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[RP] Confession publique ou le Mensonge pour la Cohésion

Varden
Combien de temps, combien d'argent peut-être, combien de mots emplis d'arguments fallacieux avait donc utilisé le Sire Eriadan auprès de tous ces gens ? Se rendaient ils seulement compte de l'ignominie dont ils se portaient complices ... Une farce, guère étonnante de la part d'un drôle tel que l'était Eriadan et dénué d'intelligence qui n'avait pour but que de tomber mais surtout pas seul ...

Et le clou du spectacle, le plus beau de la scène, le retour sur les aveux ... Il n'y avait donc jamais eu falsification, ces rapports étaient les vrais, et Clémence n'était qu'une menteuse sans doute ?

Il ne laisserait pas faire ça ... Et conscient que l'on ignorerait ses questions gênantes, ses remarques troublantes, que l'on s'attacherait à tenter de sauver le gentil Eriadan de ses errances passées ... Merveilleux ... Vraiment merveilleuse conception de l'unité, de la cohésion ...


Messire Eriadan, je ne reviendrai pas sur le fait que vous soyez assez couard pour éviter mes remarques. C'est déjà suffisamment éloquent à mes yeux pour montrer que vous n'êtes pas digne de ce à quoi vous appelez ...

Mais puisque je suis homme à ne pas me décourager, laissez moi m'adresser à vous, laissez moi vous dire qu'une unité, qu'une cohésion basée sur le mensonge, sur la trahison, sur la défiance du Pouvoir pour mener à bien votre ambition personnelle, somme toute ridicule, ne sera jamais rien d'autre que chimère et faux-semblants ...

Qu'avez vous fait là ? Vous avez créé une sorte d'émulation autour de votre personne avec des gens se contredisant dans leur discours en moins de quelques minutes, oui je pense à Demoiselle Fleur par exemple, et qui aurait vocation à vous sauver de la potence ?

Indigne d'être dit Béarnais, indigne de s'en appeler à une union sacrée que vous n'osez même pas respecter.

Vous venez de briser le Béarn en deux, autour de votre magnificence et vous osez parler de cohésion quand 10 personnes, seulement oserais je dire, soutiennent votre thèse quand le Béarn compte plus de 1500 âmes ?

Vous me décevez jeune homme, vous n'avez ni l'envergure de vos propos, ni une once d'honnêteté dans votre coeur ... Traître et vendu à votre cause perdue, voilà ce que vous êtes, et vous entraînez vos plus fidèles amis, ceux qui ont osé croire que vous ayez dit une vérité à laquelle je ne peux croire, dans votre chute interminable ...

Un jour, lumière sera faite sur vos mensonges et votre perfidie. Mais tant que vous accuserez la jeune Clémence de mentir de façon directe ou sous-entendue, vous m'aurez sur votre chemin, soyez en certain !

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Grand Audiencier
Comte d'Ossau
Eriadan
Ainsi le Comte avait parlé. Ainsi le Loup du Lac n'en attendait pas moins de lui et allait pouvoir enfin se lancer dans cet affrontement verbal direct.

Comte Varden, car c'est ainsi que vous avez coeur qu'on vous appelle.

Sachez premièrement que je n'ai nullement qualifié Clémence de menteuse. Bien au contraire, j'ai reconnu la pertinence de son propos qui soulevait un détail auquel je n'avais pas pensé pour la bonne et simple raison que je suis innocent.
Oui innocent et je reviens sur cet aveu pourquoi?

Parce que tout le but de ma manoeuvre était de manifester contre des hommes comme vous qui, se prévalant de la Grandeur du Béarn, n'avait en réalité à coeur que l'intensité de la lueur de leur blason, et de leur réputation. Le rôle de Chancelier vous va si bien.

Parce que tout le but de ma manoeuvre était de voir jusqu'où était capabale d'aller votre perfidie.
Et je dois avouer que je n'en attendais pas tant de votre part, vous êtes incontestablement un homme surprenant.
Vous appellez cela chimère, ignomie, défiance du Pouvoir car vous décidez qu'il en soit ainsi. D'ailleurs, vous en rêveriez... Cela vous ferait tellement plaisir de trouver un traître au Béarn...
Seulement étant l'auteur de cette action, je crois être le plus à même de dire de quoi il s'agit, et pour quelles raisons cela a été fait.

Vous dites que j'ai divisé le Béarn en deux. Mais avez-vous ouvert les yeux?
Le Béarn se déchire partout. Ce n'est pas en deux morceaux que celui-ci se trouve, mais en des dizaines et des dizaines de morceaux.
Durant mon mandat de Prévôt, jamais n'ai-je vu autant de procès pour insulte et diffamation, jamais n'ai-je vu au Béarn, des gens se déchirer pour autant de vaines spéculations.
Avez-vous ouvert les yeux?
Réalisez-vous que j'ai uni des gens de tout bord politique au nom d'idéaux, des idéaux que vous croyez acquis et qui fuient le Béarn, jour après jour, et non pas pour ce que vous croyez être l'arrogance d'une personnalité qui souhaite se faire un nom.

Pensez-vous...

Si tel était mon souhait, j'aurai eu à coeur, comme vous, de dénoncer quelqu'un d'autre à ma place et de rester digne Prévôt rendant Justice et restant blanc comme neige.

