Alvira
Dans un art de vivre accompli où alternent, selon un ordre éprouvé, effort et repos, sérieux et jeu, travail et plaisir, la promenade a également sa place.
de Karl Gottlob Schelle
Un équipage avait prit la route depuis la Gascogne.
Chemin faisant, il amenait une tante à sa nièce, chemin faisant, il rapprochait une sur de son frère. Chemin faisant, il amenait une jouteuse à la rencontre organisé à Fontrailles. Alvira était parti quelques jours plus tôt, pour prendre un peu de repos, et surtout pour profiter à juste titre des siens en terres d'Armagnac.
Quelques jours de détentes, et de préparation également. Les dernières joutes avaient été plus fructueuses que les premières mais il fallait qu'elle réitère inlassablement les mêmes mouvements, les mêmes appuis afin de les intégrer au mieux et de devenir plus aguerri. C'est tout à ses pensées qu'elle vit le Château du Comté de Fontrailles. Arrivé sur les lieux, la jeune femme ne se fit pas prier pour rejoindre sa poupée.
Impatiente, elle avait des envies de cris, de bonds, mais elle ne pouvait pas se le permettre. Alors, la Montoise se gourmandait tout au long des couloirs et des pièces qu'elle empruntait après s'être fait annoncer. Finalement, c'est la camériste de la Comtesse qui prévint Alvi' que sa nièce se trouvait dans les jardins, préparant assidument l'agencement de tout le campement. Le nombre de participant étant énorme, il avait fallu modifier les limites du possible bivouac.
Un remerciement plus tard, et notre Gasconne se dirigeait en extérieur, guidé par un palefrenier qu'elle avait alpagué au passage histoire de ne pas se perdre en route. A l'horizon elle vit enfin sa Blondeur, et vint à ses côtés.
Bonjorn ma neboda !
Oui je sais, c'est la phrase type d'Alvira, et sans elle vous seriez perdu, voyez comme je suis gentille !
Quelle organisation ! C'est époustouflant, le domaine rayonne, j'arrive au milieu de tout cela. Moi qui pensais que l'on pourrait profiter d'un moment de détente, je pense qu'il en sera autrement. Tu es une femme bien occupé !
C'était peu dire, pour le coup.
La brunette reprit sa contemplation du parc, largement arboré et verdoyant. Au loin, l'on pouvait entendre les travaux qui étaient effectués dans la Lice.
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de Karl Gottlob Schelle
Un équipage avait prit la route depuis la Gascogne.
Chemin faisant, il amenait une tante à sa nièce, chemin faisant, il rapprochait une sur de son frère. Chemin faisant, il amenait une jouteuse à la rencontre organisé à Fontrailles. Alvira était parti quelques jours plus tôt, pour prendre un peu de repos, et surtout pour profiter à juste titre des siens en terres d'Armagnac.
Quelques jours de détentes, et de préparation également. Les dernières joutes avaient été plus fructueuses que les premières mais il fallait qu'elle réitère inlassablement les mêmes mouvements, les mêmes appuis afin de les intégrer au mieux et de devenir plus aguerri. C'est tout à ses pensées qu'elle vit le Château du Comté de Fontrailles. Arrivé sur les lieux, la jeune femme ne se fit pas prier pour rejoindre sa poupée.
Impatiente, elle avait des envies de cris, de bonds, mais elle ne pouvait pas se le permettre. Alors, la Montoise se gourmandait tout au long des couloirs et des pièces qu'elle empruntait après s'être fait annoncer. Finalement, c'est la camériste de la Comtesse qui prévint Alvi' que sa nièce se trouvait dans les jardins, préparant assidument l'agencement de tout le campement. Le nombre de participant étant énorme, il avait fallu modifier les limites du possible bivouac.
Un remerciement plus tard, et notre Gasconne se dirigeait en extérieur, guidé par un palefrenier qu'elle avait alpagué au passage histoire de ne pas se perdre en route. A l'horizon elle vit enfin sa Blondeur, et vint à ses côtés.
Bonjorn ma neboda !
Oui je sais, c'est la phrase type d'Alvira, et sans elle vous seriez perdu, voyez comme je suis gentille !
Quelle organisation ! C'est époustouflant, le domaine rayonne, j'arrive au milieu de tout cela. Moi qui pensais que l'on pourrait profiter d'un moment de détente, je pense qu'il en sera autrement. Tu es une femme bien occupé !
C'était peu dire, pour le coup.
La brunette reprit sa contemplation du parc, largement arboré et verdoyant. Au loin, l'on pouvait entendre les travaux qui étaient effectués dans la Lice.
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