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[RP] Le Black Bow, son équipage, ses aventures.

Jeanjakou
Le pauvre Jean soupira.

Ah ! C'était là les restes d'un poudingue que mon bishop* m'avait envoyé. Il représentait un peu de cette église aristotélique à laquelle il a réussi à me convertir.

Il regarda derrière son épaule et dit plus bas.

Mais heu... Pas un mot aux autres, c'est assez spécial quand même.

Il n'avait pas spécialement envie d'être traité d'hérétique.

Les semaines passèrent sur cette mésaventure. Jean allait mieux, malgré la perte de son poudingue et la maladie qui l'avait affaibli sans pourtant altérer son appétit.

Il hésitait encore à s'installer définitivement à Bordeaux, de peur d'en oublier sa vie passée à Tréguier. Ces hésitations, au demeurant naturelles, l'empêchaient de tester la recette que son compagnon lui avait donnée. Ayant arrêté un plan pour vaincre cette difficulté, il monta discrètement sur le
Bow un baluchon composé d'ingrédients censés être utilisés un jour ou l'autre pour le pudding : de l'avoine, de la mélasse, des fruits confits, des rognons... et pria pour que personne ne le trouvât avant qu'il ait eu l'occasion d'utiliser en douce la cambuse dans laquelle n'officiait de toute façon plus aucun coq.

[*évêque]
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Thelianverenis
Nuitamment, les comparses se rendirent sur le Black Bow avec une marmite éprouvée, des réserves de bois, de l'eau fraiche, un filet d'épuisette à maille fine, et tous les ingrédients infâmes qui devraient composer le pudding.

Bon, je crois que tout y est. Prêt à tenter cette aventure ?


Thelian inspira un grand coup...
Jeanjakou
L'affaire avait été rondement menée, et Thelian vite convaincu. Ou convaincant, Jean ne savait pas bien. Son compagnon de bordée connaissait la recette du pouding, et semblait maitriser la cuisson plus que lui-même ne le saurait jamais. Le Breton suivait donc le jeune homme quasi-aveuglément.

De toute façon, il n'avait pas le choix : sans gâteau, point de salut.

En un hochement de tête, il scella leur sort. Oui, il était prêt pour l'aventure. Il ne savait pas bien ce qu'il trouverait à l'accomplissement de cette quête. Tout ce qu'il savait, c'était que la coquerie était prête à accueillir leur expérience douteuse.


Allons-y, et que le Très-Haut bénisse notre cuisine.

Il fit craquer ses doigts, détendit ses épaules et passa un foulard dans les cheveux. Il ne voulait pas gâter la sauce en en faisant tomber un dans la marmite.

Bien, on commence par quoi, déjà ? Je n'ai plus l'ordre de la recette en tête.
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Thelianverenis
Je crois me souvenir qu'il n'y a pas d'ordre, on mélange tous les ingrédients ensemble et chacun touille en faisant un voeu, on peut y mettre un demi-sou d'argent.

Un fois que la mixture est homogène et trop découragée pour tenter de filer hors de son pot à l'anglaise, on la met dans un filet à maille serrées et on la plonge à doux frémissement dans l'eau bouillante pendant plusieurs heures, tout en surveillant la température et en refaisant le niveau d'eau.

Il ne faudra pas oublier de le pendre plusieurs semaines avant dégustation afin qu'il atteigne un degré de maturation satisfaisant

Faisons le point sur les ingrédients
- graisse de rognon de mouton
- avoine
- mélasse
- fruits séchés
- aurais-tu de la viande ou des abats ?

A terre, le pudding se conservera au moins un an, et probablement 18 mois.
Accessoirement, en le gardant dans sa chaussette il fera un fléau des plus acceptables, et peut être utilisé comme projectile un peu à la manière d'une fronde

En mer, ses qualités de conservation restent exceptionnelles
Narcysse
[Mai 64, Bordeaux.]



