cherche pas à brimer l'ancien Prévôt..juste à lui faire comprendre.

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11 ans, rebelle et fière...tout pour plaire.
Eriadan
Clémence fut la première à répondre et Eriadan l'écouta avec attention à cette jeune fille qui l'avait autrefois aidé à prendre à charge la Prévôté.

Bonjour Damoiselle Clémence,

Je dois dire que vous soulevez un élément auquel je n'avais pas pensé mais qui est effectivement exact.
Il se peut que je sois allé me rescenser avant d'être inscrit au rapport de gestion des flux.
Pour ma part, je vous dirai que c'est faux.
Et je crains que nous ne pourrions prouver une telle chose, mais la tangibilité de la preuve est effectivement discutable, malheureusement.
Mais vous dressez vos accusations sur une simple modification (edit) d'un rapport alors que des tas de rapports ont été modifié.
Pourquoi donc vous être éveillé sur celui-ci et n'avez pas contrôler tous les autres? De plus rien ne prouve qu'il ne s'agit pas simplement de fautes d'orthographe, quand bien même cette révision de rapport eut été effectué plusieurs jours plus tard. Je crains que nous puissions ni prouver l'innocence, ni la culpabilité.

Donc en vérité, je vous le dis, je suis innocent!


S'adressant à tout le monde.

Toutefois cela ne change rien à mon discours et ce à quoi j'aspire, ce à quoi nous aspirons tous, et ce qui était le fond de mes aveux, ce dont je ne vous laisserai pas dénaturer.

Alors il reste deux choix.

Faire la sourde oreille et souhaiter continuer à diviser le Béarn.

ou...

Repartir de zéro, faire des efforts et faire du Béarn un lieu d'échange et de débats au lieu d'un champs de bataille où tous les coups sont permis.

A bon entendeur...

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Wilou61
Le Béarn, comté de fous, comté de demeurés notoires ! Ou alors, comment on mettant le plus beau des bazars, détourner l'attention et devenir de traitre, félon et brigand un martyr ! Ah oui, il était beau le Béarn, ah oui, on pouvait en être fier ! Tous à mettre au cachot, pire, tous à mettre au bûcher.

Car il était évident que cette manoeuvre était habile, avec pour seul but de se faire passer pour la victime. Abellios en était fort coutumier, et lui en avait été une des premières victimes d'ailleurs.

Devant ce spectacle dont le seul rendement ne pouvait être qu'un vomissement généralisé, il ne put se retenir.


Et bien, que vois-je, des coupables !? Qu'attend-on donc pour les mettre au fers ?
Si le maire de Pau, si le tribun de Pau, si le Juge s'accusent, comment peuvent ils continuer à rester en leur fonction !? Leur aveu n'est-il pas suffisant pour que leur démission soit exigée, comme ce le fut pour le prévôt !? Quel exemple pour les habitants de Pau, quel exemple pour les nouveaux arrivants à Pau, quelle sorte de justice un menteur rend-il donc ?


Il regarde la comtesse, il regarde la petite Clem.

Ne voyez vous donc pas que ceci est une mascarade. Mais quelle est la meilleure réponse à une mascarade ? Comment la désarmer ? Et bien en la prenant au sérieux. Car tous ceux qui s'accusent, à défaut d'être coupable de la falsification, sont coupable de ne pas agir en bon père de famille en mentant honteusement devant Notre Grandeur, la Comtesse.

Il regarde la bande de bouffon dont la soif de pouvoir a conduit à un bien triste spectacle.

Donc moi, Wilou, m'insurge et demande que tous ceux qui viennent de s'accuser soient mis aux fers et qu'un procès pour Trouble à L'Ordre Public soit instituer contre chacun d'eux. Car on ne doit pas se moquer impunément de la justice de ce Comté, on ne doit pas se moquer impunément de la représentante devant le Roy du Béarn, on ne doit pas se moquer impunément de tout le peuple Béarnais !

Puis baissant la voix et regardant la belle ex-juge au regard clair et lui sourit. Lui se souvenait de ce jour où elle s'était aperçu de cette falsification, il se souvenait des détails, le silence de Proudhon, la soi-disant indulgence d'Alleaume...

Mais qu'est devenu le Béarn ? Le peuple Béarnais mérite-t-il donc pareil représentant ? Qu'a donc fait ce peuple pour qu'Aristote lui envoie un tel ramassis de personnage plus vils les uns que les autres qui crient tous le contraire de leur désir les plus fous ? Je ne vois qu'une issue pour ce comté ! Le feu et le sang ! Et je vais oeuvrer personnellement pour que le Béarn soit ainsi assaini ! Il faut faire table rase de l'existant et repartir à zéro !

