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[Anoblissement] Wallichou au Pays de Brassenx

Riwenn


Riwenn estait arrivé la veille en Gasconha. Il avait rapidement appris qu'Alvira allait procéder à un anoblissement. Aussi avait-il prolongé son séjorn, mesme s'il n'avait pas amené autant de tenues. Ses valets avaient eu droit à une soirée dans le tripot de leur choix et ils ne s'en estaient pas remis. Aussi lorsque l'un d'eux vestit le vieil homme pour se rendre à Brassenx, la tenue fut des plus estonnantes. Estait-il allé jusqu'en Tolosa pour se la procurer au vu des couleurs utilisées ? Riw n'avait pas le temps de poser et donc respondre à cette question. Il se contenta de ce qu'il avait et accompagné de deux gardes légèrement éméchés il se rendit sur les terres de sa sòr au nord de son domaine nobiliaire.



Tant de charmes et de beauté ne résisteraient pas aux yeux des personnes présentes qui sans nul doute seraient ensorcelées par la vision quasi divine de nostre Gascon qui finit par s'annoncer sous les yeux -ébahis ?- des gardes du castel. Son nom et son visage estaient connus donc on ne le fit guère patienter pour l'accompagner jusqu'à la salle du trosne où déjà estaient présents tous les gens prévus pour l'occasion, et d'autres dont il ignorait l'existence jusqu'alors mais qu'il ne tarderait pas à connoistre.

Son entrée estait loin d'estre semblable à un cheveu sur la soupe. Plutost un branle-bas de combat ! Il n'avait pourtant pas clamé son cry de guerre mais les yeux semblaient presque tous tournés vers lui. En HUMBLE invité qu'il n'estait pas, il salua d'un signe de teste tout le beau monde présent, caressant brusquement l'épaule du futur vassal qui saluait Rouergue en cet instant.


Adishatz lança-t-il au héraut qu'il avait croisé la veille et à sa sòr qui lui tenait le bras. Au vu des circonstances, je ne pense rien avoir raté. En fait il n'en savait rien mais espérait estre arrivé à temps pour assister à l'anoblissement. Quoique, dans le cas contraire, il aurait pu se jeter sur le banquet afin d'étancher sa soif sans avoir à attendre. Aussi la suite de la discussion lancée aurait toute son importance pour l'Avisat.

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Héraldique européenne
Alvira
Eh bien, nous attendrons celui pour qui est préparé cette feste.

L'apparition "divine" ne tarda pas, comme si le fait de l'évoquer l'attirait à eux. Un sourire se fit, un soulagement, et l'amusement de voir dans les yeux de Wallerand une sorte supplique d'excuse. Il l'était tout excusé, cela allait sans dire. Et puis, une arrivée particulière eut le don de distraire la Baronne.

Une arrivée surprise, de part la venue et l'attirail du dit bonhomme. Le frère de la brunette, était... Rosement vêtu ! Un instant, Alvira dû se reprendre, fermant les yeux pour tenter de ne pas fondre dans un rire totalement moqueur. Heureusement pour la Duranxie, Cléopâtre se trouvant à ses côtés, elle ne pouvait pas forcément discerner l'état dans lequel, elle se trouvait, une chance !


Bonjour filliot !
Les lippes étiré laissaient entendre que ce n'était rien, le ton était même rieur, et elle se dit mentalement : "Sérieux, sérieux, reprends-toi Viviii !"
Adishatz mon hrair ! Tu es...
Savamment habillé, didons
Niark, niark, niark Le rose te va à ravir, tu nous honores de tant de gout vestimentaire Oh, taquinerie quand tu nous tiens...
Au vu des circonstances, je ne pense rien avoir raté.
Tu sais toujours venir au bon moment, l'homme qui tombe à pic !


L'enchainement pouvait être maladroit, mais la situation n'aidait clairement pas, d'ailleurs, au vu de l'arrivée et de la présence de tous, ou presque. C'est tranquillement, que Brassenx lança les festivités.

