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[RP] Confession publique ou le Mensonge pour la Cohésion

Azurely
Euh quelle justice?? quel verdict ???

Vous vous moquez de la justice , des lois béarnaises ..vous vous moquez du peuple en vous lançant et soutenant telle comédie ... Vous contrefichez du bien du Béarn parce que quand on en arrive à mentir à oser croire faire union , on ne peut lus que vouloir faire le mal , tout ce qui permettra d'arriver au pouvoir ...
Si vous vouliez l'union , vous respecteriez vos adversaires au lieu de les ridiculiser dans cette sombre comédie. Si vous vouliez l'union , vous n'iriez pas mentir à foison , vous tournant ainsi vers le sans nom et livrant le Béarn à celui ci ...

Non Dame Thamad , ne retournez pas vos mots .. ils ont été ceux là ...

Citation:
Nous unir par le mensonge est une bonne façon de nous unir


Mentiez vous en les disant ou mentez vous là en les reniant ???

Comment osez vous dire qu'en s'unissant dans le mensonge on en tirera du bien ???
Madame votre place n'est pas dans une mairie mais sur le toit d'un clocher pour y indiquer le sens du vent et là encore vu votre propension au mensonge , vous n'y seriez point fiable ...

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Un atelier et un nid
Eriadan
Toujours face à la Comtesse et tous ceux qui s'opposaient à lui, voire l'agressaient à l'instar d'Azurély, Eriadan tourna légèrement la tête et chuchota à l'attention de Thamad.

"Ne prêtez pas cas à cette femme, elle parle afin d'évacuer le venin qui est en surdose dans son flux sanguin. Elle dit qu'on ne peut unir par le mensonge alors que celui-ci n'est qu'une méthode pour mettre en relief la vérité. En revanche elle propose comme système de cohésion la torture. Il n'y a pas plus dérangé que cette femme, laissez couler le venin, ne vous y plongez pas."

Retournant alors la tête face aux nobles et béarnais opposés à son appel de cohésion, il resta droit attendant la décision de la Comtesse.
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Ptitefleur2006


Fleur tenta de retenir le bras d'Eriadan quand il s'avança. Peu importe les conséquences, elle ne souhaitait pas qu'il soit seul à en subir les conséquences. Aux mots d'Eriadan, elle s'écria :

Non Ériadan, vous n'êtes point un vil menteur comme semble le croire les gens présents ici. Pour ma part, vous êtes innocent depuis le début de cette affaire et le fait que vous ayez menti en proclamant des aveux ne font pas de vous un être à ne point fréquenter. Beaucoup parlent du Sans-Nom pour désigner notre mensonge collectif, sauf que personne ne s'est vraiment attaché à l'arbre qui se cachait derrière la montagne. Oui, il existe une union dans ce que nous venons de faire au nom d'un idéal, cela fait-il de nous des gens malhonnête? Avons-nous tué ou perpétré un crime bien plus grave qu'on nous désigne comme des hérétiques? Bien sûr que non, oui nous avons menti, mais chacun de nous pourra se confesser au Très-Haut et s'en remettre à son jugement dernier car Il sait pourquoi nous l'avons fait. Je suis une personne très pieuse, et si j'ai pris le risque de pêcher aujourd'hui ce n'est pas au nom d'une cause injuste et criminelle, mais bien pour une cause juste. Si vous deviez subir la moindre conséquence au niveau de la Justice béarnaise, je souhaite également être condamnée car je suis autant fautive que vous. Croire aux béarnais, croire en leur union et leur cohésion ne m'est point difficile vu que j'aime notre Comté. Depuis combien de temps, certains se battent-ils et obtiennent-ils des résultats pour unir ce qui est désuni? Mauléon est l'exemple à suivre. Pau a eu quelques déboires entre candidats municipaux mais la vie s'y anime et la ville devient agréable à vivre. Tarbes, ville de mon coeur dans laquelle je suis beaucoup investie, subit également des déboires, Lourdes semble s'être apaisée depuis quelque mois mais elle avait eu droit à des histoires, Orthez est considérée comme la ville à problème par excellence et pourtant beaucoup s'y investissent... Bref, notre Comté a un prestige des plus bas, mais quand on voit combien la solidarité béarnaise est bafouée et que les gens préfèrent se faire des guerres intestines plutôt que de faire de notre Comté un havre de paix, je ne peux qu'espèrer que cela change.

Se tournant vers les personnes qui ont la langue bien longue pour critiquer.

