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[RP] Ce voyage qu'ils attendaient tant ...

...abygail...
Et si on tenait un journal de bord !





Jour 1: Je suis enfin montée sur un bateau ! Depuis le temps que j'attendais ça ! Celui-là est grand, on a de la place.
Il s'appelle l'Obstinée, la nave génoise (il me semble que c'est un bateau de ce type) appartient aux spadassins.
Nous sommes 8, le capitaine, sa femme, leur fils, un druide, une fossoyeuse, une ancienne prévôté, un homme qui comme la capitaine n'est pas très causant, et moi.

Jour 2 : Nous n'avons pas beaucoup avancé, à peine partis que les vents ont pris une mauvaise direction.
Je n'ai rien pêcher, il faut que je m'y remette, mes dernières pêches remontent a loin, et elles étaient sur un lac.

Jour 3 : Toujours au même endroit.
J'ai enfin pêché un poisson ! L'équipage, les passagers, on s'entend bien, c'est le principal.
Je prends enfin du bon temps, je profite du soleil encore présent et l'air est doux au soleil.
Je fais la connaissance d'Enguerand, qu'est ce qu'il est blond ! Je ne l'avais jamais remarqué à cause de son chapeau... Je ne comprends pas qu'il se cache comme ça.

Jour 4 : Encore la même rives, les arbustes, les plantes, sont les mêmes ! Au même endroit, rien ne bouge...
La pêche est bonne, j’espère peut être pouvoir rapporter tout ce poisson a Muret.

Jour 5 : Toujours le même endroit, encore... Aléna et Enguerrand ce sont lancé dans la cuisine... autant dire que je les laisse faire seuls... La journée est rythmées aux détonations de Noxi qui pêche la poisson a la dynamite.

Jour 6...

Jour 7 : J'ai des hallucinations, je crois qu'on s'est déplacés... Séléna me montre que non... Je retourne me coucher.

Jour 8...

Jour 9 ou 10 ou 11 : J'ai perdu la notion du temps, j'ai oublié de me nourrir, je m'en trouve affaibli. Je ne pêche plus rien...

Karec
[en Armagnac]


Il avait dis au revoir à tous et sans regrets.
Il la suivait toujours elle, Lily avec qui il aimait
être, il pouvait être lui. En Armagnac les ville
semblait calme mais avec un très fort potentiel
beaucoup de travail a y faire et il aimait pas mal
le coin. L'Armagnac serait peut-être leur terre d’accueil

Il s'interrogeait aussi sur ces sentiments pour sa
compagne de route. ça faisait beaucoup de temps
qu'il passait ensemble et il ne savait pas si il
pourrait la laisser partir seule... même si des fois
elle partait au dos de sa vache en l'abandonnant dans
la charrette.. elle oubliais de l'accrocher et il se réveillait
toujours dans la même ville.

Il se disait qu'il l'aimait...d'une certaine manière...
mais est-ce que cette manière ne serait pas de l'amour ?!
Et si c'était de l'amour...ça serait surement le GRAND
AMOUR ! Il la voyait comme une perle rare...comme
une étoile qu'il ne pourrait peut-être jamais atteindre.


_________________


Si les résultats ne sont pas à la hauteur de ton espérance, dis-toi que le Grand chêne aussi, un jour, a été un gland
...abygail...
Un journal de pages identiques.




Jour : On ne sait plus combien.

Peu importe c'est toujours le même.

Je me lève, je vais prendre un petit déjeuner.
Je vais regarder les lignes, le filet, les trucs pour la pêche. Des fois on a des prises, des fois moins.
Depuis que nous sommes sur l'Océan, on file, on va plutôt vite.
On aperçoit parfois les côté du Portugal, et rapidement celles de l'Espagne.

Midi, on mange.

Après midi... ben rien... on s'occupe du bateau, on regarde les filets.
On prépare des trucs a manger...

Ennuyeux, le bateau... Je pense. Certainement même.
On se sent enfermé, car si on quitte le bateau, on se noie.

Bref, le bateau, sauf si la destination est importante.. A proscrire dorénavant.

Elle relit le papier : Mince, en plus je perds vraiment en rédaction ! Les yeux au ciel, elle se laisse retomber ses coudes sur ce qui lui sert de table, la tête enfuie dans ses mains.

Vivement qu'on arrive, vivement qu'on arrive...
Lilycube
[Armagnac]

Après Mont de Marsan, ils avaient repris la route, trop triste de voir cette ville qu'ils avaient tant aimé, morte ...
Ils avaient finalement quitter la Gascogne, enfin, le premier pas "dehors"arriver en Armagnac, qui était un duché qui promettait et avait de grandes valeurs commerciale, on pouvait y faire beaucoup de chose, et ce duché avait besoin de personnes motivée et passionnée pour le "rénover" ! Ce fut le premier duché que Lily inscrivit sur sa liste, un liste qui promettait d'être longue !
ils traversèrent le duché doucement, visité, apprendre, comprendre, ils appréciaient le travail qu'il y avait à faire, cela les motivaient, leur donnait envie ! Mais ils ne désiraient pas s’arrêter ici, pas dès le début de leur grand périple ! Alors ils continuèrent, et cela arrangeait beaucoup Lily, elle partageait ce périple avec Karec, sa compagnie était fort plaisante, et elle s'amusait beaucoup à ces côtés, ce voyage promettait beaucoup de plaisir et de bonheur.
Un soir elle oublia d'atteler la charrette à Marguerite et laissa son ami sur place, partant d'un bon pas en avant. Le lendemain quand elle ce réveilla en sursaut en songeant à ce qu'elle avait oublier, elle lui envoya directement un pigeon pour prendre des ces nouvelles, la peur au ventre qu'il lui soit arriver quelque chose !
Quand elle reçu sa réponse qui ne tarda pas, et qu'il la réprimandait pour l'avoir oublier, elle ne pu s’empêcher de sourire en sachant qu'il allait bien, elle du alors l'attendre sagement pour reprendre la route avec lui.