Fier et puissant, l'imposant bâtiment flotte lascivement, prisonnier de ses amarres bordelaises depuis de longs, longs - très long - mois.
Régulièrement, la jeune quartier maître lui rend visite. Elle le bichonne, elle l'entretient et elle lui parle. Pas comme on parle à ses animaux de compagnie, non. Elle se confie à lui comme on le fait à un ami.
Ça peut paraître un peu loufoque mais, de chair ou de bois, il est une chose qui les lie : l'appel du large.
Alors pour passer le temps, elle se retrouve souvent à bord, toute seule, et la plupart du temps, elle y dort même.
Depuis novembre 63 qu'ils sont à Bordeaux, elle a eu le temps de faire quelques modification. D'abord, elle a renforcé son hamac, elle l'a même rembourré de laine bien tassée. Puis elle a revu l'organisation de la réserve, elle a optimisé le potentiel de la coquerie, elle s'est même autorisé un peu de déco. Chaque couches peut être séparées par un rideau au tissus rouge et épais et chaque marins pourra avoir un semblant d'intimité quand il le souhaitera. Parce que l'intimité, ça manque cruellement au bout de plusieurs semaines en mer.
Elle a ciré, raboté, fixé, dépoussiéré, poncé, cloué partout où il y en avait besoin. Elle a aussi refait l'inventaire des corde, des toiles, des clous et autres matières premières; Inventaire qu'elle a consigné dans un carnet qu'elle a soigneusement rangée dans sa malle.

Et enfin, le départ approchait à grand pas. Enfin ils allaient quitter le port! Branle-bas pour la brunette. Ecrire à Hélona pour les prévenir, remplir la cale de toutes sortes de denrées - des qui tiennent plusieurs mois sans dauber- , refaire un tour du propriétaire et s'assurer que rien ne manquerait, faire charger des tonneaux de vin et de bières dans la réserve du mess, refaire un tour de propriétaire, vérifier les cordages, les voiles, lustrer la barre, graisser les canons, faire charger des barils de poudres et des caisses de boulets - parce qu'on ne sait jamais qui on va croiser - s'octroyer une plongée dans le port et virer les algues qui squattent allègrement la quille puis décrocher les moules de la coque , remonter à bord et avoir une idée lumineuse : faire installer des latrines sur la poulaine, à la proue du Black. Oui, des latrines. Ça peut vous paraître risible mais quand on passe des mois et des mois en mer à faire popo par dessus le bastingage , des latrines c'est tout sauf risible. Là aussi c'est une question d'intimité.

Dans quelques jours, le Black Bow et son quartier maître seront prêt pour reprendre le large.

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Kheldar
Des mois qu'il caracolait à la tête de son armée, délaissant cruellement sa possession la plus précieuse. Plus qu'une possession, ce navire était une partie de lui même. Lorsqu'il rassemblé les matériaux nécessaires à sa construction, écrit à l'amirauté royale alors que sa demande avait été rejetée suite à une missive de son ancienne épouse, pioché dans ses précieux coffres pour rassembler la somme nécessaire, il ne savait même pas encore qu'il avait le pied marin. Il avait étudié la théorie bien sûr, mais jamais il n'avait été matelot ou quartier maître. Il avait fait construire la plus formidable machine de guerre que l'on puisse avoir sur l'océan, et en était devenu le Capitaine. hors de question pour lui, de débuter sa carrière maritime sous les ordres de quelqu'un. Même s'il débutait, c'était lui qui avait payé le droit de faire ses propres erreurs de Capitaine.
Des erreurs, il en avait fait, mais jamais celles ci ne l'avaient mit en fâcheuses positions. Et lorsque le Black Bow avait fait parler ses canons, à chaque fois il en était ressorti vainqueur.