Et bien, puisque personne n'a rien râté, que le Héros, et Héraut du moment sont là, nous pourrions commencer, si vous le voulez bien Rouergue.

Accompagnant ses paroles d'un geste, elle ouvrit les bras pour offrir la salle du trône à la volonté du Maréchal d'Armes, qui pour le coup se distinguait par ses vêtements, plus que féminin et de bon gout à contrario du Patriarche.
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Cleopatre2
Et de voir arriver... un ... wwaouuh ce rose... eh bien.. au moins, on le remarquait de loin. Surement pour cela que le futur vassal était resté coi.
La brune de se retenir de rire... cela ne se faisait pas. De sentir à ses cotés que la baronne avait quelques soubresauts.. c'est qu'elle aussi se retenait de rire.. et de complimenter l'homme arrivant.. Et De reconnaitre.. Comminges..

Décidément, il était taquin cet homme.. et le frère de la baronne. Il allait mettre de l'ambiance à la cérémonie. Allait il éclipser le vassal ? C'était sa feste pourtant.

D'écouter l'échange, et de saluer le Duc de Tartas.

Votre Grasce, le bonjour.. vous n'avez pas amené de lion ce jour ?
Grand sourire

Puis de répondre à Alvira qui l'invitait à officier.



Et bien, puisque personne n'a rien râté, que le Héros, et Héraut du moment sont là, nous pourrions commencer, si vous le voulez bien Rouergue.


Fort bien Baronne.. nous pouvons commencer.


Un arret... et d'inviter le vassal à se présenter devant la Baronne qui s'était installée confortablement.


Je vais vous faire un rappel de ce qui se passe lors d'une cérémonie pour commencer.

Un autre arret


Généralement après l'annonce du héraut, le suzerain ..
désigne la Baronne... commence par faire l'éloge de la personne qu'il veut anoblir, c'est un instant où il évoque ce qui l'a poussé à anoblir la personne en face de lui puis il lui demande explicitement s'il souhaite devenir son vassal.

A ce moment précis, si le vassal accepte...
désigne Wallerand ... il avance tête nue, sans armes bien évidement, s'agenouille aux pieds du suzerain et lui offre ses mains. Alors il doit prononcer le serment et s'engager à lui apporter au minimum « fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium) ».

En retour, en prenant les mains tendues, le suzerain promettra « protection, justice et subsistance » … en lui confiant une terre. Enfin, il ceindra la tête vassalisée d'une couronne seigneuriale et scellera l'échange par un baiser vassalique ou une accolade.

Et je terminerais en vous délivrant les armes... cela vous convient-il ? Vous avez tout compris ?

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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite
Alvira
Et c'est sur un ton théâtral que la Duranxie en rajouta une couche histoire d'enfoncer le clou, ne manquant pas de jeter un coup d'oeil aux autres convives afin qu'ils ne se sentent pas esseulés. L'attention se portait sur Wallerand mais les invités étaient aussi importants au bonheur qui flottait dans la pièce, alors autant que tout le monde en profite !

Oui décevant pas vrai Rouergue, nous on s'imaginait déjà un lion en laisse, arpentant cette salle pour venir faire déco à mes pieds pendant le déroulement de la Cérémonie.
Elle mimait le placement de l'animal alors que les sourcils de la Baronne se froncèrent pour finir par laisser son visage s'éclairer.
Oh ! Ne dis rien ! Le lion est mort et tu es venu avec une fontaine ?!
Un corbeau et un renard ?!


Quelle drôle de pensées... Sorties dont ne savait où ! Elle fit un sourire bêta avant, d'écouter la suite, Rouergue étant parfaitement explicite, Alvira hocha la tête en guise d'acceptation, et s'installa sur le Trône. C'était bien la première fois qu'elle y siègeait pour anoblir quelqu'un, et cela resterait un moment totalement particulier.

Roulement de tambours, l'élocution allait arriver, instant magique ou grand moment de solitude, au choix !

