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[RP] Confession publique ou le Mensonge pour la Cohésion

Quasi
les hommes..tous les mêmes..ils vous offrent des roses a recouvrir les murs et pas un seul ne pense à offrir un vase. et sous le soleil béarnais, alors qu'elle était exténuée pas un n'avait l'idée de lui offrir une chaise ou un simple tabouret. Elle en venait à regretter Mikiss qui si elle avait été là lui aurait jeté un tabouret à la tête , l'aurait raté comme à l'accoutumée et elle aurait pu s'assoir. Pourtant elle ne doutait pas qu'on puisse lire sur ses traits et dans sa posture , la fatigue qu'elle tentait de cacher. Enfin..c'était sa faute, elle avait voulu prendre part à la discussion et elle se devait d'aller jusqu'au bout.

messire, en ce qui concerne ma vision du coutumier pour le délai permettant de participer a la vie comtale, j'ai bien précisé qu'elle était mienne, encore que..défendable juridiquement, mais là n'est plus la question, n'est ce pas?

je vous ai bien entendu Messire Eriadan et ce qui ressort est simple. Vous prétendez prouver votre innocence en mettant en avant le fait que vous avez pris le risque de salir votre nom, votre réputation, votre honneur.

Si l'argument est léger à mon gout, je vais vous dire pourquoi. Lorsqu'en quelques heures de temps on dit blanc pour prouver noir, on ne salit pas grand chose. Si réellement vous aviez voulu mettre votre réputation en jeu au nom de vos idéaux, j'aurai trouvé plus à propos de faire ces aveux, de subir le procès attenant, d'exécuter la peine qui n'aurait pas manqué d'être infligée et ensuite de venir ici prouver la cabale prétendument montée contre vous.

en l'état Messire, vous donnez l'impression d'avoir joué à un jeu dans lequel finalement vous n'aviez rien à perdre.

Bien sur je n'ai pas assisté à la totalité du débat mais vous conviendrez avec moi qu'un revirement si brusque en quelques heures, avec pour argument probant: "voyez pendant une heure je me suis mis en danger" c'est relativement..léger.

Enfin, pour écourter cela, non que le sujet me déplaise mais je suis passablement fatiguée, sachez simplement qu'il reste difficile pour les gens loin de nos institutions comme je le suis, de croire à tout cela.

Enfin..ceux qui en sont proche ont l'air d'avoir du mal aussi faut dire.

pour finir ...l'adhésion ne sera d'actualité que lorsque nous connaitrons la finalité du procès qui ne manquera pas je suppose d'avoir lieu


elle lui sourit
Eriadan
Pardonnez moi de vous contredire mais je n'ai pas souhaité m'exposer sous l'épée de la Justice afin de prouver mon innocence. Si c'est ce que vous croyez, alors vous n'avez strictement rien compris au fond de mon débat, ni à l'homme que je suis, et vous m'en voyez navré.

Vous êtes cependant une brillante avocate défendant vos intérêts qui sont ici ceux de réfuter le but de mon action au profit de me faire passer pour ce que je ne suis pas, un imposteur.

A présent si vous le voulez bien, j'aimerai entendre la Comtesse décider de mon sort, et n'ai plus l'intention de débattre, pensant avoir ici exprimer tout le fond de ma pensée de la manière la plus claire et explicite possible, de même qu'avoir entendu tous les contre arguments possibles et inimaginables.
Si certains Béarnais ont appris à faire la sourde oreille à leurs dépends, je n'y puis plus rien.


Pas un sourire, mais pas non plus de haussement de ton. Les phrases sont directes, déterminées, convaincues, mais dénuées d'agressivité.
Eriadan détache son regarde de Quasi et observe alors Eugénie.
Cette femme qui l'avait énervée, cette femme qu'il avait énervé aussi, celle qu'il avait réconforté, aidé, conseillé, celle qu'au final il avait aimé, allégorie temporaire du Béarn, chevelure blonde aux éclats rappellant l'aurore de ce jour où la vie s'offrait devant lui...
Mais d'aurore on passait à crépuscule, en cette fin de journée où il attendait avec une certaine impatience que la Comtesse veuille enfin parler...