Beaucoup d'entre vous, ou du moins une personne en particulier, parlent de notre réputation en dehors de nos frontières, nous serions la risée des royaumes et cela vous surprend? Cette réputation n'est pas née d'hier ni d'aujourd'hui. Nous sommes frileux, nous ne prenons aucun risque, on préfère critiquer et attaquer sans pour autant apporter des solutions pour que cela s'arrange. C'est bien plus facile de polémiquer, de voyager mais rester en place et s'investir c'est autre chose, n'est-ce pas? Que connaissez-vous des personnes ici présentes qui ont pris le risque de voir leur réputation anéantie? Rien. Vous prétendez que nous fricotons avec le Sans-Nom, et bien je vais vous décevoir, mais pas du tout. Je crois au Très-Haut et en sa bonté, je crois en sa compréhension de notre pêché actuel et je crois en son jugement dernier auquel je me remets sans hésiter. Voyez-vous je ne m'attache point à ma réputation, car je n'en ai que faire. Il faut de tout pour faire un monde et on ne peut plaire à tout le monde. Vous voulez nous voir brûler vifs, allez-y... votre justice ne remplacera jamais celle du Très-Haut. Oui nous avons osé proférer un mensonge collectif pour un idéal que chacun veut atteindre : l'union et la cohésion béarnaise. Et nous remettons notre destin entre ses mains , car nous n'avons aucune crainte de ce qui peut nous arriver, nous aurons eu la satisfaction de nous battre pour une cause juste, peut-être par une mauvaise méthode mais une cause juste tout de même!

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Azurely
Azurely écouta le pissenlit s'exprimer et éclata de rire .. qu'il était bon de voir mauvaise foi ainsi étalée ...

Alors , joli fée clochette, de une , certes je vous insulte mais vous n'oubliez pas de me le rendre tout en vous évertuant ne pas vous abaisser à mon niveau ... Vous êtes un contraste à vous seule ma chère , mais pas la seule rassurez vous ...

Citation:
Non Ériadan, vous n'êtes point un vil menteur... pour désigner notre mensonge collectif


Vous n'êtes pas des menteurs mais vous mentez ... étrange conception .. Mieux parce que vous pourrez vous confesser il vous est permis de mentir ??



Citation:
Bien sûr que non, oui nous avons menti, mais chacun de nous pourra se confesser au Très-Haut


Ce n'est pas un mensonge car vous allez vous confesser ??? Là j'exige qu'un ecclésiastique donne un avis et vite ...
Mais qui êtes vous pour tourner ainsi la religion , oser prôner pareille ineptie et faire croire que tout cela est tirer du dogme ???

Non satisfaits de tourner le Béarn au ridicule , il vous faut aussi tourner l'église en dérision , disant que peu importe le péché, il peut être consciemment commis et pardonné ??? Mais pour être pardonner il faut un repenti , dire qu'on s'est trompé qu'on regrette qu'on demande pardon à ceux qu'on a offensé .. mais là dans vos propos , je ne vois rien de cela ...
Au contraire vous vous vantez .. êtes conscient et même dites faire le bien ..

Je pense que même un feu ne sauverait pas votre âme , mon pissenlit ...

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Un atelier et un nid
Ptitefleur2006


Fleur releva les yeux et croisa le regard d'Azurely, elle n'y lut que dédain et les paroles qu'Azurely échappait n'avaient rien d'aristotélicien.

Qui je suis? une béarnaise, demoiselle, rien de plus. Une béarnaise qui a peut-être pêché aujourd'hui mais qui n'en demeure pas moins pieuse et qui se confesse à qui de droit. Vous avez bien la langue pendue, vous voyagez pour vous éloigner de notre Comté et vous osez venir nous faire des leçons de morale? Excusez moi, demoiselle, mais là c'est moi qui vous demande qui êtes vous pour condamner ce que nous sommes et l'idéal que nous défendons. Qu'avez-vous fait pour le Béarn, à part y être absente et revenir pour polémiquer sur une affaire que vous ne connaissez point? Sachez que c'est votre attitude qui désunit le Béarn et non un mensonge comme le nôtre. À ce que je sache vous n'êtes point notre Comtessa. Nous avons remis notre sort entre ses mains et nous lui avons proposé une réconciliation pour le bien du Béarn et enfin travailler dans le bon sens loin de ces guerres intestines et des affaires passées.
J'en appelle donc à l'intelligence des béarnais, tout comme j'en appelle au Très-Haut qui a pardonné certains pour bien plus grave que ce mensonge collectif. Comme un évêque que j'apprécie beaucoup m'a dit un jour, c'est le Très-Haut qui décidera si nous sommes dignes d'être pardonnés le moment venu et non les hommes, car nul ne peut se faire juge à la place du Très-Haut. C'est bien pour cette raison que je m'en remets à lui sans hésiter. Je ne demande pas que vous nous compreniez vous ne le pourriez guère, vu que vous êtes pour les polémiques inutiles en nous faisant croire que vous aimez votre Comté alors que vous êtes souvent absente. Un jour peut-être, vous comprendrez notre geste mais je doute qu'il n'arrive assez tôt. Je suis au regret de vous dire demoiselle que les paroles que vous venez de nous tenir n'ont rien d'aristotélicien, car où est l'amour de son prochain, le pardon dont notre religion nous fait état? Vous condamnez bien vite, je vous engage à relire le livre des vertus, tout comme je ne manquerai pas de le faire moi-même. Peut-être que cela vous fera réfléchir, bien que j'en doute sincèrement entre nous.

