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[RP] Le tribunal n'était qu'un préliminaire

Erwann.de.naueriels
Il s'était assis pour mettre ses bas, ses braies, et ses bottes, mettant de l'ordre dans sa vesture rapidement, rentrant sa chemise, terminant de la nouer debout, lorsqu'elle vient l'enlacer. Un léger sourire sur le visage du très jeune amant qui n'est décidemment pas informé de grand chose. Le sujet était tabou pour lui, et c'était la première fois qu'il l'abordait ainsi, si ouvertement. La fornication, il l'avait fuie, jusqu'à ce jour. Là, il voulait tout savoir, et qu'on cesse de se moquer de son ignorance. Si publiquement, il se contentait d'hausser les épaules, d'éviter le sujet, ou de changer de conversation, il en allait tout autrement devant celle qui avait presque fait de lui un homme, à savoir, avec qui il avait perdu son pucelage.

Une main dans les cheveux en guise de peigne, et il attrape sa veste qu'il conserve sur son bras, vérifiant au poids que sa bourse est bien là, alors qu'elle lui met la main sur le séant. Surpris, il sursaute, et l'observe, persuadé qu'elle lui raconte encore n'importe quoi mais visiblement, non, et il déglutit.


Tu veux dire que... Mais c'est... sale.

Choqué, il inspire profondément, et regarde vers la porte. Affronter le regard des gens maintenant, c'était vraiment pas ce qui le mettait en confiance. Il remet son masque de gamin hautain, comme certains le disent, préférant sans doute passer pour hautain plutôt que pour un ignorant, et tend son bras à sa maîtresse, portant sa veste sur l'autre.

Tu dis cela pour me faire fuir, ma belle ? Si ces... saignements sont signe de fécondité... Comment se fait-il que cela prenne autant de temps pour les femmes de sortir un bébé ? Il y reste presque un an, dans le ventre. et vous parlez de saignements mensuels...

Le ton était donné, il avait remis sa carapace, et bien qu'il se montre courtois, qu'un sourire se dessine, le jeune homme se penche vers le cou de sa maîtresse pour y déposer un baiser, effleurer l'épaule d'un souffle, et happer les lippes savoureuses, se redressant avant d'ouvrir la porte.

Allons-y, ma belle. Vous me feriez faire sottise et j'ai l'appétit en diable. J'ai l'impression que je pourrais avaler un bœuf. J'ose espérer que vous n'êtes pas de ces mijaurées qui grignotent du bout des doigts de peur de s'arrondir.
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Servir et Protéger, ou périr.
A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    Voilà qu'il lui demandait d'être un médecin: Mais zut, qu'avait bien pu lui raconter sa môman? Elle vient enrouler son bras autour du sien quand il lui tendit le sien. Elle ne s'était pas vexée ni même étonnée de voir sa réaction à l'annonce de la sodomie. C'était l'effet que cela faisait à chaque personne la première fois. Pourtant, il aurait pu y songer tout seul: Comment pensait-il que des hommes s'accouplaient avec d'autres hommes? Peut-être avait-il cru qu'un vreau ban se formait en-dessous de leur verge quand un homme était homosexuel. Elle chassa rapidement ces idées de sa tête pour hausser une nouvelle fois les épaules à sa question sur les enfants.

    Quand une femme est enceinte, elle ne saigne plus jusqu'à la naissance de l'enfant. Il faut du temps à l'enfant pour se former dans le ventre de sa mère: Si tu éventres une femme enceinte de huit mois, l'enfant est presque entièrement formé, prêt à naitre et il peut même survivre. Alors que si tu éventres une femme enceinte de quatre mois, tu verras que le bébé est vraiment moche et petit et il ne survit pas. Cela ne relève pas de la fécondation le développement de l'enfant dans le ventre de sa mère.
    Elle conclut son cours de reproduction sexuelles chez les mammifères
    Quand une femme est enceinte, elle ne saigne pas pendant sa grossesse, c'est ainsi qu'une femme sait qu'elle est enceinte. Si elle saigne chaque fois, c'est que son amant n'a pas réussi à l'engrosser et qu'ils peuvent encore s'amuser ou bien qu'elle est devenue stérile et vieille et que personne ne veut plus la prendre.


    Une petite pointe ironique mais tellement vrai. Qui voudrait d'une vieille femme alors que les hommes pouvaient prendre des jeunettes comme bon leur semblait? C'était d'ailleurs pour ça que les femmes devaient à tout prix être mariées avant d'être périmées. Elle sourit un peu à ses gestes alors qu'elle sentait qu'il remettait son masque hautain. Elle sourit un peu au vouvoiement qui reprenait, à sa réflexion et à l'air détaché qu'il semblait tout d'un coup prendre. Trop poli, trop propre, trop noble? Blondie secoua la tête avant de sortir de la chambre et de l'emmener dans les escaliers pour descendre de l'étage.