Les routes défilaient, les unes après les autres, cela sentait la liberté, pour la première fois Lily ce sentait libre, sons l’appréhension des rumeurs Gascogne, sans les ennuies politiques, sans les soucis de commerce et de guerre de pouvoir, rien de tout ça, juste le vent frais, la douceur du soleil, les paysages merveilleux, les odeurs surprenantes.
Ils traversèrent le duché de l'Armagnac et atterrirent au Duché de Toulouse, de là Lily décida d'une pause de quelque jours, pour découvrir ce petit coin sympathique.

_________________
...abygail...
Décidément ...

C'est long monotone, la pêche est quasiinexistante depuis un bon moment... et tout ça, ça ne lui reussit pas!

Elle mange, ce qu'on lui donne... ce qu'elle a ramené... Mais pourtant elle s'affaiblit!
Que se passe-t-il?


Événements récents :
26/11/1463 04:11 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
26/11/1463 04:11 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
25/11/1463 04:10 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
24/11/1463 04:10 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
23/11/1463 04:10 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
22/11/1463 04:10 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
21/11/1463 04:10 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
20/11/1463 04:10 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
19/11/1463 04:10 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
18/11/1463 04:11 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
17/11/1463 04:10 : Vous êtes affaibli : vous avez perdu des points à certaines de vos caractéristiques.
17/11/1463 04:10 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.
16/11/1463 04:09 : Malgré tous vos efforts, vous n'avez fait aucune prise lors de votre pêche.


Ce matin, elle ne se sent pas bien, la nuit a été mauvaise, encore un cauchemar... Elle n'a pas faim, ne mangera pas beaucoup, et restera enfermée un moment avant de sortir sur le pont.

Delà, elle regarde devant elle. C'est bleu, gris, blanc... frais. Humide, un léger air frais saisissant. Elle tremble. Elle ne restera pas très longtemps, le manque de soleil ne l'inspire pas, et préférera se mettre a l'abris.
Selena_d_alaric
{Première tempête...Le baptême...}

On lui avait dit mille fois:
"Sur un bateau le temps n'est plus le même ? Il s'allonge..."

Et ils en étaient à ce moment où ,l'excitation du départ définitivement calmée,les petites habitudes de bord déjà prises et la pêche considérée comme lamentablement monotone après avoir été (brièvement) une découverte amusante..
Ils en étaient au point où le temps s'allongeait indéfiniment,transformant les secondes en minutes ,les minutes en heures et les heures en immensités vides accrochées les unes aux autres comme les maillons d'une chaîne infernale.

Infernal...Ce matin là c'était le mot du jour (bonjour)
Lorsque Séléna avait ouvert un œil,presque virée de sa couchette par une secousse brutale,elle s'était demandé si leur bateau n'avait pas heurté un écueil.
Habillée à la hâte elle était montée sur le pont où une rafale de vent mauvais l'avait presqu'embarquée à l'autre bout du pont.
Accrochée tant bien que mal à un cordage ..Sidérée...Les cheveux au vent...Elle découvrit les éléments déchaînés qui maltraitaient l'Obstinée.
La veille pourtant il faisait grand soleil et elle avait rit lorsque l'un des matelots lui avait montré une fine ligne sombre à l'horizon...Il disait que c'était un grain.....
C'est lui qui avait un grain!!Pas un brin de vent et un ciel bien clair.....Où voyait il un danger celui là...Pffff

Elle n'avait donc pas eu un seul instant d'angoisse et était retourné en râlant terminer de nouveaux messages qui partaient maintenant par Mouette rapide interposée...Plus de pigeon...Ils supportaient pas la mer et ceux qui avaient tenu le coup un peu plus longtemps avaient mystérieusement disparus un jour que son époux voulait manger de la volaille...
L'avait pas compris de suite la rouquine...C'était au cours du repas que ça avait fait "tilt" quand elle avait découvert la taille des......Vollailles.

Bref elle avait autre chose à faire que surveiller la popote et son humeur commençait à virer au noir lorsqu'elle recevait,les uns après les autres,les messages venant de la terre ferme.

Ah oui!!!! Bien d'avoir un bateau.....Encore faut il que les ports ne soient pas dirigés par des imbéciles qui refusent qu'on y accoste!
Mais c'était quoi ce bordel?

Bayonne.....NIET
Mimizan...NIET
La Teste de Buch.....NIET
Et les dernières nouvelles venant de Guyenne ne semblaient pas plus encourageantes.
Pourtant il allait bien falloir trouver un port d'attache.

Comment ce pays comptait il faire du commerce en étant aussi peu accueillant avec les voyageurs?
Elle se posait encore la question lorsqu'une rafale faillit l'emporter par dessus bord.
Bon c'était pas le moment de réfléchir...Toute son attention devait se focaliser sur l'Obstinée et ses passagers dont la vie était ,mine de rien,entre ses mains.

Une dure lutte plus tard (tssss vous avez lu quoi?) elle se retrouva au sec,aux côtés de son capitaine de mari qui avait largement de quoi ronchonner pour le coup et se cramponnait à la barre en jurant comme un malade.

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Enguerand_d_alaric
On était loin de la période où tout le monde s'endormait en regardant l'horizon.

On se demandait tous encore comment on était sortis de cet enfer qu'on venait de traverser.
En effet,après des jours de navigation des plus agréables où chacun se trouvait l'occupation qu'il pouvait..Pêche...Cuisine...Nettoyage de pont.....Tir à vue sur les poissons.....Sieste et j'en passe, une tempête d'une violence inouïe nous était tombé dessus et on avait tous cru notre dernière heure arrivée.
Des masses d'eau se déversaient sur le pont et il fallait s'accrocher à tout ce qu'on pouvait pour ne pas passer par dessus bord.
Le bateau tanguait,escaladait des montagnes de flotte et retombait avec des craquements sinistres qui nous faisaient craindre le pire.

Malgré ça le capitaine gardait le cap et ne lâchait pas la barre et ,vaille que vaille on avançait...Mais vers quoi..On ne le savait pas.
Plus moyen de voir l'horizon ,celui ci s'arrêtait au bastingage et un rideau de pluie apre mêlée aux embruns nous isolait du monde.
Cet enfer avait duré plusieurs jour...Combien je ne saurais le dire tant nous étions déboussolés

Et puis ,contre toute attente une trouée se fit un matin dans le ciel tourmenté et nous aperçûmes la côte au loin
"Terre Terre!!" criait la vigie et cela me rappela mes voyages d'antan alors que la joie éclatait à bord.

