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[RP] Le tribunal n'était qu'un préliminaire

Erwann.de.naueriels


Les envies qu'il avait étaient à mille lieues d'être aristotéliciennes.

C'était un constat. Il n'avait plus rien du petit ange qu'il avait tenté de demeurer, et il n'avait pas du tout, mais alors pas du tout envie que cela s'arrête, et bon, cela pouvait sans doute se comprendre.

Il la regarde, et reste concon un instant, en la voyant retirer son bustier. Le décolleté est soudain outrancier, mais il ne semble pas en perdre une miette, et c'est sa senestre qui vient se poser sur la hanche de Sel, alors que le bout des doigts de sa dextre viennent effleurer la gorge, puis la naissance des monts, et glisser dans la vallée interdite. Son souffle se fait court et sa propre gorge est sèche, aride. Au tendre "Ca va ? " de son amante et initiatrice, il répond d'un simple hochement de tête, balbutiant.


Je... Heu oui... je... je te demande pardon.

Bah oui, il se demande, non pas ce qu'il fait là, il en est tout de même conscient, mais il se dit que son inexpérience doit pas trop être très agréable, tandis qu'il profite du massage bienvenu de son initiatrice. Il esquisse un sourire mi-amusé, mi-contrarié au "petit cœur", mais prend le verre et l'avale cul sec, avant qu'elle ne vienne poser son buste contre son torse. Là, il est dans tous ses états, les bras ballants, mais pose le verre derrière lui sur la table à tâtons, avant de l'enlacer de nouveau. Timidement au début, puis avec un peu plus d'assurance, il savoure ses courbes de ses mains, parsème la peau de baisers chastes, avant de revenir prendre ces lippes qui l'attirent inexorablement. Pourtant, il veut encore plus, il ne sait même pas quoi, ni comment, mais il veut plus.

Alors qu'il s'écarte très légèrement, s'interrogeant sur ses manières un peu primaires, maladroites, elle s'attaque à sa ceinture, ce qui le fait rougir de nouveau, sa fierté ravalée, alors qu'une autre se dresse à l'horizon.

Bien que jeune homme, il a tout de même la chance de s'être entraîné durement, ce qui fait qu'il n'a pas trop à avoir honte de son torse, plutôt musclé, mais pour le reste, il est dans l'inconnu, et déglutit... Il devine qu'il va se retrouver dans le plus simple appareil, et il le veut, mais encore pas trop à son aise, il prend appui d'une main sur la table contre laquelle il se tient, et de l'autre, attrape la bouteille, pour en boire une gorgée à même le goulot. Ca fait peut-être goujat mais là, il ne mène pas la danse, et ce n'est pas du tout habituel pour lui de se laisser ainsi guider pour les relations homme/femme qu'il a toujours fuies. Pourtant, il ne tente pas, ne tente même pas un geste pour partir, et lui sourit, un peu gêné.

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A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    Les mains de Blondie remontent sur ses hanches pour le caresser, frictionnant sa peau alors qu'il boit pour alléger sa nervosité. Conservant une expression rassurante, elle lui accorde une nouvelle fois un sourire en réponse au sien. Aucun mot ne sort de ses lèvres, aucun discours ne lui ferait partir son stress. Il devait faire avec et se laisser aller au fur et à mesure: Tout n'était qu'une question de temps. Quelques minutes passent, Sélène venant de temps à autre frotter son nez contre sa joue ou encore s'égarer sur son torse, avant que la jeune trentenaire ne choisisse de laisser descendre ses lèvres le long de son torse en même temps qu'elle s'agenouille devant lui. Ses mains suivirent le mouvement, emportant avec l'aide de la gravité le pantalon, dévoilant le bas de son ventre, ses cuisses pour finir par ses chevilles. Les chaussures du jeune homme défaites, elle se permit de lui enlever tout simplement comme si c'était la chose la plus naturelle du monde et les posa à côté des siennes. Se remettant bien face à lui, toujours installée sur ses genoux, elle leva les yeux vers son visage en reposant sa bouche sur son ventre. Elle lui avait laissé conserver sa bouteille dans sa main et espérait qu'il ne lui renverse pas tout sur elle dans un geste trop brusque.

    Prenant garde à la moindre des réactions masculines, les lèvres vinrent taquiner l'intimité enfin dévoilée. Furtivement, gravissant le mat comme pour admirer l'horizon de toute sa hauteur, les yeux ne quittaient pas leurs egos. La pointe de sa langue s'abandonna dans une caresse brève avant de regagner son nid pour laisser les lèvres poursuivre leur but, attendant que leur hôte soit prêt à passer à l'étape suivante. La bouche s'arrondit pour offrir un léger suçon pour accueillir finalement l'objet de son envie. Elle n'allait pas trop loin, ses gestes étaient graduels, essayant simplement de lui offrir un moment agréable et tentant de remplacer la nervosité par l'envie de s'abandonner. Aucun homme ne résistait à ces étreintes: Chaque femme savait que pour obtenir un souhait, il suffisait de s'agenouiller pour convaincre leur époux. Plus simple, plus rapide que des négociations parfois superflues. Question de facilité, question de lâcheté, cela se discutait mais ailleurs. les bonnes mœurs n'avaient plus leur place dans cette chambre.