    Ma seule inquiétude est que cela ne soit pas la nourriture qui m'arrondisse justement.
    Petit sourire en coin


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Erwann.de.naueriels


Il faisait naïf, enfantin sur certains points, et sur le sujet de leur conversation en particulier. Il n'y connaissait vraie ment rien. Ce que sa mère lui avait appris sur la reproduction tenait en peu de choses : elle avait rencontré son père, il était né, un bastard, le reste n'avait pas été abordé, à savoir la nudité, l'anatomie, ou les cycles de la vie. Tout cela était resté sujet tabou, mystérieux. S'il connaissait le maniement d'une épée, les parchemins pour les armées, les ordres, ou les déplacements, le fonctionnement et les forces à calculer, clairement au fait de ces choses, et qu'il y était plutôt pas trop mauvais, pour ce qui était de la vie en générale, les cours s'étaient contentés de peu de choses. Savoir se conduire avec une jeune fille vertueuse, danser, mais ce n'était pas sa matière favorite, et puis des jeunes filles vertueuses, il n'en avait pas encore croisées, donc il avait surtout eu l'impression que cet enseignement n'avait servi à rien. Elles riaient lorsqu'il demandait à rencontrer leur père ou proposait une promenade avec chaperon. A croire que seul leur importait de faire ce qu'il venait de faire avec son amante.

J'y songerai, lorsque j'éventrerai une hérétique.

Un reste de soupçon de son éducation, ou un retour à la réalité de sa vie... Il ne savait pas, mais soudain, tout lui paraissait dérisoire. La leçon d'anatomie et du cycle terminée, brève, fort heureusement, le jeune homme accompagne Sélène, et referme la porte. il esquisse un sourire, revenant à son côté, et lui redonnant le bras, le visage semblant détendu, même si le regard est un peu tendu.

Vous voulez dire qu'il n'existe pas de plantes... J'ai entendu que certaines prenaient des plantes, des sorcières les prépareraient, et cela aiderait à ne pas enfanter. Je n'y avais guère prêté attention jusqu'ici. Un ami de mon Mestre, Messire Myrdynn fait travailler des filles pour... le plaisir des soldats, entre autres. Elles suivaient l'armée de mon Mestre, en début d'été dernier. Il prétendait qu'elles n'allaient pas embarrasser un soldat avec des rejetons non désirés. Comprenez... je suis moi-même bastard, et je ne souhaite vraiment pas cette vie, à personne... Il n'y a vraiment rien d'agréable d'être bastard, de savoir que vos parents portent des titres, que vous avez les obligations d'un enfant légitime, sans les privilèges qui vont de paire, et de vous retrouver au service des autres. C'est humiliant. Le bastard ne peut qu'assumer une position qui n'est vraiment pas agréable. Je ne veux absolument pas... Il faudra que vous trouviez une solution, si cela était... Je pourrais même me rendre à Vannes et aller jusqu'à rencontrer cet homme, si cela est nécessaire.

Ils arrivent au rez-de-chaussée, et il tire une chaise pour qu'elle s'y asseye. Ce qu'il vient d'avouer, c'est qu'il a dans ses relations un maquereau, et que malgré cela, il était resté pur, qu'il aurait pu, s'il l'avait voulu, "devenir un homme" bien plus tôt. Il en avait eu l'opportunité, mais s'y était refusé.

Puis il fait signe à l'aubergiste.


De l'hypocras, deux plats du jour, et votre discrétion.

Déposant quelques écus qu'il sort de sa poche, il rajoute une pièce au mot "discrétion". Il sait que tout se paye, tout se monnaye, y compris le silence.


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A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    La naïveté était sans égal à cet âge. Blondie l'avait presque oubliée, cette candeur. Elle lui souffla un "Bedankt" quand il lui tira une chaise et s'y assoit correctement pour une fois, jusqu'à laisser tomber son sac à ses pieds. Elle n'était même pas étonnée des relations qu'un bâtard pouvait avoir, ni même qu'il soit lui-même un bâtard. Cependant, il était un bâtard qui avait eu de la chance au vue de son éducation et de l'argent qu'il en avait retiré. La majorité des bâtards et des enfants non-désirés finissaient morts, abandonnés dans un sous-bois à la merci des animaux sauvages quand ce n'était pas noyés purement et simplement dans le fleuve le plus proche, le crâne fracassé contre un mur. Elle lui sourit un peu avant de lui tendre sa main où était passé à son annulaire gauche un anneau de fer simple. Son mari avait tué les jumelles qu'elle avait mis au monde simplement parce que l'une était blonde et qu'il était persuadé que sa femme avait fauté. C'était même la raison de son départ de Bordeaux précipitamment. Elle n'avait pas supporté de voir les deux petits corps morts de ses filles, nées quelques heures plus tôt. Si Edvald l'avait écoutée, il aurait su que ces deux petites filles étaient son sang et qu'elles n'avaient aucune des deux un autre père. Regardant son alliance, elle sourit légèrement avant de dire d'un ton détaché.