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Ptitmec13
Ptit écoutait toutes les interventions qui fusaient de part et d'autres. Elle n'avait pu répondre à la question de la Coms... Elle attendait, viendrait bien un moment où elle pourrait s'exprimer sans heurts
Elle se raidit à certaines paroles mais n'en montra rien. Elle repensa au bout de parchemin qu'elle avait retrouvé un jour en taverne, retranscription d'une conversation. Ha oui certaines personnes pronaient l'union devant, mais par derrière... Et après on n'accepte pas le mensonge? Mais quelle hypocrysie... Que celui qui n'a jamais menti lève la main...
Ptit déffrayait les chroniques, son acharnement à dire haut et fort sa nouvelle ligne de conduite déplaisait mais au moins elle assumait ses choix la tête haute. Se cacher? Pourquoi faire? Il fallait regarder en face les conséquences de ses actes et les accepter. Et c'est ce qu'elle faisait aujourd'hui.
Mentir, cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas fait... sa dernière fois? Elle devait avoir 10 ans, un mensonge d'enfant pour cacher un oubli... Elle sourit en se remémorant cette épisode. Le mensonge.. Pfff... Mais entre le mensonge et l'hypocrisie elle préferait encore le mensonge.

Un silence enfin.. Elle regarde à droite puis à gauche, personne n'est prêt à parler... Elle se lance... Elle avance.. Se tourne vers la Coms.


Comtesse, vous avez posé une question à laquelle je n'ai toujours pas répondu.

Ma présence de par devant vous n'est point du au sauvetage de cet homme, que soit dit en passant je pense innocent, encore aujoud'hui j'ai remarqué des modification effectuées sur les registres... une faute d'orthographe, une erreur sur la date du rapport, une double citation... L'erreur est humaine.


*soupir*

Si je suis ici c'est pour l'idéal.
Dans quel monde sommes nous pourque l'on ressorte une affaire vieille de 2 mois pour détourner l'attention... Un soupçon est relancé et hop tous ou presque s'engouffrent sur ce chemin en se frottant les mains... quelle aubaine!!!!!
Je crois qu'assister à des elections sans heurt est tout à fait possible nous l'avons vu à Lourdes ces derniers temps, les candidats se respectant les uns les autres, des candidats qui n'ont pas chercher à enfoncer l'autre sous pretexte des élections. Pourquoi serait ce bon pour Lourdes et pas pour le Béarn?
Montrez moi où est le respect des candidat ici quand on regarde de plus pres les retranscriptions des débats aux stands des différentes listes... Je ne rentrerai pas dans les details pour ne pas relancer un débat qui n'est point à sa place en ce lieu.
Vous appelez ca vivre ensemble? Vous appelez ça une cohésion?
Où est le respect du peuple quand une grille des salaire est abrogée par un decret abaissant le minimat et faisant fi des caractéristique de chacun sans qu'aucun des Maires ne soient consultés. Et pourtant ils sont bien les représentants du peuple Béarnais puisqu'elus par le peuple dans son ensemble, nobles, érudits, artisans et paysans.


Baissant d'un ton elle lui dit tout bas:

Soit dit en passant, vous l'auriez fait, cela aurait eviter l'erreur sur la décimale.

Reprennant sa voix claire elle termina

Voila pourquoi je suis là, pour défendre l'idéal auquel j'aspire, où tous auraient droit au respect, et où la solidarité et le vivre ensemble serait de mise.

Se tournant à présent vers Azurely.

Dame,
Voulez vous la cohésion en Béarn? Quelle soit basée ou non sur une action de mensonge cette cohésion ne vous arrange pas. Si cohésion il y a, vous n'aurez plus rien à vociferer en place publique.
Et puis si vous etiez femme à respecter votre prochain comme toute bonne aristotélicienne, vous ne prendriez pas les paroles de certains pour les déformer et les remettre à votre sauce.
Nous venons de le voir aujourd'hui, nous l'avons déja vu par le passé.


Lui adressant un large sourire:

Une petite chicorée peut être?