D'ici quelques jours, l'immense navire allait reprendre du service, et ce pour une mission de sauvetage en une contrée où il n'avait jamais été, dans un port où il n'avait jamais mouillé. Il était temps pour son propriétaire, le Capitaine Eddard, de venir visiter ce qui lui servirait de maison pendant plusieurs mois. Il n'était pas venu les mains vides...Deux badauds portaient la lourde barre qu'il avait fait forger. Faite d'acier noir et de chêne poli, elle remplacerait la barre couleur ivoire qu'il avait dégoté à ses débuts. Ce serait désormais une barre à l'image du Bow.

Lorsque le colosse mit le pied sur le pont de son navire, il se rendit compte à quel point ce contact lui était nécessaire. Que cela soit pour une mission pour la royale, un sauvetage en eaux troubles ou un simple voyage d'agrément, l'émotion restait intacte. D'ici quatre jours il serait à la barre du Bow, son tricorne sur la tête, son manteau de capitaine sur ses larges épaules, et le regard acier se perdant dans l'immensité de l'océan.


Sa fille serait à ses côtés, comme quartier maître. L'équipage changeait peut être, le second également, mais tout les deux étaient immuables. Le Bow ne pouvait quitter le Port sans qu'ils soient tout les deux à son bord, c'était impensable.

Sa Cabine n'avait pas changé, ce qui impliquait que sa fille était forcément venue la dépoussiérer. Les meubles étaient à leur place, le bureau en bois de chêne , le lit, et sa panoplie d'épées en guise de décoration. Rien n'avait changé.

Le Capitaine du Black Bow se prit à sourire.


Bientôt... murmura t'il à son navire, une drôle de lueur dans le regard.
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Hadelize
Une nouvelle quête, l'Amiral de la caraque marchande Le Noroît ne l'avait pas attendue et était monté sur un bateau à quai à Montpellier.
Depuis guère de nouvelles, quelques missives courtes et le silence jusqu'au jour où un marin du Noroît vint la trouver, évidement en taverne où elle passait pas mal de son temps à s'adonner à son passe-temps favori, le bavardage.
Getsumi était abandonné quelque part à l'autre bout des océans. Il comptait sur elle pour le ramener à Bordeaux.
Hadelize ne pouvait rien refuser au Mécréant et se met en recherche d'une caraque de guerre pour aller sauver son ami.
Bien des déboires, elle finit par demander conseil à Eddard alors Capitaine de Guyenne et...
Encore de longs mois d'attente et enfin le signal du départ.


Citation:
Lize,

Nous partons dimanche, nous passerons par Narbonne pour récupérer deux amis de Narcysse, puis ensuite tout droit sur Getsumi!

Nous nous relaierons tout les deux pour la barre.

Eddard.


Des missives pour avertir tous ceux qu'elle avait pressentis pour ce sauvetage, et rapidement tout se met en place.
Depuis, Hadelize passait de longues heures à regarder le Black Bow amarré dans le port de Bordeaux.
L'impatience la gagnait, elle allait de nouveau pouvoir tenir la barre. Second Capitaine lui avait dit Eddard, la fierté qu'elle en ressentait se voyait dès qu'elle parlait de cette épopée qu'ils allaient vivre.
Elle avait relu ses cours de navigation, avait surtout repris les notes qu'elle avait amassées lors de la traversée chez les Angloys où elle avait piloté la caraque de commerce.
Elle ne voulait pas refaire les erreurs de débutantes qu'elle avait commises et surtout elle se rappelait l'ironie de l'amiral Getsumi quand elle lui avouait ses étourderies.
Plus que quelques jours...

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Hadelize
        Le jour J


Enfin on allait lever l'ancre, la blonde Second du Capitaine contacte tous ceux qui doivent monter à bord en donnant des consignes bien précises.
Citation:
Embarquement demain dès que vous pouvez c'est à dire au plus tard 14 heures.
Montez seul surtout pas en groupe et prenez le plus possible de vivre, pensez à annuler si vous avez des produits en vente sur le marché.

Notre Capitaine nous attend à bord.