Côte voulait dire ports et accostage mais d'après ce que ma mère laissa entendre l'histoire n'était pas si simple et elle passa des heures à écrire des messages dont on finissait par se demander si ils arrivaient vraiment puisque d'autorisation d'accoster il n'y avait point.
L'angoisse de ne pouvoir rentrer chez nous était grande jusqu'à ce jour où,enfin,un sourire sur son visage fatigué nous rassura sur notre sort.
Finalement nous allions remonter la Gironde.

Notre navire s'avérait un bon navire ,qui s'engagea sans problème dans l'estuaire et remonta tranquillement le fleuve,nous laissant à l'allégresse de reconnaître les paysages voisins de notre comté.
Ce matin j'ai vu au loin les hauts murs bien reconnaissables du monastère de Sainte Illinda .

Armagnac nous voila!

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...abygail...
"Sur un bateau le temps n'est plus le même ? Il s'allonge..."


Elle avait entendu Séléna dire ça, un de ces jours qui lui semblait interminable, identiques les uns aux autres. Pour cause : le paysage ne changeait pas, les repas ne changeaient guère, les gens ne changeaient pas non plus ! Aby tourne en rond, sur un bateau duquel elle ne peut descendre, presque une prison. Les ronds ne sont plus des ronds, mais des spirales sans fin !

Pour enfoncer encore un peu ce moral qui s'enlise, le temps s'y met, il fait gris, humide, froid...


"SHBAM " Aie !!!!!!!!!!! Madre de dios !

Mais c'est quoi ce Bordel !!!! Séléna !!!! Qu'est ce que tu fais ? Qu'est ce que fait ton mari...


Elle remonte sur le pont, non sans difficultés, et se fait accueillir par une magnifique rafale de flotte !

Il fait si sombre, les bourrasques de vent s’enchaînent, déversent des tonnes d'eau sur le pont... On y voit rien, le bras même en visière, la vue reste interdite.


Vous ne savez pas trop où vous êtes... Vous êtes en quelque sorte dans un état de perditude avancé...Marrant non?

Mais Oh combien, cette tempête fut bénéfique ! Là, on se sent vivre, on se rappelle des sensations, douces, cruelles... salées. Le corps se réveille et l'esprit aussi !



"Terre Terre!!" 


Quoi ??? c'est quoi ?? la terre ? Ou ça ?? ou ?? elle est ou ? !!!

Elle se précipite au bastingage du bateau, manque de passer par dessus. Oui ça y est, le bateau a survécu à la tempête et le voilà en vue des cotes du... Poitou !
Alena91
[Un voyage Mouvementée mais bénéfique ... ]


Après avoir jouer les ratatouilles en faisant une bouillabaisse pour régaler l'équipage de l'Obstiné pour l'anniversaire de la chef, le bateau a enfin pu mettre les voiles. Le vent s'était mis a soufflé, une brise légère mais suffisante pour que l'on avance. Les jours s'écoulaient et la joie commençait a revenir chez les brunes qui reprenait le goût de la vie entouré de ces amis, de sa famille.

Le bateau a enfin atteins l'océan et la ... on a connu le calme plat pendant des jours et bien nous avons aussi connu la tempête. On a tous cru qu'on allait y rester. Mais bizarrement, Alena a eu une sensation terrible. L'adrénaline surement poussée a son maximum et l'envie de revoir son aimé, peu importe quand et comment l'ont poussée a aider au maximum pour ne pas passer par dessus le bastingage dans un premier temps et a replier les voiles pour ne pas qu'elle se déchire. La tempête calmer elle s'est promis de répondre a Mathieus. Elle a tellement de chose a lui raconter et a lui dire.


[ Retour sur la Terre... Lectoure nous voilà]


Enfin le pied a Terre. Nous amarrons a Agen et nous partons le soir même pour Lectoure. On se reposera la bas du bateau. Elle revoit les montagnes et vallées reconnaissable entre mille vu qu'elle y a passer des nuits et des nuits a les arpentées en faisant des gardes... parfois seules, parfois accompagnés.

Après avoir bien réfléchit , et murement réfléchit. Elle sort son necessaire a écriture et répond enfin a Mathieus.




Mi Kerido,

Ta lettre a eu plusieurs effets sur moi... En premier , j'ai été surprise d'avoir enfin de tes nouvelles. Puis ensuite, j'ai crier ... Crier de douleur et de tristesse. Et tu veut savoir ce que j'ai hurler en pleine plage espagnol ? Ah oui parce que je ne sais pas comment tu l'as su mais oui , j'était en espagne a ce moment la. Alors voila ce que j'ai hurler :

JAMAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS TU M'ENTENDS MATHIEUS !!!! JAMAIS JE NE T'OUBLIRAIS !!!

Met toi bien cela dans ton petit crâne ! Tu m'as fait des promesses Mathieus de la Sombra et tu vas être obligé de les respecter. Je n'abandonnerait pas facilement et tu le sais ! Je me demande même pourquoi tu as tenter cette lettre parce que tu savais , au fond, j'en suis sûre, que je n'abandonnerais pas.

Et tu n'avais pas le droit de me dire , écrire plutôt , une chose pareille.

Alors oui c'est vrai , je me suis laisser allée dans le chagrin. Je ne mangeais presque plus et j'avais perdu le sourire parce que tu me manque plus que de raison. Je ne comprends pas ton éloignement et ton mal. Je me suis même persuader que j'en était pour quelque chose. Mais grâce a Selena et aux Spadassins qui m'ont entourer et m'ont sorti de ce brouillard , je recommence a sourire et a me nourrir correctement.

Je t'interdis de me laisser, et je vois bien que cette lettre que tu m'as écrite, t'a fait énormément de mal. Et le faite que tu ne reçoit aucune réponse de ma part depuis tu as du te sentir soulager d'un côté mais je sais que cela t'as fait plus de mal qu'autre chose.

