Antoine..
- Nuances coloriées et d'un miel.
- Comme un ballet de mots, de lettres et de couleurs..
Une fin de semaine , un mois d'Octobre en une année qui écroute sa fin. Une année dicte de Grasce.
Souvent et communément les fins de semaines amusaient bien des classes , entre les comptabilités , les tavernes bombants les tonneaux à picoles , les avis d'après batailles. Les pleurs donnaient à la vie l'encre d'Ivoire. Et Paris en toute circonstance reste le cur des curiosités , des stupres et de l'échange accordé à son escroquerie.
Ce Vendredi était un jour au ciel bleu aux nuances d'Ailes : les empruntes angélique des masses blanches qu rappellent aux enfants l'accord du rêve, aux gardes le son de la paix , aux femmes la beauté du jour et à Lucius la douceur d'un sein.
Paris était une ville de charme , de pénombre et de cachoteries. Le mensonge s'y peint aux murs comme le sang est cette couleur déteinte de l'innocence, ô que ces mains sont sales.. Le marché de la Capitale , où flotte le pavillon de la Ville mais aussi de Sa Reyne.
La douceur du vent est comme la caresse de ses mots, la douceur d'une voix qu'on entendrait angélique alors qu'elle n'est rauque, rouillée par la fraicheur. Rues mêlée d'une odeur , la nature se leurre parmi les vivants , les feuilles , ces feuillets de vert déjà mort enveloppe d'un baiser , d'un sol et d'une note. Le Fa , le fatum.
Le marché semblait bien fluide malgré les allé et venus , les mouvances des voleurs , la présence de ces femmes aux lèvres ourlées et bien trop maquillées pour de simples bourgeoise en quête d'une miche. Non la cour des miracles n'est point en ces lieux mes dames.
Virevolte, le son des cloches et la l'heure de la soupe , les pères nourrissent les Invalides et impotents qui seront bientôt jour à un autre exécutés et objet ludique du peuple. Un râle sourd parmi les braves, d'un bon vivant se trainent et survivent à cette demande et l'offre qui coule devant eux par ces écus et deniers qu'ils n'ont pas.
Pourtant , le rythme et ces coups de couteaux sont pour autant les mêmes qu'un coup de pelle dans un sol de pavés, un sang qui s'y gicle et laisse place aux chutes saignantes. La carne rouge et vives, à côtés de lèvres et de dents n'attendant qu'un instant : Dévorer.
Ce boucher était dans son stand, et tenait dans sa main un couteau à découper. Une dure lame bien rouillée de douze pouces de long sur trois de large. Et un autre qui était déposé sur la plaque en pierre , une large plus courte mais courbée et bien large d'au moins quatre pouces. Les doigts collés à cette mains étaient ternes, des tâches de vieillesse rendait horreur et la poigne grasse laissait emprunte de colle sur la viande déchirée. Les doigts enrobés et pâteux, sous un sourire en biais , une toux raclées et une glaire giclant au sol. Un sourire qui lui en défigure le visage, un visage garni d'une légère barbe pourrie. Une cicatrice blanche sous lil et les quelques poils rebelles qui éclosent de sa peau. Une calvitie survolait son petit crâne en disant long sur ses capacités.. Il ameute à des mètres à la rondes , crachant et postillonnant, son verbe est à désirer et son patois à éviter.
Tel est le premier visage que Lucius remarqua en entrant dans cette aire de jeu, une place ou une agora où s'échangent , souffles , désirs , pactes et contrats des plus répugnants et sanglants aux plus valorisants. Le jeune homme était habillé d'une mantel noir et long qui couvrait son corps et ses formes, il marchant élégamment esquivant la foule et pièges de société. Un chapeau noir déposé sur sa tête, la visière ombrait légèrement le haut de son nez et ses cernes masquées dans la pénombre du moment. A ces pas , se laissent distinguer braies rentrées dans ses hautes bottes de cuir noir, aux talons ferrés et claquant au sol. L'habit était d'une souplesse , un linceul exposé aux voleurs dâmes et de corps qui arpentaient les rues. Et pourtant comme un jeu, comme un course poursuite il déviait chaque regard par un pas , prêt à parer contre une interpellation. Il évitait les accroches , se faisant comme une ombre sans pour autant se faire remarquer.
Ses bras lestement accrochés à son corps se balançaient et rendait sa démarche presque belle est audacieusement rythmée, sans paraître énergumène il était ce vent d'est aux goût de miel et nuancé.
Son visage pétillait d'une barbe douce , l'homme avait quitté son ombre imberbe depuis quelques années déjà et voguait avec un sourire effilé. Ses lèvres friande de carmin pressées par une canine , impitoyable l'explosion.
Après quelques cycles minutaires à dandiner et virevolter entre les jupes et les braies , armures cliquetantes et épées saillantes , son regard fut attirer par une averse d'envie , comme si il y voyait le crachin d'une eau pure écoulée dans une bassine fumante , rien ni aucune prédateur en vue , il s'en approcherait de ce.. balcon donnant une panoplie de produits , l'habillement , l'épuipementerie , le style mais aussi les divers produits allant d'épaulettes à cuirasse ou encore de livres à la bride. Il y voyait le paradoxe même de la liberté , de la vie et encore comme si ces objets lui souriait.
Il étira son sourire et laissa échapper quelques soufflets qui composeront sa prose.
Mais que vois - je ?
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