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Malcomx01
Rebecca et lui discutaient d'université et autres... Et Voila un moment que deux verres de jus de fruits leurs avait atterris dans le gosier que cela commençait a s'agiter autour d'eux.

Wallerand est son "bonjour", avait rassurer Malcomx quant ses propres paroles à son arrivée... Pas mieux ficelées. Un flash rose venait faire son entrée pendant que tout deux reposaient leurs verres vides pour regarder la scène.

Un "Waouuuhhh.." avait échappé de sa bouche, assurément il ne devait pas être e seul à remarquer la tenue de Riwenn.

Et Rouergue commence et rappelle le déroulement de ces joyeuses hostilités.
Rebecca ne voulant rien rater de la cérémonie, main le long du corps, il chercha l'une des siennes en chuchotant 
:
Rapproche -toi un peu, ça va débuter...
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Floberte_


Fallait remballer les buveurs, Floberte qui était dans la salle, avait une définition bien à elle du rangement. Tout devait être net durant la cérémonie. Hors de question que des verres dont ne savait pas qui trainent. Puis, elle zieutait les deux qui trainaient là, contre le buffet. Dès qu'ils eurent bouger ne serais-ce que d'un centimètre, elle se précipita pour tout éjecter sur son plateau.

En avant toutes ! Sus à la saleté et au bordel se disait-elle.

Sa maitresse était bien trop occupé à jacasser pour se soucier de sa façon peu Aristotélicienne de dire gentiment aux invités, sans le verbaliser, que le pouce jus de fruit était terminé. Tout le monde descends les enfants.

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Horakhty


Horakhtty, servant auprès de celui qui était devenu le Seigneur de Saint-Étienne des Sorts ; Le suivait partout comme son ombre, encore qu' avec ses 40 kgs tout mouillés, l'ombre c’était râpé, cheveux noirs, coupe au carré et l’œil vif (?). Il pouvait se faufiler sans que personne le remarque, chose qu'il avait faite en se planquant derrière une tenture.
La il voit la grosse dame qui ressemble à un éléphant ! La main devant la bouche :
« ahhhhhhhhhhhhhhh sort d'ou ca ! »

Il voit qu'elle ramasse le verre de son maître et de son amie, la belle dame en rouge. La c'était fort de thé ! Ni une ni deux, il s'approche derrière la monstre tel un serpent (de toute façon l'est pô gros)… Balance ses bras d'arrière en avant paumes vers l'extérieur..Colle une tape des deux mains sur le cul flasque de la mèmère…
beurk c'est tout mou !
Et lui siffle dans son dos :

Kestufé ! Tu prends l'verre à mon seigneur jé rêve pô
et de rajouter dans sa langue maternelle, en s’énervant :

الأنواع القديمة مجنون * (espèce de vielle folle)

Floberte_


What ?!
Une mains au derche, et gratuite en plus ?!

Rhoooo, la Floberte aurait sauté au cou de l'homme pour le déshabiller sur l'instant, en mal d'amour qu'elle était, et c'est en se retournant pour amener ses lèvres grassouillettes qu'elle entendit sa remarque, changeant totalement l'état d'esprit de la bonne dame.


Je travaille moi, ms'ieur !
Je lessive, ça se voit pas ! Ton maitre fout son bordel, moi je nettoie, c'est simple comme "bonjour".
Hum, humm... Ma qué bel hombre ! A si, si !
D'ailleurs, en parlant de lessiver... Si tu ne sais pas quoi faire, y a du joli monde qui voudrait se faire secouer... Si tu vois... Ce que je veux dire l'ami...

Un regard des plus équivoque fut lancé à Horakhty, elle en voulait la maraude, et d'une mains baladeuse, Floberte vint lui tâter la fesse bien cordialement. Histoire que s'il ne comprenne pas le phrasé, l'image lui soit plus parlante.

C'était presque à lui faire apprécier les extravagances noblitudesque de la Baronne.