    Si je tombe enceinte, je doute qu'il arrive à terme car mon mari me tuera dès les premières rondeurs.


    Cinglant mais vrai: Elle avait pu rester en Bretagne en mentant à son époux, lui disant qu'elle n'était plus fertile depuis la naissance des jumelles, qu'il lui fallait du repos et qu'elle lui reviendrait tôt ou tard car elle conservait son alliance et avait compris qu'elle avait intérêt à rester avec son mari. Ce qui était faux, le seul intérêt de son alliance était qu'elle repoussait les hommes assez lourds ou ennuyeux et lui évitait les demandes en mariage qu'elle ne souhaitait même pas aborder. Cependant, elle devait quand même préciser à la vue de la naïveté des procédés du jeune homme. Les plantes? C'était bon une fois qu'on était engrossée. Pas avant. Sinon vous verriez toutes les femmes en machouiller à longueur de temps.

    Quand une putain tombe enceinte, elle est envoyée dans un cloitre pour le dernier mois dans le meilleur des cas où les religieuses l'a font accoucher contre de l'argent. Si tôt l'enfant né, il lui est retiré et tué, bien souvent le crâne fracassé contre un mur car c'est un enfant du péché. Et la putain retourne se faire engrosser.
    Elle marqua un moment de pause avant de lui sourire pour poursuivre d'un ton neutre.Les plantes, elle l'avait déjà fait et elle le regrettait. Elle avait bien cru qu'elle était devenue stérile et à cette époque, elle était unie à un militaire qu'elle aimait.
    Les plantes servent surtout à avorter, c'est-à-dire que l'enfant est déjà conçu. En fonction du nombre de mois qu'elles en sont, c'est un accouchement sauf qu'on sait que la progéniture ne peut pas survivre. Pour l'Eglise, c'est un meurtre. On m'a dit que suite à ces plantes, une mère avait même pu entendre son fils hurler ! Il avait survécu deux jours alors que les yeux n'étaient même pas ouverts.

    C'était la petite anecdote qui faisait toujours plaisir à entendre.
    Crois-moi, pour un bâtard tu as eu beaucoup de chance. On avisera si le problème vient à se poser.
    Ce dont elle doutait fortement: Elle n'était pas la femme la plus stérile du Royaume.

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Erwann.de.naueriels


Il ouvre la bouche, une nouvelle fois en mode poisson rouge, et se reprend, redressant son dos.

J'avais bien noté votre alliance, mais je vous croyais veuve...


Abasourdi, il rougit légèrement, comprenant qu'il a... fauté, vraiment fauté, plus que pire que tout. Il tombait plus bas que terre. Elle n'était pas veuve, et le reste des explications se perdit, il l'entendait parler, mais ne comprenait plus les mots, perdu dans ses pensées, honteux, et se sentait sale. Seul un murmure vient franchir ses lèvres.Qu'ai-je fait... puis il la regarde.

S'il advient que vous tombez enceinte... je demanderai la protection de mon père pour vous. Je refuse d'être coupable de meurtre... ou d'en être responsable. J'irais également voir mon parrain... pour m'être laisser aller à... Je suis... désolé.

Erwann déglutit, et lorsque l'aubergiste revient et dépose sur la table, le plat, les tranchoirs et les timbales d'étain, il le remercie d'un signe, lui remet quelques pièces, et lui fait signe de s'éloigner.

Certes... Bien que bastard, je ne suis pas dans le besoin... Mais croyez bien que la situation n'est pas plus enviable qu'une autre. J'ai de l'argent, des vêtements, le logis et le couvert... mais lorsque mes camarades parlaient de leurs familles... ou qu'ils rentraient chez eux... Je n'avais que la commanderie, et pour famille, des mestres d'armes.

Il serre les dents, et prend sa timbale après y avoir versé, ainsi que dans celle de sa compagne, une large rasade de vin rouge épicé. Buvant une longue gorgée, il se détend un peu, et repose le vin.