Mais voyez-vous j'ai choisi une toute autre voie; la voie de la Tolérance, la Voie du Courage, la Voie de la Cohésion pour le Béarn.
Et sachez, Comte Varden, que je continuerai sur cette voie, même si je dois vous passer sur le corps.

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Varden
Un sourire en coin, le jeune Prévôt, du moins l'était il à l'instant de prendre la parole avait l'éloquence des gens biens nés ... Aucune connaissance de là d'où il venait et aucune connaissance de la personne à qui il s'adressait ...

Appelez moi comme bon vous semble, je n'ai jamais été attaché à l'étiquette, ne vous en déplaise. Votre complaisance à semer mensonges et a priori est tellement ridicule que j'en viens à me demander si vous êtes conscient de ce que vous dîtes et de ce que vous êtes.

Oh, bien entendu, je suis l'ambitieux Comte qui n'a rêvé d'un Béarn uni et apaisé que pour gagner un énième titre à arborer ... C'est connu en Béarn ... Méfiez vous de vos propres mots jeune pédant que vous êtes, vous ne me connaissez pas, et vous m'insulteriez à tenter de me juger sans en savoir davantage sur ma personne. En l'occurence, vous reprenez à votre compte des mots que j'ai tenus, un idéal pour lequel j'ai vocation à tendre, et finalement si vous m'écoutiez vous sauriez qu'en aucun cas je ne vous reproche vos si jolies phrases mais bien l'absence de vérité qu'elles contiennent quand elles sortent de votre bouche.

Maintenant ... Dîtes moi ... A part tenter de vous sauver d'un procès milles fois mérités, en quoi cette tragédie à l'antique unit elle le Béarn ? Vos amis vous soutiennent, soit, c'est la moindre des choses n'est ce pas ? Demoiselle Fleur, emplie de sa rancoeur contre la Comtesse vous soutient ? Parfait, son témoignage a tant de valeurs ... La Duchesse Telya, aussi sympathique soit elle, a encore trouvé moyen de participer gaiement à l'animation de ce qu'elle aime à appeler polémique et dont elle est si friande. Mais je lui ai toujours dit qu'elle ne représentait pas l'ensemble des Béarnais ...

Et après ? C'est cela votre union ? La volonté de vous attaquer à votre Comtesse, la volonté de contribuer à ce que vous dénoncez, des inimitiés entre Béarnais, des querelles de bas-étages ?

Préservez moi d'un doute tout de même, allez vous également prendre les armes pour unifier le Béarn ?

J'ai un idéal, quiconque qui s'est intéressé à la politique sait lequel est ce, croyez vous que je m'enthousiasme de vous voir ainsi vous porter martyr d'une cause pour laquelle vous n'avez pas l'once de pureté nécessaire à en être le garant.

Et gardez vous de me passer sur le corps, vous n'y survivriez pas.


Varden posa son regard sur Eriadan, un regard dénué de colère ou de froideur, un simple regard de compassion ...

Je ne peux avoir foi en vous, Eriadan. Car vous représentez le mensonge et la trahison.

Tout ce que j'exècre en somme.

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Grand Audiencier
Comte d'Ossau
Clemenceii


Clémence laisse parler et ne retient qu'une chose, des propos que l'ancien Prévôt à l'intention de Wilou ou encore de Varden...qu'elle ne tarde pas à faire savoir.
Un regard vers Varden...un autre vers sa mère,-malgrès les nombreuses épreuves traversé, privée comme politique, la maturité qu'elle y a acquise avec une certaine expérience, elle a toujours ce besoin de la sentir prêt d'elle, avec elle- avant de s'adresser à nouveau à celui qui à le genoux à terre.

Donc...comme je ne me suis pas mise à m'accuser moi même de la falsification, que je n'ai pas un genoux à terre...je me rend coupable de la division du Béarn?

Parce que je sépare cette histoire de falsification qui est encore bien trop trouble à mes yeux et les problèmes de division du Béarn...je suis coupable de tyrannie?

Je suis même couarde, si j'ai bien tout compris...
hausse un sourcil de désapprobation

Nous devrions tolérer les falsifications? Rien ne prouvant votre innocence, ni votre culpabilité.
Nous devrions accepter et laisser dire ce que vous dite être un mensonge, alors qu'il s'agit d'une affaire grave? Prendre tout ceci à la légère? Oubliez cette affaire, alors que vous étiez suspecter il y a 2 mois et aujourd'hui avouez...pou vous rétracter ensuite.

Que ferons nous si dès demain n'importe quel Béarnais se met à agir comme vous pour défendre ses convictions? Inventant des mensonges de grande envergure, juste pour être écouté?
Comment fera le corps de justice pour dissocier le vrai du faux? Il faudra monter un dossier pour chaque affaire...comme si les Conseillers et la Prévôté n'avaient pas d'autre chose à faire que de devoir éplucher chaque endroit, chaque chose en Béarn pour savoir si untel ou untel mens.
J'espère qu'aucun d'entre eux n'a de famille et finira par être payé...sinon j'ai bien peur d'en décourager beaucoup.