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Horakhty


Il reste un instant pétrifié dans ses chausses se disant "gloups... y'as du volume"..
V'la qu'elle se retourne lui braille qu'elle bosse... bah... oui mais bon...

Ses yeux la regarde un moment puis se porte sur sa poitrine… A la traite, de quoi fait des écus en bouteilles de lait… héhé tout est bon dans... Heu a prendre...


Corne de bouc ! Y'as du monde au balcon et à la terrasse, déjà que coté grange..

Sure que s'il se plongeait le nez entre ses mamelons l'en serait ressorti étouffé. Et lui qui pensait se prendre un coup de poêle sur la truffe déjà pas trop avenante, elle lui passe la main aux fesses en retour lui parlant sans trop d’ambiguïté…


Son visage se change… On l'avait pas aguicher de cette manière depuis des lustres. la dernière fois ou il avait cirer la chose, c'est quand il avait piquer le missel d'un moine défroqué avec des images plaquées dedans loin d'être angélique.

Ses yeux ronds de surprise font place à un regard mitigé, sourire crispé tout de même empreint de méfiance. Moauis, vu la gélatine….Va falloir rêver d'une reine égyptienne pour faire l'affaire.

Et faux cul de lui lancer se dandinant des reins histoire qu'elle prenne la « petite » mesure de son seant :

J'peux t'aider a débarrasser, puis on va voir en cuisine ce qu'il y a lessiver…
Esperant qu'une table en chêne fasse parti des meubles..

Floberte_


La Floberte ne se le fit pas répéter deux fois !
Tant et si bien qu'elle oublia directement la phrase désobligeante de sa proie.

Il était ferré, elle le tenait, et bientôt, il la tiendrait aussi sous une tout autre forme, et dans un tout autre coin de la baraque.

L'on entendrait la servante roucouler en chemin, tout en tordant exagérément son fessier boudiné.

Lessivez-moi,
oui mais pas trop viiiiiiiiiiiiiiiteuh !
Viens pas de suiiiiiiiiiiiteuh !
Savooooone-moiiii !

Et d'abord, ton regard...
Dévore-moi des yeuuuuuuuux...


La suite, se passe dans les cuisines, loin de toutes oreilles nobles de nos convives, l'on ne sera d'ailleurs peut-être pas qui mangera l'autre.

CENSURÉ ! Picétou !
Bande de cochon !

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Wallerand
Oh mon Dieu ! Oh my God ! Ach, Gott ! Et s'il avait connu plus de langues, à coup sûr le Beauharnais aurait vu cette locution défiler dans bien d'autres dialectes. C'était quoi, ça ? Une sorte de tourbillon rose avait fait son apparition juste à temps pour que le Beauharnais n'ait pas celui de se sentir gêné outre mesure. A vrai dire, l'exceptionnelle couler - presque monstrueuse tant Wallerand en sentait agressées ses prunelles - était aussi surprenante qu'incontournable, et la bousculade dont il venait d'être gratifié ne fut que le prélude à un roulement de rire, en fond de gorge, péniblement maquillé en quinte de toux. Heureusement, diverses scènes se conjuguèrent pour l'aider à réguler une hilarité fort mal venue. D'une, Floberte qui vaquait dans un coin, semblable à elle-même. De deux, la demoiselle blonde dorée qui se trouvait juste à côté de sa future... Une main discrètement portée à son côté lui permit de vérifier un détail qui n'en était pas vraiment un, alors qu'il s'avançait vers elles dans un sourire. Mas il semblait que ce jour-là, il devrait attendre un peu pour s'exprimer, car la Maréchale prenait la parole. Se retournant vers elle avec un sourire, le Gascon hocha légèrement la tête avant de répondre, pendant qu'Alvira se mettait en position :

C'est très clair, Rouergue, oui. Merci...

