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[RP] Duel à l'aube

Erwann.de.naueriels



        RIEUX - HOSTEL DE NAUERIELS - 21 avril 1463


    Rieux, un hostel particulier, une cour...

    Le décor est planté, ou presque.

    Ce jour-là, le jeune Erwann était nerveux. Après une première nuit passé à l'hostel du Vicomte, il allait devoir lui montre ce dont il était capable pour que, comme il le lui avait dit, le Chevalier de Naueriels voit s'il "est digne de devenir son escuyer". Cela faisait des jours qu'il patientait, rongeant son frein, et sa patience pourtant grande, avait été mise à rude épreuve. Déjà, il avait rencontré la moitié de la famille de Naueriels lui semblait-il, avant même d'avoir un entretien avec le Vicomte.

    La veille au soir, il l'avait enfin rencontré, pour un entretien qui lui avait semblé plutôt étrange. Déjà, il s'était déroulé en taverne, et Erwann, habitué à une rigueur plutôt extrême, même s'il s'était un peu mis à la "mode bretonne", n'en restait pas moins un jeune homme dont la discipline était bien visible. Il ne buvait pas, ne jurait pas, poli en toutes circonstances, galant envers les dames et damoiselles... Erwann avait regardé le Vicomte, un peu interloqué, lors d'un juron bien breton : un "Gast" qui l'avait limite fait frisonner. Non pas qu'il ait peur du vicomte, il avait bien l'intention de lui montrer ce qu'il savait faire, mais parce qu'il n'avait vraiment pas l'habitude de certaines démonstrations.

    L'entretien d'embauche donc, c'était déroulé publiquement, et en fait, il n'était pas encore embauché, il lui faudrait prouver ce matin, lors d'une épreuve, ce qu'il valait. Son ami Jowan, lui, avait été embauché sur le champs. Vrai que ce n'était pas pour les mêmes fonctions, mais tout de même. Ce n'était pas une pointe de jalousie qui avait alors compressé le thorax d'Erwann, mais une sorte d'appréhension, parce qu'il souhait rester près de celui qu'il considérait désormais comme un ami.

    Sortant de la pièce où il était logé, il avait gagné les cuisines pour y boire une tisane. Sa nuit avait été courte, et les prières ne l'avaient pas vraiment aidé à trouver le sommeil. Tout était tellement différent en Bretagne, et il avait tant de choses à apprendre et découvrir ! Il était excité, et pressé de tout savoir, mais en même temps, il savait que cela lui prendrait énormément de temps. La tisane avalée, il était retourné prier, avant de se rendre dans la cour. Il ne savait pas vraiment où se rendre, ne connaissait guère les lieux. Après un rapide coup d'oeil, et avoir interrogé un membre du personnel du Vicomte, il avait pu le rejoindre.

    Inclinant la tête, droit comme un piquet, il salue le Chevalier.


    Demat Chevalier. Je suis à votre disposition.

    Le soleil n'est pas encore levé, et déjà, Erwann est réveillé et bien réveillé. Habillé proprement, mais surtout confortablement pour un duel, il est paré à toute éventualité. D'après les sourires narquois de Damoiselle Eolia, il vaut mieux qu'il s'attende à tout. Et cela ne perturbe pas le jeune homme, qui au contraire, trouve cela tout à fait normal.

Mike.de.naueriels
    L'aube pour Mike, c'est une grasse matinée. Il était déjà debout depuis un bon moment lorsqu'on lui fit savoir que son fils bâtard l'attendait à la grille. Il n'avait pas encore prit la peine de répondre à la mère, en avait-il seulement le souhait. A vrai dire, le fait de savoir et d'avoir vu ce fils, le rendait un peu mal à l'aise et comment est-ce qu'il l'annoncerait ? Il n'en sait rien pour l'heure.

    Ainsi, celui-ci voulait devenir son écuyer. Autant il avait engagé la vieille quelqu'un autant un écuyer, c'était une autre fonction, bien plus d'envergure, la longue formation d'un cavalier d'élite, celle de chevalier et dieu sait qu'avec Mike, cette formation n'est jamais de tout repos mais elle forme et bien en plus, en témoigne son ancien écuyer, Badak d'Ishtar qui brille désormais en Empire.