Vous souhaitez unir les Béarnais de part votre action? Mais vous n'hésitez pas à menacer une partie de la population, si elles ne vous suivent pas dans votre voix.


La petite regarde fixement Eriadan, il ne se rend pas compte du chaos qu'il peut engendrer de par son action? Qu'il risque d'être la goutte de trop qui achèvera le Béarn? Avait-il simplement réfléchit avant d'agir?

Personnellement, je ne suivrai pas votre voix...La mienne est déjà tracé...C'est le Très Haut et les préceptes de l'Aristotélicisme que je suivrai. Seul eux peuvent faire en sorte qu'un jour les Béarnais arrêtent de s'entredéchirer, à mes yeux.
Pourquoi? Tout simplement parce que nous faisons tous parti de cette grande famille...et tous nous sommes la bienvenue en son sein.

Voix qui menait bien avant ma naissance et la votre à la tolérance d'autrui, à l'amour de son prochain, et entre autre au bien commun avant l'intérêt personnel.

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11 ans, rebelle et fière...tout pour plaire.
Ingenue
De regard soutenu en haussement de sourcil, de joues poupines que le pourpre de la colère quitte peu à peu pour laisser place à deux adorables fossettes que creuse une hilarité grandissante aux confessions qui semblent tomber miraculeusement du Ciel par milliers pour sauver un prophète martyre défenseur du Bien et de la Vérité, bras croisées, la jeune Comtesse observe, la jeune Comtesse écoute.

Ainsi donc, tout ceci n'était qu'un plan. Un stratagème ayant pour unique visée la cohésion du Béarn.
Vaudeville à 2 deniers voilà ce qu'était devenu le Béarn, des aveux confondants de véracité et de candeur surgissaient de toutes part comme l'amant sort du placard. Ciel mon mari !
Tragico-comico-grotesco-pathétique, si quelque dramaturge caricaturiste dans l'âme avait été présent, il aurait eu grand plaisir à croquer la scène grands coups d'arabesques nerveuses et enjouées sur vélin.

Passant sur les escarmouches entre son chancelier et le prophète, passant sur les joutes verbales entre l'agitateur agité Wilou et le Messie de l'harmonie Béarnaise, enfin, la blondine ouvrit la bouche.


Bien ! Résumons les faits voulez-vous.

Convaincus de votre innocence, ces personnes ci-présentes, répondent à l'affirmative à votre appel et une fois que vous vous soyez vous-même dénoncé comme falsificateur, fraudeur et traître au Béarn, les dites personnes s'avancent à leur tour et font les mêmes aveux.
Chacune d'entre elle, pour des motifs qui leur sont propres, auraient louvoyé pour faire falsifier les douanes et ainsi vous permettre d'accéder au conseil, n'ayant pas les jours requis en tant que sujet Béarnais.

Sur ce, revirement de situation, cabriole et pirouette cacahouète ! Je tiens d'ailleurs à saluer votre sens de la théatralité, vous maniez le suspense avec brio.

Sur ce donc, vous clamez votre innocence preuve à l'appui. Arrivé le 2 Avril, puis recensé à votre départ vers je ne sais où le 10 Avril et recensé en tant qu'Orthézien par Messer Proudhon, vous nous revenez le 2 Mai toujours Orthézien et recensé par la petite demoiselle Clémence ci-présente. Vous étiez donc sujet Béarnais depuis un mois quand Abellios en la personne de Constant Corteis a déposé le recueil de signatures le 6 Mai 1457.

Toujours dans ce soucis de la cohésion Béarnaise donc, vous réunissez 9 personnes de différentes classes sociales et appartenances politiques qui ont assez de foi en vous et en votre innocence pour prendre le risque inconsidéré de confesser le même crime abjecte dont vous vous déclariez l'auteur il y a encore peu. Courage fou et implacable dont on fait preuve ces personnes, quand on sait que des aveux sont une preuve irréfutable devant une cour de justice, pour sauver votre honneur et le Béarn de la tyrannie, de l'opression, de la pleutrerie et de la compromission.

Ainsi donc, Alleaume votre frère, Phoebee, Ptitmec et Icarionnoste, membres d'Abellios, Florencio, Liuna et Loulianne, des amis et sympathisants Abellios, et enfin Ptitefleur dont on sait tout de nos inimitiés et Telya, la Duchesse senteur lilas aux mille polémiques, membres de LDB, tous Palois et Orthéziens à l'exception de Ptitmec, unique lourdaise -Quid des Tarbais et Mauléonais ?- sont les garants de cette unicité tant désirée par vous, et donc par eux, pour le Béarn.


Sourire amusé et taquin à la dite Duchesse et chignon gratté. Si elle se gardait bien de se perdre en spéculations et s'en tenait aux faits, elle se demandait où tout cela allait les mener si ce n'est vers un Comté bien plus divisé encore. Cohésion ou désunion ?

J'ai tout bon jusque là ?
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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Leslou_1


Leslou regardait de loin cette mascarade, cette bétise. Alors fallait-il jouer les bouffons pour soit disant montrer que l'on est béarnais et que l'on est soudé ?

Leslou soupire. Le Béarn est tombé bien bas. Et surtout comment certaines personnes qu'elle connait on pu se laisser prendre à ce jeu stupide.