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Erwann.de.naueriels


Les mots seraient en effet superflus dans cette pièce, dans cette chambre, où tout la luxure a sa place. Le jeune homme est on ne peut plus tendu, se retrouvant en tenue d'Adam très rapidement. La bougresse sait y faire, et après une nouvelle longue gorgée de vin, il passe son bras droit autour du buste féminin, pour l'enlacer, caresser le dos, la peau de Sel. Au moment où les mains de cette dernière quittent ses flancs pour s'agenouiller devant lui, il vire au cramoisi, sa fierté dressée se dévoilant dans le mouvement félin de la blonde. Il la laisse faire, tétanisé, et à la fois excité de se retrouver ainsi, et repose presque précipitamment la bouteille sur la table, alors qu'il la regarde, bouche ouverte, et qu'il ose frôler les épaules puis la chevelure blonde de son initiatrice.

Jeu du chat et de la souris, de regards appuyés, doux et tendres, d'attente et de désir, de mains expertes et d'un doigté maladroit... Si en cet instant, certaines personnes le trouvant "hautain", ou agressif l'avaient vu, ils auraient pu constater que le jeune coq perdait de sa superbe lorsqu'il n'était pas en terrain connu.

Il déglutit, alors que ses mains viennent s'agripper à la table derrière lui, et qu'il laisse échapper un léger soupir de plaisir, avant de mordre ses lèvres, réalisant qu'il perd totalement le contrôle, et qu'en plus, il aime ça. Les lippes qu'il embrassait pour la première fois il y a peu de temps encore, viennent lui procurer une sensation nouvelle, inconnue, et c'est un coup de reins intempestif, pas du tout contrôlé qui donne le la sur la flute dont joue Sel. Résister à la tentation ? Aucune envie... Il voulait... encore plus. Il ne savait pas quoi, mais il voulait plus... et c'est une voix légèrement enrouée ou plus rauque qu'habituellement qui l'informe, au cas où elle aurait eu un doute.


Tu... Tu es belle.

Ou comment dire qu'il est tombé de son piédestal, et d'avouer que seul son instinct et ses sens ont survécu.

Erwann lui caresse les épaules, et soudain la fait reculer... L'expertise de la dame est telle qu'il va finir avant même d'avoir commencé, et il rougit, alors que son precum perle déjà sur le mat dressé. En gros, faut pas rêver, il n'est pas l'amant idéal, du moins pour le moment. Blondie va devoir prendre quelques jours pour le former si elle veut en faire un bon amant...
Selenic
    L'amertume avait gagné ses lèvres sans qu'elle ne montre aucun signe pour autant de dégout par simple respect de son partenaire. Elle vient embrasser la main qui se tenait encore sur son épaule et qui l'avait fait se reculer avant de se relever encore assez agilement malgré l'adolescence perdue depuis quelques années. Son visage se pencha sur le côté avec une expression enjouée en repensant à son compliment. Elle l'imaginait difficilement suivre une vieille sorcière au nez crochu et aux ongles infectés par la peste dans une couche. Ses mains viennent défaire la ceinture qui entourait encore sa taille pour libérer le reste de sa robe qu'elle laissa glisser le long de ses jambes et vient reposer avec soin sur le reste de ses affaires.

    Ah oui? Qu'est-ce que tu trouves beau chez moi ?

    Feignant l'étonnement, elle se retourna vers lui pour venir saisir ses mains et les poser une sur sa poitrine et l'autre sur sa joue pour laisser les siennes aller et venir joyeusement sur le corps masculin, s'égarant sur le torse aussi bien que sur une cuisse voire son intimité. L'étreinte était plus détendue, presque amicale. Joueuse, elle agrippa alors sa main tandis qu'elle avançait à reculons vers le lit, l'attirant dans sa direction jusqu'à ce que le rebord du lit vienne se cogner contre ses jambes. Elle aurait pu lui proposer de simplement s'allonger, de la laisser faire même si cela n'aurait pas duré longtemps. Cependant, elle doutait que cela lui apporte quoique ce soit. Préférant elle-même s'assoir sur le lit jusqu'à s'y étendre et continuant de l'attirer sur elle pour qu'il s'allonge, face à face. Les cuisses féminines viennent entourer le corps masculin pour le laisser s'installer entre. Son index vient doucement frôler le bord de sa bouche alors que son bassin sous lui initia quelques petits mouvements afin de venir lover l'épée dans son fourreau dès qu'il en aurait l'envie. Elle ne souhaitait pas tout décider pour lui surtout qu'elle l'avait vu assez fier, presqu'orgueilleux. La castration serait pour son mariage lorsqu'une femme lui mettrait la corde au cou.