    A l'aubre, il fut dans la cour, à brosser son fidèle roncier quand il fut prévenu de l'arrivé de son bâtard. Il prit deux épée, ainsi que deux boucliers usés par les entrainements et s'en alla l'entendre au milieu de la cour.

    - Demat jeune homme.

    Il lui tend l'épée et le bouclier et recule d'un pas en se mettant en garde. Il n'allait pas lui laisser le temps de tergiverser non plus. Les épées n'étaient pas des épées d'entrainements.

    - En garde !

    L'épée dans sa main droite frappait déjà de taille et de manière très forte sur le bouclier du jeune homme en signe de sommation.

    La bataille débutait.

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Erwann.de.naueriels


    A peine eut-il le temps de se saisir de l'épée proposée qu'il se retrouve attaqué par le chevalier, avec pour seule parade à ce stade, l'utilisation du bouclier qu'il tient de la main gauche. Il recule d'un pas, n'ayant pas eu le temps de réagir lorsque le Chevalier lui assène un coup de taille. Pas très conventionnelle cette attaque, mais il ne se désarme pas pour autant, une lueur dans le regard, celle de l'envie d'en découdre et de ne pas s'en laisser conter.

    A priori, le Chevalier n'a pas l'intention de lui donner le temps de respirer vu la sommation. Les membres de la mesnie semblent se rassembler dans la cour de l'hostel pour voir le duel qui s'engage, mais le jeune Erwann n'a pas le temps de rester les regarder. Déjà, il se met en garde à son tour, et observe le Chevalier.

    Un peu ébranlé par la force de celui qui sera peut-être son formateur, si Dieu le veut, et qu'il ressort vivant de là, il se tient bien campé sur ses jambes, tenant plus fermement le bouclier, et l'épée de combat qu'il tient sans doute pour la première fois, plus habitué aux lames émoussées. Pourtant, il ne tremble pas, et hoche la tête, en répondant comme il est d'usage :


    - Allez !

    S'attendant à l'assaut qui ne tardera sans doute pas à suivre, il termine le salut et adopte la garde de Tierce, épée levée, légèrement sur la droite, avec sa variante personnelle, le bras gauche tenant le bouclier sur son côté, protégeant son profil et le côté gauche, jambe droite devant la gauche, le tout bien ancré sur le sol, genoux fléchis, guettant le moindre mouvement du Chevalier, sa seule option depuis longtemps étant la rapidité et la fluidité de ses mouvements, face à des adversaires plus âgés, plus forts et souvent plus entraînés, il a bien l'intention de montre ce qu'il vaut.

Ellesya_de_la_louveterie
Habituellement du matin, comme lors de ses aubes salzbourgeoises, Sya était devenue insomniaque depuis certaines pertes douloureuses, que ce soit décès ou disparitions. Mais, depuis quelques jours, sortie de son cadre trop chargé en souvenirs et surtout exténuée d’une saine fatigue, défoulée aux joutes et ailleurs, elle paressait jusqu’à ce que la lumière inonde la chambre.
Sauf ce matin.
La place voisine était déjà froide, sans surprise, quand elle y étendit le bras.
Rafraîchie à l’eau froide, elle avait passé rapidement chainse, braies, pourpoint, etc, tout de noir, pour le deuil de ses hoirs et par goût. Sa pénitence étant achevée, elle se fit plaisir en délaissant le pain et l’eau pour croquer une douceur qui lui avait été préparée pendant qu’elle s’apprêtait. Le chevalier errant passa encore embrasser Neven qui était au moins aussi matinale que son père, au grand dam de la nourrice.