Ont-ils seulement réfléchi aux conséquences ? Au lieu de réunir tout le monde, ils vont avoir justement l'effet inverse. Au lieu de concilier tout le monde ils vont encore nourrir les débats, les conflits ....

Leslou préfère rester à l'écart réfléchissant à tout ceci, essayant de comprendre ces gestes idiots, de comprendre comment par ce fait les béarnais puissent se réunit et montrer leur force. Non décidément elle ne comprend pas.

Réagir, dire ce qu'elle pense pour encore nourrir les débats, à quoi bon ? Les dicussiosn sont impossibles puisqu'ils ont raison et tous les autres ont tord ...

Toutes fois elle reste là à écouter, à analoyser les dires, pour essayer de comprendre leur raisonnement.

Tout d'un coup la comtesse arrive et Leslou écoute, attentive elle n'en perd pas un mot

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Eriadan
Eriadan leva les yeux au ciel lorsque le Comte l'accusa de reprendre à son compte des mots et des idéaux qu'il a lui même tenu. Il se leva, ne supportant plus le complexe de supériorité que celui-ci élevait à son profit.

Navré de vous ouvrir de nouveau les yeux Comte, mais vous n'avez pas le monopôle du coeur et des idéaux à juste valeur.

Si c'est l'absence de vérité que mon discours contient sortant de ma bouche, j'en déduis que ce n'est pas mes idées que vous contestez mais l'homme que je suis auquel vous souhaitez faire barrage et émettre un véto.
Et bien vous voyez, on progresse.

Par conséquent, je ne vous laisserai pas compromettre la conviction qu'ont ces Béarnais à UNIR, je ne vous laisserai pas continuer un discours qui voudrai leur ôter tout espoir.

C'est après moi que vous en avez? Vous contestez mon honnêteté, ma dignité, ma conviction, mon honneur, alors reconnaissez le courage qui leur est dû, celui de ne pas suivre un homme pour son mensonge, pour sa folie, pour sa passion, mais de le suivre par conviction personnelle.

Ceci fait, alors vous pourrez douter de moi autant que vous voudrez. Poursuivez-moi en procès, je n'en ai cure; si j'ai émis de tels aveux, je l'ai fait consciencieusement en prenant ce risque par la force de a conviction.
Si vous n'attachez guère d'importance à l'étiquette, Comte, ce n'est pas vous que l'on verrait s'accuser de fautes qu'il n'a pas commis, ce n'est pas vous que l'on verrait s'exposer "inconsidérément" à un risque tel par conviction, pour votre Comté.

Pour ma part, je suis et reste persuadé qu'il n'y a pas eu de falsification. Mais si je dois passer en tribunal et être lavé de tout soupçon pour que mon discours soit entendu, alors qu'il en soit ainsi.

J'appelle à la cohésion. Division il y aura par votre faute uniquement, vous qui érigez un mur entre la parole d'un peuple que je ne puis vous laisser décrédibiliser et votre infinie arrogance qui voudrait faire de vous l'unique auteur de la fabuleuse cohésion béarnaise absente de nos rues, sinon dans l'espoir de chacun, sinon dans chaque soupire essouflé après une insulte, une dispute, un hurlement, des divisions.

Quant à prendre les armes, Comte, je n'y ai pas songé une seconde, mais votre inconscient émet encore le relief de votre implacable besoin de trancher.

N'ayez pas foi en moi, si vous ne le pouvez...


Eriadan désigne alors chaque Béarnais à ses côtés.

... mais ayez donc foi en eux, dont la parole a été exprimé aujourd'hui avec bien plus de symbole qu'elle n'en aura jamais.
Pour ma part, la question ne se pose pas. J'ai foi en eux, et j'ai foi en chaque Béarnais, aussi mensonger que cela puisse paraître de ma bouche, Comte, mais c'est la vérité.
Le croiriez vous si je vous disai que j'ai même foi en vous? Que je vous crois capable d'écouter la voix du peuple?
Sachez que vous êtes un adversaire redoutable et que vous semblez affirmer que mes idées sont les vôtres.
Par conséquent, je suis persuadé qu'ensemble nous serions beaucoup plus efficaces pour le Béarn que divisés...


Eriadan se tourna enfin vers la jeune fille.

Damoiselle Clémence, puisqu'il me faut à tout prix vous ôter ce doute, sachez que jamais je ne me serai permis le moindre propos ni sous-entendu en ce sens à votre égard, vous sachant d'une neutralité aussi impressionnante qu'exemplaire.
Je ne vous demande pas de tolérer le crime, l'ayant moi-même combattu tout au long de mon mandat avec une passion non feinte, je vous demanderai bien de croire en mon innocence, mais apparemment c'est toute chose impossible, les gens ne croient que ce qu'ils ont envie de croire.

Je le répète donc, si pour prouver que ce que vous appellez "mascarade" pour me protéger n'en ai pas une mais bel et bien un appel à la cohésion, alors j'accepte volontiers d'être suivi en procès.