Son corps s'agite, ses mains balayent le ciel comme pour prier pour le salut du Béarn. Du coin de l'oeil il observe la Comtesse.... et si ce qu'on lui avait prédit était vrai.... dans un mouvement, il vérifie la présence de la dague d'Azur contre sa cuisse, présence rassurante.
Il ne lui faudrait sans doute pas trop attendre pour en avoir le coeur net.

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Eriadan
Wilou, Wilou, Wilou. Son ancien sergent ne lui avait pas manqué, et son séjour ne l'avait pas changé. Toujours si prompt à porter mort et jugement se dressant comme un fier défenseur de la Justice alors que lui même était sans doute impliqué dans des affaires de complicité d'escroquerie bien qu'étant Prévôt, celui ci n'eut pas le temps de le prouver.

Ce sont de beaux mots que vous exprimez ici, Messire Wilou. Je ne vous souhaite pas la bienvenue.

Se tournant vers les autres.

Pour faire simple et imager la situation, nous sommes dix personnes à genoux devant vous, et nous vous offrons gracieusement l'épée de la Justice, incliné devant votre pouvoir.
Nous vous soumettons à ce test, pour le Béarn. Comprenez qu'il ne s'agit pas d'une simple affaire juridique, pénale, non... Il s'agit d'une manifestation de la volonté du peuple à apporter au Béarn un esprit de solidarité, de fraternité, de cohésion!


Souhaitez vous frapper et vous rendre coupable vous même de division du Béarn, sinon d'une véritable tyrannie utilisant la loi du bon père de famille avec une interprétation abusive?

Ou souhaitez vous ranger l'épée dans le fourreau, joindre vos mains aux nôtres et apporter une vague d'espoir au Béarn, une vague d'union, une vague de cohésion?


Eriadan tends alors une main vers Wilou pour lui faire signe de ne pas en ajouter.

Nous avons déjà saisi votre choix Messire, merci de votre opinion.
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Telya
Non , elle n'etait pas à genoux

Une Saint Ange ne s'agenouillait que devant son Dieu , son Roy , son Comte.

La Duchesse commençait à se dire qu'elle s'etait peut être laissée emporter par cette vague de .... Elle ne savait trop de quoi en fait ... Mais elle avait bien , comme à son habitude , fait ce qu'il ne fallait pas.

Elle baissa les yeux quand dame Caro la tança comme une petite fille et il faut dire qu'elle se sentait aussi fautive que la fois où elle avait brisé ce vase ancien auquel son pére tenait tant.

La tirade de messire Willou la mit encore plus mal à l'aise et elle regardait ses pieds , faisant du bout de son soulier de satin , des ronds dans lapoussiére.

Il ne manquerait plus que son époux apprene ce qu'elle venait de faire et elle sentit le rouge de la honte lui montait aux joues.

Elle , éprise de justice , toujours prête à se lever pour défendre un innocent , c'etait laissée , encore , embringuée dans une histoire abracadabrante. Mais les conséquences de son acte risquait fort d'etre grave .

Ah que diable avait elle été faire dans cette galére ?

Discrétement , elle s'eloigna de quelques pas des personnes qui s'etaient avancées pour se dénoncer .
La duchesse etait bien marrie et ne savait que faire pour racheter sa bourde.

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Eriadan
Eriadan se tourna vers la Duchesse qui semblait regretter son geste. Cela ne lui ressemblait pas du tout, et il l'interpella.

Votre Grâce, que faites-vous?

Ne voyez-vous pas que vous réagissez très exactement comme ils souhaitent tous que vous réagissiez?

Vous souhaitez baisser la tête et approuver le genre de discours tenu par ce Messire?

Vous souhaitez approuver les nombreux poignards de divisions tranchant le Béarn?

Ou souhaitez-vous au contraire faire preuve d'implication, de conviction, et prouver à tous que ce que vous souhaitez c'est l'union?

Christos a dit que lorsque l'on nous frappe la joue, il nous faut tendre l'autre. Christos a endossé les pêchés de toute l'humanité pour nous sauver. Il a accepté lui-même d'endosser des pêchés qu'il n'a pas commis.
Alors que souhaitez-vous faire? Vous soumettre à ceux qui souhaitent brandir l'épée de la Justice pour nous tailler en pièce? Ou rester digne et tendre l'autre joue à qui voudra bien frapper?

Que celui qui n'ait jamais commis le moindre pêché nous jette la première pierre!

Au moins nos mensonges servent à espérer, espérer qu'un jour le Béarn puisse vivre en paix et en harmonie!
Nos mensonges ne servent pas à nous protéger nous même d'autres pêchés, mais au contraire de nous exposer, pour le bien et la cohésion du Béarn!

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