[RP] Hé bien, qu'ils convolent ! (1/2/62)

Laceter

Il sourit, il est heureux pour eux en cette belle occasion et ce mariage parfait. Il en avait vu des mariages, y avait été invité bien des fois par des amis. Mais il aurait plutôt dit, par des connaissances, parce qu'au jour le jour, l'amitié avait été toujours moindre dans son quotidien que l'Amour qu'il portait quand il avait une compagne. Il ne faut pas se fier à l'Amitié, à la Famille. A part celle que l'on construit. De sa chair et de son sang. Et encore, parfois, on en arrive à être déçu.

Il apprécie autant les valeurs morales que la Liberté. Après tout, il n'est nullement notifié qu'on doit à tout prix vivre à deux, fonder une famille, ni enchainé aventure sur aventure sans lendemain, ni vivre dans la plus grande solitude.

Il récite le crédo machinalement, comme une êvidence. Il ne tarderait pas trop le mariage fété comme il se doit, il a besoin d'être en activité, par ci et par là. Il est libre. Jamais il ne l'avait été au fond. Il avait toujours vécu en couple, une jeune femme à ses côtés. Il n'était jamais resté seul bien longtemps. Peut-être temps de songer à sa carrière, à un peu d'ambition, de se relancer dedans. Quelques temps du moins.
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Et tout ça vaut de l'Or

Clesa

Après avoir donné les alliances à Ayena pour les bénir ,Clesa avait reprit sa place au premier rang pour assister à la fin de la cérémonie

Il n'avait plus assisté à une messe depuis bien longtemps et il du reconnaitre que malgré les à priori qu'il avait eu quand Karg lui avait demandé d'être son témoin il regrettait pas d'être la aujourd'hui .Puis Ayena l'avait bien aidé .Finalement il la trouvait bien sympathique la diaconesse de Blois

Il regarda les mariés échanger un baiser puis Ayena découpant une miche de pain

Mais les mariés tellement occupés à s'embrasser n'entendaient et ne voyaient rien d'autre

Clesa regardant le couple puis la diaconesse son pain entre les mains chercha un moyen de les ramener sur terre

Karggggggggggg c'est l'heure du repas
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Karg

Il écoutait le récital, calme et souriant, et que voilà que les alliances, secrètement confiées par lui même à son ami avant la cérémonie, lui passait sous le nez et subissait déjà la bénédiction de leur maîtresse de cérémonie.

Voilà le moment, l'échange des alliances, le serment suprême envers sa moitié. IL allait désormais être lié totalement à elle par ces anneaux. Chaque jour, il se rappellera en regardant ce cercle doré qu'il lui appartient, corps et âme. Il pourra désormais faire fuir encore plus facilement la gente féminine. Cette pensée lui arracha un large sourire. C'est avec fierté qu'il pourra dire qu'il est marié ! Et un sourire encore plus marqué.

Sentant un public impatient, il prit en premier l'anneau destiné à Melina, lui prit la main gauche, et lui passa la dite alliance à l'annulaire. Il plongea enfin son regard dans le sien et lui dit:

-"Qu'à travers cette alliance, tu puisse me savoir prêt de toi, jour et nuit, quelque soi le jour. Tu sauras par son biais que je veille sur toi. Et si un jour, tu doute, tu te sens mal, et que je ne suis pas là pour quelconque raison, regardes cet anneau et pense à ceci "Je t'aime Melina.". Prends le comme signe de protection, et comme gage de mon amour pour toi."

Puis, lâchant un nouveau sourire, un peu plus discret, il lui déposa un doux baiser du bout des lèvres l'espace d'un cours instant. Il avait enfin trouvé son bonheur et sa raison de vivre. Et maintenant il l'aurait avec lui, tout le temps. Juste un regard vers l'anneau doré qui lui était destiné et un nouveau sourire.

Il plongea de nouveau son regard dans celui de Melina, lui lâchant doucement la main après y avoir déposé un baiser, et la laissa intervenir à son tour.
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Melina_de_valverde

d'un côté les alliances, de l'autre le pain et en son sein la sensation que bientôt même plus que très bientôt ils ne seraient pas deux unis mais deux et demi.
Ce fût Karg qui se lança le premier. Son regard plongea dans le sien, elle ne pouvait se détacher de lui, sa main dans la sienne, elle buvait ses paroles.
Il lui glissa l'alliance au doigt, elle la sentit à peine, presque toute entière sur son petit nuage de bonheur.
Ses mots laissèrent perler une larme tant l'émotion la submergea. Une larme d'amour.
Un tendre et léger baiser vint alors interrompre non pas son bonheur mais son impossibilité à détacher son regard. Un sourire naquit alors sur son visage, tandis que sa main allait à la recherche de l'alliance de Karg.
A son tour, elle allait emprisonner son amour dans son coeur à jamais.

Mon ange, un jour nous nous sommes rencontrés
Notre passé nous nous sommes racontés
sans crainte l'un à l'autre nous sommes confiés.
Mon coeur à ton amour s'est ouvert
laissant ton nom à l'intérieur se graver
Aujourd'hui, devant Aristote
je deviens ta femme, celle qui te chérira
celle qui chaque instant sera à tes côtés
hier, aujourd'hui, demain et à l'infini
karg je t'aimerai toute ma vie.

Elle lui glissa alors son alliance au doigt et toujours plongée dans son regard, elle approcha son visage du sien pour déposer un doux baiser sur ses lèvres.
Un léger recul, un sourire illuminait son visage.

Ayena

Ayena, qui somme toute, était aussi impatiente, ne pu se retenir de rire à entendre Clesa. Ouai, c'était l'heure du repas ! Bien envoyé. De jolis mots, un bisou. Le tour était joué.

Elle découpa sa miche, en donna un bout aux mariés, et dit :

- Partagez-donc ce premier repas en tant que mari et femme, et permettez moi d'être la première à vous féliciter !

Elle invita chacun à venir partager le pain de l'amitié et lança :

- Que vivent les mariés !

Voilà. Elle venait de célébrer son premier mariage. Ayena sourit, heureuse d'avoir mené cela à bien et se disant qu'elle avait fait une belle cérémonie. La prochaine serait un baptème, mais pour le prochain mariage, les paris étaient ouverts.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Melina_de_valverde

sourire de femme désormais mariée à l'homme le plus merveilleux qu'il existât dans tout le royaume.
Son regard rayonnait et rien n'aurait pu le lui faire détacher sauf .....

Une crispation du visage, synonyme d'une douleur intense, bouche entrouverte, ayant du mal à se reprendre. Puis entrelaçant ses doigts dans ceux de son mari, avant même qu'il ne prenne une bouchée de ce pain, leur premier repas, elle s'approcha de son oreille et lui chuchota.

Mon amour, le bébé s'impatiente...Sans doute juste une bouchée, mais je ne pourrai attendre plus guère en avant.

: depuis le temps .... par contre pas de rp halle à ce sujet pour respecter l'intimité de nos poupées durant l'acte le plus beau de la vie, celui de la donner...le mariage ayant démarré le 1er février et se déroulant dans la même journée, la naissance est considérée ayant eu lieu au petit matin du 2 février. et m'ci de votre compréhension :wink:

Hé bien, qu'ils convolent ! (1/2/62)

Ayena

[Samedi premier février de l'an mille quatre cent soixante deux : Mariage de Karg et de Melina de Valverde]

C'était le jour. Ayena avait mal dormi, éveillée sans cesse par les pleurs de ses deux frère et soeur nouveaux nés qui résidaient depuis quelques temps sous son toit, avec sa mère. Le fils d'Ayena, vexé de ne plus être le seul à qui l'on donnait de l'attention, en rajoutait une couche, au plus grand désespoir de tout la maisonnée.
La diaconesse s'était donc habillée de sombre, d'une robe qui se voulait confortable et chaude et qui ne ferait pas pas concurrence à la mariée. Un hennin coupé, parce que même un jour de mariage, il restait indécent de se promener tête nue, et la jeune femme s'en fut à pied et appuyée sur sa cane, alors que le soleil se faisait encore timide, vers l'église.

La Talleyrand entra dans l'édifice religieux en s'ébrouant : dehors, il pleuvait une neige fondue qui allait rendre les routes affreuses. Mais c'était tant mieux. Car on disait mariage pluvieux, mariage heureux, et c’est tout ce qu'elle souhaitait à ses premiers mariés, qui avaient semblé si plein d'affection l'un envers l'autre lors de la préparation.

L'église avait été balayée avec soin et quelques bancs aoutés dans le fond. Malheureusement, Ayena n'avait pas trouvé de fleurs, saison oblige, et c'était des bouquets de houx qui trônaient à l'entrée. Avec patience et se délestant pour un tant de sa cane, elle alluma une rangée de cierges neufs et achetés pour l'occasion, puis elle mit de l'encens à brûler dans les encensoirs et enfin observa le tout en souriant doucement. Reprenant sa cane elle alla s'isoler dans un coin et finit par s'agenouiller pour prier. Sans doute qu'on allait bientôt venir la déranger, mais ça serait pour la bonne cause : aujourd'hui, elle allait marier Karg et Melina.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Pomdunor

Pom était arrivé à Blois la veille. Le voyage de Montargis à Blois s'était bien passé, nul bandit n'avait montré le bout du nez, la pluie verglaçante les ayant certainement refroidis. Il avait aussi pu constater que son appartement d'Orléans était toujours debout ; bien que mal chauffé, il lui avait permis de passer une étape agréable dans la capitale régionale.