Elle, elle est restée tard dans la nuit dans les tavernes bordelaises.
Que de gens qu'elle apprécie, qu'elle aime à qui elle doit dire "A très longtemps", puisque son "A bientôt" n'exprime pas assez la durée de l'absence d'après son vigneron préféré.

Des promesses d'échange de courriers, elle en fait, elle doit même déjouer des pièges comme glisser en douce dans son verre de vin quelques gouttes d'une potion créée d'après je ne sais quel vieux grimoire, "pour empêcher les blondes d'aller rejoindre les princes moustachus", comme les attendrissements: "Vous allez nous manquer."
L'arme à l’œil, elle l'a une bonne partie de la nuit jusqu'à ce qu'elle rejoigne son hôtel particulier où les malles envahissent le hall.
Berthe la vieille gouvernante n'arrête pas de rochonner, plus qu'à l'accoutumée et c'est peu dire.
Elle n'a pas le pied marin, elle se rappelle trop cette excursion chez les Angloys où l'Amiral Getsumi l'avait enfermée dans une cabine, ne voulant plus entendre ses réflexions. Et c'est lui qu'il faut sauver, elle le laisserait bien où il est. Depuis des mois elle essaie de dissuader sa damoiselle d'entreprendre ce voyage mais Hadelize personne ne pouvait la faire renoncer.

Elle se rend d'abord à la messe dominicale où elle prie avec ferveur demandant au Très-Haut de veiller sur eux tous.

Et c'est donc un petit cortège qui arrive en début d'après midi sur les quais de Bordeaux, s'arrêtent devant la passerelle du Black Bow.

Hadelize descend de sa voiture, l'air plus que fière dans sa tenue de navigatrice, hume profondément l'air, affiche un large sourire et grimpe presque en courant à bord.

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Narcysse
Le départ s'est fait sans accroc , les vents cléments, un estuaires calme et paisible, un équipage au poil. Y a pas à dire, sur le Black c'est quand même la quille.
Tellement que la jeune quartier maître n'a pas grand chose à faire en fait. Tout le monde sait ce qu'il a à faire, les tâches sont exécutées à peine distribuées ... Personne sur qui gueuler un petit coup, pas un glandouilleur à secouer ni une feignasse à faire tomber de son hamac.

Alors elle joue au cartes avec Hirad.
Hirad c'est l'immense masse grisonnante toujours au coin du comptoir. Il s'est greffé au Black avec les premières planches. Il est là depuis le début et il y restera jusqu'à la fin.
Elle l'aime bien le scandinave Narcysse. Et il l'aime bien aussi. Façon Hirad quoi.

- Crapette gamine.
- Hein? Pourquoi?
- Valet sur dame. Ouvre œil.
-Pfff ... J'ai à peine posé le bout du doigt sur mon tas ... t'es pas cool Hirad ...
- Règles sont règles gamine. Crapette c'est crapette.
- tsss ... La prochaine fois on joue au dames.

Gros rire gras du scandinave.
- Tu perdre aux dames tout le temps!
- Oh ça va ... allez joue! J'ai un quart à prendre moi.
- Toujours quart quand toi perdre. C'est mauvais joueuse ça ...
- Joue!


Et la partie de crapette se termine comme elle devait se terminer. Hirad vainqueur.
Sur une petite ardoise accrochée derrière le comptoir, le nordique trace un nouveau trait en face de son nom.


Citation:
Hirad: IIII IIII I
Narcysse: III

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Narcysse
[Le calme après la tempête]

Sortir de la Gironde c'était facile. Super facile même. Une fois sur l'Océan, c'est autre chose ...
Le vent est monté doucement, tout doucement. Il a soufflé dans les voiles et c'était plutôt chouette pour l'équipage.
Le vent de la liberté, celui qui pousse vers un ailleurs tant attendu de tous. Il gonfle les voiles et rempli les cœurs.
Mais après il y a eu les nuages. D'abord ils étaient assez loin, la jeune quartier maître en poste à la hune les voyait sans que ça l'inquiète. Ils étaient noirs, oui, mais trop loin pour être une réelle menace.
Puis le vent a tourné, d'un coup. Poussant le Black vers la côte. Et en plus de changer de direction, il s'est mit à souffler de plus en plus fort, entraînant les nuages avec lui.
C'est là que ça a dégénéré.
En voyant ça, Narcysse est descendu le plus vite possible sur le pont, se laissant glisser sur les cordage, sautant d'une vergue à l'autre. Elle a gueulé du haut de sa vigie:


GRAIN A TRIBORD!!!! GRAIN A TRIBORD!!!!