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Ingenue
Absence d'une Comtesse qui regarde tout ce beau monde crier à qui mieux mieux pour la défense ou la condamnation d'un seul homme. Comment avait-on pu tomber aussi bas ? Comment pouvait-on unir sur un mensonge ? Comment pouvait-on se réclamer de l'unité ainsi ?
Institutions du Béarn bafouées pour un seul homme et un idéal de cohésion. Qui croire ?
Avait-elle le cœur à rendre sa décision sur l'instant ? Avait-elle le cœur à condamner des personnes œuvrant pour le Béarn pour une montée fiévreuse d'Utopie ? Non.

Réminiscence putride des élections municipales d'Octobre de Tarbes. Diffamation sur son nom, sur le travail abattu en un mois pour une ville qu'elle chérissait pile lorsque les votes démarrèrent.
Elle avait haï cette femme, elle avait haï ceux qui ne voyaient pas et faisaient la sourde oreille, et pourtant au nom de l'unité, pour ne pas diviser encore plus un village sans dessus dessous, elle avait ravalé sa rancœur, n'avait entamé aucune procédure judiciaire contre sa bourrelle et quitta tout simplement Tarbes la belle.

Eriadan était-il sincère et innocent ou bien cherchait-il tout simplement à sauver sa tête en envoyant 9 innocents en première ligne pariant ainsi sur la nature magnanime et clémente de la blondine ?

Tant de questions qui restaient en suspens et aucune réponse.


Je vous ai entendu Eriadan, j'ai entendu l'apel à la cohésion et à l'unité du Béarn que j'ai toujours apelées de mes voeux.
Malheureusement, si l'idéal est noble, l'acte est plus que contestable. Unir sur la base du mensonge.. Drôle de façon de procèder.
Les institutions du Béarn ont été bafouées, sa Justice entravée.
La décision est trop grave et lourde de conséquence pour ceux que vous avez entrainés dans cette histoire pour que je la rende sur l'instant.

Je vais donc me retirer de la place publique et prendre le temps necessaire pour réfléchir pour rendre une décision juste, équitable et humaine.
Demain, vous saurez.


Et la blonde couronnée quitta la place pour s'isoler, faisant signe au Procureur de la suivre. Ils auraient matière à débattre cette nuit...
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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Anacron
AnacrOn bien que resté fort discret, n'avait rien raté des discussions houleuses parfois intéressantes à l'image du bel argumentaire de Dame Quasi mais le plus souvent ennuyeuses qui avait agité la grande place ... Il avait pris quelques notes, il avait admiré l'art oratoire de certains, les qualités expressives d'autres, la mauvaise foi également et les talents de troubadours de plusieurs ...

Enfin, la Comtesse semblait vouloir faire bouger les lignes, elle venait de lui faire comprendre qu'il devait la suivre ... Ce qu'il fit !
Avait-elle pris sa décision ? Avait-elle à lui faire part de nouveaux éléments ?

C'est l'esprit en alerte et un peu fébrile qu'il emboîta le pas de la jeune Comtessa ...

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Eriadan
Unir sur la base du mensonge...

Encore une qui se moquait royalement de lui!

Un mensonge pour montrer jusqu'où peut aller la perfidie, un mensonge pour la vérité!

La vérité établie, c'est à ce moment-là qu'il voulait que tous s'unissent.

Les Béarnais n'avaient pas saisi les deux étapes de son plan, et mettant tout dans un même sac, ils déduisaient alors des conclusions complètement illogiques...

Unir sur la base du mensonge, c'est ce que font des gens qui ont des choses à se reprocher, complicité d'escroquerie par exemple... Ceux qui on trahi le Béarn dans l'ombre sans jamais avoir mis la lumière sur l'affaire, et qui obtiennent un titre de noblesse, se prévalant de Justice et de Cohésion Béarnaise...