Rasé de près, il s'était dirigeait vers l'église, marchant dans les rues étroites surplombant la Loire sans rencontrer grand monde. Il est vrai qu'il avait l'habitude de se lever tôt, comme les paysans de son village.

Il entra dans l'église, se demandant où se placer. La nef semblait encore vide.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP ( si réciprocité bien évidemment )

Melina_de_valverde

[en route pour ....]

Que devait elle faire ? Prise entre l'inquiétude de sa maladie, le stress du mariage, le super stress qu'elle sentait qu'elle n'allait pas garder très longtemps son enfant en elle, les mois s'étant égrainés très vite, la de Valverde revenant de Montargis, cherchait par quel bout elle devait commencer sa journée. Surtout ne pas penser au petit déjeuner, de toute façon il ne passait pas.
Ce matin donc, la tête dans le heu .. voui l'séant, elle tournait presque en rond.
Karg était déjà parti, lui laissant un petit mot pour lui dire qu'il rentrerait très vite, une course de dernière minute à faire, et en rajoutant en post scriptum, l'air de rien " tu pourras t'occuper de la mise en place ? " pour finir par un " je t'aime " . Venant de lui, cela ne l'étonnait point, mais le tout maintenant était de pouvoir assumer l'après cérémonie et ça....

Elle finit par se décider à monter au premier étage, direction la chambre et leur armoire où elle avait quelques tenues.
Chois restreint au final pour aller au mariage, vu son état.
Elle sortit donc sa robe rouge, rouge pour la couleur traditionnelle , y assortit un voile. Elle jeta le tout sur leur lit, resta pensive un petit instant.
Ninou..fichtre l'est pas là .. pfffiouuuu...

Elle se précipita à sa manièire à la fenêtre, inquiète, cherchant du regard la venue de sa témouine

Ninouchka

On ouvre un œil, on le referme. Il fait moche, il fait froid, on craint ce qu’on va découvrir dans le miroir ce matin. La « mochetitude » et le froid - passe encore - mais les dégâts pour manque de sommeil, ça ! ça ne pardonne pas ! Surtout qu’il paraîtrait, qu’en plus, son miroir ne dit pas la vérité.

Donc, on referme l’œil et on se lamente intérieurement.

Mais qu’est-ce qui m’a pris d’avoir un vassal comme lui ? … ben oui, si vous n’avez pas encore compris, tout est la faute de son vassal ! … Quand je pense au temps que j’ai dû mettre pour le persuader de m’accompagner au mariage de nos amis !!! Il me semble que c’est pourtant bien un de ses rôles ! Je n’outrepasse pas mes droits tout de même ! A cause de ça, je n’ai presque pas dormi et j’ai certainement des poches sous les yeux ! Un qui va être content c’est le marié ! Lui qui veut « une très belle Ninounette » avec menace de me jeter dans le lac !!! A croire qu’il cherche à me caser lui !

Remarquez, si j’étais casée, je ne devrais plus faire appel à mon vassal ! Celui-là, un phénomène ! je vais essayer de le fourguer à une copine tiens !

On ouvre un œil … second essai … il fait toujours aussi moche, il fait toujours aussi froid mais on se décide à garder l’œil ouvert et on va jusqu’à ouvrir l’autre.
Un pied déposé à terre et vite rentré sous les couvertures. Mais c’est que ça caille ce matin !

Deuxième tentative avec sentiment prononcé qu’il faut se lever A TOUT PRIX ! C’est le mariage de Meli et de Karg !

Pfffffff, z’auraient pu se marier en été ! Puis, c’est quoi ça pour une méthode, d’inviter la témouine la veille du mariage ?? Hein ??? et c’est quoi ça pour une méthode de ne pas dire à sa témouine si on a besoin d’elle ou pas le matin du mariage ? Hein ???
Non mais ! qu’est-ce qu’ils ont tous à me contrarier aujourd’hui ? Ils auraient pu attendre demain ! Non ?

Ronchonnne la duchesse ? Un peu oui, ça lui arrive quand elle ne peut pas s’extérioriser comme elle le voudrait.

Lever réussi. Manger d’abord … absolument indispensable. Se laver ensuite et surtout sortir son arsenal de pots et flacons en tout genre contenant ce qui se fait de mieux en matière de baumes et onguents. A grand jour, grandes manœuvres pour mise en beauté … surtout que plus le temps passe, plus les travaux de réparation des outrages du temps sont longs et délicats. Ceci dit, elle n’a quand même que vingt-cinq ans !

C’est ainsi que Ninouchka émergea de sa salle d’eau après une heure de soins divers et variés. Mais toute sa personne y était passée ! Rien ne laissait à désirer. Resterait à s’habiller lorsqu’elle reviendrait de chez Meli. Vaste problème pourtant que celui-là ! Le marié - encore lui - lui avait donné l'ordre de porter une robe "sexy". Ah oui ? En plein hiver ? On voit bien que c'est pas à lui qu'on donne des ordres pareils ! Et puis "sexy" ça veut dire quoi exactement ? C'est les Angloys qui disent ça, ce qui n'est pas forcément rassurant ! Quand je vous dis qu'il veut la caser la Ninounette !!!

Mais revenons à nos moutons ... dans le doute, Ninou allait aller jusque chez ses amis pour voir si la mariée avait besoin d’aide. Du moment que ce n'était pas de l'aide pour accoucher ... tout allait bien !

En approchant de leur demeure, elle aperçut Melina à la fenêtre et elle lui fit un grand signe.
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Shantaram

Il fait froid, il neige, ça glisse (ooh les glissades ces derniers temps ! j'en ai subi les outrages!) - Je grelotte de froid et d'inquiétude... en passant devant l'Eglise, je me souviens de l'annonce des bancs... C'est le mariage de dame Melina et de Sieur Karg.
Je ne les connais pas pour ainsi dire... mais ma marraine Ninou m'en a parlé et m'a dit que ce serait la fête au village.
La fête ! j'en avais tellement envie encore hier soir. Et là tout tombe à l'eau...
De toutes façons, je ne serais pas allée à ce beau mariage... je n'ai pas encore de belle tenue à me mettre et ma coquetterie naturelle ne supporterait pas d'être imparfaite.
Cependant... je fais halte devant le porche... je jette un oeil dans lEglise dont la porte est entr'ouverte...
Des cierges sont allumés, du houx met en joie cette église un peu austère. Dame Ayena a bien fait les choses - me dis-je...
Bon je passerai voir notre diaconesse plus tard, quand elle sera plus disponible - ce n'est pas le moment de l'ennuyer...
Toutefois... j'ai besoin de prier... de voir clair en mon coeur ! Mon amour que je croyais mort est à nouveau présent... Pourquoi cela m'arrive t il ?
Tourmentée par mes sombres pensées, je franchis le porche et m'agenouillai au fond de l'église pour m'y recueillir avant l'arrivée de la noce...
Je m'éclipserai sitôt mon recueillement fait...
Ce que je fis sitôt aperçue une ombre franchissant la porte de l'Eglise... c'était un homme bien mis de sa personne, rasé de prêt... Je ne l'avais jamais vu auparavant... Sûr qu'il venait aux noces...
Discrètement je quittai l'Eglise pour rejoindre Garance à la taverne. Elle avait besoin de moi.

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Natasha1

Nat aurait manqué cette union pour rien au monde. Elle regarda dans sa garde robe ce qu'elle pouvait bien y mettre. Bon pas grand chose mais pas grave. Une chemise propre, une jupe et ses chausses feras bien l'affaire.

Bien tranquille encore dans sa maison. Puis elle pensa.

Bon une tite fournée avant de partir?? Quelques pains chauds ca ferais pas de mal pour les réserves après...

La brunette sourit. Elle se dépêcha de préparer le mélange... la pâte prête qu'elle laisse reposer.. puis hop! Dans le four! Elle les sortira juste avant de partir question de les laisser refroidir le temps qu'elle revienne après la cérémonie et tout ce qui suis ensuite.

Elle finit de se préparer puis sorti les pains tout chauds qu'elle vendra plus tard a bon prix pour aider la communauté du village.

Ayena

Lorsqu'Ayena commença à entendre des gens entrer sortir, s'agiter, bref vivre dans son dos, elle finit pas se lever, aidée de sa cane. Finalement, la diaconesse s'étonna de ne trouver là qu'un seul homme, qui semblait ne pas encore avoir choisi sa place.

- Bonjour. Et bienvenu en l'église de Blois.

Elle sourit, ne se doutant pas qu'il s'agissait là d'un homme qu'elle connaissait par le biais de la correspondance.
Puis d'un regard vers l'extérieur, elle s'enquit de l'heure et trouva que le jour était bien levé alors qu'elle même était entrée ici lorsque la nuit étendait encore son long bras sur le village. Elle trouva étrange de ne voir pas plus d'invité... Et pas le marié. Pour un peu, elle s'était trompée de date... Et pour un peu, les tourtereaux avaient encore oublié de lui dire ce genre de chose...
S'adressant à Pomdunor, elle poursuivit :

- Cela te dirait de sonner les cloches ? Suit-moi s'il te plait, je vais te monter où cela se trouve.

Appuyée sur sa cane, elle précéda le fidèle et l'amena dans une toute petite pièce attenante où deux cordes, pour les deux cloches, pendaient.

- Fais du bruit, peu importe. Au moins, ça attirera du monde... et réveillera les futur mariés.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Pomdunor

Belle petite église, pensait Pom, un peu vide, un peu silencieuse.

Silencieuse ? Pas tout à fait. Une série de petits bruits rapprochés le fit se retourner. Une jeune fille s'approchait de lui, s'aidant du canne.