Je t'aime Mathieus ! Tu es mon roc , mon pilier , ma raison de vivre ! Je ne m'imagine pas avancée dans la vie sans toi. Et si je dois t'attendre encore des mois et des mois voir des années , je t'attendrais jusqu'à que tu sortes de ce foutu monastère !

Nous avons enfin le bateau pour les Spa. Nous avons réussit a rentrer malgré un calme plat pendant plusieurs jours et une violente tempête.

Tu me manque Mathieus de la Sombra... Revient moi car sans toi , je n'ai plus de raison de vivre.

Alena


Elle sèche ces larmes dont certaines ont couler sur le papier le frippant à des endroits. Elle l'enroule a une patte de pigeon et l'envoi après plusieurs hésitation, elle fini par lacher le pigeon.
_________________
Selena_d_alaric
{On a retrouvé la terre ferme}

Et bien voila...Ils étaient rentrés à la maison et avant les fêtes de la Noël comme promis!!

Elle avait certes eu des doutes la rouqine...Surtout en plein milieu de la tempête...
Sacré baptême pour l'Obstinée qui s'était comporté en bateau sûr et solide jusqu'aux abords des côtes.
Et puis elle avait commencé à craindre pour la suite lorsque réponse après réponse elle vit que pas un port ne pouvait...Voulait? Les accueillir..

Ils passèrent Bayonne...Puis Mimizan...Puis La Teste de Buch...
NON toujours NON!!!!!
Bordeaux......NON!
il fallait bien qu'elle arrive à obtenir cette foutue autorisation non de non!!!

On commença donc la remontée du fleuve en direction de leur comté et c'est au dernier moment qu'elle appris que le port d'Agen les accueillerait....
L'était temps Séléna allait bientôt s'être arraché tous les cheveux...(je rigole parce qu'avec la tignasse qu'elle a...y'a de la marge....)

Bref on était à 15 jours de Noël et on était à Terraube.
Les festivités s'annonçaient pour le moins rigolotes et les amis attendus commençaient déjà à pointer leur nez.
Noël c'était le partage et surtout le bonheur d'être en famille...
Hélas tout le monde n'avait pas l'air heureux que séléna aurait tant voulu voir sur les visages de ses proches.
Violetta était sans nouvelles de son mari qui était parti en montagne et n'avait plus donné de nouvelles laissant craindre le pire.
Louna semblait prise d'une ferveur aristotélicienne étrange mais sa mère préférait pour l'heure faire "comme si" et espérer que la trêve de Noël et le fait d'être entourée de personnalités si différentes allaient la dérider et lui rendre ce sourire qui la rendait si jolie.

Et puis il y avait Alena.....
Là..Peut être la comtesse pouvait elle essayer de faire quelque chose...Essayer....on verrait bien....
Deux jours après leur arrivée elle s'enferma donc dans son bureau et pris sa plus belle plume:




Mon cher Mathieus,
Nous voici revenus à Terraube,ayant laissé l'Obstinée à quai à Agen pour quelques temps.

Je sais que tu disais ne plus vouloir de courrier de notre part mais tu sais aussi que je n'en fais toujours qu'à ma tête...Demande donc à D'Arkhenn si c'est faux...
Il me semble que nous t'avons suffisamment obéi à présent et je ne peux décemment croire que les charmes de ton monastère puissent égaler ceux de notre domaine...Surtout en période de fêtes.

Nous allons fêter Noël et il est hors de question que je puisse voir mon amie Alena seule et triste alors que le coeur des hommes doit être en joie ce jour là.
En joie et en paix .....Et tu sais comme moi que son cœur ne peut être en paix sans toi.

Je ne te demande pas la lune...Juste de faire l'effort de venir nous rejoindre ici.
Pour moi tu fais partie de notre famille..D'Alaric et Spadassins réunis et je ne conçois pas que tu ne sois pas parmi nous sachant surtout que rien ,absolument rien ne t'empêche de venir ,si ce n'est ces angoisses et terreurs qui doivent s'être calmées depuis le temps que tu es reclus là bas.

De toutes façons si ces ombres malfaisantes hantent encore ton cerveau nous saurons les en chasser,je t'en fais la promesse!
Et puis ,bon sang,Terraube est suffisamment grande pour que tu puisses t'isoler si le besoin s'en fait sentir.

Donc cette lettre est une invitation...Une prière.....Un ordre

Nous t'attendons et pas question de te défiler Mathieus de la Sombra!!

A très bientôt

Séléna

_________________
Karec
[Une soirée à Toulouse]


Une soirée à Toulouse...quelques temps ont
passé sur les routes qui n'était pas enneigée et
les deux compères continuaient leur périple
Ils s’étaient tout deux rapprocher, le froid
qui commençait à pointé son nez... Toulouse
une ville sympathique, belle avec des Taverne

Nous étions resté plusieurs jours... Karec se posait
pas mal de question, avait-il déjà été amoureux ?
Il avait rompu ses fiançailles un an auparavant
se rendant compte que ce n'était pas de l'amour
qu'il ressentait pour son ancienne partenaire.
Mais elle qu'il dévorait des yeux dès qu'elle avait
les yeux tournés. Lilycube, cette femme qu'il admirait
qui était tout pour lui, qu'il croquait du regard
est-ce que ça serait elle ? La vraie ! Le grand Amour ?!

Oui c'était elle ! il en était sur et certain...
mais comment l'aborder ?

Un soir en Taverne, après une longue soirée, et
pas si arrosé que ça, il se rapprocha d'elle, la
regardant droit dans les yeux, rougissant légèrement
puis approcha ses lèvres des siennes pour finir par
l'embrasser tendrement du bout des lèvres.

Puis un mot sortant de sa bouche naturellement
et spontanément...