Mais personne ne l'entendait. Le tonnerre a frappé une fois, puis deux, et le vrombissement de la tempête a couvert le moindre bruit autour d'eux. Une fois sur le pont, elle a sonné la cloche et fait des grands signes à son Capitaine.
A partir de là tout est allé très vite, l'équipage au complet s'est mit en branle. Il leur a fallut lutter longtemps pour ne pas s'écraser contre la côte au nord de la Castille et ils ont du être plus que vaillant pour faire face à cette tempête là.
Jamais Narcysse n'en avait connu une si violente. Trempée jusqu'aux os, les mains en compote, ses cheveux dégoulinaient sur ses épaules, sa chemise et ses braies se collaient à elle comme une seconde peau. Une fois les voiles réajustées, il a fallut remettre le pont en place, écoper, essuyer, ranger.

C'est seulement quelques longues heures plus tard qu'elle a pu se mettre au sec et enfin prendre une pause bien méritée.
Alors elle s'est installée sur un gros sac de grain, ligne tendue par dessus le bastingage, elle attend patiemment qu'un poisson morde à l'hameçon. Ou pas, si il pouvait attendre qu'elle reprenne un peu des forces ...

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Narcysse
La tempête est une bonne fille, elle laisse toujours une chance au marin.
(Didier Le Pêcheur, extrait de "Les Hommes immobiles").


    Le soleil est de retour, il ne reste que juste assez de vent pour faire avancer le Black sans avoir à courir dans tous les sens. Le Capitaine se repose dans ses quartiers après avoir livré une bataille sans pitié contre Dame Nature, La second est à la barre , les matelots font ce qu'ils ont à faire et , après s'être assurée que tout va pour le mieux dans le meilleur des monde, la quartier maître a pu s'abandonner totalement à sa pêche du jour.
    Les doigts de pieds en éventail, affalée sur son sac de grain, son foulard à demi sur les yeux, la canne calée dans l'anneau d'un canon, elle est pas belle la vie de marin?


    Dling dling dling

    Une main soulève le foulard mauve avec flemme et un œil acerbe fixe la petite clochette en bout de canne. Un poisson a osé se prendre à l'hameçon. Péniblement, elle se lève et récupère mollement sa ligne. Mais elle est vite replongée dans la réalité: ici c'est pas le lac de Bordeaux. Fini les pêches prétexte aux sieste au bord de l'eau. Ici c'est pas de la truite au bout du fil!
    Elle qui pensait se poser l'air de rien, raté.
    Ses petits bras tentent de hisser la canne vers le pont du navire mais la prise a de la force. Elle redouble ses efforts et en essayant de pas faire péter le fil, elle tend et relâche, tend à nouveau, relâche à peine et réussi à remonter tant bien que mal, après plusieurs minutes à batailler , une belle morue bien fraîche.
    Fière d'elle - même si c'était pas vraiment voulu- elle exhibe son trophée à qui veut le voir avant de le jeter dans une caisse et de préparer un nouvel appât.
    Un rapide coup d’œil par dessus bord la fait bondir de joie. Une morue se déplace rarement sans ses copines.


    Banc de morue à bâbord Capitaine!


    Toujours pécher après une tempête. Toujours. Sauf si on espère roupiller discrétos ...

    Pedro! Rassemble les autres, on sort les filets!