'jour mamzelle lui répondit-il en souriant. D'emblée, elle le tutoyait. Cette simplicité dans l'accueil l'amusa.

Sonner les cloches ? Il est certain que certaines personnes, il avait bien envie de leur sonner les cloches. Mais se mettre en colère, il n'en voyait plus l'intérêt. Qu'Ari puisse les ramener à plus de patience et de commisération ! Il n'interviendrait plus.P'tète bin que ça me réchaufferait.

Il suivit Ayena puis sauta afin d'attraper une des deux cordes tout en se disant :Elle a l'air d'être à l'aise ici, cette petite et de bien connaître les lieux.

Doooongggg !

Pas mal pour un début, trouva-t-il ! Maladroitement pour les premières notes puis avec de plus en plus d'assurance, il mit les cloches en tintamarre.

Donnnng dooongggg ! Dinnnggg doooooong, donng dinng ! Dinng dongg ! DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG !!!!!
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP ( si réciprocité bien évidemment )

Melina_de_valverde

Mains appuyées contre la fenêtre, yeux grands ouverts à scruter l'horizon, cherchant à voir la silhouette de sa témouine, un air trottant dans la tête

Elle traverse tout le villag'
Aussi vite et sans bagage
Oui c'est elle ! Elle arrive
Formidable Ninou
des temps si doux...

Et elle l'aperçoit au même moment. Elle quitte précipitamment sa chambre, se jette littéralement dans les escaliers, du moins à son allure pour aller lui ouvrir la porte.
Et là sans même penser un instant à quelconque politesse de rigueur...

Ninou , ça va pas, j'suis pas certaine, Fait froid en plus, Et pi karg est parti j'sais pas trop où. Et pi j'me sens pas bien. Viens ! monte, ma robe en plus, l'est .. pfffiouuuu j'sais pas trop... Et r'garde la tête qu'j'ai et pi j'arrête pas d'être malade, j'arrive plus à manger .. et pi j'crois que ...

Tout en lui désignant son ventre arrondi..

euh t'crois que .. pfffiouuuu ...

Elle la fixe de son regard et là éclate un grand ...
Ninouuuu.... au s'courrrrs !

Clesa

Donnnng dooongggg ! Dinnnggg doooooong, donng dinng ! Dinng dongg ! DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG DONG !!!!!

Clesa fermant la porte de son moulin tourna la tête et regarda en direction du village

Arf les cloches .Le mariage de Méli et Karg va commencer et je vais être le dernier à arriver

Il glissa la clé dans sa poche et hâta le pas en direction du village
Après quelques minutes il arriva enfin devant l'église
Il passa la tête par la grande porte et regarda à l'intérieure
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Ninouchka

Pièce tragi-comique en plusieurs actes et moultes scènes

Titre de la pièce : Melina se marie

Ambiance prévue : Tout est calme à Blois

Acte I scène 1 : Ninouchka sort de chez elle, pimpante et se dirige vers la maison des futurs mariés.

En passant devant la maison de son vassal, elle voit les volets ouverts et ça la rassure. Cela veut dire qu’il n’a pas changé d’avis en dormant et qu’il y a de fortes chances qu’il soit prêt à temps !

Mais prise subitement d’un doute affreux, elle se demande si il ne les a pas laissés ouverts la veille au soir. Mais pas le temps d’épiloguer …

Acte I, scène 2 : elle arrive en vue de la maison de ses amis, aperçoit Meli, lui fait signe. Ses joues sont rosies par le froid et ça donne bonne mine à la duchesse.

Melina vient lui ouvrir, déverse un flot de paroles, toutes plus insensées les unes que les autres pour finir par un grand

Ninouuuu.... au s'courrrrs !

Ambiance prévue : la tension monte d’un cran et un gros !!!

Acte II, scène 1 : Ninouchka entre, écoute, respire à fond, essaie de rester calme. Elles montent toutes deux dans la chambre de Melina

Acte II, scène 2 : Ninouchka prend son air de mairesse, de CaM, de duchesse, de tout ce qu’on veut qui peut en imposer. Pas le moment d’avoir des doutes sur le bien-fondé de l’attitude. Faut que le calme revienne dans les rangs !

Acte II, scène 3 : Dans le silence qui suit le cri de Melina, la voix posée de la demi-Russe se fait entendre. Madame du Val Ancien fait place à Ninouchka Ivanovna Volgorouky et retrouve son comportement de demoiselle bien née, son éducation stricte va entrer en jeu avec toutes ses exagérations.

On commence par se calmer dame Melina ! Un peu de tenue voyons ! Vous êtes à une heure de vous marier, ce n’est plus le moment de vous poser autant de questions.
Vous ne pouvez manger ? Quel drame ! Soit vous restez sans manger, soit vous vous forcez et vous vous arrangez pour garder le tout bien au chaud chez vous.

Votre robe ? Mais, dame Melina, ça fait cent ans qu’elle devrait être prête et à vos mesures qui plus est ! A quoi avez-vous pensé pendant vos … mmhh … vos fiançailles ?

Karg est absent ? La belle affaire !! Ce n’est pas sa place ici, en ce moment ! Que ferions-nous d’un homme pour vous préparer ? C’est une affaire de femmes voyons ! Où avez-vous la tête ma chère ??

Votre mine … laissez-moi voir … mmmhhhh … ne vous inquiétez pas, avec ce que j’ai apporté, dans une demi-heure vous aurez l’air d’une innocente jeune fille fraîche comme une rose …

La duchesse jette un œil sur le ventre de son amie

… quelques rondeurs en plus bien sûr ! Et d’ailleurs, ces rondeurs ! que font-elles là avant le mariage ? Vous avez, comme qui dirait, pris un acompte ma fille !!

La Blésoise arrivait à rester sérieuse, se régalant de pouvoir embêter sa « collègue » en ce jour particulier.

Quant à vous l’ marmot … z’êtes espéré depuis un moment mais z’avez fait attendre tout le monde ! Alors ça ne vient plus à quelques heures et vous allez me faire le plaisir de prolonger votre séjour dans le ventre de votre mère ! Ce n’est pas le moment de venir nous rajouter des soucis ! Si vous pouviez voir sa mine, vous comprendriez qu’il n’est pas question de jouer les envahisseurs. Je vais avoir autre chose à faire que de vous tenir la main pour vous aider à naître ! Donc, on se tient tranquille là-dedans ! On ne bouge plus et on attend que Papa et Maman soient mariés !! Non mais ! quelle famille !!!

Dame Melina, on commence par enfiler la robe, ensuite je vous coifferai et vous maquillerai légèrement.

C’est parti !
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Karg

Et c'est un Karg tout paniqué, fatigué de courir partout, qui revenait de son périple. Que d'aventure ! Enfin, maintenant il ne lui restait plus qu'à partir pour l'église et aller accueillir les premiers invités, en espérant ne pas en avoir fait trop attendre...
Et c'est une cloche qu'il entendit retentir, et c'est la panique qui l'envahit.

*Olalalalalalaaaaaaaa ! J'suis en retard ! Vite vite !* et sur ces pensées, il entama sa marche rapide vers l'église, tâtant sa poche légèrement boursouflée. Arrivant à mi chemin, il s'arrêta, se zieuta de bas en haut et eut une grosse révélation... Faut aller se préparer !!! Et Hop, direction le logis ! Y'a une tenue à enfiler et il fallait être présentable quand même !

C'est une marche, l'esprit ailleurs qu'il entreprit jusqu'à chez lui. Et si il croisait Meli' dans sa tenue ? Olala ... La misère.. Quel malheur s'abattrait sur lui ?! Enfin, préférant de ne pas se poser plus de questions, il poussa la porte, entra et s'arrêta quelques instants pour écouter les bruits dans la maison. Visiblement, c'est la guerre là haut, enfin ... Pas le temps de s'attarder sur tout ça, il s'empressa d'attraper de quoi se changer, bottes, cape, braies et chemise, se changea rapidement, les cheveux ? Bof ! Un passage ou deux de la main, la barbe ? Légers coups de lames histoire de bien présenter tout ça et voilà ! Ni vu, ni connu, passage express ! Maintenant, direction l'accueil, en espérant trouver son témoin...

Et ce n'est pas en courant qu'il s'y rend, non non ! Sinon bonjour les odeurs de transpiration et autre ... En plus, il ne fallait pas prendre le risque de glisser, tomber et se salir maintenant ! La honte s'il se présentait devant tout le monde les fesses mouillées ... Eglise en vue et ... Un Clesa en vue aussi ! Et c'est en avançant discrètement vers lui qu'il l'interpella avec une grosse voix:

-"Et bien messire ? On joue les voyeurs dans un lieu sacré ?!"
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Silfiac

Silf arriva au mariage de ses amis, une fois arrivée sur Blois, la première chose était de déposer sa barque sur le lac pour y faire un tour bien plus tard, une fois le trajet fini, il ce regarda bien plus que de mal dans le lac qui fessais office de miroir, ses habilles n'était pas sale, malgré le sale temps, bien propre et beau, silf ce dirigea dans la taverne municipal pour y faire un tour, c'était bien calme ce matin là.

Puis pris la direction de l’église où allait débuter bientôt la cérémonie.

Melina_de_valverde

Signe de tête niant toute bonne réflexionnation, mais affirmant plutôt " panique à bord", c'est ainsi que Melina écoute ou plutôt tente d'écouter ce que lui dit Ninou.

Dame euh non pas dame
Mais là curieus'ment elle le dit plus par habitude que par cette conviction qui l'anime et ne pense même pas à adresser la parole à ninou avec du " dame la baronne" en y adjoignant les moulinets de bras de rigueur.
pi euh .. c't'est pas possible Ninou... J'peux pas m'calmer, y a tout qu'va pas.