Je t'aime Lily
_________________


Si les résultats ne sont pas à la hauteur de ton espérance, dis-toi que le Grand chêne aussi, un jour, a été un gland
Lilycube
[Toulouse]

cela faisait déjà quelque temps qu'ils avaient pris la route, qu'ils vadrouillaient et cette vadrouille les fit arriver à Toulouse, du duché du même nom.
Lily décida d'arrêter la petite troupe dans cette ville, afin d'en profité et de visiter cette capitale qui avait l'aire très animé. c'est au soir même que les compagnon de route ce retrouvèrent en taverne, seule, tous avait disparu, comme par une magie certaine.
C'est avec un plaisir certain qu'ils ce retrouvaient ensemble autour d'une boisson qu'ils avaient depuis un moment plus bue, ce qui réveilla de nouveau les papilles.
c'était une fraîche soirée, mais douce au près du feu qui brûlait dans l'âtre.
Une belle soirée qui promettait d'être magique !
La... Une douceur... Une délicatesse... Un baiser... Un brin de magie, une magie un instant trop courte, qu'elle aurait désirez prolonger d'avantage, elle pensait même à une illusion, mais cette douceur qui restait encore sur ces lèvre était bien réelle, puis afin de bien lui faire comprendre la réalité des choses, une simple phrase qui fit flamber son coeur comme le feu de l'âtre :
"Je t'aime"

Elle ne su quoi dire, quoi répondre, quoi faire, une rougeur explosive envahit ces joues roses

_________________
Mathieus
[Auch, devant la porte du monastère, 20 décembre, 00h30]

-Non je n’irai pas ! Bande de Malotrus* ! Vous allez me lâcher oui…
- Il y a un cheval à une centaine de mètre avec des vêtements. Adieu messire De la Sombra et prenez soin de vous.


Voilà dans quel état se retrouve Mathieus… Torse nu, les quatre fers en l’air maintenu par quatre moines en tenue … blanche (non pas légère tsss !) en plein milieu d’une nuit d’hiver et renvoyé d’un monastère ! Le pourquoi du comment ? Vous allez comprendre !

[Auch, Dans le patio du monastère, 19 décembre, 04h00]


Il ne fait pas froid cette année, du moins tout est relatif.
Imaginé un ibère habitué aux températures estivales… Torse nu… A la quatrième heure de la nuit… Assis en tailleur dans une cour… Et effectivement, il est en train de bleuir… Mais il fait ça pour son propre bien… Du moins, c’est ce qu’il raconte aux frères qui essayent de le faire rentrer! Malheureusement pour eux, Mathieus a de la force et même à plusieurs, ils ne peuvent le rentrer sans transformer leur tunique immaculée en serpillière.

Il le laisse donc dans cette position, chaque soir depuis des semaines… Personne n’a encore compris pourquoi le brun se mutilait à ce point… Mais eux ne connaissaient pas l’amour, le véritable amour. Celui qui nous tue à petit feu quand il est trop tard, et dans la tête du Spadassin, il était bien trop tard. Il avait dit à sa douce de l’oublier et voilà des semaines qu’il le ruminait, il savait l’avoir fait pour son bien, que c’était le mieux pour elle… Pas pour lui. Oh non ! Il s’était ainsi condamné à s’enfermer dans ces murs, dans cette prison où le monde vous oublie … Où l’on en perd son esprit s’il n’est pas assez fort pour résister à cette vie… Mais il restera là car l’ex-fiancé s’en voudrait à jamais… Il fuira jusqu’à sa mort le pardon qu’il pourrait avoir s’il s’en donnait la peine. Sauf qu’il ne voulait pas qu’on lui pardonne, cela aurait été une joie trop simple, un bonheur trop facile avant qu’il ne comprenne qu’au fond d’eux ses amis le haïraient toujours un peu… Toutefois, il ne pouvait les blâmer, il les avait laissé seul lors d’une guerre décisive, il avait laissé une jeune femme, amoureuse, seule pendant des mois et plus que tout, il avait abdiqué face à des songes… Comment oublier tout cela ? Comment balayer ces mois de souffrance juste en revenant. Non cela ne serait qu’un autre mensonge, il se devait de se faire du mal, et ce, jusqu’à ce que la mort le délivre.

Il s’agit là de pensées bien tristes pour le gai espagnol qu’il fut.


[Encore un matin, un matin pour rien.]

Il s’agit de ces matins où quand vous ouvrez les yeux, vous savez que rien ne se passera comme prévu. Vous avez cette prémonition qu’ils vont tous s’acharner contre vous… Qu’ils vont tout faire pour gâcher une journée ensoleillée.

Tout commence par un « Frère Mathieus, réveillez-vous » Frère… Comment ce moine à deux écus pouvait-il oser l’appeler comme un compère ! Ne se souvenait-il pas ce qu’il avait fait au premier qui avait osé lui dire ça pendant un repas ? Le pauvre s’était retrouvé les fesses posées lourdement à terre avec un couteau accrochant sa tunique à quelques centimètres de ses parties génitales. Voulait-il le pousser à bout dès le matin ? Il se leva, ouvrit la porte et regarda le bougre avec un air à faire fuir le taureau lors d’une corrida ! Celui-ci baissa la tête, bredouilla des excuses et murmura entre deux que le frère Jacques l’attendait dans son bureau puis il s’enfuit avant quelque réponse. Mathieus grogna, claqua la porte et s’habilla toujours de mauvaise humeur… Il ruminait sur tout… Ce maudit jeunot qui l’avait pris pour l’un des leurs. Le Maistre des lieux qui était venu le réveiller après une dure nuit de pénitence et surtout qui avait envoyé ce benêt. Quand il arriva sur les lieux, il ne prit pas le temps de frapper, il allait lui montrer sa bonne humeur ! Il ouvrit la porte et la claqua une fois entré. Jacques leva un sourcil et soupira en voyant leur triste ami entrer comme le Roi des Bandits.


