Varden
Combien de temps, combien d'argent peut-être, combien de mots emplis d'arguments fallacieux avait donc utilisé le Sire Eriadan auprès de tous ces gens ? Se rendaient ils seulement compte de l'ignominie dont ils se portaient complices ... Une farce, guère étonnante de la part d'un drôle tel que l'était Eriadan et dénué d'intelligence qui n'avait pour but que de tomber mais surtout pas seul ...
Et le clou du spectacle, le plus beau de la scène, le retour sur les aveux ... Il n'y avait donc jamais eu falsification, ces rapports étaient les vrais, et Clémence n'était qu'une menteuse sans doute ?
Il ne laisserait pas faire ça ... Et conscient que l'on ignorerait ses questions gênantes, ses remarques troublantes, que l'on s'attacherait à tenter de sauver le gentil Eriadan de ses errances passées ... Merveilleux ... Vraiment merveilleuse conception de l'unité, de la cohésion ...
Messire Eriadan, je ne reviendrai pas sur le fait que vous soyez assez couard pour éviter mes remarques. C'est déjà suffisamment éloquent à mes yeux pour montrer que vous n'êtes pas digne de ce à quoi vous appelez ...
Mais puisque je suis homme à ne pas me décourager, laissez moi m'adresser à vous, laissez moi vous dire qu'une unité, qu'une cohésion basée sur le mensonge, sur la trahison, sur la défiance du Pouvoir pour mener à bien votre ambition personnelle, somme toute ridicule, ne sera jamais rien d'autre que chimère et faux-semblants ...
Qu'avez vous fait là ? Vous avez créé une sorte d'émulation autour de votre personne avec des gens se contredisant dans leur discours en moins de quelques minutes, oui je pense à Demoiselle Fleur par exemple, et qui aurait vocation à vous sauver de la potence ?
Indigne d'être dit Béarnais, indigne de s'en appeler à une union sacrée que vous n'osez même pas respecter.
Vous venez de briser le Béarn en deux, autour de votre magnificence et vous osez parler de cohésion quand 10 personnes, seulement oserais je dire, soutiennent votre thèse quand le Béarn compte plus de 1500 âmes ?
Vous me décevez jeune homme, vous n'avez ni l'envergure de vos propos, ni une once d'honnêteté dans votre coeur ... Traître et vendu à votre cause perdue, voilà ce que vous êtes, et vous entraînez vos plus fidèles amis, ceux qui ont osé croire que vous ayez dit une vérité à laquelle je ne peux croire, dans votre chute interminable ...
Un jour, lumière sera faite sur vos mensonges et votre perfidie. Mais tant que vous accuserez la jeune Clémence de mentir de façon directe ou sous-entendue, vous m'aurez sur votre chemin, soyez en certain !
_________________
Grand Audiencier
Comte d'Ossau
Et le clou du spectacle, le plus beau de la scène, le retour sur les aveux ... Il n'y avait donc jamais eu falsification, ces rapports étaient les vrais, et Clémence n'était qu'une menteuse sans doute ?
Il ne laisserait pas faire ça ... Et conscient que l'on ignorerait ses questions gênantes, ses remarques troublantes, que l'on s'attacherait à tenter de sauver le gentil Eriadan de ses errances passées ... Merveilleux ... Vraiment merveilleuse conception de l'unité, de la cohésion ...
Messire Eriadan, je ne reviendrai pas sur le fait que vous soyez assez couard pour éviter mes remarques. C'est déjà suffisamment éloquent à mes yeux pour montrer que vous n'êtes pas digne de ce à quoi vous appelez ...
Mais puisque je suis homme à ne pas me décourager, laissez moi m'adresser à vous, laissez moi vous dire qu'une unité, qu'une cohésion basée sur le mensonge, sur la trahison, sur la défiance du Pouvoir pour mener à bien votre ambition personnelle, somme toute ridicule, ne sera jamais rien d'autre que chimère et faux-semblants ...
Qu'avez vous fait là ? Vous avez créé une sorte d'émulation autour de votre personne avec des gens se contredisant dans leur discours en moins de quelques minutes, oui je pense à Demoiselle Fleur par exemple, et qui aurait vocation à vous sauver de la potence ?
Indigne d'être dit Béarnais, indigne de s'en appeler à une union sacrée que vous n'osez même pas respecter.
Vous venez de briser le Béarn en deux, autour de votre magnificence et vous osez parler de cohésion quand 10 personnes, seulement oserais je dire, soutiennent votre thèse quand le Béarn compte plus de 1500 âmes ?
Vous me décevez jeune homme, vous n'avez ni l'envergure de vos propos, ni une once d'honnêteté dans votre coeur ... Traître et vendu à votre cause perdue, voilà ce que vous êtes, et vous entraînez vos plus fidèles amis, ceux qui ont osé croire que vous ayez dit une vérité à laquelle je ne peux croire, dans votre chute interminable ...
Un jour, lumière sera faite sur vos mensonges et votre perfidie. Mais tant que vous accuserez la jeune Clémence de mentir de façon directe ou sous-entendue, vous m'aurez sur votre chemin, soyez en certain !
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Grand Audiencier
Comte d'Ossau