Regard à la limite du j'ai crô peur j'vààà prendre mes jambes à mon cou et m'enfuir .. Loin, loiiiin mais loiiiiiiiiiin

Respiration saccadée, non vraiment ça n'a pas l'air d'être son jour et là d'un seul coup, elle se sent seule devant affronter ce qui parait être pour Ninou tout à fait normal.

Un tabouret lui tend son assise, elle ne tient plus et s'assoit.

T'.. euh vous..nan je.. m'fin Ninou... pas manger ? Ou manger et garder.. Mais Ninouuu, j'y arrive pas à garder c'que j'mange.. j'vais tomber d'ina. d'inamin.. euh d'inani.. m'fin j'vais tomber dans les pommes . et si ...

épaules qui s'affaissent... Regard plongeant sur le sol... long soupir avant de se redresser un peu

Voilà que Ninou pour un peu l'accuserait de négligence pour ce qui est de la robe.

Euh... Bin.. Si si j'y ai pensé..hmm même qu'Elisel m'avait cousu une belle robe, mais hmmm..euh

Et voilà, bis repetita du regard se baissant à nouveau

Bon j'avoue hein, j'l'ai mal rangée et hmmm bin j'sais plus où l'est c'te robe. Et hmm j'm'en suis cousue une ...mais

Ninou, ne s'arrête point là et entame un " verset " sur ses rondeurs.

Melina reprend de sa vivacité parc'que s'il est un point sur lequel, elle s'défendrait bien bec et ongles
...hey... pour mes rondeurs, bin .. on s'aime trop avec karg et pi c't'est comme ça.

Regard soutenu, en même temps que peu à peu, elle se rend compte que Ninou n'a pas tort sur certaines choses. Gros soupir, vaincue par une Ninou sûre d'elle.

Euh t'sais Ninou pour c'qui est hmmm du p'tiot ou d'la p'tiote, j'suis pas certaine qu'va t'écouter.. j'ai bin l'impression qu'l'a le même caractère que... Et d'une voix inaudible presque, rajoute ... Moi

Un petit sourire malicieux pointe alors le bout de son nez sur son visage et lorsque Ninou lui annonce derechef qu'elle doit aller enfiler sa robe, sa seule réaction est :

S'il l'faut hein.. mais t'sais j'crois qu'j'ai jamais été autant en état d'panique qu'aujourd'hui. J'sens qu'la journée va pas s'dérouler normal'ment.

Elle lui tend la main, faut dire qu'elle a du mal à s'relever sur c'coup là et lui fait signe que pour qu'elle s'habille, pas d'autre choix que de monter à l'étage.

Une heure qu'elle a dit Ninou, juste une heure avant de ...

Ninouchka

Ambiance prévue : la panique est palpable

Acte III, scène 1 : Ninouchka regarde Melina

Ne me dis pas qu’il ou elle va te ressembler au point de vue caractère ! Toi ça va encore ! Pis t’es ma Meli ! Mais si il faut rajouter une pincée … ou plusieurs … de Karg …
Je préfère penser à autre chose ou envisager de déménager !

On verra ce que l’avenir nous réservera, mais l’heure qui vient doit servir à te mettre en beauté que ce soit pour te marier ou accoucher ou les deux en même temps.

Pfffiouuuu ! Meli ! Tu pourrais pas faire les choses dans l’ordre comme tout le monde ???

A question stupide, réponse stupide ! Ben, non elle ne pouvait pas et tout le duché devait le savoir !

Tu pourrais au moins l’empêcher de venir ce môme tant que tu n’as pas dit oui.
De toute façon, on n’accouche pas en trente minutes. Il faut plusieurs heures donc tu as le temps de te marier vu que tu n'as pas encore de contractions. Même si ça commençait là maintenant …

La duchesse s’arrête, observe son amie …

… tu aurais encore au moins deux ou trois heures, probablement bien plus … en moins de temps, ça ne me semble pas réaliste.

Silence pudique sur l’état d’une femme qui est à une heure d’expulser son rejeton … et même à deux heures …

Acte III, scène 2 : Dans la chambre, sur le lit, la robe faite maison. Ninou la prend en main et l’examine. Melina parle enfin de sa panique. Devant l’état de son amie, la duchesse craque et redevient bienveillante. Elle pose la robe et prend Melina dans ses bras

Allons Meli … reprends-toi ! Karg a besoin de toi aujourd’hui et peut-être ton petit. Pour eux, tu dois être forte. Tu n’es pas seule. Tu as tes amis autour de toi et la diaconesse a des notions de médecine. Tu ne crains rien, mais tu dois faire ta part. Tu dois être calme et prendre un peu de forces.

Pendant que tu mets ta robe, je vais voir ce que je peux trouver dans ta cuisine. Tu as bien un bout de pain, un peu de lait … je reviens …
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Melina_de_valverde

Ninou a beau vouloir la rassurer, Melina ne se sent pas très bien, la crainte, l'appréhension du mariage, la peur d'une gaffe, elle la spécialiste involontaire le plus souvent.

Un regard sur la robe étalée sur le lit, un assentiment lorsque Ninou lui dit qu'elle va chercher quelque pain et un peu de lait et une grimace rien que de penser à la nourriture.

Soupir puissance IV, elle se décide enfin à se dévêtir. Forte qu'elle dit Ninou, tsss et quand tout se ligue ou du moins quand on a une foutue de fichtre d'impression.
Bref, elle prend la robe en main, la regarde quelques secondes, et se décide.

Elle ne met que peu de temps et là voilà transformée en future mariée, future mère aussi, la robe soulignant bien l'enfant qu'elle porte contrairement aux autres jours où elle en était arrivé à porter les chemises à Karg.

Un coup d'oeil dans le miroir, petit sourire, main qui se porte sur son ventre et de chuchoter;
hey t'fais pas d'bêtises hein ? t'attends qu'papa et maman soient mariés, après t'f'ras comme tu voudras...

Regard au ciel, l'air de dire faites que ça se passe au mieux, avant de se rendre compte qu'elle aoublié de sortir le voile.
Déjà les pas de Ninou dans l'escalier se font entendre.

Ninouchka

Ambiance prévue : la panique diminue mais le malaise persiste

Acte IV, scène 1 : Descendre les escaliers quatre à quatre, les remonter posément … ben oui, je ne vais pas monter comme je suis descendue alors que je porte un bol de lait ! … déposer pain et lait sur une petite table. Couper le pain en petits bouts faciles à mettre en bouche.

Admirer la mariée

Elle te va bien cette robe ! Un ton qui te réussit et une coupe seyante. C’est joli cette ceinture qui vient couper l’uni de la robe.Tu seras une belle mariée !

Tout en papotant, amener un siège près de ladite petite table.

Sortir de son sac, les baumes, les produits de maquillage, les peignes et les brosses.
Inviter la future mariée à prendre place et à se détendre

Viens t’asseoir Meli, ça te fera du bien. Ne penses plus à rien, alllonge tes jambes et laisse-toi faire.

Acte IV, scène 2 : Ninouchka se met à siffler des airs de son pays tout en brossant doucement les cheveux couleur de feu de Meli. Elle a des gestes lents, apaisants. Les cheveux deviennent petit à petit souples et brillants. La Blésoise les sépare par une raie bien nette, les fait passer derrière les oreilles. Elle présente un miroir à main à son amie

Tu les préfères sur les oreilles ? ou derrière ?

Sans attendre la réponse, elle ouvre quelques pots et commence à enduire le visage de la future mariée d’une crème nourrissante et légèrement colorée. Elle la fait pénétrer, massant longuement le front, les tempes et les pommettes. Ce geste de beauté est une façon comme une autre de détendre la future maman et Ninou ne l’en prive pas.

Elle a arrêté de siffler, elle parle à Meli du passé. Tu te souviens de ci, tu te souviens de ça, et ceci et ça ? Le temps passe et Melina semble moins crispée.

Suit le maquillage lui-même. Pas grand-chose au fond … un peu de fard sur les yeux, un peu de rose sur les joues et un baume aux fruits rouges sur les lèvres.

Meli, je te laisse le pot de baume pour les lèvres. Quand tu auras mangé tu en remettras un peu. Tu fais ça du bout des doigts. C’est très simple.

Elle regarde son amie, toujours assise

Dis-moi, comment te sens-tu ? Cette séance de soins t’a-t-elle fait du bien ? Tu es prête ?
J’ai vu que Karg était passé par ici, tu peux être rassurée. Il est certainement parti à l’église pour t’y attendre.
Je vais te laisser Meli. Je dois aller m’habiller. Tu préfères que je t’envoie quelqu’un pour te conduire à l’église ou tu préfères que Galaad et moi on passe te chercher dès que je suis prête ?

La duchesse occulte volontairement la possibilité que son vassal ne sois pas prêt ! Il est inutile de chercher des soucis là où il n’y en a peut-être pas !
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Ayena

Ha ! Elle aurait parié qu'elle aurait gagné : c'étaient toujours les hommes qui se présentaient en premier à l'église. Ayena écouta les cloches sonner en souriant. Il s'était pas fait prier celui-là. C'était toujours une bonne façon de briser la glace, les cloches. Ayena avait même renoncer à embaucher un bedeau. Elle trouvait toujours un fidèle assez démuni pour lui rendre service. Les cloches sonnèrent un moment, puis quand Ayena et Pom en eurent plein les esgourdes, il retournèrent dans l'église en elle même.

- Je te remercie. Tu es doué pour faire du bruit.

Ha ! Quelle bonne blagueuse, celle là.