Je souhaite unir les Béarnais, en effet, mais je ne crois pas avoir prodiguer la moindre menace, moi qui préfère à tout prix user du pouvoir des mots et des symboles, plutôt que celui de la violence. J'eus fort espéré de croire que vous ayez au moins compris cela au vu de cette dernière action menée.
Qui plus est, je ne vous propose pas de suivre la même voie que moi, qui est je vous l'accorde un choix de vie, bien que je puis vous assurer que je suis un homme de foi aristotélicienne baptisé. Je ne vous propose ici que la cohésion.
Que chacun enterre les armes et joignent leurs mains pour un Béarn soudé.


Eriadan écouta alors la Comtesse avec la plus grande attention et répondit alors.

A peu de choses près c'est cela Comtesse, bien que j'attendais sûrement plus d'impartialité et d'objectivité, à défaut de sérieux, de la part de notre Comtesse étant censé être elle même garante de la Cohésion de notre Béarn. De plus je n'utiliserai pas le terme d'"inconsidéré", cette action ayant été mené de façon réfléchie et étant bâti sur la confiance que nous, ou tout du moins que j'avais personnellement en vous et en votre désir de laisser parler la voix du peuple.
Nous ne sommes donc pas les garants, l'étant vous même de par votre siège, nous sommes le peuple qui lançons un appel.
Charge à vous de l'entendre, et d'agir, ou non.

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Ingenue
Haussement de sourcil encore aux paroles d'Eriadan, avaient-ils l'intention de les lui faire monter jusqu'au chignon ?

Sérieux ? Est-ce que tout cela est sérieux ? Excusez moi Eriadan mais j'ai peine à le croire.

Voici 9 Béarnais que vous apelez le peuple, diantre que son nombre est réduit en ce jour, qui font des aveux plus confondants de... De...Hum... De... Courage et d'abnégation pour sauver la cohésion du Béarn.

Que devrai-je faire selon vous ? Me muer en statue grandiloquente de sérieux et de pondération quand 9 Béarnais, dont un qui n'a pas l'air grandement convaincu par ce que vous lui avez demandé de faire -n'est-ce pas votre Grace ?- bafouent les uns après les autres la Justice Béarnaise et ses lois en s'accusant d'un crime qu'ils n'ont pas commis ?

N'aurait-il pas été plus simple et plus salutaire pour vous, ces personnes ci-présentes et le Béarn de vous défendre preuve à l'appui et d'appeler tout simplement, sans artifice, sans effet d'annonce, sans plan retors de quelque nature que ce soit ou que sais-je encore, à l'union des Béarnais ?

La chose ainsi présentée n'aurait-elle pas été plus sage et plus efficiente que cette... que ce... Carnaval ? Oui carnaval, c'est le mot.

La cohésion Béarnaise oui, béarnais de tous bords qui malgré leurs différends, leurs divergences politiques ou autres, s'entendent et vivent ensemble en bonne intelligence au lieu de se bouffer le nez, cette cohésion que j'appelle de mes vœux depuis mon arrivée en Juillet 1456, cette cohésion que je tente de préserver en retenant ma langue et mes actes envers ceux qui veulent me voir chuter, cette cohésion, vous venez de la briser par vos actes Eriadan.

Mais voilà, il en est autrement. Vous parliez il y a peu des fondations du Béarn, beau discours, mais qu’en connaissez-vous ? Sous l’égide de Juliani, jusqu’à la prise de Dax, malgré les divergences d’opinion, vivaient ensemble et œuvraient ensemble pour le bien du Béarn, si ce n’est quelques éclats de voix ci et là. Et ceci notre Duchesse pourra vous le confirmer, n’est-il pas Duchesse ?

Vous parlez de la confiance que vous avez en moi, bien ! Vous ai-je empêché de parler vous tous ? Vos poignets sont-ils chargés de fers ? Non.

Je ne fais que prendre le recul nécessaire, rire ou pleurer, tel est ce dilemme cornélien qui m’habite en ce moment. Car oui, c’en est à pleurer de voir jusqu’où nous descendons ! Et je prie Aristote pour que la chute s’arrête ici !

Reprenons donc mon cher Eriadan,

Nous avons ici présents, Icarionnoste et Ptimec tous deux maires et Ptit Lieutenant de police, Phoebee qui est tribun de Pau, Alleaume qui est juge et vous anciennement Prévôt qui bafouent les principes mêmes de la Justice, pour ne pas dire qu’ils la ridiculisent au nom de la cohésion Béarnaise.

Que devrai-je faire d’après vous en tant que Comtesse ? Laisser faire, laisser dire, laisser ces personnes ayant tous une charge importante fouler du pied la Justice et les institutions Béarnaises, dont, je le rappelle, je suis la garante ?
Ne réalisez-vous donc pas que ce que vous faites, sans dégainer les armes est d’une grande violence pour l’unicité dont vous vous réclamez ?

Dois-je gracier, sans même prendre le temps de la réflexion, à chaud, là comme ça, séance tenante, tout ce petit monde ? Dois-je me laisser séduire par un discours sans même faire montre de quelque retenue que ce soit ?

Dois-je le faire Eriadan ? Que dois-je faire selon vous ?