Tête nue, elle a dit. Tête nue. Ah mince. C'est qu'il a un couvre-chef... Donc, il faut trouver une personne de confiance à qui l'abandonner. Temporairement. Oui, parce que s'il est quelque chose à laquelle il tient, outre ses proches et ses devoirs, c'est bien à conserver autant que possible une allure soignée. Réflexe venu tout droit de son paternel... A coup sûr, à cette heure, il serait fier de ses deux fils. Dont l'un devait donc se dépouiller de son chapeau, voui voui voui. En la matière, le choix était tout fait. Aussi, avec un sourire tendre, tendit-il la pièce de vêture incriminée à Bella, sur :

Ne m'en veuillez pas, ma chère, mais je ne saurais confier à nulle plus qu'à vous ma tête. Enfin, ce qui la couvre.

Une fois la tête découverte et le précédent ornement des boucles brunes remis à la Blondissime, Wallerand s'avança vers Alvira. A quelque distance, face à elle et à Cléopatre, il sentait confusément - quoique sans préjugé quant à ce qui l'attendait - qu'il allait se sentir très seul un instant. Une profonde inspiration, achevée presque en soupir, accompagna un net redressement des épaules du Beauharnais. Vas-y, marraine, tu peux cogner, j'suis prêt !
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Christabella
Le regard penaud ne mentait pas, il était en retard et le savait. Que s'était-il passé? Il avait voulu soigner sa mise, sûrement, ou tout simplement la trac. La jeune femme, souriante, était heureuse de le voir, et détailla sa tenue, jusqu'à ce qu'un détail incongru lui fit froncer les sourcils. Des tâches d'encre. Evidemment! Une lettre, c'était bien le moment! Mais elle eut un regard amusé, tout simplement, tant il avait l'air penaud. C'était tout lui, ça! Elle lui tendit la main pour leur baise main rituel, plus appuyé qu'il n'aurait dû, avant de voir arriver devant un tourbillon rose moustachu. Une femme à barbe? Un super héraut en collant rose, un billot-manne? Non, super Riri, fidèle à lui même. Bella se demandait qui avait choisi sa tenue, certainement le petit Eusaias hélas, ou peut être Sakura? Allez savoir lequel de ses innombrables gosses avait choisi...

Ignorante du ballet qui se tramait dans les cuisines entre Floberte et son aide cuisinier, elle écoutait religieusement Rouergue officier, aux côtés de sa mini blondeur. Kenny semblait avoir accepté Wallichou, et bella se demandait si ce n'était pas en partie parce qu'elle détestait Marie Clarence. Les ennemis de mes ennemis.... Bref. Avec un grand sourire, La blondissime accepta de tenir le couvre chef de son cher et tendre, et futur.

Je ne vous en tiendrai pas rigueur, je prendrai soin de votre tête, mon cher
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Cleopatre2
De répondre à la Baronne en lui disant qu'elle était du meme avis... il manquait effectivement un lion... cela ferait une jolie pelisse.

Puis le futur vassal de s'avancer...

Un sourire encourageantv et hochement de tête du héraut.

« Lou Bonjorn à tous... » englobant tout le monde.

« Ce jour Maistre Wallerand vous vous apprêtez à devenir noble en ce que la Baronne de Brassenx a souhaité vous anoblir. C'est un grand honneur qui vous est fait, mais être noble ne signifie pas que des droits, ce sont aussi des devoirs et notamment celui de respecter le « vivre noblement *», de respecter ses engagements auprès de son suzerain, de répondre à toutes sollicitations de sa part, de toujours le conseiller au mieux de ses intérêts. Il vous faut savoir aussi que tout ce que vous direz et ferez, en bien comme en mal peut rejaillir sur votre suzerain et donc votre province. »... ceci étant dit, le héraut se tourne vers la Baronne.. « C'est à vous Baronne. ».. c'est là que venait le moment de l'éloge du futur noble et que la baronne lui demandait s'il acceptait de devenir son vassal.