- Au fait, je suis Ayena de Talleyrand. La diaconesse d'icy.

Elle la diaconesse s'aperçoit avec soulagement que le lieu de la fête est en train de se remplir : des invités, un peu perdu, qu'Ayena accueille de grands sourires et de grands bonjours. Elle leur indique où s'asseoir.
Et puis, une tête, à l'entrée. Ayena connait cette tête : elle l'a déjà vue en taverne. Elle sait que Clesa appréhende cette journée et le rôle qu'il va tenir. Elle lui sourit et s'approche doucement de l'entrée, pour ne pas l'effaroucher. Le bruit de sa cane résonne dans le lieu Saint. Et puis, alors qu'elle s'apprête à saluer Clesa, voilà le marié qui fait aussi son apparition.

- Il ne fait pas le voyeur, il surveille que je ne suis pas une ogresse, en bon témoin. C'est tout à son honneur.

Sourire sincère : elle espère témoigner de sa volonté à apaiser l'anxiété des uns en faisant sourire les autres.

- Bonjour Karg, bonjour Clesa. Dites-moi comment vous allez, tous les deux.

Et elle appuie ses deux mains sur sa cane, devant elle, alors qu'un petit valet ouvre les portes en grand.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Clesa

Pour une arrivée discrète c'était loupé. Grillé par Karg puis Ayena le Blésois ne pouvait plus se cacher

Tu apprendras mon cher Karg que comme vient de dire dame Ayena je ne jouais pas au voyeur mais je voulais juste regarder si y'avait déjà du monde

Clesa sourit à Ayena puis enleva son chapeau avant de rentrer dans l'église

Pour le moment je vais bien et...

Il ne termina pas sa phrase laissant son regard balayer l'église de droite à gauche. Des souvenirs remontaient à la surface .Il respira un grand coup puis regarda Karg et Ayena

On reste ici à attendre les autres ou on s'installe?
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Shantaram

La blonde s'était ravisée.... Après réflexion et discussion elle avait pris le parti d'assister très discrètement à la cérémonie... Après tout se dit-elle... L'Eglise est ouverte à tous, pauvres et riches. Notre seigneur ne fait pas de distinction...

Puis se dit-elle,

"J'ai Ouïe dire que notre Mariée serait prête à accoucher... si jamais cela devait arriver pendant la cérémonie, je pourrai apporter mon aide... bien vêtue ou pas, l'assistance d'une matrone est toujours utile..."

Shanta, en effet, sur les conseils de quelques unes de sess amies, s'était décidée à offrir ses services aux femmes du village, en état de grossesse... Elle prenait ainsi la suite de sa défunte mère qui lui avait appris les bons gestes et les bons conseils pour assister les futures mères avant, pendant et après l'accouchement... Elle avait déposé une annonce dans les tavernes et écrirait à Dame Ayena, bientôt médecin et Dame Elisel, en sa qualité de Maire... Il faudrait officialiser cette fonction qu'elle voulait bénévole.

A Blois cette fonction pourtant bien utile, ne semblait pas être remplie... Elle allait y remédier...

Toute à ses pensées, la blonde ajusta ses cheveux blonds sous sa coiffe de paysanne, et s'installa le plus discrètement possible au fond de l'Eglise collée au pilier...

Attentive aux allers et venues, elle s'attardait à admirer les belles toilettes de ces dames et messieurs venus fêter le mariage...

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Garance_de_grimaud

Garance avait promis à son amie Shanta qu'elle et Eflam viendraient à la cérémonie du mariage de Mélina et Karg bien que ce dernier elle ne le connaissait point.

C'est donc après s'être bien habillés qu' Eflam et Garance arrivèrent sur le parvis de l' église, saluant leurs connaissances... quelques pas et Garance mis un genou à terre et se signa, son époux fit de même et s'installeraient tout deux vers Shanta qui était déjà là et qui avait le sourire.

Bonjour enfin re, tu vas toujours bien? j’espère que la mariée aura une belle robe

Garance tourna légèrement la tête et vit Silf, elle lui fit un petit geste de la tête de bonjour et un sourire.
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C'est de l' Or

Melina_de_valverde

Une Ninou rassurante devrait la rassurer nan ? Bin ça pourrait marcher sauf que ... Eh voui, côté entêtement style j'suis persuadée que..., la Melina se pose là. Et croyez bien qu'elle ne le fait pas volontairement, mais c'est ainsi.

Regard mi-fugue mi raisin, la robe. Bon c'est certain y a beaucoup mieux mais quand on n'a pas d'tête hein, bien on pare au plus pressé, on s'coud quelqu'chose vite fait et on fait pas dans la dentelle. Forcément d'jà d'une j'en avais pas à mettre sur la robe et d'deux, j'suis pas une grande spécialiste d'couture, plutôt une apprentie couturière.
M'fin si Ninou l'dit...
Léger sourire puis elle fait ce que lui demande Ninou, c'est à dire s'assoir et se laisser faire, fermant les yeux lorsque Ninou chante un air de chez elle, se laissant aller, à ne plus réfléchir...

Et là, la question fatidique qui tombe " Mes ch'veux derrière ou sur mes n'oreilles ? Euh ...

Regard qui se pose sur le miroir, grimace légère d'indécision, se laissant surprendre en même temps par le baume que lui applique Ninou. Juste un temps pour lui répondre .

Bin j'sais pas trop Ninou. T'sais j'suis plus habituée à les avoir sur les oreilles. Naturell'ment.

Avant de se laisser embarquer à nouveau ; là voilà à naviguer non pas dans les nuages, mais loin, loin, écoutant en même temps les souvenirs, les bons, ceux qui ont marqué leur amitié, ceux qui ont marqué leur mémoire comme cette course à travers les rues de Blois, Ninou la poursuivant à coup d'écharpe de maire, puis toutes deux s'affalant en pleine place publique, se laissant rattraper par un grand moment de solitude issu du regard des passants avant d'éclater de rire ...les tristes comme le décès de Lyll sa marraine puis plus récemment celui de leur amie Nanou.. L'émotion la gagne, elle aurait tant voulu les avoir auprès d'elle en cette journée. Le destin en a décidé autrement.

Mais elle ne doit pas s'attarder dans ses souvenirs.... Elle le sait, et sous les doigts de Ninou, elle sent aussi qu'elle retrouve un teint quelque peu plus agréable.

Elle adresse un sourire à son amie, la séance lui a sans aucun doute permis de s'apaiser. Elle écoute la dernière consigne, acquiesce.

Nan ne t'inquiète pas Ninou, je me rendrai à l'Eglise seule, une fois le baume sur mes lèvres posées. Ne dérange personne pour moi, j'irai à mon allure.
File donc, autrement tu risques d'être en retard.

Karg

Karg constata avec le sourire les personnes déjà présentes dans les lieux. Il s'empressa de saluer Clesa d'une étreinte amicale conclue par une petite tape sur l'épaule. Il profita de cette instant pour lui glisser une petite boîte, faisant passage de sa poche à la sienne, à l'abris des regards indiscrets, ajoutant à son oreille quelques mots légers:

-"Voilà, je ne te fais pas un dessin de ce que c'est hein ... Vérifies qu'il y ai le tout, au cas où, on sait jamais hein !"

Puis il le laissa et entra, saluant la maîtresse de cérémonie avec toutes les distinctions permises. Il prit le soin de saluer les personnes présentes, une à une, leur demandant quelques nouvelles, leur adressant un sourire. Puis il revint à la porte, attendre les personnes manquantes. Il en profita pour passer quelques mots à Clesa encore présent:

-"Mon ami ... J'ai le trac... Imagines si j'fais dans mon froc ..."

Lâchant un large sourire à son ami, qui cachait une envie de rigoler, Karg chercha quelconque moyen de se soulager l'esprit pour le moment. Il fallait sourire, saluer et présenter le lieu où les invités aller s'installer. Il attendait, se balançant un peu en avant, un peu en arrière, toujours sur place, à l'entrée de cette église.
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Ayena

Tout le monde avait la classe. Clesa en particulier, dont le chapeau était vraiment spectaculaire. Elisel était passée par là, à n'en pas douter.
Étrangement et sans savoir pourquoi, Ayena appréciait ce bonhomme là, qui regardait dans l'église en se demandant si quelque chose n'allait pas surgir pour le manger tout cru. Sans doute était-ce du au fait qu'ils connaissaient tout les deux le veuvage. Ca rapproche, la tristesse.

- Vous faites comme vous voulez tous les deux. Moi je vais faire le guet. Au cas où la mariée n'arriverait pas à trouver le chemin, je lui ferai des signes de loin...

Oui, parce qu'elle se faisait attendre, Melina. cela ne semblait pourtant pas émouvoir Karg plus que de raison : le pauvre homme était déjà tout chamboulé pour se rendre compte qu'il manquait un mariée dans l'histoire. Et comment Ayena savait-elle qu'il était troublé ? Bah... Il n'avait pas vraiment répondu à sa question et pis, il semblait la snober. Elle n'en prit pas ombrage : tout à l'heure il verrait qu'elle n'était pas un simple domestique à son service. L'office dépendait d'elle, après tout. C'était fou comme les gens devenaient peu reconnaissants dès qu'il s'agissait de se marier...

Bref. Puisque Clesa était le seul à bien vouloir discuter un peu avec la modeste diaconesse, elle ajouta à son égard :

- Et prends ton temps, Clesa, si tu as besoin, pour entrer.