J'ai reproché à ma mère de m'avoir mis au monde. Elle m'a abandonné. Oh certes, elle payait pour mon éducation, pour ma vesture... mais son nom ne m'a été connu qu'il y a moins d'un an. Depuis, nous nous sommes réconciliés, après tout, je n'ai qu'une mère. Père ne savait même pas que j'existais. Il l'a découvert à mon arrivée en Bretagne. Vous appelez cela de la chance ? Même un gueux connaît sa mère... Même une gueuse élève son enfant. J'étais traité comme un fils de catin par mes camarades de classe. Si vous trouvez que c'est de la chance... quand je vois que même des brigands sont capables de prendre leurs enfants dans leurs bras... Vous ne savez rien, rien de ce qu'a pu être ma vie.

Saisissant un morceau de viande entre ses doigts, il y croque, et baisse la tête.

Navré de vous avoir... poussé à commettre l'adultère. J'en assumerai les conséquences.

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A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    Elle se retenait de rire alors qu'elle-même rougissait parce qu'elle était prise dans un fou rire devant ses expressions gênées, honteuses comme s'il venait de réaliser. Elle respira plusieurs fois profondément pour éviter de se perdre dans un rire, buvant longuement son verre avant de lui sourire, relever les yeux vers le ciel, secouer la tête et reporter son attention sur lui. Sérieux? Ce n'était pas son histoire qui l'amusait mais vraiment son comportement. Elle avait l'impression d'avoir un enfant qu'elle venait de punir en le mettant au coin. Elle attendit que le tavernier soit assez loin pour reprendre d'un ton malicieux et posa sa main sur la sienne pour qu'il la regarde bien et écoute tout ce qu'elle avait à lui dire.

    Ecoute-moi bien petit cœur ... Tu n'as rien fait de mal.
    Si si, c'était vrai ce qu'elle disait: Tout ce qui s'était passé, elle l'avait souhaité, voulu et elle n'avait rien à regretter même si des deux, c'était elle qui prenait le plus de risques. Jouer avec sa vie était un passe-temps qui lui était resté de ses années folles.
    Et il n'y aura aucune conséquence pour toi, ni pour moi.
    Elle souriait doucement , observant le jeune homme dans les moindres détails. Ce qui était bien avec son époux, c'était que c'était elle qui possédait la noblesse et non son mari qui était qu'un soldat. De ce fait, elle s'octroyait quelques libertés contre la volonté de son époux. Leurs disputes avaient été légendaires dans la capitale. Les assiettes avaient volées comme son mari avait défoncé une porte avec son fléau quand sa femme s'était enfermée dans la cuisine.

    Si un enfant vient à naitre, il ne sera pas considéré comme un bâtard mais comme un enfant légitime. Il vivra avec moi simplement. Mon mari est à des lieues d'ici, il me suffira d'aller le voir, de le faire une fois et il pensera bien que c'est le sien. Il sera tellement heureux d'avoir un nouveau fils à son âge ... et moi, je serai tranquille pour une nouvelle années sans le voir.

    Tout bêtement. Le mensonge résolvait un bon nombre de problème. et c'est bien parce qu'elle était une menteuse hors paire qu'elle n'avait aucune honte à le faire. Il n'y aurait pas de problème de bâtardise: Cela faisait des mois que Sélène réfléchissait et mettait un plan au point au cas où cette éventualité arriverait: Elle avait même contacté un faussaire, mis de l'argent de côté. Rien n'était laissé au hasard et elle ajouta sous une pointe de taquinerie.
    J'espère juste que si tu es fécond, que ça soit bien un fils et non une fille, sinon mon époux serait terriblement déçu.


    La petite pointe ironique alors qu'elle mangeait un morceau. Les jeunes de nos jours étaient vraiment moins débrouillard que ceux d'avant. Elle en avait même une petite pointe de tristesse alors qu'elle s'apercevait qu'il ne survivrait pas une journée dans la vraie vie. Elle crevait d'envie de lui demander qui était son père mais se retient, au fond, cela ne la regardait pas et il n'était pas sûr qu'il souhaite lui répondre. Peut-être était-ce trop tôt vu comme il parait de son enfance. Blondie pourtant n'en démordait pas: Il avait eu beaucoup de chance par rapport à d'autres mais il s'en rendrait compte sûrement bien plus tard.

    Tu sais, même les gueux abandonnent leur enfant et même les gueux commettent l'adultère et même les gueux tuent leur progéniture.

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Erwann.de.naueriels


Vrai que dans la vie, il ne survivrait pas longtemps, toute son éducation était à faire, pour s'insérer dans la société. Ce que cela lui avait apporté ? Un procès pour le moment, des engueulades à n'en plus finir, et surtout, il n'avait pas vraiment la facilité de certains au mensonge. Il apprendrait, c'était certain. Déjà, il venait de commettre un acte qui lui donnait des rougeurs, non pas de honte, mais d'une certaine chaleur qui lui donnait des idées pas du tout arisotéliciennes.