    Loin était sa première fois au point qu'elle ne se souvenait même pas de comment cela s'était passé: Avait-ce était de l'amour, de l'alcool ou bien une vente ? Trop de temps s'était écoulé pour que les souvenirs rejaillissent. Pourtant, elle essayait que tout se passe bien pour lui pour qu'au moins il ne soit pas dégouté de la gent féminine. Elle avait toujours cru par superstition que les hommes d'Eglise, les curés comme les archevêques ou les moines avaient fait leur vœu de chasteté car leur première expérience avec les femmes avait du être désastreuse. Il n'y avait pas d'autres solutions pour que des hommes seins d'esprit se privent d'autant de plaisir dans une vie bien souvent amère.

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Erwann.de.naueriels


Ce qu'il trouvait de beau chez elle ? Elle en avait de bonnes blagues, la blonde. Erwann reste muet, parce que sans déconner, elle lui demande de réfléchir en lui faisant poser sa main sur un fruit mûr qu'il voulait justement caresser, palper. La robe au sol, et leurs corps si proches n'aident pas à la réflexion. Sa tête et son cerveau ne sont clairement pas là où ils devraient être, alors qu'il savoure du regard les courbes de son initiatrice.

Heu... Tout.

Il est en feu, et pas sur le point de fuir, il veut plus, encore plus, et les effleurements de la main experte sur lui, combiné à ses propres mains sur le buste, les reins de Sel, leurs regards échangés sont clairs, brillants même. La main dans celle de Blondie, il la suit jusqu'à la couche, et déglutit légèrement alors qu'il s'allonge sur elle, buste féminin contre torse masculin, jambes féminines qui l'enserre, alors qu'il se laisse guider sans chercher à comprendre.

Rapidement, et avec maladresse, il donne un coup de reins, mais avant le galop, il va falloir apprendre à marcher et tenir en selle, à savoir que pour ranger une épée au fourreau, et bien, il est dans l'embarras. Il rit légèrement, la regardant, et vient de la main caresser l'entrejambe de Sel, cherchant où l'épée doit entrer... Pas très adroit, c'est le moins que l'on puisse dire, mais il trouve et enfin, touche presque au but. L'épée pénètre le fourreau de soie avec empressement, presque violemment, tellement la force de son désir est grand. Pour devenir amant attentif à l'autre, il lui faudra encore apprendre, pour l'heure, il profite et donne des coups de reins vigoureux, se tenant sur ses bras pour admirer le visage et le buste qui bouge au rythme de ses assauts. Rapidement, à savoir que cela ne dure que l'espace de même pas dix charges de cavalerie, le cavalier est resté en selle, mais émet un grognement sourd, haletant, alors que son épée tressaille dans le fourreau, libérant sa semence.

Rapidement, il se retire, et s'allonge sur la couche, fatigué, encore que pas vraiment fatigué, juste... surpris de la rapidité de la chose, mais son regard se tourne vers Sel, et il vient poser sa tête sur le buste, déposant un baiser sur une pomme, caressant l'autre de sa main, tourné vers elle.

Que dire de plus ? Il reste de profil, la regardant, et soulève légèrement une épaule, prenant appui sur son avant-bras, tandis qu'il poursuit son exploration de ce buste.


Hum... C'était... bien ?


Pas besoin de poser la question pour lui, il n'a rien maîtrisé, mais visiblement, il a apprécié.

Tu veux bien... que je... enfin...


Il sourit, gêné, et finit par exploser de rire, se trouvant très nul pour le coup, et se sentant très stupide surtout.

Apprends-moi... encore... Tu veux bien ?

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Selenic
    Blondie a un sourire des plus amusés alors qu'elle le sent tâtonner pour s'immiscer en elle. Heureusement qu'elle n'attendait nullement de douceurs car les premiers galops sont vifs au bord de la violence. S'il le pouvait, il l'empalerait sur place, c'était du moins l'impression qu'elle avait, mordillant sa lèvre inférieure alors que son corps accompagne les mouvements masculins. Elle le laisse guider, se débrouiller et lorsqu'il s'achève, il n'a pas besoin de lui dire pour qu'elle soit au courant. Quand il se retire pour s'allonger à ses côtés, la main de la blonde se faufile dans la chevelure masculine pour le caresser, se laissant à son tour câliner par ses mains maladroites. Elle l'observe prendre appui sur l'avant de son bras et sourit un peu plus à sa question, continuant de laisser le revers de sa main effleurer son torse. Elle hoche la tête avec un sourire en coin.