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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Eriadan
Eriadan n'en démordrait pas, il était arrivé jusqu'ici avec un but précis, et il continuerait à défendre ce but, cet espoir, jusqu'à ce qu'on l'oblige à se taire par la force. Il fit signe à Icar de ne rien dire, lui qui commençait à bouillonait aux propos lancés à leur encontre. Mais Eriadan souhaitait démontrer que ce n'est pas pour lui que sont venus ces Béarnais, mais pour un idéal. Il souhaitait donc affronter ceux qui ont le pouvoir de tout changer, ceux qui ont le pouvoir d'apporter une réelle cohésion en les convainquant d'être uni ensemble.
Seul contre tous, pour que tous ne soient plus seuls.


Comtesse Eugénie, vous dites que vous oeuvrez pour une cohésion depuis que vous êtes arrivé et je ne le conteste aucunement.
Vous dites que j'ai brisé cette cohésion que vous aviez établi.

Mais quelle cohésion?

Depuis que vous êtes au pouvoir les Conseillers n'en font qu'à leur tête enchainant les bourdes, le Conseil divisé a dû voir le départ d'une unique femme qui disait ce qu'elle pense. Je ne me range d'aucun côté moi-même ayant eu des propos déplacés avec cette personne, mais c'est justement au nom de cela que j'ai souhaité agir.

Vous dites que me défendre simplement et appeller à la Cohésion aurait été plus efficace. Le croyez-vous? Vous qui agissez ainsi depuis le début et qui n'avez aucune crédibilité au sein de votre peuple?
Auriez-vous souhaité que je prouve mon innocence et que m'adressant à tous j'eusse dit "S'il vous plait Damoiselles, Dames et Sieurs, calmons-nous et soyons soudés."
Soyons sérieux! Quel impact? Quelle crédibilité? Ce que l'on dit bas, nul ne l'entend.
Ce que l'on tente d'apporter via un symbole, nul ne peut passer à côté.

Toutefois, et le mal est là, j'ai eu l'espoir que les Béarnais eussent l'intelligence d'écouter le message plutot que de s'en fier à la forme, j'ai eu l'espoir que cette action leur fasse reconnaitre que bien qu'il ne s'agisse pas du peuple qui s'exprime, mais de plusieurs représentants, ils prennent un risque considéré, un risque de se mettre à dos tout le Béarn et au nom de quoi?
Au nom de la Cohésion!

A quoi assistons-nous en ce moment-même?

A des Béarnais qui tendent une joue et une main!

Souhaitez vous joindre vos mains aux leurs et oeuvrer pour le peuple entier?

Ou souhaitez vous frapper pour l'audace par laquelle ils ont voulu exprimer leurs idéaux?

Allez vous leur donner ou leur prendre tout espoir?


Vous nous prenez pour des bouffons... Allez-y riez!
Mais nous avons été capable de nous rabaisser devant vous afin de vous montrer que l'on aspire à plus grand que ce à quoi on assiste aujourd'hui.

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Ingenue
Eclat de rire, puis air désolé.

Vous parlez de cette femme alors que vous et votre frère demandiez son renvoi ? L'ai-je poussé à partir ? Non ? Si ? Une femme, en sus, dont je le répéte, chacun sait tout de nos inimitiés, inimitiés que j'ai tenté de dépasser pour le bien du Conseil. Lettre morte.

N'ai-je pas tenté en vain de concilier les deux parties ? N'ai-te pas tenté de retenir et concilier ? Et au départ de la dite femme, le conseil n'a t-il pas au moins, retrouvé un semblant d'unité, de cohésion et de calme? Allez vous mentir sur ce point ? Insinuez-vous que je bride la parole des conseillers au sein du Conseil ? Allez vous aussi mentir sur ce point-ci ?
Allez vous dire que je ne tente pas chaque jour de rassembler, même hors du conseil, tout ce petit monde ?
Vous parlez de conseillers qui n'en font qu'à leur tête, bien est-ce tout le conseil ou seulement deux personnes, dont l'une reconnait ses erreurs et l'autre pas ? Quid des 9 autres conseillers qui agissent ensemble ?
Et bien déclarez moi mauvaise Comtesse si l'envie vous en prend, je ne suis pas là pour la gloriole comme certains le prétendent.

Je n'ai pas de crédibilité ? Soit. Et vous ? 9 personnes vous suivent, et le reste du Béarn ? Le reste du Béarn croit-il en la véracité de vos propos ? A ce que vous prônez ? Qui à par ces 9 personnes vous croient crédible ? Qui ? Je le demande en toute innocence et bonne foi, qui ?

Je ris oui, je ris des détails et de la manière, pas de l'envie de cohésion.
Je vous le dis, cette cohésion je l'a toujours apelé de mes voeux. Et je pense, que l'acte, pas l'envie entendons-nous encore une fois, met à mal la dite cohésion que vous pronez. C'est mon opinion et j'entend à ce que vous la respectiez.

En tant que Comtesse, pour ma part, avant de rendre quelque décision que ce soit, je dois prendre recul et temps de la réflexion et ne pas agir et décider selon mon ressenti du moment.
Vous parlez comme si les jeux étaient fait, Comtesse magnanime ou tyrannique, pas de juste milieu avec vous.

Mais vous n'avez pas répondu à ma prime question, que dois-je faire, moi Comtesse sans crédibilité comme vous le dites, quand les institutions Béarnais et la Justice se voient bafouées par tels aveux ?
J'attend réponse de vous, vraiment.