Elle repensa à son amie Hildi et rit intérieurement.
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Lieutenant en Chef de la Prévôté
Per lo Bearn
Thamad
Thamad écoute Eriadan lui conseillant de ne pas rentrer dans le jeu d'Azurely... D'ailleurs, elle sait qu'à ce jeu-là, elle ne fera que s'énerver et perdra bien vite... Elle regarde Eriadan et lui sourit, lui faisant signe qu'elle a compris. Thamad écoute Fleur parler et se tait.
Quasi
Deux jours..deux jours qu'elle était rentrée de voyage. Arrêt à Pau où un bal animait la ville. Arrêt sur la grand place Béarnaise où un spectacle se jouait. Enfin, elle l'avait cru. Surprise par les talents d'acteur de son ami, son juge, elle avait du mal à croire qu'il s'était prêté à un exercice théâtral. Pourtant il y avait tant de conviction dans sa voix, dans ses mots qu'elle se mit à douter. Renseignements pris, la voyageuse était abasourdie. Point de théâtre, point de répétition, point de spectacle offert aux béarnais..non..une horrible scène se jouait sous ses yeux. Des gens qu'elle connaissait peu ou pas semblait vouloir expliquer qu'ils étaient là pour unir les béarnais. et en guise d'union, tout ce qu'on pouvait voir et entendre en était l'opposé.

Au moment où elle prenait enfin conscience de ce qui se passait sous ses yeux, les gens s'invectivaient avec force d'arguments.

Du peu qu'elle comprenait il ressortait un imbroglio qui n'avait ni queue ni tête..enfin stout pas de tête.

Elle s'approcha de celui qu'elle avait pris pour l'acteur principal et attendit d'attirer son regard pour prendre la parole. .


Messire, bonjour. Vous ne me connaissez pas et pour cause , il y a de nombreuses semaines que je suis en voyage. Je m' appelle Quasi. Je suis béarnaise et pour cette raison je m'adresse à vous.

En fait non, en premier lieu j'allais venir vous féliciter pour vos qualité de "théâtreux "mais il semble que je me sois lourdement trompée en vous pensant interpréter un rôle.

je viens juste d'arriver et ne doute pas avoir raté moult conversations passionnantes qui m'auraient éclairées. Je vais donc vous demander d'avoir la gentillesse de le faire.

Si j'ai bien compris..vous avez dit avoir falsifier des documents officiels, puis tout le monde autour de vou, enfin une dizaine de personnes dont mon amie Telya, ce qui me laisse perplexe d'ailleurs, a dit l'avoir fait avec vous.

Jusque là, je dois avoir bien compris.

Ensuite vous avez dit que vous n'aviez rien fait puisque pas nécessaire et les autres n'ont rien fait non plus.

Enfin..vous auriez fait tout cela pour unir les béarnais.

donc..et pardonnez la simplicité de mon raisonnement..vous avouez un crime non commis pour ensuite nier vos aveux, tout ça dans un but supposé être louable.

Si j'ai bien saisi la teneur de vos propos, vous pensez unir les gens autour de quoi précisément?

Unir les gens je sais bien ce que ça veut dire. Mais unir mille cinq cents âmes béarnaises sur une fondation aussi fragile que peut l'être un tel mensonge n'est pas sain du tout, vous ne trouvez pas?

La seule chose que je peux voir en fait c'est que les gens qui vous entourent et vous même bien entendu, aiment à se moquer des autres.

Sommes nous si naïfs que vous pensiez nous rallier à je ne sais quelle cause avec une telle mascarade?

un simple "je veux le bien du Béarn et voila ce que je veux faire pour lui", n'aurait il pas été préférable?


Enfin chacun sa méthode me direz vous mais personnellement faire confiance à quelqu'un qui en quelques heures a changé deux fois de versions sur un fait très important..je ne pourrai pas.
Inola
Ino avait suivit la conversation depuis le départ , et ce qu'avait dit Quasi était ce quelle pensée également mais ne s'était pas mêler a la conversation déjà fort animée .

Quasi avait parler pour elle , mais Ino prenait ces paroles comme si c'était les siennes . Quasi avait parler avec les mots qu'Ino aurait pu employée . Cela était sa pensée , la sienne . Il n'y avait plus rien a rajouter dessus .

Ino raya le nom d'Abellios de ça liste , elle avait beau connaitre certains de leur membres il n'en était pas moins quelle n'approuver pas ce qu'ils avaient fait .

Sur cette intervention qui est de loin la plus avisé et la plus simple de toute elle se retira enfin de cette conversation sans issue car trop de gens avec leur avis et cela ce tourner autour d'un cercle vicieux si je pouvais dire .


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Eriadan
Eriadan tourna alors la tête vers cette nouvelle arrivante, une Béarnaise disait-elle, Quasi. Celui-ci inclina la tête lorsqu'elle se présenta et jugea courtois de se présenter avant de répondre à ses remarques.