    Pour une première ... C'était bien

    Et si ce n'était pas sa première fois, c'était dramatique. Le bon côté est qu'il ne pouvait que progresser. Le côté optimiste sonnait parfois avec le glas de l'espoir. Elle s'étendit lentement dans la couche, creusant légèrement son dos avant de se laisser retomber en l'entendant balbutier. Un petit "mmm" interrogatif répondit à sa première hésitation. Elle pouffa un peu de rire en l'entendant se marrer. Elle lui porta un regard intéressé quand enfin il eut posé sa question, arquant un sourcil légèrement dans une mimique qu'elle avait souvent. Seigneur, le jeune et fier écuyer demanderait-il de devenir une maitresse ? Les jeux solitaires ne lui convenaient-ils plus? Elle réprima un petit rire à toutes ses pensées pour se contenter de lui offrir un joli sourire, prenant bien le temps de réfléchir comme si elle en avait besoin.

    C'est vraiment difficile comme demande, tu sais.

    Faire durer le suspens, elle détournait le regard de lui pour se redresser sur le lit, croisant ses jambes étendues alors qu'elle prenait appui sur ses mains. Lâchant quelques soupirs, elle finit par lui porter un regard en pleine réflexion avant de lui laisser deviner qu'elle le taquinait par une expression plus chaleureuse. Elle le repoussa sur le dos pour venir s'allonger à côté de lui, sa tête sur son torse et une de ses jambes sur la sienne, calquant sa respiration sur la sienne. Les yeux clos, un sourire en coin, elle fit mine d'oublier de lui répondre pendant quelques minutes avant de déclarer d'un ton solennel.

    Le chemin sera ardu mais je crois que je suis prête à relever cette quête et de devenir ton amante mais il y a une condition.
    Et pour le coup, elle était très sérieuse, et l'observa pour plonger son regard dans le sien avant de poursuivre
    Tu ne devras pas me mentir.

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Erwann.de.naueriels


Après la cavalcade brève, mais intense, les caresses sont bienfaisantes. Il n'est toujours pas très à l'aise de sa nudité dévoilée, et cette première fois lui laisse un goût d'inachevé. Perfectionniste, il perçoit le sourire en coin de son amante, et la phrase qui suit comme un "peut mieux faire", ce qui a le don de l'agacer.

Il grimace légèrement, alors qu'il frôle le sommet d'un mont. C'est que ce qu'il avait pu vivre était très différent de ce qu'il faisait habituellement, se contentant en général d'un bain glacé pour rafraichir des ardeurs juvéniles, ou de sa senestre, quand vraiment il ne pouvait plus faire autrement. Le petit rire attira son regard sur le visage de Sel, délaissant le buste ferme malgré la différence d'âge, et répondit au sourire par un chaste baiser volé.

Interloqué lorsqu'elle parle de réfléchir, il se dit qu'il a vraiment été très mauvais, et bougonne légèrement. Le fait qu'elle se redresse le fait languir sur la réponse, et surtout, éloigne l'objet de ses caresses de sa main, alors qu'il reste couché sur le côté, tourné vers elle, et repose son bras sur la couche.


C'était si mauvais ?...

Il la regarde, l'écoute, et hoche la tête à l'air solennel qu'elle prend, puis esquisse un sourire, avant de rire, puis répondre, sur un ton tout aussi solennel.


Je pense que tu as pu remarquer que je ne suis pas très doué pour mentir... Cela m'apporte mon lot de petites surprises, comme un procès. Je ne te mentirai pas, tu as ma parole d'honneur.

Puis il s'allonge toujours sur le côté, retombant devant sur la couche lorsqu'elle le pousse, l'autre bras replié sous la tête, appréciant de sentir son corps contre le sien, la jambe féminine sur les siennes, caressant d'une main les reins de Sel, en la regardant.

Tu veux boire quelque chose ?


Et là, il se trouve bien ennuyé, parce que pour aller à la table, il devra bien se lever, même si elle l'a déjà vu, il lui reste un zeste de pudeur, et si c'est elle qui se lève, il pourra savourer la vue, sauf que ce ne serait pas correct qu'il la laisse faire le service, alors il lui vole un baiser doux et plus tendre, suçotant la lèvre de sa maîtresse pour attendre sa réponse.

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A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    Surprise, elle l'est. Si on lui avait dit qu'en assistant au procès d'un inconnu, elle finirait par coucher avec, elle ne l'aurait pas cru et aurait traité l'énergumène d'imbécile. Pourtant, c'était bien le jeune homme qui était à côté d'elle et sa tenue était loin de celle des parades militaires. A sa proposition, elle le libère de son étreinte afin de le laisser libre de ses mouvements. Elle-même n'éprouve plus vraiment de pudeur depuis tellement d'années qu'elle ne se rend pas bien compte que lui peut en éprouver: Ce n'était pas comme si elle venait de coucher avec lui. Ôh, bien sûr, elle aussi été une voyeuse et les pensées qui traversèrent le jeune homme étaient semblables aux siennes même si la blonde avait pour habitude de prendre des amants plus vieux ou du même âge. C'était la première fois qu'il y avait une aussi grosse différence d'âge encore plus lié au fait que c'était elle la plus vieille. Elle ne voyait pas de tares physiques à Erwan et se demandait bien pourquoi n'avait-il jamais forniqué avant.