_________________


Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Anacron
Le Procureur écoutait les discours des uns et des autres ... Beaucoup de choses avaient été dites, certaines intelligentes et d'autres grotesques ; de nombreuses fois il avait eu envie de prendre la parole, mais comme représentant de la justice du Comté, il se devait de respecter une certaine forme de neutralité ... en tout cas, voilà comment il se représentait sa fonction !
Aussi quand il se décida de parler, c'est sur les idées qu'Eriadan et ses amis prétendaient défendre qu'il décida de s'exprimer ...


Unir le Béarn, rassembler les Béarnais, se parler, s'écouter, oeuvrer tous ensemble dans le respect et la tolérance ... Comme voilà un beau discours, de nobles valeurs, de grands idéaux !

Qui pourraient être en désaccord avec ces principes ? Qui oseraient prétendre qu'il faille se quereller, prôner la division et séparer les Béarnais ?

Vous enfoncez des portes ouvertes Messire Eriadan ... Je peux même affirmer que la LDB, plus ancien parti du Béan défend ces valeurs depuis la création du Comté et cherche à les mettre en oeuvre chaque jour ...

Voilà peut-être pourquoi Fleur et Telya se retrouvaient aux côtés de l'ex-Prévôt se demanda AnacrOn ... Elles avaient sans doute été séduites par l'aspect humain du discours de cet homme ; il ne comprenait en revanche pas comment ces deux femmes qu'il estimait énormément et dont il admirait habituellement le grand sens politique n'avaient pas vu l'immense risque de cautionner un discours dont le plus grand abîme était la division ...

Le problème voyez-vous ... c'est qu'aucune des conditions à l'union des Béarnais n'est à ce jour réunies !
On ne déclare pas l'union, on ne décrète pas la solidarité, on n'impose pas le respect ... Ces valeurs se gagnent ; à ces principes l'on adhère de sa pleine volonté et généralement mieux vaut avoir le ventre plein, la bourse bien pourvue, l'avenir radieux pour se préoccuper de ce genre d'idéaux !

Actuellement, une majorité de Béarnais souffre à cultiver leurs champs, peine à vendre leurs maigres récoltes, calcule à savoir comment payer l'impôt ... Ce qui préoccupe notre population ce ne sont pas les valeurs que quelques élites prétendent incarner, mais bien comment manger, soigner et éduquer leurs enfants, vivre dignement ... Quand ces acquis de base seront atteints, peut-être alors les habitants du Béarn réfléchiront à la façon de s'unir pour un bien qui dépasse le leur, mais il est trop tôt pour cela maintenant, il est prématuré de leur demander cet effort !

Votre démarche, si louable soit-elle ne conduira pas à l'union ... Au mieux, elle mènera à une impasse, au pire à la division ...


AnacrOn se tut ... préférant ne pas en dire davantage pour éviter d'attiser les tensions déjà grandes mais c'est avec grande sévérité qu'il jugeait ce qu'il voyait aujourd'hui ...
Il laissa le dialogue se poursuivre entre la Comtesse et Eriadan. Ingenue argumentait plutôt habillement , on pouvait reprocher beaucoup à la jeune Comtesse et notamment son inexpérience mais au moins essayait-elle de raisonner avec mesure et de trouver la meilleure solution ...

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Eriadan
Eriadan la regarda avec un air outré de la voir éclater de rire. Se moquait-elle vraiment de lui? Toutes ces questions étaient pertinentes et il ne manquerait donc pas d'y répondre avec le plus grand calme.

Oui je parle de cette femme alors que j'ai eu des propos virulents à son égard. Oui vous avez tenté de concilier les parties et non vous n'y êtes pas parvenu.
Fleur a sans doute voulu participer à mon action par inimitié pour vous, mais sachez que mon idéal n'est pas fait de demi-mesure. Si cohésion doit être installé, elle le sera pour tous, voilà mon utopie pour laquelle j'agis, et de manière global en lançant cet appel, contrairemen à d'autres utopistes qui restent les bras croisés ou d'autres dont l'action incontestable obtiennent des résultats contestés.

Permettez moi de vous arrêter Comtesse. Vous limitez votre vision au Conseil. Concernant celui-ci, je dois avouer qu'il règne une certaine entente et que les haussements de ton sont vite réglés depuis le départ de Fleur. Cela ne signifie pas que Fleur est seule responsable de la division au Béarn. Bien au contraire.

Etendons notre vision des choses aux villes du Béarn je vous prie.

Orthez. Madg contre Lune, Lune contre Madg, Madg contre Tifin. Demande de procès pour insultes et diffamations par Tifin.

Pau. Wilou contre Icar, Icar contre Wilou. Deux demandes de procès pour diffamations pour chaque partie.

Tarbes. Erel contre Bourrike. Bourrike contre Erel. Des propos tendant aux jurons qui ont une fois de plus failli terminé au tribunal.

Regardons du côté de la Défense à présent. Aimelin contre Mitaine, Mitaine contre Aimelin...

Regardons en gargote, les propos perpétrés par tous envers et contre tous.

Est-ce cela, votre cohésion?