Bonjour Dame Quasi, je suis Eriadan Wolback, anciennement Prévôt des Maréchaux du Béarn, toujours Conseiller à l'heure actuelle.

Vous venez d'arriver. Je vais vous dire ce qu'il s'est passé.

Alors qu'une campagne électorale pour les élections comtales de notre Béarn s'annonçaient sereines, voilà que certaines personnes dont je ne prononcerai pas le nom ont accusé la liste Abellios de fraude électorale.
Il aurait été question d'une falsification d'un rapport de gestion des flux sur ma personne afin de me rendre éligible.

Cette accusation est une spéculation se basant sur des modifications de rapports effectuées par un policier. Or je vous le dis aujourd'hui avec honnêteté et détermination. Ces accusations sont infondées.

Je suis arrivé au Béarn le 2avril de l'an de Grâce 1457, retrouvant ainsi mon frère en la ville d'Orthez, mon frère Alleaume que je n'avais pas vu pendant onze longues années, le meurtre de notre mère nous ayant séparé. Retrouvant ainsi mon frère, j'ai immédiatement su et pris la décision de m'installer en ce Comté afin d'être à ses côtés.
Ainsi me suis-je installé pour de bon à Orthez le 3 avril.
Le 10 avril, je suis parti pour un voyage avant de revenir le 2mai, peu de temps avant d'avoir été élu, et me voir généreusement offert le poste de Prévôt des Maréchaux que j'ai accepté avec honneur.

La fin du mandat approche, presque deux mois se sont passés dans lesquels j'ai entretenu la Prévôté, mettant en place une réforme visant à assurer la cohésion de son institution en toute circonstance, les élections approchent et voilà cette accusation qui nous tombe sous le nez.

Sachez que pendant ces deux mois, j'ai appris à ouvrir les yeux, à regarder autour de moi, et j'ai aimé. J'ai aimé et j'aime toujours ce que finalement je parviens à appeller mon Comté.
C'est alors que m'attendant à passer des élections harmonieuses avec des gens avec qui j'ai travaillé pendant presque deux mois sans de réelles difficultés, je me retrouve accusé d'une odieuse infamie me touchant moi, touchant mon frère, ainsi que toute la liste qui nous suivait à l'époque. Les débats étaient réellement et sincèrement envenimés, dénués de raison, certains étant convaincu de notre culpabilité.

C'est pourquoi, plutôt que de nier contre des gens qui n'avaient que faire de notre innocence et désiraient plus que tout un coupable, j'ai décidé d'avouer ce qu'ils voulaient entendre, non seulement pour laver mon frère de tout soupçon ainsi que toute la liste, mais également afin de voir jusqu'où la perfidie d'une telle accusation pouvait aller, afin de prouver à tous que le Béarn a des failles, que le Béarn est capable de se lancer dans des procès d'intention, que le Béarn est capable de désunir soit pour en avantager certains, soit simplement par un désir oppressant de nous voir réduit à frôler le sol.
Oui j'ai menti. Oui j'ai menti à des gens souhaitant me voir mentir afin de les satisfaire et de les surprendre avec mon véritable enjeu.

Je ne souhaite pas bâtir la cohésion sur le mensonge,vous vous trompez.
Je n'ai pas souhaité mentir pour tromper le peuple. Le mensonge fut un moyen de démontrer l'infamie d'un corps désirant plus que tout condamner un homme innocent au profit de je ne sais quel mobile, oubliant alors tous les principes pour lesquels je me bats nuit et jour, espérant que ceux qui ont le pouvoir, consentent enfin à fonder la base de la Cohésion Béarnaise, avec vous tous, nous tous ensemble, le peuple! Que ceux qui prônent la division s'affirment. Quant aux autres, à tous les autres qui souhaitent réellement la cohésion du Béarn, oui je dis bien tous, même ceux qui m'accusent si c'est vraiment leur désir, à tous les autres, unissons-nous réellement, pour la grandeur de notre Béarn, pour le lien qui nous unit et qui fait que nous sommes Béarnais.


J'ai servi de cobaye à certains qui ont voulu me ruiner afin de mettre à jour ce qui est. J'ai menti pour démontrer la vérité.

Et la vérité est bien loin de mes idéaux.

C'est pourquoi, ayant été convaincu de cette ignoble perfidie, j'ai décidé de briser le mensonge, c'est pourquoi des Béarnais ont décidé de me suivre dans ce mensonge pour mettre en relief la vérité d'une réelle infamie, afin de renier cet état d'esprit et appeller à l'union du Béarn, à appeller à la Cohésion Béarnaise.