La main de son amante sur la sienne pour attirer l'attention n'aidait en rien à garder les idées claires, pas plus que le vin qu'il buvait depuis quelques heures.


Rien fait de mal... si vous le dites... Mais vous êtes prête à mentir pour... couvrir ce qui n'est pas supposé être mal. Pourquoi mentir, si ce n'est pas mal ?

Déglutissant, il l'écoute, l'observe, et présentement, n'a qu'une envie, remonter dans la chambre, pourtant, ça ne se fait sans doute pas.

Je ne sais si je suis fécond... Et peut-être n'êtes vous pas fertile.

Que pouvait-il rajouter ? Qu'il manquait de pratique ? Il n'avait sans doute pas besoin de le dire, elle l'avait remarqué sans problème, puisqu'elle avait du le guider.

Les gueux... je ne sais rien de leur vie, mais j'ai l'impression qu'ils sont plus libre, même si j'ai le statut de gueux, puisque bastard, je suis supposé me conduire comme un noble, sans en avoir les prérogatives, et surtout, ne pas salir les noms de mes parents.

Il reprend un morceau de viande, parce qu'il a faim, l'exercice, ça creuse, et reprend un autre morceau pour le fourrer entre les lèvres de son amante.


Je vais devoir apprendre à mentir, si je veux pouvoir éviter de nouveaux procès. Vous semblez une experte, ma belle. Je ne saurais mentir comme vous. La seule fois où je l'ai fait, j'ai eu l'impression d'œuvrer pour le Sans Nom. Je me suis entraîné au mensonge face au président de la Cour de Justice Bretonne. A priori, j'ai réussi à lui faire avaler que j'étais ravi, alors que je rêvais de le frapper.


Il rit, s'appuyant au dossier de sa chaise, le vin aidant à ce qu'il soit complètement saoul, et qu'il perde sa retenue habituelle, même s'il reste courtois publiquement avec sa maîtresse.

Vous êtes... merveilleuse. J'en découvre plus en quelques heures que depuis des années.

Il reprend un morceau de viande de la main gauche, prenant son verre de la droite, ambidextre, bien qu'utilisant la droite pour son épée, il esquisse un sourire, plongeant ses émeraudes dans les céruléens, et léchant ses lèvres pour laper le jus qui coule, autant par jeu que par gourmandise.



edit pour mise en page...

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A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    La première question méritait d'être posée: Blondie avait déjà la réponse toute faite. Mentir était une seconde nature et pourtant, à une époque, elle s'était retrouvé à sa place mais son côté opportuniste lui avait permis très rapidement de comprendre les ficelles de la vie dehors. Le fait qu'elle soit née dans une ferme aidait sans nul doute. Sa sœur ainée, Mona avait aussi permis de finaliser son éducation alors que leur mère était morte. Son jeune amant buvait et buvait au point qu'elle doutait qu'il puisse remonter les escaliers sans avoir besoin de se soutenir soit à elle ou à la rampe mais elle le laissait boire autant qu'il le voulait parce que c'était un jeune adulte et qu'elle n'était pas sa mère.

    Pour flatter l'ego de mon mari tout simplement et protéger son orgueil. Il a soixante ans, peut-être même soixante-dix, cela lui fera plaisir de croire qu'il peut encore concevoir. Tu comprends?

    Un acte de charité en somme. Elle eut un petit sourire en coin à l'évocation de sa fertilité. C'était un peu imaginer que Sélène n'était pas aussi une mère et pourtant, des enfants, elle en avait encore trois de vivants dont deux filles, bâtarde chacune et un fils, premier né de son mariage. Elle ne se formalisa pas et répondit d'un ton tranquille. Mais par rapport à d'autres, elle n'était pas une personne qui tombait enceinte tous les neufs mois si tôt le dernier né.

    Je peux tomber enceinte même si je ne suis pas une lapine. Un gueux n'est pas plus libre que toi et même moins, il est tenu de ne pas salir le nom de sa famille s'il en a une et s'il est seul, il ne survivra pas. Les coups pleuvent comme les injustices et ils n'ont pas assez d'argent que pour s'acheter la Justice
    .