Voilà pour Eriadan ce qu'était unir sur la base du mensonge.
Un mensonge n'en est plus un, une fois la vérité révélée.

Et on l'accusait de mensonge, on l'accusait de bafouement des institutions béarnaises, mais où donc?
On l'accusait de mensonge alors que les Béarnais étaient depuis longtemps bercés par le mensonge...

S'il n'avait pas été impliqué, il aurait pu en rire. Mais c'est sans rien dire qu'il regarda la Comtesse, l'air impassible, avec un goût amer dans la bouche...
Goût qui s'estompa légèrement lorsqu'il croisa le regard de la jeune blonde, regard qui en disait souvent long...
Quoiqu'elle déciderait, il assumerait.

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Acar
Alors, il mict pied en avant, main contre son flanc dextre : Il suffit messires, mesdames, damoiselles... La comtessa est rentrée en ses quartiers et nous devons la laisser prendre le chemin de la bonne justice !

Pour l'heure, je demande à tous d'évacuer cette place car si j'en escoute suffisamment, certains risqueraient grandement le bucher !


Il fict petit sourire à messire Wilou...

Icelieu et estant sur terre Aristotélicienne, moi Acar de Ventoux, chevalier de l'église de Rome vous demande instamment d'esvacuer et de reprendre vos occupations habituelles ! Ceci pour le bien de tous et toutes.
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Alleaume
Le bucher ? Peut on savoir pour quel motif ?

* Il était bien curieux de le savoir, à croire que l'église bruler ses fidèles pour un rien à présent, un homme d'église en train de faire des menaces en plus de cela, on aurait tout vu... *
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Thamad
Thamad resta sur la place... Elle défendrait l'unité du Béarn jusqu'au bout, quel que soit le verdict de la comtessa...
Eriadan
[Place de Pau, le lendemain matin.]

Le soleil se levait à peine, délivrant des rayons sur la place et les rues adjacentes qui étaient en ce matin bien vides comparé à la veille.
La veille avait été le théâtre de mensonges, de joutes verbales, de trahison, de révélations, d'un appel, de moqueries, de prise de recul, certains avaient vu le chaos, d'autres l'espoir, certains la division, d'autres la cohésion.
Si l'on pouvait conclure à une chose, c'est qu'un seul homme pouvait faire du bruit, en bien, en mal, tout dépendait des points de vue, mais le Béarn avait été secoué.
D'autres conclusions pouvaient être mises en relief, mais celles-ci dépendaient des opinions de chacun, la vérité n'étant pas uniques, les convictions et intérêts de chacun étant différents...

Eriadan était le premier à arriver en place publique. Il n'avait pas dormi de la nuit, son esprit étant complètement concentré sur ses aveux, ceux des autres, le procès d'intention qui aurait ou non lieu, sur cet appel de cohésion, sur la manière dont il a été rejeté, et des questions... Des dizaines de milliers de questions, réfléchissant aux conséquences de ses actes, à la chute de sa vie confortable, à diverses issues, mais pour l'heure, la prochaine porte de son avenir allait se trouver dans la décision de la Comtesse.
Eugénie de Varenne. La première à avoir quitté la place publique de la Capitale du Béarn, suivi de près par le Procureur, afin de statuer sur le verdict qui sera rendu...
Rendu dans quelques heures maintenant.

Eriadan s'appuya contre un arbre et leva ses yeux, ceintrée de sombres cernes, vers le ciel, à la recherche d'un ultime corbeau...

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Ptitefleur2006


Fleur attendait le verdict, elle ne se défilerait point... la vérité avait été rétablie avec un mensonge collectif, soit! mais le principal c'est qu'elle soit sue de tous. La Comtessa saurait prendre la bonne décision et tous ici présents se rendraient à son jugement juste ou injuste. La balle était dans son camp.