« Assis-toi, tu as encore reçu des lettres cette semaine. Trois. Trois personnes différentes »

Mathieus arqua un sourcil, trois lettres… Soit il y avait un soucis urgent et les Spadassins pensaient encore que leur « ami » était en état de les aider, soit il n’avait rien compris aux lettres datant du mois d’octobre…. Et pourquoi se réveiller maintenant si tel était le cas ? Il aurait pu lui répondre tout de suite, il ne l’avait pas fait et Mathieus avait compris qu’il avait pris la bonne décision en leur écrivant… Dans ce cas, quel était l’intérêt de cette lettre… La seule déduction logique était qu’il s’était passé une chose horrible et qu’ils étaient en danger. Mathieus se redressa et appuya à l’endroit où ses dagues se trouvaient avant de s’abandonner dans ce lieu. Il regarda l’homme assis sur le bureau qui guettait la moindre de ses réactions.

« Vont-ils bien ? »
« Non. Ils t’attendent. »


Mathieus se redressa et s’avança vers l’homme qui souriait bêtement alors que ses amis étaient en danger.


« Et ça vous fait rire ?! Passez-moi ces lettres et faites seller un cheval, j’irai les aider et je reviendrai. »
Le moine se mit à rire et lui tendit ses lettres
[b]« Oui cela me fait rire, tu viens de te résoudre à sortir sans motif, tu vas mieux mon enfant. Qu’importe ce que tu liras dans les mots de tes proches, n’oublie pas cette réaction. »[/b]

Mathieus prit les lettres et alla vers sa chambre pour aller chercher ses armes. Il se mit à ouvrir la lettre d’Alena en allant vers sa chambre. Plus il aurait d’info, mieux cela serait.
Il la lut entre les lignes et s’arrêta pour recommencer… Mais ils allaient bien ! Le bougre se foutait sacrément de sa tête !





Mi Kerido,

Ta lettre a eu plusieurs effets sur moi... En premier , j'ai été surprise d'avoir enfin de tes nouvelles. Puis ensuite, j'ai crier ... Crier de douleur et de tristesse. Et tu veut savoir ce que j'ai hurler en pleine plage espagnol ? Ah oui parce que je ne sais pas comment tu l'as su mais oui , j'était en espagne a ce moment la. Alors voila ce que j'ai hurler :

JAMAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS TU M'ENTENDS MATHIEUS !!!! JAMAIS JE NE T'OUBLIRAIS !!!

Met toi bien cela dans ton petit crâne ! Tu m'as fait des promesses Mathieus de la Sombra et tu vas être obligé de les respecter. Je n'abandonnerait pas facilement et tu le sais ! Je me demande même pourquoi tu as tenter cette lettre parce que tu savais , au fond, j'en suis sûre, que je n'abandonnerais pas.

Et tu n'avais pas le droit de me dire , écrire plutôt , une chose pareille.

Alors oui c'est vrai , je me suis laisser allée dans le chagrin. Je ne mangeais presque plus et j'avais perdu le sourire parce que tu me manque plus que de raison. Je ne comprends pas ton éloignement et ton mal. Je me suis même persuader que j'en était pour quelque chose. Mais grâce a Selena et aux Spadassins qui m'ont entourer et m'ont sorti de ce brouillard , je recommence a sourire et a me nourrir correctement.

Je t'interdis de me laisser, et je vois bien que cette lettre que tu m'as écrite, t'a fait énormément de mal. Et le faite que tu ne reçoit aucune réponse de ma part depuis tu as du te sentir soulager d'un côté mais je sais que cela t'as fait plus de mal qu'autre chose.

Je t'aime Mathieus ! Tu es mon roc , mon pilier , ma raison de vivre ! Je ne m'imagine pas avancée dans la vie sans toi. Et si je dois t'attendre encore des mois et des mois voir des années , je t'attendrais jusqu'à que tu sortes de ce foutu monastère !

Nous avons enfin le bateau pour les Spa. Nous avons réussit a rentrer malgré un calme plat pendant plusieurs jours et une violente tempête.

Tu me manque Mathieus de la Sombra... Revient moi car sans toi , je n'ai plus de raison de vivre.

Alena


Mathieus faisait les cents pas dans le couloir, plein de rage dans le ventre. Le moignon l’avait eu… Il avait trouvé sa faiblesse mais il ne faiblirait pas. Elle ne pouvait lui pardonner au plus profond d’elle-même. C’était impensable… Inenvisageable. Elle devait avoir un homme fort, pas un trouillard comme ce qu’il était devenu. Il lacha les lettres dans le couloir et retourna dehors. Il ne voulait plus en discuter, il voulait s’isoler pour ne pas craquer. Il ne lirait pas les lettres de Séléna et Violetta qui avaient dû se mettre d’accord pour le convaincre de sortir de ce monastère. Il ne le ferait pas. Il retourna à sa dure pénitence pour les oublier. Tous autant qu’ils étaient.


[20 Décembre, vers 07 heures du matin]


Voilà, vous savez tout… Vous savez comment Mathieus s’est retrouvé torse nu dehors en plein milieu de la nuit. Les bougres avaient attendu sagement qu’il relâche son attention pour l’attraper et le jeter hors du monastère. Ils lui avaient laissé les lettres qu’ils avaient dû ramasser dans le couloir et il y en avait une quatrième, écrite par le Maitre des lieux. Tout ceci n’avait ni queue ni tête… Comment un homme de foi pouvait-il jeter dehors une âme souffrante. Quel diable l’avait piqué ?! L’ibère resta coi de longue minutes, ne comprenant pas où ce cirque le mènerait… Il ne pouvait plus faire grands choses et ne voulait faire grand-chose… Il se leva et regagna la ville de Auch, pour réfléchir à ce qu’il allait faire… Mais il ne pouvait songer à retrouver Alena… Cela serait la trahir une nouvelle fois….
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Alena91
[ En Taverne... Saint -Liziers 21 Décembre 1463 ]


La neige est tombée depuis une petite semaine. Alena a profité du fait qu'ils étaient revenu en Armagnac pour organiser son déménagement. Eh oui, cela fait un grand moment qu'elle y pense. Depuis qu'ils se sont mis ensemble , La brune et l'ibère n'ont jamais habiter ensemble puisqu'ils avaient tout les deux décider d’emménager a Saint Bertrand. Cependant, le destin en a voulu autrement et ils n'ont jamais pu. Puis le temps a fait son œuvre. Mathieus a fini par la haïr en la confondant avec son bourreau. Elle a fini par vivre comme un robot. Ne mangeant que si son estomac le réclamait et encore elle perdait plus de poids et de sa joie de vivre au fur et a mesure que le temps avançaient sans la présence de son ibère. Vous l'avez compris, elle en est plus qu'amoureuse, elle l'aime pour de vrai. Un amour pur et sincère. Un amour véritable et incommensurable. D'où l'incompréhension de son mal , l'incompréhension de son absence, l'incompréhension de sa demande. Elle voit bien qu'il n'a pas réagit a sa lettre réponse. Alors elle décide de lui reécrire en cette nuit froide a Saint-Liziers.