    Tu vas chercher les verres?

    Par cette demande, elle lui signifiait indirectement que non seulement elle voulait boire mais qu'en plus il allait avoir le plaisir et l'honneur d'aller servir et rapporter les verres. Après tout, c'était lui l'homme, non? Elle était curieuse de voir ce qui se passait dans sa tête. Cependant, plus elle le regardait et plus elle se disait qu'il pouvait être son fils. Pour son bien-être mental, elle se fit une obligation intérieure de chasser cette idée de son esprit. Alors, pour trouver autre chose à se mettre sous la dent, elle posa la grande question qui la titillait depuis déjà quelques minutes. Refaisant tranquillement ses cheveux en une natte sur le côté, les commissures de ses lèvres bougèrent d'un coin à l'autre avant de pousser un gros soupir.


    Pourquoi étais-tu resté vierge?

    Il était étrange comme certains mots sonnaient vertueusement pour une demoiselle et insultant pour un homme. Blondie observait le gamin avec grand intérêt, attendant la réponse sans sourciller même si elle se demandait s'il allait balbutier pour lui répondre ou s'il allait prendre encore des rougeurs. La question suivante serait aussi amusante si elle se décidait à la poser: Pourquoi céder face à une inconnue qui aurait l'âge d'être sa mère. Même si Sélène faisait plus vingt-cinq que trente ans, elle n'avait plus quinze ans. Cependant, s'il avait observé, dans son dos, se dessinaient quelques cicatrices blanchies par les années. Un reste de quelques coups qui n'étaient jamais partis et dont elle avait appris à vivre avec.

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Erwann.de.naueriels


L'instant qu'il appréhendait... Devoir se lever, et aller chercher une bouteille. En cet instant, il se sent encore plus gauche que d'habitude. Déjà que même dans sa propre chambre ou après son bain quasi quotidien, il n'avait pas l'habitude de se balader ainsi, passant toujours un drap autour de ses flancs, mais là, il était pris à son propre piège. Il avait proposé, elle avait disposé, et il ne lui restait plus qu'à obtempérer, à savoir, aller chercher les verres et la bouteille. Délicat moment où il se redresse et se tourne vers son amante, assis sur la couche où elle est allongée, cherchant à reprendre courage. C'est qu'il lui en faut pour s'exposer ainsi à sa vue, lorsque l'on sait combien il peut être pudique.

A tes ordres.

Il esquisse un léger sourire, puis se lève, enfin, pour marcher vers la table, lui tournant le dos par cette action, il prend les verres et la bouteille, puis se tourne, la tenant devant son bas-ventre, comme pour cacher sa virilité, et revient vers le lit, lui tenant les verres, s'asseyant sur la couche.

La question qui suit le déstabilise, mais il garde le dos droit, et sert le vin, sa main un peu tremblante tout de même.


Pourquoi... Disons que... J'avais une foi que je croyais inébranlable en l'Eglise... J'ai même commencé mon séminaire. Mais certains évènements m'ont fait comprendre que la vertu ne sert qu'à poser problème. Elle m'a valu un procès, rien que parce que je tentais de faire entendre raison à des personnes... qui n'avaient pas envie de m'aider... Ils ont fait appel à mon Parrain, Monseigneur Cathelineau, Archevêque et Inquisiteur. Son intervention m'a fait comprendre que le mensonge prévaut sur la vérité, et que mes valeurs morales étaient un handicap. Cette leçon est récente.

Il se tait, avalant une gorgée de vin, et resservant avant de poser la bouteille à même le sol, et de se hisser un peu plus loin sur la couche, semi-allongé, tourné vers elle, toujours le même bras replié pour relever son torse, alors qu'il tient son verre de l'autre.

Et puis... hum... Disons que les filles que j'ai pu croiser en Bretagne sont... intimidantes... Si sûres d'elles... et pour certaines... très très expérimentées, même si elles font semblant d'être vierges. Je ne suis pas dupe. Certains signes ne trompent pas.

Il déglutit et la regarde.


Promets-moi de... garder ça pour toi, s'il te plait.