Comme s'il fallait supporter des sas de "compression" pour entrer dans une église... Mais déjà Karg revenait. Ayena fit semblant de ne pas entendre ce qu'il disait à son témoin et continua à saluer ceux qui entraient ou étaient entrés.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Clesa

Clesa sortit discrètement la boite de sa poche et l'ouvrit
Un sourire vers son ami et il referma la boite qu'il mit au chaud dans sa poche

Je crois que le compte y est

Toujours installé à l'entrée de l'église il regarda l'autel avec mélancolie; Tant d'années étaient passées depuis son mariage dans ce même lieu et maintenant restait qu'une douleur qu'il avait pensé voir disparaitre avec le temps et qui finalement était toujours présente au plus profond de son cœur

-"Mon ami ... J'ai le trac... Imagines si j'fais dans mon froc ..."

Clesa releva la tête en direction de Karg sortant de ses pensées et se retint pour ne pas éclater de rire imaginant Karg au moment de dire oui pissant dans ses braies

Le trac c'est normal Karg on l'a tous à son mariage.Mais t'es un grand garçon maintenant tu vas te retenir

Il le regarda en souriant taquin puis lui fit un clin d'oeil

Je crois que je vais te laisser avec tes problèmes de vessie et me trouver une place pas trop loin de toi pour être au premier rang si tu as des soucis avec ton froc
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Galaad_le_pur

La nuit fut courte, trop courte, pour Galaad.
La veille il avait du tenir compagnie à la duchesse qui semblait ne jamais vouloir aller dormir. Et non seulement elle l'avait empêché d'aller se coucher mais elle lui avait intimé l'ordre de se lever aux aurores le matin du mariage pour qu'il lui serve de cavalier.
Tout ça parce qu'elle estimait que cela faisait partie de ses devoirs de vassal. Galaad, lui, n'était pas du même avis.

Je suis certain qu'il n'y a rien de ce genre dans le contrat. Ah, si seulement j'en avais eu un exemplaire hier soir, elle aurait bien vu...

Encore fallait-il qu'un tel contrat existe. Parce que Galaad était bien le seul à en être persuadé.

Voilà que je parle tout seul à présent. Elle va vraiment finir par me faire perdre la raison avec tout ça
Mais quelle idée j'ai eu d'accepter de devenir son vassal ! Si seulement j'étais tombé sur une autre baronne, une moins exigeante...

En tout cas, une chose est sûre : si ça devait se reproduire, je n'oublierais pas de conserver mon exemplaire de contrat à l'abri et prêt à servir dans des cas comme celui-là.

Mais, au fond, il l'aimait bien sa suzeraine. Il était heureux qu'elle l'ai choisi pour l'accompagner et il n'aurait céder sa place pour rien au monde.
C'est pour ça que ce matin il avait ouvert ses volets dès l'aube, pour qu'elle voit qu'il était debout lorsqu'elle se rendrait chez la mariée.
Et c'est aussi pour ça qu'il avait pris le temps de se préparer et fait de son mieux pour être le plus présentable possible.

Pour l'heure, il attendait, assis sagement devant sa fenêtre, guettant le retour de sa voisine.
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Ninouchka

La pièce s’était jouée à huis-clos à partir de l’acte II. On avait respecté les règles de temps, de lieu et d’action comme il se devait dans toute bonne pièce classique … si du moins on considérait que Blois était le lieu.

Il fallait maitenant laisser ce qu’on aurait pu appeler le côté jardin pour se rendre côté cour … ah ben si ! ben si, ben si ! si vous vous installez sur le quai du Roy Levan III avec la Loire à votre droite, la maison de Melina se trouve côté jardin et celle de Ninouchka se trouve côté cour. Y a pas à chipoter, c’est comme ça !

Donc, la duchesse ne se le fit pas dire deux fois. Elle dévala l’escalier et sortit en trombe de la maison des tourtereaux. Elle se dirigea vers le centre de Blois pour s’en aller ensuite vers le pont et puis enfin chez elle. Au passage un coup d’œil sur la maison du voisin et là !!! … le choc ! Il était derrière sa fenêtre. Il était donc bel et bien levé ! Était-il prêt ? ça c’était une autre histoire ! On le saurait dans un quart d’heure. Elle lui fit poliment un petit signe de la main, histoire de garder de bons rapports de voisinage.

S’habiller … nécessaire et indispensable … oui mais avec quoi ? C’est en des moments pareils qu’on aimerait avoir à ses côtés un homme qui vous susurre « mais un rien t’habille ma chérie ! » remarque qui, généralement est due à l’aveuglement amoureux de l’homme ou à sa crainte de devoir dépenser des écus, mais ça fait toujours plaisir. Comment ça c’est parfois vrai ?? !! Oui … oui, c’est sans doute parfois vrai, mais … enfin, n’épiloguons pas, on a un mariage sur le feu !

Donc ! pas d’homme pour murmurer quoi que ce soit ! pas d’homme pour donner un avis plus ou moins éclairé ! il allait falloir se décider seule.

Sur son lit deux robes … l’une assez stricte, parfaitement de circonstance ; l’autre tout aussi de circonstance mais moins stricte … allez ! ce sera celle-là ! Ce n’est certes pas la plus chaude des deux mais c’est celle qui fera le plus plaisir au marié et qui évitera peut-être un bain forcé à la Blésoise.

Enfiler la robe, se recoiffer, raviver un peu son maquillage et consulter son miroir ne lui prit que quelques minutes.

Nouvelle cavalcade dans l’escalier et … on respire profondément, on se calme, on se la joue zen … voilà seulement que les cloches sonnent. On a tout le temps d’arriver, même en adoptant un pas de sénateur.

On prend un air posé, très « duchess » et on ouvre la porte ... et maintenant ? que va-t-il faireeeeeeuuuhhhhhh ? *

*Sur l’air de « Et maintenant » de Gilbert Bécaud

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Laceter

Les cloches. les cloches...Ca va, ça va, il est prêt. Il quitte sa boulangerie qui tourne ses derniers jours à plein régime dans son costume prévu au mariage. Un dernier coup d'œil général dans la vitre de la devanture. Il prend une grande inspiration, tourne la tête, d'un côté et de l'autre, pour bien s'observer sous toutes les coutures. Paumes à plat sur le tissu des habits, il rectifie tout faux pli. Première fois qu'il se prépare tout seul. Un court instant, cela lui vient à l'esprit. Il avait toujours eu une compagne. Il n'était jamais resté longtemps célibataire. C'est différent, aujourd'hui. Il ne cherche pas et plus. Il n'a jamais cherché. Pas de sourire complice, d'humour ni de taquinerie. De soutien. De mains féminines douées pour l'aider à s'habiller. Il est bien à ce jour comme ça. Il n'a besoin de réconfort. Il n'a pas encore fait son deuil.

Il ferme la porte de la boutique. Il prend plaisir les rues de Blois sous le bruit des cloches qui retentissent encore. Il n'est pas très causant mais d'agréable humeur pour ce mariage. Ses yeux plein d'étoiles et ses lèvres étendues d'un sourire spontané, sont le fruit du bonheur qu'il a de partager ce grand évènement pour Melina et son futur époux Karg. C'est le principal. Il monte les marches pour atteindre le parvis. Ne pas être le premier certes mais surtout pas le dernier. Il incline de la tête pour saluer la plupart des présents qu'il connait sur Blois.

Bonjour...

Il reste pour les civilités d'usage avant d'entrer dans l'église pour prendre place.
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Et tout ça vaut de l'Or

Melina_de_valverde

Oui et bin nan. Le baume pour les lèvres, elle le regarde tenu entre son pouce et son index, puis se tourne légèrement vers le miroir histoire de..

Et là une détresse qui monte de ses entrailles, la submerge, et se mêle à cette image que lui renvoie le miroir d'elle.

Le baume tombe à terre, émettant un léger bruit lorsqu'il se pourfend contre la pierre du sol de sa chambre.
La tête lui tourne, de sa main elle cherche à l'aveuglette un appui. La chaise est là, elle glisse d'un pas en arrière et se laisse choir dessus.

Regard dans le vide. Les minutes s'égrainent les unes après les autres, son esprit est un mélange de mal-être.

Au loin elle entend les cloches sonner. Elle le reconnait bien ce son, c'est celui de l'appel aux cérémonies... d'ailleurs devrait elle dire celui de leur mariage avec Karg. Cet instant pour les unir à jamais devant Aristote.

Serait-ce qu'elle ?...

Un soupir s'échappe de ses lèvres. Elle pose la main sur son ventre, sentant la vie en elle, elle ferme les yeux.

Pourquoi ai-je dit à Ninou que je me rendrais seule à l'Eglise ? Je me connais pourtant, je sais de quelle manière je suis capable de tourner une page, de fuir devant ce qui devrait être le plus beau jour de ma vie.
Mais pourquoi cette crainte en moi aujourd'hui ? Pourquoi ce mal-être ?
Ils s'aiment à se sacrifier l'un pour l'autre. Ils s'aiment à être capables de franchir des montagnes pour se retrouver et là à l'instant présent, je ....

Elle secoue la tête, passe ses deux mains dans sa chevelure, se force d'un souffle à laisser sortir tout ce qui l'angoisse. Elle doit surmonter cet instant, elle n'a pas le droit de lui faire ça, de leur faire ça... à lui son amour et à leur enfant.