    Quand son amant fourra le morceau de viande entre ses lèvres, elle se plia au jeu jusqu'à venir suçoter le bout des doigts du jeune homme. Il baissa le ton pour la surnommer par un doux surnom, de peur que l'on entende mais pourtant, ses gestes le trahissaient plus que ses propos. L'alcool offrait une imprudence typique et l'empêchait de se rendre compte de ses actes. Encore avec quelques verres et il serait même prêt à la prendre sur la table de cette auberge ou du moins, pas loin. Elle était plus heureuse de le voir à l'aise que de le sentir nerveux, stressé. La vie était bien trop courte que pour être tendu à longueur de journée sans s'accorder des petits moments de détente.


    Tu ne crois pas pouvoir mentir comme moi et pourtant, un jour, tu comprendras que tu le devras si tu ne veux pas te retrouver le cou sous la hache d'un bourreau. La première fois est la plus dure. Après, cela ira de soi ... et tu en sèmeras mon petit cœur des bâtards dont tu ne te soucieras pas comme ton père


    Un petit sourire carnassier se dessina sur son visage alors que ses yeux se noyèrent dans le sien. A son petit jeu, elle montra les dents et les claqua doucement dans le vide comme pour se saisir de sa lèvre et le mordre délicatement.

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Erwann.de.naueriels


Flatter l'égo...

Il reste interdit un bref instant et esquisse un sourire, reprenant un morceau de viande, sauçant un bout de pain de l'autre main, mangeant avec appétit.


Je vois... Mais acheter la justice ? Je ... je n'ai pas payé le juge. Il m'a relaxé, pas content d'ailleurs. Il a râlé. Pas content de me relaxer.


Toujours gourmand, il lèche ses lèvres, et la regarde, tout en mangeant, et suçote le doit qu'elle avait pris entre ses lippes un peu plus tôt. Débridé ? Saoul serait le mot plus approprié, et donc ses actes ne sont pas ceux qu'il aurait sobre, ou alors, il commence à comprendre que le monde n'est pas noir et blanc, mais gris.

Il l'observe et lui vole un baiser, publiquement, se levant pour se pencher au-dessus de la table, mêlant sa langue à celle de son amante, toute pudeur enlevée par la magie de l'alcoolisation, il devient autre, puis se rassoit, avec un sourire amusé, avant de rire de nouveau.


Vous me faites faire des sottises. L'aubergiste pourrait parler... Votre époux se trouve-t-il en Bretagne ?

Pas pour dire, mais un duel, pile là en cet instant, il ne pourrait pas. Ses gestes sont maladroit, l'alcool n'aidant pas vraiment, et il pourrait aisément perdre, il en a conscience et se maudit intérieurement, délaissant sa timbale pour manger de nouveau.


Je crois que j'ai trop bu.

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Selenic
    Blondie vient lui chiper le morceau de pain qu'il vient de saucer pour le manger avec un sourire amusé devant les gamineries de son jeune amant. Lui n'avait pas besoin d'acheter la justice vu qu'il était un bâtard et vu sa richesse, ce n'était pas le bâtard de deux vagabonds. Elle prit soin d'avoir avaler son morceau de pain avant de répondre. L'alcool aidait à faire des bêtises mais aussi à faire parler. C'était bien pour ça que Sélène buvait beaucoup moins qu'Erwann. Si elle commençait à vendre ses petits secrets, sa réputation prendrait un mauvais tournant et surtout, les gens avec qui elle traitait ou avait traité n'étaient pas des enfants de cœur. Elle non plus d'ailleurs mais les apparences jouaient plus en sa faveur qu'en sa défaveur.

    Tu es bien vêtu petit cœur, tu es élevé, tu as de l'argent. Qui est ton père déjà? Pas n'importe qui j'imagine. Et rien que par ton éducation, cela se voit.


    Il se laisse de plus en plus aller au point qu'il la surprend en lui volant un baiser langoureux dans un endroit public. Là, c'était certain, il avait vraiment trop bu même si cela n'empêcha pas la blonde d'emprisonner ses lèvres pour prolonger le jeu de leur langue. Demain, le réveil serait difficilement pour le jeune homme, c'était même une évidence. Mais pour l'heure, elle souriait un peu en l'entendant rire. Elle secoua la tête négativement quand il parla de son mari et fit un petit geste dédaigneux de la main.

    Il est ..Oulàà... Loin, dans les Flandres. Tu ne risques pas de le croiser en Bretagne.
    Elle sourit de plus belle et se pencha pour lui murmurer sur un ton de confidence.
    Je ne te fais faire aucune bêtise ! Tu fais simplement ce dont tu as envie et si l'aubergiste parle, on lui arrache la langue. Promis.