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Selenic
    C'était un moment délicieux que de voir son amant se lever pour aller chercher les verres: non seulement, il était agréable de se faire servir mais en plus, il était deux fois plus agréable quand c'était par un jeune homme qui avait pour seul habit une pudeur mise à l'épreuve. Elle eut un petit sourire en le voyant revenir, cachant ainsi sa virilité d'une bouteille. Oui, c'était vraiment jouissif de le voir sans son masque hautain. Il était vraiment un brave petit soldat ou était-ce la jeunesse ou sa serviabilité naturelle ? Blondie ne le connaissait pas encore assez pour le déduire ou même le deviner. Elle attrape les verres pour l'aider à faire le service quand il revient vers elle et quand il les eut remplis, lui souffle simplement un "merci" dans son patois flamand, ce qui donne tout simplement à l'oral un "bedankt". Elle trempe ses lèvres dans son verre avant d'hocher la tête: Elle avait maintenant du mal à l'imaginer même prêtre ou cureton. Au moins, il ne serait pas resté naïf très longtemps dans un monde où tout le monde est beau et mignon et honnête jusqu'à preuve du contraire - qui arrive assez vite d'ailleurs.

    Son regard glisse sur le corps alangui de son amant, dénudé avant de relever les yeux sur son visage pour au moins ne pas le déstabiliser de trop. Elle pose son verre sur le sol pour venir s'allonger sur le dos mais tout contre lui pour profiter de sa chaleur. Ses doigts jouant à effleurer son menton à la recherche d'un quelconque signe d'une barbe naissante. Les femmes, elle les connaissait même très bien: De la pucelle à la salope en passant par les vertueuse et fidèle femme. Pour elle, un bon nombre était des hypocrites qui ne rêvaient que d'assassiner leur concurrente. Il était inutile de lui répondre qu'elle n'était plus vierge, Sel était même persuadée qu'il s'en était rendu compte tout seul. Ses yeux roulèrent un peu, amusé et elle releva la tête juste assez pour venir lui dérober un baiser doux avant laisser sa tête retomber sur la couche. Les sourcils froncés, elle n'avait pas tellement compris sa demande


    De garder quoi pour moi?
    Que tu étais puceau?
    Que tu as couché avec moi?
    Autres choses?
    A qui j'irais parlé aussi?


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Erwann.de.naueriels


Il la regarde, l'observe, détaille chaque courbe de son regard, ses émeraudes sont émerveillées, c'est ce qui peut se lire dans ses prunelles, sans aucun doute possible. La beauté du corps de sa maîtresse le met en émoi, alors qu'il rougit légèrement, en croisant les céruléens qui s'attardaient sur lui, et termine son verre, histoire de se donner contenance, ou quelque chose, il ne sait pas trop quoi en fait... peut-être un peu de courage pour ne pas virer au cramoisi, et pose son verre au sol en même temps qu'elle, ou presque, puis retrouve sa position initiale, assez confortable somme toute.

Lorsqu'elle vient contre lui, il s'allonge, passant un bras sous la tête de Sel, comme pour lui faire un oreiller, et de l'autre, effleure le ventre, puis remonte sur le buste de son initiatrice, tout en partageant un baiser doux, avant de rire légèrement aux questions, un peu gêné toutefois, rougissant de nouveau.


Que j'étais puceau, je pense que pas mal de monde le savait, ou du moins s'en doutait... et je n'ai pas honte que tu sois celle qui... m'initie. J'aimerais que tu gardes pour toi que je regardais les filles... Je n'en ai pas trouvé qui soit... aussi inexpérimenté que moi. Il faut croire que... je manque d'expérience dans ce domaine.

Il garde un bras sous Sélène, et vient happer ses lippes entre les siennes, lentement, et avec douceur, avant de pincer légèrement entre ses crocs de louveteau la lèvre inférieure. Il relâche sa morsure pour la regarder, avec gourmandise.

Tu as eu beaucoup d'amants ?

Réalisant la stupidité de sa question, il se mord la lèvre inférieure, avant de venir déposer un baiser sur l'épaule de Sel, glissant une de ses jambes sur les jumelles féminines. La position fait possessif ? Possible, il n'en a pas vraiment conscience, il la veut, encore, et la vigueur qui le reprend n'est pas étrangère sans doute à ces maladroites tentatives. Il déglutit, puis la regarde avec un sourire tendre.

Pourquoi tu ... as fait ce que tu as fait au tribunal ?

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Selenic
    Drôle de question: Que cela pouvait-il lui faire de savoir le nombre d'amants qu'elle avait pu avoir tout au long de sa vie? Fronçant doucement les sourcils, ses yeux se plongèrent dans le sien comme pour essayer de deviner l'intérêt de la question. Elle haussa un peu les épaules alors que sa tête reposait contre son bras. Elle vient chercher sa main pour jouer avec ses doigts, souriant un peu. Il était inutile de lui mentir car elle ne devait pas avoir honte d'avoir eu des conquêtes ou même d'être ce qu'elle était. Le souvenir était encore bien vivants des orgies entre confrères où l'alcool coulait à flot et où chaque personne changeait de partenaire deux à trois fois par soirée. Le lendemain, chacun reprenait sa vie comme si de rien n'était et ce, en tout amitié. Il n'était pas rare de faire la bise à une personne devant qui on était à genoux la veille ou de voir un frère d'armes coucher avec la femme de son meilleur ami qui conscient observait la scène d'un coin de la pièce avec plaisir.