D'un mouvement lent elle se lève et se dirige vers la porte de la chambre.
Elle attrape au passage le voile, qu'elle se met rapidement, descend les escaliers.
La porte d'entrée lui fait face, un é-nième soupir elle l'ouvre et entame sa marche lentement jusqu'à la place où se situe l'Eglise.
Au fur et à mesure de ses pas, son regard aperçoit des silhouettes, plus ou moins distinctement.
Ses pas l'amènent sur le parvis, les grandes portes de l'Eglise sont ouvertes et là elle voit Ayena.
Elle ne sait trop quoi faire, elle se sent perdue, se doute que certains sont déjà installés.
Un sourire qu'elle se force à faire, puis d'une voix presque inaudible elle s'adresse à Ayena

bonjour Ayena... Je.. Enfin ... Que dois-je faire ?

Pomdunor

Les cloches résonnaient sur toute la ville, c'est du moins ce qu'imaginait Pom en se balançant aux cordes qui les maintenaient en mouvement. Mais trop point n'en faut et le montargois vit que la demoiselle semblait satisfaite.

Ayena a écrit:

- Je te remercie. Tu es doué pour faire du bruit.

- Au fait, je suis Ayena de Talleyrand. La diaconesse d'icy.

Tiens, c'est donc Ayena !Quel heureux hasard pensa le rouquin.

Il savait que le moment ne se prêtait pas à de longues discussions. Il se contenta de lui répondre avec un grand sourire" Bin, moi, c'est Pomdunor, médecin à Montargis. Nous sommes donc confrères tout en lui empruntant le pas.

Une fois revenu dans la nef, il constata que celle-ci se remplissait, ça le changeait de l'église de son village, bien trop déserte depuis des mois. Il laissa Ayena remplir son rôle de diaconesse et alla s'assoir sur un banc, ni trop près ni trop loin de l'autel, observant les arrivées qui se faisaient de plus en plus nombreuses.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP ( si réciprocité bien évidemment )

Ayena

Elle salue celui-ci, puis celui-là. Ayena s'amuse à se demander combien ont deviné qu'elle était la diaconesse. La prochaine fois, elle fera un panneau. Promis !
Et puis, à un moment, Mélina arrive. La Talleyrand, la voit arriver de loin et lit sur ce visage apprêté, une certaine angoisse.

- Bonjour Melina.

La diaconesse se redresse. La mariée est là, tout va pouvoir commencer.

- Pour commencer, souffler un bon coup. Nous sommes entre amis, aujourd'hui, et tu n'as pas à avoir peur.

Et considérant qu'elle aurait aimé qu'on le fasse pour elle, Ayena regarde à droite, puis à gauche, et sort un petit flacon de sa manche.

- Du vin de prune. Tu avale ça cul sec, et quand tu es prête, tu nous rejoins.

Et puis Ayena réalise qu'il n'a jamais été fait mention de quelqu'un qui mènerait la future mariée jusqu'à l'autel. La Chouette se mort la lèvre inférieure, puis lance :

- A moins que tu ne veuille que je t'accompagne jusqu'à ton futur époux.

La proposition était sincère. Entre son gros ventre et ses doutes, avoir une estropiée boiteuse à ses côtés pourrait être bienvenu. Cependant, la diaconesse se promit de ne point se vexer si Melina refusait : après tout, c'était son mariage, c'était elle qui choisissait comment elle voudrait s'en souvenir.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Karg

Après avoir terminé de saluer les nouveaux arrivants, Karg s'empressa à son tour d'entrer dans l'église et d'aller prendre place, tout devant, non loin e l'autel. Il jeta un bref regard à la foule présente et senti une boule au ventre. Le stress ... Halala... Il souffla doucement, à plusieurs reprises pour se calmer, puis un autre déclic "Où est- Melina ?" Dans la précipitation, la panique, il en avait oublié la plus importante, sa future épouse ! Il jeta un coup d'oeil une nouvelle fois parmi les rangs, s'excusant du dérangement à chaque fois. Après "Où est Charlie ?" c'était un "Où est Meli' ?"

Pris de panique, il décida d'aller questionner la diaconesse et maîtresse de cérémonie à propos de ce large soucis ! Arrivant au pas de la porte, il n'eut que le temps de trouver du regard Dame Ayena en compagnie de la mariée, justement ! Et par réflexe, c'est une main sur le regard et un "Oups ! Pardon ! J'ai rien vu !" qui sortit de sa bouche alors qu'il faisait déjà demi-tour. Il retraversa alors l'église par l'allée centrale, plus souriant qu'à son premier passage et retourna prendre sa place. Enfin ... Enfin ... Mais, des doutes, une peur, la panique, tout cela était mêlé en lui à de la joie, du bonheur ...

Il se ressassa alors, sa première rencontre avec elle, leur première discussion, le fameux soir des déclarations ... Tout ces petits événements, qui, avec le temps, devinrent rapidement importants pour lui.

Et c'est sur un dernier regard, vers Clesa, pour se rassurer un peu, qu'il prit une posture bien droite, tel l'homme qu'il était. Il ferma les yeux, orienté vers l'autel, respirant doucement, cherchant un peu d'apaisement. Le moment approchait..
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Elisel

Les cloches avaient sonnées allègrement ce matin là, un air festif qui emplissait les oreilles des Blésois et leur faire partager le bonheur de l'union qui s'annonçait. Elisel ouvrit un oeil avec un air béat, heureuse de la cérémonie, heureuse de la vie et du bonheur qui reprenait ses droits dans le village, heureuse de la foi qui revenait. Tellement heureuse, tellement en paix qu'elle se pelotonna sous son édredon et replongea dans ses rêves........
Ce n'est qu'un moment plus tard, encore dans les limbes du sommeil, qu'elle commença à froncer les sourcils, tandis qu'une idée déplaisante s'insinuait doucement dans sa tête. Non, elle n'avait pas osé être en retard pour ce jour là ??? Eh ben si !

D'un bond, elle se redressa dans son lit, puis sauta sur le sol, la fraîcheur sur ses pieds nus la faisant frissonner, pour finir de la réveiller. Heureusement qu'elle était du soir, et avait donc tout préparé la veille !

La toilette fut expédiée, de brèves éclaboussures d'eau gelée sur son visage retendrait sa peau, enlevant les cernes, les marques d'oreiller, et lui donnerait une bonne mine, les joues légèrement rougies.
Ensuite, le chainse de nuit tomba à ses pieds, rapidement remplacé par celui de jour, un peu plus court. Une cote verte le recouvrit intégralement, que la blonde laça dans son dos par de multiples contorsions. Enfin, un surcot au plastron de fourrure - Ben oui, fait froid à cette saison, et encore plus dans une église ! - vint se superposer au tout, tandis qu'elle fouillait sous son lit à la recherche de ses bottes fourrées.
D'un geste sûr et rapide à force d'habitude, elle reforma ses macarons, les recouvrit d'une toque, puis, enfin prête, s'en alla comme une dératée à travers les rues de Blois. Si elle arrivait avant la fin, ce serait un miracle !

Et le miracle eut lieu... A son arrivée, Melina était encore sur le pas de la porte, la cérémonie n'avait donc pas commencé ! Elle leva les yeux au ciel et fit un serment rapide : Pour remercier le Très-Haut, elle donnerait à l'Eglise jusqu'à la fin de la semaine !

Sans s'attarder, elle s'approcha de la mariée et de la diaconesse, les gratifia toutes deux d'une bise retentissante - Oui, elle était contente, elle n'avait rien loupé, donc le faisait savoir ! - puis se faufila dans l'entrée. Fausse joie pour ceux qui attendaient la mariée, c'était la feinte ! Et hop, un banc pour arrêter de se faire remarquer...
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D.E.C.O. ? C'est par ici hrp ou par là rp. Une question héraldique ? C'est par ici.

Galaad_le_pur

Il était toujours à sa fenêtre, à se demander ce qui pouvait bien lui prendre autant de temps, lorsque Ninouchka fit son apparition. Un bref signe de la main dans sa direction et la voilà à nouveau disparue.
Elle était rentré chez elle et il allait en avoir encore pour une heure à attendre avant qu'elle ne soit prête.
C'était bien la peine de se lever si tôt pour attendre aussi longtemps. Il aurait eu cent fois le temps de se préparer, même en dormant une ou deux heures de plus.

Il en était encore là, à ruminer, lorsqu'elle sortit bien avant le terme qu'il avait prévu. Il se précipita alors pour la rejoindre.

Bonjour, Votre Grâce. Vous allez bien ?
Et Melina ? Comment va-t-elle ? Pas trop angoissée ?

Mais comme la robe qu'elle avait choisi ne pouvait pas le laisser indifférent, il ne put s'empêcher quelques remarques.

C'est donc ça une robe "sexy" ? A présent je vois pourquoi Karg y tenait tellement.
Ma foi, il n'a pas tort, ce n'est pas sans intérêts. Si ce genre de tenue faisait des adeptes dans notre cité, ça ne déplairait pas à tout le monde.

Avant d'enfoncer le clou.

Mais vous voulez donc voler la vedette à la mariée ?
Ca risque fort de ne pas lui plaire et qui sait ce qu'elle va devoir faire pour attirer à nouveau l'attention sur elle. Il ne faudrait pas qu'il lui vienne à l'idée d'accoucher dans l'église.

Maintenant qu'il avait débité toutes ses bêtises, c'était le moment de lui poser la question

Alors, ai-je réussi à vous dissuader ou voulez-vous toujours de moi pour cavalier ?

Mais comme il était déjà trop tard pour qu'elle trouve quelqu'un d'autre pour l'accompagner, il se doutait bien qu'il allait devoir tenir ce rôle. Ce qui n'était pas pour lui déplaire, quoiqu'il puisse laisser penser par ses enfantillages.