Je sais que ces inimitiés étaient présentes bien avant votre arrivée à ce siège, je sais également que vous tentez chaque jour par des conciliations des petites actions d'apporter des parcelles de cohésion.
Mais quel impact?

Pour vous répondre, je ne crois pas que cette affaire met à mal la Justice.
Je crois que cette affaire dépasse la Justice dans une optique de Vouloir Vivre Ensemble.
Par conséquent, ce que vous devriez faire, c'est écouter la volonté de ces 9 Béarnais, reconnaitre leur courage à vouloir défendre leurs idéaux, et ouvrir une nouvelle ère de Cohésion Béarnaise à travers cette histoire dont tout le monde aura entendu parler.
Il ne s'agit plus de petites actions qui ne font aucun bruit, il s'agit de changer les mentalités du Béarn, et d'étendre à travers tout le Comté ce désir d'Union.

Quant à mon histoire personnelle, qui ne regarde que moi et qui je dois dire, est complètement détachée de ce désir de cohésion bien qu'elle ait servi pour la forme du symbole, faites ce que vous croyez juste.


Edit pour Anacr On:

Messire Anacr On, heureux de vous entendre.
Vous avez raison, cette action là n'apportera pas la Cohésion de manière évidente. Pour cela il faut bien évidemment une volonté générale d'être uni.
Cette action n'a pas pour ambition d'imposer une quelconque union ce qui serait un paradoxe difficile à admettre... Non...
Il s'agit ici de par ce symbole de rappeller aux Béarnais que nous sommes Béarnais et que nous n'oublions pas que ce qui nous rattache, c'est ce Comté, et donc qu'au lieu de nous tirer dans les côtes, que nous tentions d'oeuvrer avec une fraternité digne des plus grands nations.

Je n'appelle qu'à la Cohésion. Division il y aura si le Béarn est dans un malaise que je n'aurai pas soupçonné, voulant de ce fait rejetter tout appel à la Cohésion.

Je le répète je n'ai aucune ambition personnelle de par cette action, je n'ai agi que pour apporter un feu d'artifice, un bousculement des idées reçus comme quoi le Béarn irait au mieux. Le Béarn ne va pas au mieux, et il est temps de montrer à tous la vérité.
Il y a un malaise au Béarn, et tant qu'on ne se bougera pas TOUS ensemble, il en restera de même, jusqu'au jour du Jugement Dernier.

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Ingenue
Visage neutre et impassible cette fois, puisque l'on interprétait ses pensées en fonction des mimiques que prenait sa bonne bouille de bébé.

Vous me faites dire ce que je n'ai pas dit Eriadan, jamais ne j'ai dit que la division du Béarn, antérieure à mon règne, était du seul fait de Fleur.
Si vous m'avez bien écouté, j'ai aussi parlé de ce qui se passait hors conseil.
Icarionnoste et Wilou oui, Magd et Lune, Bourrike et Erel et bien d'autres encore, et ce sans les nommer.

Et nullement je n'ai dit qu'il y avait là cohésion. J'ai dit que je tentais en vain de réunir et de résonner des personnes dont les inimitiés et interets semblent à l'heure d'aujourd'hui inconciliables.
Pour qu'il y ai cohésion, il doit y avoir écoute, alors écoutez moi.

Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas courage dans leurs actes, j'ai dit qu'il y avait folie car vous me savez de nature magnanime et clémente et vous avez parié sur ma bonne nature, espérant avec force que je passe outre ces aveux et ne condamne personne. Et s'il en avait été autrement ?

Or, je n'ai condamné personne jusqu'à présent, j'écoute, je débats avec vous même si mon caractère semble vous déplaire et je réfléchis. En cette heure je ne crois rien, si ce n'est que cette action met à mal le peu de cohésion dont bénéficie le Béarn.

L'action aurait pu être des plus crédibles si elle avait réuni des gens autres que de votre entourage politique et amical, ce que je vois là est en demi-teinte. Soutient-on l'homme ou l'idéal ? Voilà la question que je me pose.

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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Telya
Messire Eriadan , dans votre souci de cohésion vous avez oublié un fait essentiel, on est pas obligé d'aimer tout le monde.

Si j'en crois vos propos , nous devrions toujours etre du meme avis que tout le monde ?
Oui , ainsi il n'y aurait plus de disputes .
Cela ferait un comté de béni oui oui , un comté qui mourrait à petit feu , d'ennui , de manque de debats , d'idées.
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Eriadan
Se tournant vers Telya il répondit simplement.

Je ne prône pas l'Amour, votre Grâce.

Je prône le Respect, valeur depuis trop longtemps oubliée par ce coin.

Le désaccord sur un nombre de points oui. La non tolérance dans les propos perpétués dans un débat qui tourne vite à la bagarre provoquant des rancoeurs incitant à la vendetta, non.



Il répondit alors à Ingénue de manière toute aussi simple.

J'ai autant à coeur que vous d'espérer que ce soit pour l'idéal et je veux le croire. Que perdons-nous à essayer?
Nous avons là un appel à la cohésion.
Nul n'a encore parlé car je leur ai demandé de ne rien dire, afin de vous prouver qu'ils n'étaient pas là pour me défendre.
Mais chacun d'entre eux sont là par conviction, non par amitié.

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