    J'ai eu pas mal d'aventures ...

    Elle resta un peu vague, ne voulant pas trop le choquer ni même se faire passer pour ce qu'elle n'était pas. Sa main vient se poser sur la jambe possessive de son amant avec un petit sourire en coin. Elle n'allait pas se sauver et elle glissa de nouveau sur son entre-jambes pour le caresser avec douceur, sentant sa vigueur reprendre lentement un peu de son souffle sous ses doigts. Elle n'avait jamais été très chaste comme lui, ni l'envie et encore moins de volonté. Après, en vieillissant, la sagesse avait pointé le bout de son nez ou du moins, elle s'était un peu assagie par rapport à ses folles années. Elle ne cumulait plus les amants, un, deux et non plus cinq ou six.


    Mais tu sais, par rapport à une bonne sœur, j'en ai sûrement eu beaucoup alors que pour une putain, je suis probablement une femme vertueuse.

    Tout était relatif dans ce monde. Un petit sourire naquit sur son visage à sa dernière question. Pourquoi? Pourquoi? Elle se posait aussi la question. Joueuse, elle adorait tester les limites d'autrui, c'était même son sport préféré alors, quand elle avait vu le regard du jeune homme, elle en avait profité. Il était amusant de le voir choqué. De plus, il n'était pas désagréable physiquement et ce n'était pas un pouilleux. Elle répondit tout simplement, sans chercher à enrober les choses. Le début d'une chouette franchise.

    Parce que tu es plaisant petit cœur et que j'en avais envie.
    Elle marqua un petit moment de pose avant de relever les yeux pour lui sourire, l'observant attentivement.
    Comment tu te sens maintenant que tu as perdu ta ceinture de chasteté ?

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Erwann.de.naueriels


Il ne s'attendait même pas à une réponse, à dire vrai, ayant réalisé combien sa question était incongrue, et pas vraiment appropriée à la circonstance. Si lui-même était resté chaste jusqu'à présent, rechignant à montrer un quelconque intérêt à la gent féminine, il n'en avait pas moins observé, même de loin, les courbes de certaines qui se montraient téméraires, ou qui jouaient à attirer les regards sur leurs courbes ou croupes.

Savourant, malgré sa pudeur, la proximité de leurs corps, il oscillait entre réfréner ses ardeurs, et s'y abandonner. La main sur sa jambe, le sourire ensorceleur et clairement, il ne cherche pas à partir, continuant de parcourir le buste de Sel d'une main maladroite, caressant tantôt un mont, glissant un doigt dans la vallée, remontant pour frôler un sommet, et s'allonge sur le dos, fermant les yeux, attentif à chaque mouvement, confiant à la fois, étrangement confiant, alors qu'elle n'était qu'une inconnue il y a encore quelques heures.

Il ouvre les yeux et les plonge dans les prunelles féminines.


Pardonne-moi si j'ai pu... être... arrogant, ou... insultant. Je ne pense pas que tu sois une catin.


Se redressant à demi, en appui sur son avant bras, il vient caresser la joue de Sel, et l'embrasser langoureusement, s'essayant à plus de douceur, léchant les lippes avec gourmandise, avant de faire danser sa langue avec sa jumelle, avant de reculer légèrement sa tête, riant légèrement.

Petit cœur... On ne m'avait jamais appelé ainsi... Rougissant légèrement, il rajoute à mi-voix. ... ma belle. Je me sens... Je ne sais pas... J'aime beaucoup.

Il esquisse un léger sourire, et vient s'asseoir à califourchon sur les jambes de la belle, posant ses mains sur le buste, une sur chaque mont, un sourire gourmand aux lèvres, et le regard rieur, mais rouge pivoine d'exposer ainsi sa virilité dont le volume croit lentement, au regard de sa maîtresse.
Je me sens... différent.

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Servir et Protéger, ou périr.
A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    Paisible, Blondie l'était même après des ébats assez courts. Le jeune homme ne semblait pas trouver une position confortable ni même savoir ou poser ses mains alors que ces dernières se promenaient tranquillement partout sur son corps. Elle l'observe, amusée, s'allonger et fermer les dos alors que ses propres doigts continuent l'exploration de sa virilité. Face à l'aveu de son arrogance, elle se contente de hocher la tête sans perdre une expression amusée. Que dire de plus? Elle ne lui en voulait pas et elle ne s'était pas sentie vexée ni même en danger. Au pire, cela l'amusait car il était le seul à en être agacé. Pour toute réponse, elle se contenta d'une phrase toute prête que les vieux sortaient à leur descendance quand une erreur juvénile était commise ou même une erreur de jugement.