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*Les règles suivantes reprennent ce qui est considéré comme le « vivre noblement »
Devoir d’auxilium, obsequium et consilium envers son suzerain
Devoir de protection, justice et subsistance envers ses vassaux.
Porter le blason représentant le ou les fiefs dont il est titulaire. Ou montrer que l’on va acquérir ce blason en des délais courts (max 1 mois)
Un vassal quand il fait serment devant un suzerain ou un souverain s'engage pour lui mais est également responsable devant son suzerain ou souverain des actes commis par les personnes sur lesquelles s'étend sa vassalité. Un régnant est ainsi responsable des actes du ban de sa Province devant Sa Majesté et un noble de mérite, de ses vassaux, devant le Régnant de sa Province. Un Régnant ou un noble de mérite peut ainsi se voir sanctionné si aucune mesure n’est prise à l’égard d’un de ses vassaux qui serait dérogeant.
Interdiction de nuire au suzerain, à sa famille et à ses biens. Les critiques politiques respectueuses ne sont pas considérées comme une volonté de nuire, mais relèvent du devoir de conseil au seigneur.
Un comportement exemplaire est attendu du noble, ainsi sont proscrits : le mensonge, le faux témoignage, le rapport erroné, la couardise, la flagornerie, la rodomonterie, l’adultère, l’ivrognerie, l’attaque de prisonnier désarmé, la témérité engendrant désagréments, le mariage avec un roturier, la pratique d’activités manuelles indignes du statut de noble.
ne pas être ou avoir été condamné par une juridiction ducale, comtale ou royale pour les chefs d'accusation suivants : brigandage, sorcellerie, meurtre, et pour escroquerie grave. Ne pas avoir été condamné par la juridiction du Duché/Comté auquel on doit fidélité, pour les chefs d'accusation suivants : trahison et haute-trahison.
Tout noble doit entretenir les terres qu’il a reçues en octroi au mieux de ses capacités. Laisser une de ses possessions terriennes en désuétude est considéré comme un affront au Régnant de la Province par le peu de respect montré à la terre qui lui a été octroyée.

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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite
Alvira
Youhouhouhouhou !
Le moment tant attendu, arrivait !
Wallerand s'était mis en position, face à elle - qui était en train de se dire que le Trône était véritablement confortable - Brassenx avait cet avantage, diantre !

Rouergue expliqua les tenants et aboutissants de ce qui se déroulait. Autant dire que c'était une belle chose, parce que Wallerand prenait pieds dans la noblesse sous la bienveillance des siens et du Maréchal d'Armes. Séquence émotion, la parole fut donné à l'accusée... Euh, à la Duranxie.

Silence, on tourne.


Wall' ichou, non non, il va me tuer !
Wall'ou, non plus, pas en public ça !
Un sourire matois sur les lèvres et la Baronne se reprit.
Wallerand, mon précieux à mwaaaaa.
Rheum, rheum...
Filliot !

J'ai eu la chance de pouvoir te rencontrer par un début d'été, dans une ville que j'affectionnais, que j'affectionne toujours d'ailleurs. Devenu Bayonnais avec ton frère, j'ai apprécié ta franchise, ton humour, ton acharnement dans le travail, qui est pour moi loin d'être un défaut car tu n'as toujours voulu que le meilleur pour la Gascogne.

Quand tu m'as demandé d'être ta marraine, ce fut un honneur pour moi de me dire que je pourrai te guider dans la Foi Aristotélicienne, et là encore tu t'es montré dévoué envers ton prochain, tu as fait preuve d'abnégation dans tout ce que tu as entreprit, et de cet admiration à ton égard par le chemin que tu empruntais, est né...
Révélation incroyable, pourtant Wallerand devait bien s'en douter depuis le temps. Beaucoup avaient pensé qu'Alvira était sous la coupe d'Acrisius (amoureuse parait-il), mais c'était de l'ainé qu'elle vouait un attachement peu commun. Un lien quasi filial et même filial j'ose le dire. Bien sur, je le sais je ne suis pas ta mère, et grand Dieu, par moment je me dis qu'heureusement, autrement ma pénibilité te paraitrait plus insupportable encore.