Mi Kerido,

Voici maintenant des mois que je ne te vois plus et pourtant ce n'est pas que je n'en ai pas envie. C'est seulement que tu ne veut pas pour une raison que je ne comprends toujours pas.

Mais peut être qu'en réalité tu en as envie, seulement, tu ne sais pas comment je vais réagir. Peut être aussi que tu n'en a pas envie et alors je m'efforce en vain. Cependant je me dis que si tu m'aimes et que tu te trouves dans le doute, c'est que tu as besoin de soutien. Et plus particulièrement celui de l'être que tu aimes.

Je sais que tu m'aimes, puisque tu m'as fait ta demande en mariage pour devenir celle qui partagerait chaque moment de ton existence. Et comme dans toute existence , il y a des hauts, comme notre première rencontre tu t'en souviens ? Et il y a également des bas, cette séparation surement involontaire de ta part mais tellement cruel pour nous deux au final.

Ce soir je suis a Saint-Liziers. La ville que j'habitais avant de te connaître. Et je me rapelle que j'étais a peu prés dans un état pareille. Sans sourire, sans envie , faisant mon travail rien que pour oublier. Et je t'ai rencontrée. Petit a petit , tu m'as redonnée le sourire sans le vouloir. Puis tu as fini par me parler des Spadassins qui sont devenu plus qu'un ordre pour moi. Ce sont mes amis, ma famille, notre famille.

Alors si tu souhaite venir nous voir pour la saint noël, nous serons tous réunis a Terraube. Nous serions tous heureux de te voir. Même Anquin est revenu. Il lui est arrivée une drôle d'histoire.

En tout cas , sache mi Kerido, que je t'aime et que tu me manques.

Alena


Pas de larmes pour une fois sur le visage de la brune. Elle roule le vélin et l'attache délicatement a la patte d'un pigeon. Elle caresse celui ci et lui dit :

Va petit message , vole et donne ce message a l'homme de ma vie.

Elle ouvre la fenêtre de l'auberge et le laisse s'envoler. Elle le regarde pendant de longues minutes jusqu’à que ces yeux ne puissent plus le distinguer dans la noirceur de la nu. Elle ferme la fenêtre fini sa bière et prend son sac pour rejoindre Enguerand et Noxi afin de rentrer sur le chemin de Terraube ou la fête sera le maître mot.
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Mathieus
[Sur la Route]

Mathieus ruminait encore sa situation… Il ne savait pas vraiment où aller. Le monastère l’avait renvoyé définitivement alors qu’il n’avait rien fait de mal. Quel chemin prendre.. Celui de la maison où il n’avait pas vraiment envie de se retrouver… ? Surtout lorsque les fêtes approchaient et qu’ils attendaient tous le miracle de Noel… Et ce ne serait pas un miracle, mais un autre mensonge, encore. Il ne voulait pas y être, il n’avait aucune raison… Enfin si, mais il ne voulait pas se l’admettre. Il préférait se dire qu’ils le détestaient et qu’ils ne leur manquaient pas, ce mirage pouvait le convaincre de fuir loin de Lectoure. Mais sans le savoir, chaque pas l’envoyer dans cette direction… Aussi insaisissable que cela pouvait paraître, Mathieus avançait vers son village. La neige ne rendait pas le voyage facile, le cheval commençait déjà à fatiguer alors qu’il ne marchait que depuis quelques heures et une pause devint alors obligatoire. Ils s’enfoncèrent dans la forêt où la neige était moins dense et où quelques plantes nivéales pourraient être broutées par son compagnon. L’ibère monta sur les branches d’un quelconque arbre avec son sac. Les moines avaient eu la gentillesse de lui laisser quelques vivres tout de même et il allait se mettre à manger lorsqu’il vit les lettres au fond de son sac. Il s’apprêtait à les jeter mais sa curiosité l’en empêcha… Pourquoi diable les deux Alaric avaient-elles souhaité le contacter ? L’erreur n’existait pas chez les Alaric, elles avaient une idée derrière la tête… Mais voulait-il vraiment savoir ce dont il s’agissait ? Etait-ce vraiment d’une importance cruciale… ? Oui. Oui, au fond de lui il en mourrait d’envie mais arriverait-il à faire la part des choses… ? Arriverait-il à affronter leur regard ? A ne pas recraquer dans la folie en revoyant Alena ? Ces questions le hantèrent de longues minutes avant que l’ibère ne se décide à ouvrir leurs lettres…



Mon cher Mathieus,
Nous voici revenus à Terraube,ayant laissé l'Obstinée à quai à Agen pour quelques temps.

Je sais que tu disais ne plus vouloir de courrier de notre part mais tu sais aussi que je n'en fais toujours qu'à ma tête...Demande donc à D'Arkhenn si c'est faux...
Il me semble que nous t'avons suffisamment obéi à présent et je ne peux décemment croire que les charmes de ton monastère puissent égaler ceux de notre domaine...Surtout en période de fêtes.

Nous allons fêter Noël et il est hors de question que je puisse voir mon amie Alena seule et triste alors que le coeur des hommes doit être en joie ce jour là.
En joie et en paix .....Et tu sais comme moi que son cœur ne peut être en paix sans toi.

Je ne te demande pas la lune...Juste de faire l'effort de venir nous rejoindre ici.
Pour moi tu fais partie de notre famille..D'Alaric et Spadassins réunis et je ne conçois pas que tu ne sois pas parmi nous sachant surtout que rien ,absolument rien ne t'empêche de venir ,si ce n'est ces angoisses et terreurs qui doivent s'être calmées depuis le temps que tu es reclus là bas.