    Qui se soucierait des aventures d'une étrangère et d'un bâtard en Bretagne? Personne. Il était beaucoup plus intéressant de se mêler de la vie privée d'un duc ou même d'une baronne que d'eux. C'est bien pour cette raison que Sélène se souciait peu de l'aubergiste et même s'il pouvait parler. Qui cela intéresserait? Son mari était loin. De son côté, elle n'avait rien à craindre. De plus, elle ne portait même pas le nom de son époux puisqu'il n'était qu'un gueux. La vie était belle parfois. Elle s'accouda à la table en refourrant un morceau de viande dans sa bouche avant de pouffer de rire.

    Tu es légèrement alcoolisé. Tu crois que tu arriveras à marcher sans tomber dans le fossé? ou à me prendre une nouvelle fois en trouvant tout seul l'entrée?


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Erwann.de.naueriels


Froncement de sourcil lorsqu'elle demande le nom de son père, mais par chance, il mange un bout de viande, et on ne parle pas la bouche pleine, il ne répond donc pas, éludant la question sans avoir à mentir. Un point pour lui ! Oui, faible victoire, il n'a pas menti, mais il n'a pas non plus vendu le nom de son père. Le jeune homme est fier de lui, et son regard brille.

Alcoolisé ? Il l'est certainement, et sourit, heureux de vivre pour une fois, visiblement. Il ne cherche plus à se donner contenance, il est quasiment tel qu'il était il y a quelques heures encore, naïf, gamin, même s'il n'est plus puceau. Lorsqu'il a avalé sa viande, il répond.


Oui ma belle. L'argent de mes parents m'a acheté une éducation... mais m'a privé de connaître certaines choses.


Baiser langoureux échangé, il grimace en entendant parler des Flandres.


Mère vit en Flandres. Elle y est noble.


Il rit en entendant les menaces sur l'aubergiste, ou plutôt la promesse.


Hum, je crois que tu... que vous en seriez capable.

Endroit public ou privé ? Sa lucidité est légèrement entachée, et il oscille entre les deux. Visiblement il a bu plus que de raison, et mange un nouveau morceau.


Me mettriez-vous au défi, ma belle ? Sachez que j'ai bien envie de le relever...

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Selenic
    Elle n'insiste pas pour obtenir une réponse et se contente de remarquer le regard brillant de fierté du jeune homme. S'intéressant à lui plus qu'à son hypothétique famille, Blondie ne peut s'empêcher de poser une ou deux questions. Si elle n'obtient pas les réponses, elle ne lui fera pas passer un interrogatoire. Il n'y a pas que le physique du jeune homme qui l'intéresse, c'est un plus pour elle si ce n'est pas une coquille vide. Joueuse, elle vient lentement lui faire du bien sous la table alors qu'a fait semblant de rien en apparence, ne changeant aucune de ses expressions. Elle n'est pas aussi affamée que lui et mange plus lentement même si elle ne se met aucune restriction.

    De quoi cela t'a-t-il privé que tu ne puisses avoir?


    Pour ne pas l'inquiéter, elle ne rajoutera pas que son époux est parti servi une noble de Flandres. Il comprendrait probablement plus tard qu'un mercenaire ne travaille bien souvent que pour des nobles car eux-seuls sont capables de faire le sale travail des gens riches. Même aux bâtards, les nobles ne donnent pas certaines tâches. Sa promesse le fait rire, tant mieux, il vaut mieux qu'il le prenne ainsi. Elle hoche simplement sa tête à son affirmation: Oui, elle en serait pleinement capable comme elle a été capable de marquer au fer son époux pour l'avoir épousée. C'était du donnant-donnant. Encore une fois, pour ne pas entacher trop tôt l'image insouciante que le jeune homme avait, elle se tût, se contentant d'un énigmatique.

    Peut-être bien ...Mais tu n'aimerais pas le savoir !


    Oh, le poussin avait envie de jouer? Un sourire en coin, un petit regard vers l'aubergiste et pour le reste de la salle et voilà que Blondie recula sa chaise pour se lever de la table et fit le tour pour rejoindre du même côté son amant. Elle 'appuya le bas de son dos contre la table, et recula brusquement du pieds la chaise du jeune homme pour passer une jambe par dessus les siennes et lui faire face. Tranquillement, elle recula de son côté les victuailles pour venir poser ses fesses à la place avec un sourire aguicheur. Ainsi installée, elle balança lentement ses jambes dans le vide tandis que ses mains prenaient appui à côté des différents mets


    Il ne faut pas avoir que l'envie tu sais, il faut aussi avoir le courage d'aller jusqu'au bout.
    Un petit air narquois alors qu'elle prenait le verre de l'homme pour boire une gorgée. C'était la leçon du jour.