    C'est la faute à ta jeunesse.

    Ses lèvres prolongèrent son baiser, sa langue se mêlant à la sienne jusqu'au dernier moment. Agissant par taquinerie, quand le baiser fut rompu, elle lui octroya une grande lechouille en plein visage avant de pousser de rire de sa propre bêtise. Elle vient cueillir sa joue, le trouvant particulièrement adorable quand il rougissait. Sa tignasse blonde contrastait parfaitement avec le rouge de son visage. Il ne réagissait plus du tout comme la première fois qu'elle l'avait appelée ainsi au rez-de-chaussée de cette taverne. L'alcool lui avait-il donné plus de liberté? Il n'en avait pas bu assez pour que ça soit significatif. Elle le laissa grimper sur elle pour la chevaucher et tend ses mains pour venir les poser à plat sur son torse avant de les poser sur les mains masculines qui explorent une nouvelle fois sa poitrine. Différent ... Oui, même sa façon de lui parler était différente. "Ma belle" ... Il semblait se laisser aller tout doucement à des familiarités comme son tutoiement. Heureusement qu'il s'habituait au petit cœur, il l'aurait à toutes les sauces. Cela lui permettait de ne pas oublier qu'il était un être humain, jeune et de ne pas le maltraiter comme elle jouerait avec un homme d'une trentaine d'années. Une question de conscience pour elle en soi.

    Tu es prêt maintenant à aller courir toutes les donzelles ?

    Une petite moue moqueuse s'afficha sur les traits féminins. Elle trouverait cocasse que de puceau, il passe en un éclair à courtisan voire libertin. Généralement, c'était progressif. Sel aimait se moquer et c'était bien une petite moquerie gentille qu'elle offrait au jeune homme. C'était ce genre de cadeau empoisonné que toute personne se passerait et pourtant ... C'était si agréable quand on ne le subissait pas. Un petit sourire en coin, elle finit par lui demander par rapport à sa position sur elle

    Tu es bien au-dessus au fait? Pas trop perdu ?

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Erwann.de.naueriels


Timidité mis à part, il semblait prendre ses marques, du moins, pour lui... Même si ce n'était pas encore vraiment ça. Il n'était pas encore très à l'aise, en témoignait ses couleurs sur les joues, qui faisaient briller ses émeraudes plus qu'habituellement. Il se penche sur elle, posant un bras de chaque côté de Sel, pour l'embrasser, lapant les lippes charnues et douces, partageant un baiser sensuel, chaud, langoureux et tendre. Les leçons portaient leurs fruits, et il commençait à maîtriser le baiser. Il se redresse légèrement, restant en appui au-dessus d'elle, et esquisse un léger sourire à la léchouille. Ce que ne pouvait pas se douter Sel, c'est que les trois verres étaient suffisants pour qu'il soit dans un léger état d'ébriété, même s'il était encore lucide, il n'était plus vraiment clair, lui qui se contentait de vin clairet à table, et ne buvait jamais plus de deux verres sur toute une soirée depuis qu'il avait quasiment gerbé sur le Grand Duc dont il avait fêté la victoire en taverne à Vannes.

La faute de sa jeunesse ? Possible... Il n'allait pas nier être naïf sur certaines choses, il avait pu s'en rendre compte, lui qui ne mentait jamais, allait devoir apprendre à le faire.

Rieur à la léchouille, il guette le regard de son amante, comme s'il quêtait un encouragement, ou une bonne note, allez savoir, puis il rit et fait non de la tête.


Non. Elles sont... inconsistantes... Je veux dire... pas profondes.

Il pique un fard, de nouveau, et détourne le regard un instant.

Les donzelles comme tu dis... Celles de mon âge, je les trouve immatures. Certes, elles ont toutes déjà forniqué ou presque, mais à côté de cela, elles sont... sottes.

Pas tendre, le jugement de l'écuyer, mais les seules qu'il a pu rencontrer se sont montrées arrogantes, comme Arrogane, ou empressées, comme Eliette, ou encore méchantes, mais aucune n'avait pu lui "apporter" quelque chose. Il avait recherché La femme de sa vie, et pour le moment, ne l'avait pas trouvée. Sa maîtresse n'était pas La femme en question, mais lui apportait une expérience qu'il appréciait.

Il le lui fit savoir pas un baiser chaste, avant de rouler sur le côté pour la regarder, amusé, s'allongeant près d'elle, son chibre contre la cuisse de son amante.


J'ai... envie de toi... de... le refaire.

Simple, clair, net, direct, bref, pour les formes et les mots tendres, il faudra repasser.




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