Elle était curieuse d’assister à la petite épreuve à laquelle devait se soumettre le potentiel nouvel écuyer de son compagnon, d’autant qu’il venait tout droit de la mesnie de son oncle, le Graf von Heidelberg. Ce dernier n’avait pas élevé ses fils et avait gardé une certaine distance avec la famille après que son frère ainé, alors écuyer de l'ancien margrave du Baden, ait disparu lors d’une mission avec l'Ordre. Aldur était revenu 10 années plus tard alors que tous en avaient fait le deuil. Mais cela avait laissé des traces. Fagnard s’était gardé de nouer des liens trop affectueux après avoir cru être la cause du décès de l’ainé de sa sœur, celui qui aurait du être le chef de la famille de la Louveterie à sa place à elle, l’héritier. Si elle correspondait de loin en loin avec Fagnard, sa curiosité à découvrir celui qu’il avait accepté d’éduquer n’en était que plus attisée. Suffisamment pour la faire paraître dans la cour alors que les éclats des armes y animaient déjà l’air matutinal.
Sa curiosité était également avivée par ce qu’elle croyait avoir décelé comme trouble ou préoccupation à peine perceptible chez Mike. Curieuse de nature, elle avait toutefois tenu sa langue, croyant se faire des idées, mais n’en restait pas moins attentive.

C’est ainsi, en tout cas, qu’elle vint s’accouder à un muret. Le regard acier, aussi clair que celui de son oncle et que bien d’autres Louveterie, jaugea rapidement la scène et les attitudes de chacun, intéressée par la suite des événements.

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OR de la Licorne et Séminaire de Tours
Dellen
La jeune Nauériels se trouvait déjà dans la cour de la mesnie familiale afin de s'entraîner. L'une des nombreuses conséquences si l'on pouvait dire de sa jeunesse en terre scandinave. Comme lui disait son ancien maître d'arme, un guerrier se levait avec le soleil et se couchait quand la lune était haute dans le ciel. Enfin, elle était donc là en train de manier l'épée lorsqu'elle aperçu son frère d'arme arriver ainsi que son oncle quelque minutes plus tard. Discrète, elle se mit dans un coin, cachée dans l'ombre mais ne perdant aucune miette du spectacle, spectacle assuré par son oncle qui entame la première attaque. Tsss typique de la gente masculine mais si efficace dans un combat : toujours avoir l'avantage. Du regard, elle perçu l'arrivée d'une femme inconnue non loin de là. Toujours silencieuse , elle resta là à observer.
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Dellen de Nauériels Juskallen

"In Mora Virtus" / " Bon chien chasse de race, bon sang ne saurait mentir "

" La louve qui sur sa tête voit un aigle posé son nid, guerrière et spirituelle, triomphera toujours de ses ennemis "
Mike.de.naueriels
    Il veut faire paniquer l'écuyer, le mettre en défaut, mais il resta vigilant. Il était son engeance après tout et si il avait hérité des bons traits, il ne devrait guère mit en défaut rapidement.

    Bien sur, il mesurait ses coups, cherchant plus à cogner fort afin d'augmenter l'impact psychologique et en tenant sa fidèle bastarde des deux mains, il fit un pas de côté et tailla un bon coup d'épée sur le bouclier du futur écuyer qui devrait le secouer un peu.

    Une entrée en matière musclée, la position d'Erwann lui indiquait déjà une information qui pouvait déjà lui indiquer la nature même de sa formation qu'il reçue. Celle des Chevaliers Teutoniques, qui sont généralement formés à pouvoir lutter contre plusieurs soudards à la fois et pour les meilleurs pouvoir rivaliser avec deux ou trois chevaliers ayant suivit un cursius plus traditionnel.

    Il décocha encore deux puissants coups de taille, adoptant une position de combat très agressif ne lui laissant aucun répit, avançant à senestre en gagnant (=Avant gauche) et de porter un coup sur l'épée avant de rompre rapidement, laissant désormais le jeune écuyer prendre l'initiative en adoptant une garde médiane des plus basique, se maintenant à une distance raisonnable afin de le forcer à s'avancer.

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Erwann.de.naueriels


    Comme il s'y attendait, le Chevalier lui faisait une démonstration de force. Pourtant, habitué à parer au bouclier, et sa position proche du sol, les pieds comme ancrés dans les pavés de la cour, il n'avait pas bronché, même si la puissance du coup l'avait ébranlé à l'intérieur, il n'en montre rien, laissant tout au plus s'échapper un léger "han" lorsqu'il avait bandé ses muscles pour non pas se contenter d'encaisser le coup sur le bouclier, mais emmener le bouclier vers la lame, seul moyen pour éviter de se faire fracasser et amortir un tant soit peu les coups, en rapprochant son bras, tel un ressort, vers lui. Il grimace tout de même, parce que bien que musclé pour son âge, comparé au Chevalier, il a plutôt l'air d'un vermisseau habillé. Qu'à cela ne tienne, il ne va pas se laisser décourager, ni s'en laisser compter si facilement !