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Erwann.de.naueriels


Il esquisse un sourire lorsqu'elle l'interroge sur ce qui lui manque dans son éducation. Que répondre à cela ? Il est tellement peureux de tout, toujours sur la défensive habituellement, ne connaissant que peu les rouages de la politique, et encore moins ceux de Bretagne où il est contraint de vivre, qu'il rit, pour cacher sa gêne. Il aura rarement rit autant, lui qui est d'un naturel taciturne. Pourtant, grâce à l'ivresse ressentie, il se comporte différemment.

De connaître la vie hors des murs d'une salle d'armes ou d'un camps d'entrainement, par exemple.

Il ne s'inquiète plus, chasse l'idée de l'époux en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire de son esprit, et reprend un bout de viande entre ses doigts, les léchant avec gourmandise. Il avait envie de jouer, et le regard de son amante lui prouvait qu'elle aussi, visiblement. Amusé, il laisse ses mains sur ses propres genoux lorsqu'elle vient remplacer son tranchoir par elle-même, et lève les yeux vers elle, avide de plus.


D'un geste encore malhabile, mais désireux, il fait glisser ses mains sur les jambes de sa maîtresse, et les glisse sous sa jupe, pour les remonter à même la peau, tout en la regardant. Pour le moment, rien de bien torride, il reste assis sur sa chaise, ne sachant pas s'il tiendrait debout, et frôle la peau, la caresse, remontant ses mains sur les cuisses, laissant retomber sur ses propres genoux et les jambes de son amante le tissus, dans un froissement doux. Le regard plongé dans les céruléens, il poursuit l'exploration en aveugle des jambes, des cuisses, et vient glisser entre les jambes, des doigts pas vraiment insouciants, mais plutôt investigateurs, avant d'immiscer son majeur. Après avoir déglutit, parce que cela l'émoustille, il passe une langue sur ses lippes.

Défi réussi ?

Le regard se fait interrogateur, alors qu'il respire rapidement.

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Servir et Protéger, ou périr.
A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Selenic
    Elle en vient à se mordre sa propre lèvre inférieure avant de sourire simplement lorsque ses mains se glissent sous le tissu pour venir investir ses cuisses, les yeux rivés dans les siens, pas décidée une seconde à les baisser. Sans l'en empêcher, l'exploration se poursuit jusqu'à ce qu'un doigt se glisse dans ses chairs, provoquant un petite inspiration marquée et elle resserre ses cuisses autour de sa main par amusement. Bougeant très légèrement son bassin sur la table, elle lache son regard pour réfléchir, penchant tantôt la tête à gauche, tantôt la tête à droite comme si elle était en pleine réflexion.

    Mmm...Je ne sais pas ...


    Sa propre main se pose sur le haut de son décolleté pour venir caresser sa peau du bout des doigts, d'un air pensif avant de faufiler un doigt sous le tissu de sa robe pour venir découvrir un peu plus sa poitrine très légèrement, tout dans la suggestion. Elle soupire un peu et ôte sa main pour venir frôler le bout des lèvres masculines alors qu'elle se déhanche très discrètement, pour que seul le gamin sente qu'elle se mouvoit.

    ...Tu trouves que c'est suffisant pour toi?


    Lui portant un regard tout aussi interrogateur que le sien comme si elle ignorait tout de la réponse qu'il avait à lui faire. Elle ne résistait pas au jeu que le jeune homme lui proposait et lui non plus d'ailleurs. Alors, elle prit un morceau de viande qu'elle suçota du bout des lèvres avec un petit sourire en coin, faisant mine de passer à autre chose sans pour autant bouger son fessier de sa place.

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Erwann.de.naueriels


Lui qui était fier, pensant avoir réussi le défi, est bien marri lorsqu'elle fait une légère moue, comme s'il avait échoué. Pourtant, il ne baisse pas les yeux, ne perd pas une miette de la réflexion, de cette gorge, de la naissance des monts, de sa bouche qui l'attire. Toutefois, il reste assis, et c'est avec un léger sourire en coin qu'il poursuit le jeu, jouant de son majeur sur les lèvres intimes, le ressortant, pour l'y insérer de nouveau, frottant de l'autre main la toison, explorateur, prospecteur en inspection, ou examen poussé, il palpe, caresse, frôle, frotte, insère tour à tour.

Le regard se fait désireux, enfiévré, lorsqu'il happe entre ses lippes le doigt qui frôlait ses lèvres, avant de le relâcher.


Tu pourrais partager ce morceau de viande, ma belle.


Il ouvre la bouche, comme pour recevoir la becquée, lubrique, en feu, tandis que ses mains et ses doigts poursuivent leur office, tout en pudeur, la jupe cachant le jeu de mains dans l'antre de son amante. Il murmure doucement "J'ai envie de toi."

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