Tu as été l'infaillible soutien dans mes moments de doutes, et lors d'épreuves où ma fatigue, ma lassitude, ma tristesse prenaient le pas, tu as été celui de tout les instants, de toutes les écoutes, me permettant de me retrouver, de reprendre pied dans un monde qui n'était plus miens afin de regarder l'avenir sous un angle positif. Je ne t'en remercierai jamais assez. Quoique le monde en pense tes valeurs sont présentes, tu es animé par la bonté, et tes paroles ne sont pas creuses. Sache que les miennes feront toujours échos comme elles l'ont toujours fait, même si le désaccord nous anime parfois, c'est bien naturel, cela ne m'empêchera jamais de toujours répondre à ton appel.


De l'amour, des compliments elle lui en avait déjà prodigué, couvert d'humour pour ne pas que cela soit trop sérieux, par crainte dont ne savait quoi, mais là, son ton était totalement sincère, le plus sérieusement du monde, la voix par moment empreint d'émotion. Les difficultés, professionnelles, amoureuses, ou familiales, il avait été de tout les fronts pour lui permettre de sortir la tête de l'eau quand certains s'acharnaient à la noyer, ou la pendre (ça c'est suivant la version, mais j'avoue adorer la pendaison, c'est fun !). La Baronne ne cessait de regarder le Beauharnais, oserait-elle lui dire jusqu'au plus profond de sa pensée ?!

Je suis fière de toi, de ce que tu es, et devenu. Je souhaite que tu deviennes mon vassal car j'ai foi en notre relation, foi en ta qualité d'homme. Je sais que mes terres et mes gens seront entre de bonne mains. Tu fais parti des miens, tu es dans mon coeur, car je t'aime, et par ce lien tu le deviens plus légitimement encore. Puis, elle dit à voix un peu plus basse, mais audible par tous, car il n'y avait là rien à cacher. Crois bien quand même que je t'ai à l'oeil, et ça comme toujours, bien sur ! Le clin d'oeil ne put être retenu, et c'est un sourire complice dont elle le gratifia. En rajoutant comme le Patriarche, parce que cela aussi faisait du bien de pouvoir le dire sans en être toujours la victime. J'ai le souhait que tu te maries, je sais, je sais, ça arrive, mais n’oublie pas que la descendance est importante. Voir courir des Beauharnais et Duranxie en Arengosse me comblerait de joie. Entends-tu ?!

Rhoo, bon on coupe là, sinon la Monstralvinette finirait par lâcher sa larmichette. Ainsi donc, c'était lancé. Wallerand, un tout, n'avait plus qu'à. On filme la vedette en contre plongé pour lui donner de la puissance, et de la prestance, qu'il possède déjà largement pour la dernière. En conclusion, c'est ton tour mon Wallichounet, héhé !
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Goddefroy
Au fur et à mesure des différentes arrivées des convives, que je ne connaissais pas pour la plupart, je me retrouvais comme doucement submergé par une vague d'inconnu. Ce sentiment me rappelait mes premières expériences. Premières expériences dans bien des domaines, dont certaines ne remontaient pas à l'avant-veille! En somme, cela me rappelait de sympathiques émotions que je me réjouissais de ressentir de nouveau dans ce genre de situations nouvelles. Ici, le simple fait d'être plongé dans une assemblée inconnue, avec un unique point de repère, au centre des attentions également. Pour Wallerand, c'était de prêter serment en tant que futur vassal pour ses terres qui constituait sa toute première. Et sincèrement, j'aurais apprécié lors de mon serment, à l'époque à feu sa Grandeur le Comte Vonafred, ressentir autant de complicité avec celui qui allait être mon futur suzerain. Les mots qu'avaient employé la baronne à l'égard de son filliot chéri m'avait fait frémir d'émotion et je me réjouissais honnêtement, que s'ouvre entre eux, une aventure belle et inédite. Pas du tout jaloux pour le coup vous remarquerez! Et puis, de quel droit après tout?

Alors t'applaudis? Bien sûr que non triple buse, t'es pas au théatre!
Retiens toi bon sang! Retiens toi!

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