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Ingenue
[A l'heure où sonne le glas du mensonge et de la compromission]

Calme et froide, c'est ainsi que l'Ingénue couronnée parait en place de Pau. Sa bouille expressive et poupine s'est mue en portrait de madone impassible.
Ses mirettes amandines ne portent nulle trace de fatigue malgré la nuit de palabres passée en son bureau avec le Procureur Anacron.
L'esprit clair, la conscience tranquille. Elle trancherait.

A sa dextre, le Seigneur d'Abidos, fidéle et aimé Cerbère d'une blondine plus frêle qu'elle ne veut bien l'admettre, à senestre le Procureur Anacron que cette fin de mandat n'aura pas épargné et un vieux bossu, bras chargé de paperasses, dévoué serviteur de la cause blonde.

Place vide à l'aube de la détermination et du jugement comtaux. Seuls le cheik de la cohésion Béarnaise et une de ses apôtres sont présents.

Un pas en avant, voix haute et claire.


Eriadan Wolback, avancez je vous prie.
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Le RP crétin ? Parce que je le vaux bien.
Telya
Le Carrosse aux armoiries des d'Harlegnan arriva en place de Pau , tôt ce matin là mais pas assez tôt il faut croire , puisque la comtesse etait dejà là , debout , face à Eradian .

La duchesse posa son pied chaussé de soie , à terre et s'avança . La comtesse sommait Eradian d'approcher .
Elle retint sa respiration , la comtesse allait trancher.

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Eriadan
La Comtesse arriva enfin, et elle n'était pas seul. Eriadan se redressa alors de son arbre et avança alors vers elle l'air déterminé pour s'arrêter à quelques mètres.
Il aperçut alors la Duchesse arriver et il avait un profond dégoût en lui mêlé à une ironie fade. Allait-elle vouloir le sauver cette fois comme la veille... ? Pitoyable.

A ce moment-là, il n'avait alors aucun regret, et il ne craignait rien. Il avait agi comme son coeur le lui avait dicté, et rien ni personne ne lui prendrait ça.

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Caro68130
Jour suivant, jour sans nul doute de la décision de notre Comtessa. Je savais que cette décision qu'elle que soit le résultat ferait que le Bearn serait probablement différent.

Arrivant sur la place, j'étais fort étonnée d'y trouver déjà notre Comtesse et des mes quelques mètres je pouvais entendre qu'elle demandait à Messire Eriadan de s'avancer.

Discrètement je m'avançais à mon tour faisant un signe de teste en guise de bonjour à la duchesse qui était là aussi, un coup d'oeil rapide à la Comtessa, Faster, le procureur et toute les personnes aux côtés d'Ingénue.... la décision allait estre rendue

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En cours de changements
Alleaume
* Aujourd'hui allait être le jour du rendu du verdict, suivant cette décision beaucoup de chose allait changer ce jour, les mentalités, les animosités allaient peut être s'effacer, il espérait que tout ceci ne dure pas, cela n'avait déjà que trop duré, il ne supportait plus de voir le Béarn se déchirait.. Même s'il c'était disputait avec Telya, avec Caro, avec d'autre, il aspirait à du renouveau pour tout le monde, il espérait que chacun mettrait de l'eau dans son vin et que chacun irait de l'avant...

Il arriva sur son cheval noir, qu'il attacha à l'entrée de la grande place où déjà pas mal de monde commençait à ce masser, la Comtesse Eugénie de Varenne était déjà présente, fière et belle à son habitude, la Duchesse Telya avait posé pieds à terre, son frère était prêt à recevoir la décision suprême de la Comtessa.
Les autres regardaient tout ceci avec calme. Il avança lentement, ce plaçant non loin de Dame Caro, saluant tout le monde d'un sourire, il avait la main sous sa cape, tenant son chapelet entre ses doigts, il attendait à présent comme tout le monde le verdict... *

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