    Pour info, Pedro c'est le seul au monde à dormir pendant une tempête ... Oui, c'est possible, la preuve. Tout l'équipage s'était cordé et essayait de se retenir à tout ce qui passait sous la main pour pas passer par dessus bord et lui, il faisait quoi? Il était tranquille, dans sa couchette à piquer un petit somme ... Normal.
    Du coup, la quartier maître elle l'a un peu dans le collimateur. Il a beau être un marin d'expérience, sur le Black Bow il y a ceux qui donnent les ordres et ceux qui appliquent les ordres. Pedro, il a loupé un coche. Il a tout intérêt à pas louper le second.
    On est la fille de Kheldar ou on l'est pas.

    Et pendant ce temps, la brunette ne s'arrête pas. La ligne fait des aller/retour sans arrêt. Il pleut des morues sur le pont du Black Bow.


    Capitaine, ce soir c'est poisson au menu! lance-t-elle dans un demi rire.

    Ouais, y a pas à dire, la vie de marin c'est quand même le pied.







17/05/1464 04:11 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
16/05/1464 04:11 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
15/05/1464 04:11 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
14/05/1464 04:13 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
13/05/1464 04:11 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
12/05/1464 04:11 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
11/05/1464 04:11 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
10/05/1464 04:12 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !
09/05/1464 04:11 : Votre patience a été récompensée : vous avez pêché un poisson de bonne taille. Bravo !

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Pedroroy
Pedro tranquille dans sa couchette à piquer un petit somme fut réveillé par un vacarme d'enfer qu'il en tombe à la renverse !!

Une voie explosive lui débouche les z'oreilles encore toutes cotonneuses...........


Citation:
Pedro! Rassemble les autres, on sort les filets!


Il se dirige sur le pont et s’aperçoit que tout l'équipage s'était cordé et essayait de se retenir à tout remonter sur le pont !!!

Wahouuuuu !! ya de la poissaille !! heinnn!!

Il observe le quartier maître, qui avec ses petits bras tentent de hisser la canne vers le pont du navire tout en lui lucrant son décolleté bien bien voluptueux .....................


Il s’avance pour l'aider tout en murmurant .......................


Mouarf !! elle est bien gaulée la tite quartier maître hummmmm.................
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Luan
Plusieurs jours, semaines de mer. Le Stermin s'était fait discret, dans son armure toute de métal. N'arrivant pratiquement pas à pêcher à cause de toute cette ferraille sur les bras, qui l'empêchait de bien ferrer la poiscaille.

Du coup, l'énergumène qu'il est avait décider de changer les choses. Pas question de ne pas se protéger dans ses mers, l'armure se devait rester prête en cas de soucis. Puis lui vint une illumination digne de sa divine personne. Allant se changer, ne gardant que son plastron et ses épaulières. Tel un conquistador partant conquérir les terres inconnues. Agrémenté de sa touche bourgeoise, son fameux béret emplumé.

Ainsi vêtu, Luan fit son apparition sur le pont du bâtiment. Puis allât aider au hissage du filet. Tout en chantonnant ce qui lui passait par la caboche.


- Tel un conquistador
Je rêve d'aventure et d'or

Je pillerais vos maisons
Pour à mon retour redorer mon blason

Mais n'ayez pas peur, je ne mord
Car ma dernière conquête fut la mort.


Répétant ses paroles tout en réfléchissant à un suite voir une modification de celles-ci.
"Le chant pour les marins, c'est un repas pour un bon entrain", répétait souvent son paternel. Ses vieilles habitude de marin commençait à lui revenir.


- La bonne tambouille que voilà ! Dit-il sans chantonner tout en désignant la poiscaille prisonnière du filet.
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Narcysse
    Le renfort arrive! Enfin ... Pedro arrive ... Avec sa délicatesse , son romantisme, sa poésie ... heu ... légendaire. Mouais ...

    La brunette remonte son énième poisson, le libère de son hameçon en souriant innocemment et, alors que le Pedro se rapproche d'elle ,la morue encore frétillante atterri sur la face du matelot, accompagnée du regard aussi noir qu'une nuit sans lune de la quartier maître.