Eriadan regarde alors Quasi dans les yeux sans cligner avec une expression neutre, l'observant quelques secondes avant d'ajouter.

Je suis convaincu que vous et moi, nous aspirons à ce même idéal. Ne le laissez pas s'embrumer par le mal.

S'attardant encore quelques secondes sur son visage aux lignes si fluides bien qu'inconnues, il retourna alors de nouveau la tête vers la Comtesse, attendant la sentance, le verdict pour être un homme de valeurs.
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Quasi
Elle avait écouté patiemment. Notant dans un coin de son esprit les dires et explications comme elle l'aurait fait pour traiter le dossier d'un de ses clients. Ses facultés d'analyse légèrement en berne dû à la fatigue du voyage, elle prenait soin de ne rien oublier.

Messire Eriadan, je vous remercie d'avoir pris la peine de m'expliquer l'histoire et son déroulement , enfin vu par vous. Nous savons tout deux que si il n'existe qu'une seule vérité en toute chose , il en existe autant d'interprétations que de personnes qui pensent la détenir.

Je ne chercherai pas à savoir si vous dites vrai ou faux, cela en fait n'a guère d'importance. même si de mon point de vue, et en fonction de vos dires, j'aurai estimé que vous n'étiez pas à même de représenter les béarnais lors de votre premier mandat, celui en cours donc si j'ai bien compris.

En effet, si notre coutumier, établi par le prince di Juliani qui avait a cœur de protéger nos institutions, indique que trente jours de résidence sont nécessaires avant de prétendre représenter les béarnais il va de soit, pour ma part, que cela implique de vivre avec eux tout ce temps. et non le premier jour puis le trentième. Enfin c'est ma conception de l'intégration à un comté, surtout pour vouloir en devenir la voix.

Toujours est il que ma vision des choses en reste personnelle. Mais au regard de votre récit je ne retiens, malheureusement peut être, qu'une chose , la méthode employée.

Je ne me permettrai point de juger votre travail ces deux derniers mois, le fait que vous occupiez encore votre poste est certainement garant de sa qualité.

Mais mon statut de citoyenne du Béarn me donne le droit de juger ce qui se passe ici et maintenant.

Vous parlez d'opposition politique, et peut être est le cas oui, et moi je vais vous parler de respect des villageois. Vous dites avoir menti pour exaucer les vœux de personnes espérant vous voir avouer. Et moi je dis messire que quels que soient les motifs , mentir ne mène qu'à une chose..décrédibiliser toutes paroles à venir du dit menteur.

Mentir pour démontrer une vérité pourrait être louable, mais encore faut il que cette vérité soit avérée. En l'espèce, la volonté de nuire de vos opposants. Si des Béarnais vous suivent , nombres , et pas des moindres, clament votre culpabilité ou à défaut le manque de discernement dans vos choix.

Je n'ai pas à prendre partie, n'ayant pas été là ces derniers temps. Mais j'ai ce droit de vous dire que votre façon de faire, et le résultat est là sous nos yeux, n'apporte que chaos et conflits. Et en cela vous êtes condamnable à mes yeux.

Messire Eriadan, Union et cohésion ne sont pas des mots qui se conjuguent mais qui se vivent au présent et ce d'une seule façon, dans l'honnêteté.


Elle le regardait sans animosité aucune, étonnée par la fixité du regard de son interlocuteur.

Pour en terminer, ne me prêtez pas des idéaux sans me connaitre. les vôtres sont peut être miens et peut être pas..Oui, un séjour en Normandie semble m'avoir affecté.

Une dernière chose, merci de m'avoir répondu dans le calme. Et si je ne suis pas plus convaincue du bien fondée de ce débat, je suis au moins rassurée de n'avoir pas envenimée une situation qui semble s'échauffer bien plus que notre soleil du sud.

Oh, avant de repartir m'installer, permettez moi de vous remettre ceci..il est vraiment des jours où le hasard fait bien les choses..ou bien Aristote a guidé mes pas..allez savoir


elle lui glissa une petit parchemin entre les mains

Citation:
Les Avok Haillons à votre Service

-Vous avez mangé un fruit avarié? Nous sommes là pour aider à punir le coupable.

- On vous accuse de brigandage? Le AH veilleront à ce que justice soit honnête.

- Vous avez avoué un crime et avez des regrets? Nous saurons vous représenter et vous apprendre à éviter ce type d'erreur.

- Vous êtes un prévôt mal aimé? voyez nos confrères pour une campagne de bonne renommée.

Les Avoks Haillons, au service du Béarn et des béarnais.
Eriadan
Une avocate. C'est à une femme de droit qu'il était en train de s'exprimer, lui apportant un certain plaisir camouflé par l'impassibilité de son visage empreint d'un respect indéniable.