De toutes façons si ces ombres malfaisantes hantent encore ton cerveau nous saurons les en chasser,je t'en fais la promesse!
Et puis ,bon sang,Terraube est suffisamment grande pour que tu puisses t'isoler si le besoin s'en fait sentir.

Donc cette lettre est une invitation...Une prière.....Un ordre

Nous t'attendons et pas question de te défiler Mathieus de la Sombra!!

A très bientôt

Séléna


Il laissa échapper un sourire, non pas un sourire forcé pour faire croire aux robes blanches que tout allait bien dans le meilleur des mondes, non un sourire de reconnaissance à celle qui avait toujours su le comprendre et trouver les mots. Il aimerait y aller et elle avait raison, aucune excuse valable n’arrivait à franchir sa bouche. Mais devait-il y retourner pour autant ? Il entama la lecture de la seconde lettre… En les ouvrant, il devait chercher à faire taire les émotions qui l’empêchaient encore d’y aller.





Bonjour Mat

Je ne suis pas celle qui devrait t'écrire mais je vois régulièrement Alena à la taverne municipale en ce moment et je ne supporte pas de la voir aussi triste de ton absence.
Cela ne me regarde pas ,je sais,mais étant moi même dans le même état je suis bien à même de comprendre ce qu'elle ressent crois moi.

Alors moi je ne sais pas ce qui est arrivé à Aubi et je peux tout envisager hélas.....Mais j'ai ma petite Lilou et je ferai un effort pour Noël afin qu'elle n'ait que joie autours d'elle.
Alena c'est pire....Elle te sait vivant...Elle te sait seulement enfermé dans ton monastère et ton entêtement à ne pas vouloir en sortir.Et elle est seule.

Comment peux tu avoir le coeur assez dur pour lui faire subir ça?
Séléna m'a dit t'avoir invité.
Il faut que tu viennes!Il faut venir à Terraube et rallumer la lumière des yeux de Alena!
Je t'en prie...Toi tu peux prendre la décision qui rendra heureuse celle qui t'aime !Comme j'aimerais qu'il en soit de même pour moi et qu'il suffise à Aubi de décider d'être encore parmi nous.....

Noël approche Mathieus.....Réveille toi!

Je t'embrasse
Ton amie , Violetta


Le même but, le même message. L’honneur et l’amour… C’est pour elle qui devait le faire, c’est ce qu’elles sous-entendaient… Et elles n’avaient pas tort… Il pensait à lui depuis plusieurs mois, il avait dit à sa brune de l’oublier, un peu pour elle mais beaucoup pour lui, pour pas qu’il n’est à subir ces maux…Affronter de nouveau leurs regards, leur joie de le retrouver alors que lui allait se forcer à sourire... La douleur qu’il ressentait était partagée, il aimerait essayer mais il ne voulait pas leur donner faux espoir… Il ne savait pas quoi faire mais une chose était sûre, il allait devoir reprendre la route avant que la neige ne revienne. Il remit son cheval sur le chemin quand un cavalier faillit le percuter. Son destrier hennit et renversa Mathieus ! Le brun prit ses deux dagues et fusilla du regard cet inconnu… Pas si inconnu.

Frère Gloups (oui il avait reçu ce nom à cause de ses tendances …. Pour le sang du christ), Que faites-vous ici ? Vous devriez être à la messe, non ? Vous quittez le monastère… ? C’est pas une mauvaise idée…

Messire de la Sombra ! Je… euh… J’étais parti vers Lectoure espérant vous y trouver puisque les maréchaux d’Auch ne vous ont pas vu… Juste après votre départ nous avons reçu un courrier pour vous… Tenez.

Il sortit une lettre de sa sacoche et fit demi-tour.

Prenez soin de vous Mathieus, et que Dieu vous bénisse


Mmmmh… L’espagnol regarda le moine partir perplexe… Vers Lectoure… ? C’était donc là qu’il se dirigeait… Lui qui comptait fuir la ville, on dirait que le destin en avait décidé autrement… Il ne devait être qu’à quelques lieues, à quoi bon faire demi-tour… Il remonta sur le cheval une fois ce dernier calmé et se lut la lettre tout juste arrivée….C’était Alena… Encore.



Mi Kerido,

Voici maintenant des mois que je ne te vois plus et pourtant ce n'est pas que je n'en ai pas envie. C'est seulement que tu ne veut pas pour une raison que je ne comprends toujours pas.

Mais peut être qu'en réalité tu en as envie, seulement, tu ne sais pas comment je vais réagir. Peut être aussi que tu n'en a pas envie et alors je m'efforce en vain. Cependant je me dis que si tu m'aimes et que tu te trouves dans le doute, c'est que tu as besoin de soutien. Et plus particulièrement celui de l'être que tu aimes.

Je sais que tu m'aimes, puisque tu m'as fait ta demande en mariage pour devenir celle qui partagerait chaque moment de ton existence. Et comme dans toute existence , il y a des hauts, comme notre première rencontre tu t'en souviens ? Et il y a également des bas, cette séparation surement involontaire de ta part mais tellement cruel pour nous deux au final.

Ce soir je suis a Saint-Liziers. La ville que j'habitais avant de te connaître. Et je me rapelle que j'étais a peu prés dans un état pareille. Sans sourire, sans envie , faisant mon travail rien que pour oublier. Et je t'ai rencontrée. Petit a petit , tu m'as redonnée le sourire sans le vouloir. Puis tu as fini par me parler des Spadassins qui sont devenu plus qu'un ordre pour moi. Ce sont mes amis, ma famille, notre famille.

Alors si tu souhaite venir nous voir pour la saint noël, nous serons tous réunis a Terraube. Nous serions tous heureux de te voir. Même Anquin est revenu. Il lui est arrivée une drôle d'histoire.

En tout cas , sache mi Kerido, que je t'aime et que tu me manques.

Alena


Il regarda sa ville se dessiner peu à peu à l’horizon… Il y était, il ne pouvait plus faire demi-tour. Il allait devoir affronter son destin…
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