    La prochaine fois que ton regard se perd ailleurs que sur la ligne d'horizon je sépare tes yeux de ta tête à la petite cuillère et je m'en sers d'appât à la prochaine session pèche. Clair?

    Elle conclu sa phrase d'un hochement de tête et lui indique les filets d'un signe de menton, sans laisser la moindre pointe de sourire éclairer son visage.

    Autant à terre elle en aurait rit, ça l'aurait exaspéré, certes, mais elle en aurait rit. Mais pas sur le Black. A bord du bâtiment de guerre elle est quartier maître. Rien d'autre. Elle n'est plus femme ni copine ni même la fille du Capitaine.
    Déjà, être une femme sur un navire, c'est pas ce qu'on fait de plus simple. Ajoutez à ça que la femme en question n'a pas encore 17 printemps à son actif et qu'elle est supérieurement gradée face à un équipage composé majoritairement d'hommes qui se sont conditionnés à passer de longs mois en mer, sans l'ombre d'un bordel ni la moindre catin à engrosser au coin d'une ruelle sombre après un soir de beuverie crasse , ça rajoute une bonne grosse couche de complication.
    Alors hors de question de se laisser dragouiller grassement ni de se faire reluquer le décolleté sans rien dire, en souriant bêtement.

    Et quand Luan arrive enfin , elle décroche un côté du filet de pèche pour le jeter par dessus bord avec son aide.
    Elle l'écoute chanter et sifflote en rythme.


    La bonne tambouille que voilà !
    Pour sûr qu'on va manger frais pendant quelques jours!


    Après quelques bonnes prises, les filets sont raccrochés, le pont est envahi par les morues et autres poissons, c'est l'heure du tri.
    Elle pose son séant sur un tas de cordage et entasse les comestibles dans des caisses de bois, jette les trop petits et ceux qui ne se mangent pas par dessus bord, ses pieds nus recouvert par les futur repas.


    Pedro, emmène les caisses à Hirad. Faut qu'on les garde au moins jusqu'à Narbonne. Pépin pourra surement nous en faire un bon plat ou deux.

    Une partie sera conservée dans le sel au fond de la cale, l'autre sera fumée puis séchée avant d'être aussi plongée dans le sel.
    Y a pas à dire, une bonne session pêche après une tempête , ça remet du baume au coeur. Ça fait oublier que quelques heures avant on était sur le fil entre la vie et la mort.


    Je remonte à la vigie, on devrait pas tarder à voir le détroit. Briquez moi le pont et allez vous reposer un peu.


    Gibraltar. Le passage tant redouté. Ça peut passer vite comme ça peut prendre des jours et des jours à le franchir. L'équipage au complet devra se tenir prêt et en forme.

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Luan
Après avoir descendu le filet, trié la poiscaille. Luan s’exécuta, comme l'époque où il était dans l'équipage de son paternel. A la différence, c'est qu'il n'était pas parti pas obligation, cette fois il choisissait ses départ et la raison. Finis les voyages seulement commerciaux.

Attrapant de quoi passer la serpillière, après le passage d’animaux sous marin. C'est que c'est glissant ces bestioles là. Un danger si on est amené à courir en cas d'attaque, de tempête ou autre événement d'urgence. Mais cette fois il avait abandonné sa chanson, n'ayant pas trouvé de suite lui plaisant.

Certains pourraient croire qu'un marin aguerrit comme lui n'apprécierait pas être commandé par plus jeune que lui. Mais le Stermin ne juge pas à l'âge, il se fit aux compétences. Pour le moment il n'avait rien à redire sur les ordres donnée, tant que ceux-ci lui permettent d'accomplir la mission qu'il s'était donné.

Luan savait par expérience, qu'après le Gibraltar il leur faudrait faire attention. Surtout à l'approche de la botte. En attendant, il profita de la chaleur du soleil, avant de nouveaux ordres.

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