Dame Quasi, s'il y a une seule réelle interprétation de mes actes tel que je voulais qu'elle soit interprétée, c'est bien la mienne.
Il se pourrait encore que j'ai inventé toute cette histoire, mais dans ce cas, pourquoi continuerai-je d'insister encore et encore, alors que j'ai d'ores et déjà accepter que mon procès ait lieu?

Votre argument de conception des trente jours sur le sol béarnais sont d'un point de vue moral très pertinent, mais d'un point de vue juridique non recevable.
S'il est exact qu'étant élu je n'avais vécu qu'un peu plus d'une semaine sur le sol béarnais, aujourd'hui cela fait deux mois que je suis ici, et je pense que c'est bien suffisant pour savoir comment est le Comté et ce dont il aurait besoin, tout comme bon nombre de personnes qui sont ici.
Qui plus est, et je l'ai déjà dit ces dernières minutes à nos confrères, je ne prétends pas être la voix de la cohésion béarnaise, j'ai simplement voulu impulser un appel.

Il se peut que ma parole ait été décrédibiliser pour toute personne refusant de comprendre pourquoi j'ai décidé de faire cela.
Pour toute autre étant animé d'une même animosité envers les procès d'intention et les injustices liés à la politique, ceux-là croiront alors en ma parole.
Qu'est-il pire entre mentir dans ce que j'appelle davantage une ironie qu'un réel mensonge et porter de fausses accusations contre un innocent.

Vous contestez ma méthode. Certes, elle est contestable. Mais réfléchissons, une seconde, vous qui êtes avocate.
D'après vous, un fois les accusations portées à mon encontre, à l'encontre d'Alleaume et de toute la liste politique, la méthode la plus... "honnête" dirons-nous aurait été simplement de contester et de prouver par quelque moyen qui soit mon innocence. Croyez-bien qu'au vu des tensions perpétrés lors du débat de ses accusations, aller à l'encontre de leurs affirmations, car il ne s'agissait pas de simples hypothèses, mais de réelles accusations dont les auteurs étaient convaincus de ce qu'ils avançaient, cela n'aurait apporté que tension et division supplémentaire.
Croyez-vous que dans une telle atmosphère il m'aurait été possible de dire "s'il vous plait mes Dames, Damoiselles et Sieurs, calmons-nous et unissons-nous au nom du Béarn".
Comment pensez-vous que mon geste aurait été accueilli? Pensez-vous réellement que les accusations dont la certitude étant ancrée dans l'esprit de certains auraient pu être atténuées au profit d'un débat pacifique autour de la cohésion Béarnaise?

Vous dites que je n'apporte que chaos et conflit et je viens de vous démontrer que quelque soit la méthode que j'aurai employé, face à ces mêmes opposants, le chaos et le conflits auraient été présents.

Mon honnêteté, c'est celle de pouvoir me salir, moi, ma réputation, mon honneur afin de marquer les esprits et toucher là où ça fait mal, c'est celle de vouloir en toute détermination une cohésion et de ce ait ayant tendu la main à mes opposants qui l'ont tout bonnement ignorée.
Mon honnêteté c'est de faire cet appel non pas pour prendre les commandes d'une cohésion, ce qui reviendrait à nier la cohésion, mais appeller chacun à faire un effort.

Et si fédérateur il doit y avoir, ce ne sera pas moi, mais bien évidemment le Coms ou Comtessa en exercice, moi n'étant au final qu'un instrument à usage unique.


Ayant préalablement jeté un oeil à son parchemin qui lui a valu un léger sourire, Eriadan répondit.

C'est fort aimable à vous, mais pourrai-je avoir celui relatif à l'adhésion?
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Dishajo
Dishajo ecoutait depuis bien longtemps ces longs discours que Eriadan fesait, afin d'attirer plus de monde dans ses ideaux de traitise.
Il trouvait tout de même allucinant certains propos, dire qu'il aurait fallu qu'il apporte la preuve de son innocence.

Dishajo etait certes tres peu instruit mais il coyait tout d meme que c'est a l'accusateur d'apporter des preuves et que l'on etait innocent jusqu'a preuve du contraire.
Et Eriadan que continuait a parler et a parler d'appels a la cohesion, d'ideaux, d'envies du peuple Béarnais, comme s'il était a lui seule la voix du peuple.Même s'il avait l'appui de quelques personnes, certaines même assez surprenantes, avec cette poigné de gens ils pouvaient quasiment remplir un conseil.

Il aurait bien intervenu pour dire le fond de ses pensées mais d'une part ca serait le crediter de ses gestes et d'autre part l'heure n'etait plus a la haine mais a la pitié pour ce pauvre garçon qui se croit un prophéte.