    Le jeune homme grommelle, et observe le déplacement du Chevalier, l'avancée en gagnant de senestre de Mike venant à sa dextre, Erwann fait mine de se porter en gagnant également, à dextre, de face au Chevalier, avant de s'arrêter rapidement pour changer de direction, évitant l'affrontement de face à Mike pour porter un coup d'estoc rapide sur le flanc senestre du Chevalier, et enchaîner pour retenter un coup d'estoc cette fois à la dextre, sur la senestre de Mike, en rompant, ce qui le rend plus faible, mais lui permet de reculer d'un pas, avant de retenter une nouvelle fois, en avançant, un coup de pointe en gagnant, de pleine face, respirant rapidement, le poids d'une épée de combat n'est pas tout à fait le même que celui de ses épées d'entraînements habituels, et se replace en position de garde, rompant d'un pas.

    Sa vitesse ne compense pas la force du chevalier, et ses coups sont parés par Mike comme des fétus de paille, mais il se tient près à encaisser la nouvelle attaque de celui qui pourrait devenir son Maître Chevalier.



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Servir et Protéger, ou périr.
A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Diacre de Rieux et Chapitrain du Diocèse de Nantes
Mike.de.naueriels
    Profitant d'avoir rompu, il laissa son écuyer l'attaque. Attaque qu'il para mais avant qu'il ne rompe définitivement, il fit ce pourquoi il avait rompu au préalable en profitant de l'attaque de son adversaire pour tailler au niveau de la champe, pivotant au dernier moment la lame pour qu'elle ne blesse pas la jambe de son écuyer si jamais elle venait à le toucher.

    C'était de nouveau à lui de ré attaquer, ce qu'il fit mais terminé de jouer à l'épée, c'était un duel et non pas un entrainement. Il feinta à sa gauche avant de frapper en y mettant toute sa force, toujours en tenant son épée fermement de ses deux mains, puis après le choc, il s'approcha encore en gagnant à dextre, tenant la lame de sa droite, il attrapa de sa gauche le bouclier pour le tirer brutalement vers le bas, écartant son pied droit pour s'écarte lui même et laisser trainer son pied gauche tout en continuant de tirer , tandis que qu'avec le pommeau de l'épée, il s'attaque à la tête sans pour autant y mettre toute sa force.

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Erwann.de.naueriels


    Tous les coups sont permis dans un duel...

    La leçon fut rude pour le jeune écuyer. Lui, plus habitué à des entraînements, attaque, parade, attaque, parade, dans un rythme inculqué, appris, apprend durement que la réalité d'un duel n'est pas vraiment sur le même rythme. Sa rapidité et ses réflexes sont mis à mal par le Chevalier, et tandis qu'il tente d'esquiver.

    Son coup de pointe termine dans le vent, Mike l'ayant esquivé, et s'en étant pris à son bouclier, il tente de le retenir, mais alors qu'il prend une garde basse, pour tenter d'aider en faisant contrepoids de sa jambe pour remonter son bouclier, c'est un coup du pommeau de l'épée qui manque de l'assommer de peu.

    Sous la douleur, il relâche son épée, portant sa main à sa tempe, restant dans un équilibre précaire, son bouclier l'entraînant vers le sol, se retrouve à mettre un genou sur le pavé, le souffle court, la force du Chevalier ayant eu l'avantage sur lui, nettement, et le pire, c'est qu'il a conscience que le dernier coup de Vicomte a été retenu, parce que les précédents annonçaient clairement sa force physique.


    Halte... Vous avez gagné...

    Il serre les dents, mais ne baisse pas la tête, le regardant dans les yeux, tentant d'éviter de laisser couler l'eau qui se pointe sous la douleur, massant sa tempe. Que dire de plus ? Il a échoué lamentablement sans doute.

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A LA DECOUVERTE DE LA BRETAGNE
Diacre de Rieux et Chapitrain du Diocèse de Nantes
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