Malgré tout il gardé une amertume envers Eriadan et son frére Alleaume, une amertume liée a la trahison dont il avait été victime quand il s'etait inscrit au parti Abellios et qu'il avait oeuvrer pour la liste, sans se douter même pas une seconde du coup de folie qu'ils avais si bien mit au point et qui avait souiller tous les membres de la liste.

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Melius mori quam foedari.
Il est mieux de mourir que de se désonorer.
Wilou61
Arf, zut, les propos d'Eriadan avaient la mauvaise manie de l'endormir, presque qu'autant que ceux de Fleur... Il était temps pour lui de se réveiller et de parler.

Keuf...keuf....

Ah zut, la gorge sèche... bon tant pis il parlera moins fort...

Bien je pense que tout est dit, il ne reste plus qu' à conclure. Je vais juste essayer de résumer ce que j'ai compris, au cas où des gens comme moi se soit endormis.

Acte 1 : Eriadan vient en avouant qu'il a fait des faux pour être éligible
Acte 2 : il entraîne une dizaine de personnes, dont le juge, des maires entre autre, à mentir de façon collective, pour soi disant le bien du Béarn
Acte 3 : en fait il n'a pas falsifié les registres, c'était juste pour déconner qu'il avait dit ça, et du coup les 10 autres qui avaient avoué avoir falsifié les registres passent pour des crétins
Nous avons donc l'union des crétins du Béarn...

Et tout ça en prônant que c'est grâce à Lui qu'ils ont proféré les mensonges, qu'Il leur a donné la force de le faire.


Il regarde les 10 crétins en souriant.

J'ai bien résumé non, j'ai bien retranscrit vos esprit de girouette, un coup en avant, un coup en arrière....

Puis il se tourne vers la comtesse.

Donc dites-moi votre Blondeur...Grandeur, c'est quand qu'on va enfin leur clouer le bec à ces 10 là, parce que les tirades de 20 minutes pour dire qu'ils ne pronent que l'union, ça va 5 minutes, mais bon c'est lassant au bout d'un moment, en plus ça commence à tourner au monologue....

Moi si vous voulez j'ai pas mal de bois, ramené de ces voyages qu'encore une fois la femme fanée nous reproche, apparemment c'est une manie je trouve, sans se soucier de savoir si nous avons d'ailleurs bien travaillé pour enrichir le comté grâce au mandat comtal et notre voyage, mais ça c'est un autre débat, la richesse du comté est sans nulle doute secondaire pour ce genre de personne parjure, et donc je peux le mettre à votre disposition. A vous de voir, on fait des piloris, des croix, des potences ou un bûcher ?


Il s'approche de la comtesse et lui murmure à l'oreille.

Honnêtement j'aime bien les bûchers... on pourrait commencer par une mise au pilori, des légumes pourris, je sais où en trouver, ensuite une petite mis en croix, c'est toutjours marrant, et enfin la touche finale, le feu de la St Jean, avec comme clou du spectacle, la crémation de 10 suppôts du Sans Noms !
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Liuna
Liuna s'avança vers Eriadan. Elle avait beaucoup de peine pour lui mais il fallait arrêter de rêver. Ces gens là avaient décidé de ne pas vouloir comprendre et ils ne comprendraient pas. Telle était leur volonté et tout ses mots... c'était comme pisser dans un violon comme on dit.

Ils avaient fait leur choix: rester sourds à l'appel de désespoir d'un homme qui avait voulu, par un geste un peu fou, que les esprits se réveillent enfin et que cesse les déchirements.

Sa seule véritable erreur: avoir voulu remettre au centre de tout, le respect et l'amour de son prochain et peut être aussi... avoir eu foi en eux.

Elle posa une main sur son épaule et lui sourit d'un sourire qu'elle aurait voulu apaisant:


Eriadan, tu es un utopiste, plein de beaux rêves et de bonne volonté. Mais tu dois ouvrir les yeux à présent. L'homme est ce qu'il est. Il est ainsi fait.
Reste fier. Ton nom ira au delà des frontières de l'Espagne et du Portugal et quoi qu'on te dise ici dans le but de te détruire un peu plus, laisse les mots glisser.
Car là bas, et tout au long de mon voyage, c'est le nom du véritable Eriadan que je vais semer et qui va se répandre et peut-être que ton doux rêve gagnera le coeur de suffisement d'hommes pour se réaliser, un jour, ailleurs.


Puis elle se recula et prit Alleaume dans ses bras. Une larme roula sur la joue du rouge, une larme aigre douce, mélange de tristesse et de fierté pour l'homme qui était son frère.
Elle aurait voulu faire bien plus pour lui. Elle était heureuse d'avoir connu un ami tel que lui, d'une rare droiture.

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