Quoiqu'il en soit nous devrions nous mettre en route. Les cloches sonnent déjà et la cérémonie va bientôt commencer. Nous avons tout juste le temps d'arriver à l'église avant que tout le monde ne s'inquiète de l'absence d'un des témoins.
D'autant que nous ne pouvons pas prendre le risque de salir votre robe par une course à travers les rues de Blois. Karg ne s'en remettrait pas.

Et il lui proposa alors son bras, pour la conduire, lentement mais surement, auprès de leurs amis.
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Natasha1

Dans la boulangerie, la brunette fini de faire un pain un peu spécial expressément fait pour l'occasion.
Quand du coup, Nat entendit le son de la cloche annonçant l'arriver imminent des mariés ou le début de la cérémonie surtout.

Ohh!!

Elle s’épousseta vite fait s'assurant qu'elle soit bien en état de se rendre a l'église pour le mariage.

Vite, Nat courra jusqu'au point de rendez vous et entra dans l'église l'air de rien remarquant Clesa devant près de Karg.
Au moins le marié était là. Elle salua les gens présent avant de s'installer avant le début de la cérémonie

Ninouchka

La porte ouverte, elle n’eut pas à attendre bien longtemps. Son voisin apparut … prêt ! Elle sourit, rassurée.

Quelques instants plus tard, il l’avait rejointe et là … troisième miracle du jour …
Petit rappel pour ceux qui ne suivent pas … premier miracle, Galaad a ouvert ses volets à l’aube ! Deuxième miracle, il est prêt à l’heure et enfin, revenons au troisième miracle … il parle et plus rien ne l’arrête !

La duchesse est tellement éberluée qu’elle en oublie de répondre ! Ce n’est qu’au moment où il lui propose galamment son bras pour la mener au village, qu’elle réagit

Bonjour Galaad, attendez un instant, je prends une cape de laine … il ne fait pas chaud et pour le reste, nous en parlons en marchant si vous voulez bien.

Une fois à l’abri du froid dans son manteau et appuyée au bras de son vassal, elle entreprit de lui répondre sans toutefois montrer sa surprise devant son débit. Il ne fallait pas le décourager !

Alors oui, je vais bien, je vous remercie. J’espère qu’il en est de même pour vous. Si vous avez espéré jusqu’à maintenant être débarassé de la corvée « cavalier d’un jour », c’est raté, je n’ai trouvé personne d’autre !

Un sourire angélique

Pourtant j’ai demandé à plein de Blésois ! …

Rhooooo la menteuse !

Quant à Melina, elle me semble fort angoissée. Non seulement par le terme de sa grossesse qui est très proche mais je ne serais pas étonnée que le fait de se marier lui fasse un peu peur. Il faut avouer que c’est une décision qui n’est pas anodine.

En parlant de Melina, il n’est pas question pour moi de lui voler la vedette ! D’ailleurs celle qui y parviendra n’est pas encore née, croyez-moi ! Voilà bien une idée qui ne m’effleurerait même pas ! Je suis perdante d’avance !

Mais, vous en avez été témoin … le marié a quelques exigences … et la menace qui pèse sur moi fait peur ! Je n’ai pas envie de finir dans le lac avec le temps qu’il fait. Donc prise entre la possibilité de courroux de Meli et le mécontentement assuré de Karg, je préfère encore affronter Meli.

Tout en parlant, ils avaient quitté le quartier d'Aspasie, traversé le Pont Royal et ils arrivaient en vue de l’église. Sur le parvis, deux femmes … la diaconesse et la mariée.

Ninouchka salua respectueusement Ayena et examina la future épouse.

Tu as retrouvé ta robe ? Tu as eu le courage de chercher après mon départ ! Tu es resplendissante Meli ! Karg va retomber amoureux, c’est sûr ! Mais tes cheveux …

La Blésoise connaissait par cœur ce geste qu’avait son amie quand quelque chose la tracassait ou l’ennuyait. Elle s’imagina la scène … Meli occupée à chercher encore sa robe issue d’un atelier de couture prestigieux, Meli passant ses deux mains dans ses cheveux sans même y penser. Meli retrouvant sa robe et ne pensant plus aux dégâts de sa coiffure.

Ninou lâchant le bras de son vassal s’approcha de Meli. D’une main ferme elle remit les mèches folles en place.

Un sourire rassurant à son amie, un regard intrigué autour du petit groupe qu’ils formaient

Tu es très belle Melina de Valverde … à qui as-tu demandé de t’amener à l’autel ?
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Clesa

Finalement installé au premier rang juste derrière le marié ,Clesa tout en faisant tourner son chapeau entre ses mains pour patienter regardait amusé son ami

Et que je cours à droite puis à gauche. En l'espace de quelques minutes Karg devait connaitre l'église et ses moindres recoins

Tournant la tête pour suivre son manège il vit arriver Nat qui devait en avoir fini avec sa boulangerie

Il l'embrassa puis regarda de nouveau ou en était son ami qui en avait enfin fini à visiter l'église et qui avait repris sa place devant l'autel

Clesa sourit taquin et se pencha en avant pour lui murmurer à l'oreille

Tu commences à sentir le nœud de la corde se serrer contre ton cou mon vieux?
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Melina_de_valverde

Elle lui aurait bien répondu Moààà même pas peur !... mais étrangement depuis son levé, elle a du mal à ne pas appréhender. Doit elle se traiter d'idiote, sans doute oui, mais il en est ainsi et contre elle-même elle a du mal à se battre.

Tout étant, quand elle voit la diaconesse sortir discrètement une fiole, et la lui tendre, elle jette à son tour un coup d'oeil alentour, a un léger mouvement de tête, croyant apercevoir un peu plus loin Ninou et galaad, mais prestement, se met de côté, ôte le bouchon et laisse couler au fond de son gosier, une longue rasade de vin de prune.

Elle secoue un peu la tête, peu habituée à boire ainsi de la prune puis redonne la fiole à Ayena au moment même où ...
Ses yeux s'écarquillent : son amour est subitement sorti de l'Eglise, les a à peine regardées et est aussitôt reparti.
Un regard à Ayena, ajouté à celui-ci un air d'incompréhension puis elle comprend qu'il n'a pas voulu faillir à la tradition de ne point regarder la la robe et en particulier celle de la future mariée. Un mot alors s'échappe de ses lèvres, Un simple ... ..Je t'aime...

Ayena lui propose de l'accompagner au sein de l'Eglise et il est vrai que tout ça elle n'y a même pas pensé, tant ce mal-être était en elle.
Au moment de lui répondre arrive Elisel, très élégante, et qui après leur avoir fait la bise rentre aussitôt dans l'Eglise. Son amie Ninou, accompagnée de son superbe cavalier, Galaad, pointe le bout de son nez et son élégance.
Melina l'écoute, opine de la tête, les mots se bousculant dans sa tête, mais sans vraiment être très significatifs.. seuls les mots robe et surtout "Karg " ,"amoureux" franchissent la barrière de son incompréhension.
Elle sourit à Ninou, et alors son esprit embué réagit lorsque celle-ci lui demande si elle a quelqu'un pour l'accompagner.

Nan .. Ninou, m'fin dame Ayena m'a d'mandé aussi... Mais...

Elle les regarde alors à tour de rôle, a un petit sourire contrit envers leur diaconesse, et allez savoir pourquoi, peut être le fait d'avoir à peine entraperçu Karg, et sa façon d'être, peut être aussi parce que l'amour est plus fort que tout, parce qu'elle l'aime ô combien et que oui, au fond d'elle,une petite voix lui dit d'avancer, de ne plus avoir peur.

Dame Ayena, merci à vous de cette proposition mais si vous voulez bien, je préfère que vous soyez celle qui nous marie et Ninou celle qui m'accompagne jusque devant l'Autel, car je crois que Ninou serait fort embêtée à devoir faire office de diaconesse...

Un léger sourire, et alors que Ninou lui remet ses mèches rebelles en place,

Dame la Baronne, je crois que je suis ...prête.

Ninouchka

Ninou ne lâche pas Meli des yeux. Elle n’est pas tranquille. Quelque chose chez son amie ne tourne pas rond.

Puis tout à coup, un sourire vient éclairer le visage de la future mariée. Ninouchka retrouve un peu de sérénité dans ce sourire si familier.

Elle sourit à son tour. On a l’impression que la mariée a failli se noyer et que là elle a touché le fond et que, subitement, elle vient de donner le coup de pied salvateur. C’est comme si elle émergeait après une longue apnée.

C’est sur un ton qui a retrouvé sa fermeté qu’elle répond à la diaconesse et elle va jusqu’à faire de l’humour. Ça pour sûr qu'elle serait embêtée la duchesse si elle devait jouer les diaconesses !!

Citation:

Dame la Baronne, je crois que je suis ...prête.

Ninouchka sourit, avance un peu vers les portes de l’église pour être à l’abri du vent.
Elle retire sa cape de laine et la donne à Galaad

S’il vous plaît Galaad, puis-je vous la confier ? Vous pourrez la déposer sur le banc du premier rang. Je vous y rejoindrai quand j’aurai amené Melina auprès de Karg.

Un dernier examen de la mariée. Tout est en ordre. Elle tend son bras à Melina et attend que Ayena prenne le chemin de l’autel.

Il faut que quand Meli se mettra en route, rien n’empêche Karg de profiter de la vue de sa promise.
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Islington

Isly se joignit aux nombreux Blésois venus célébrer cette sympathique union. Il rentra dans l'église et salua les têtes connues.

Il était heureux d'assister au mariage de sa viei..... de son amie, Méli et de Karg. Comme quoi, tout pouvait arriver.... !

Chadada

Le jeune Mathevet pressait le pas pour parcourir les quelques dizaines de mètres qui séparaient sa maison de l'Eglise blésoise. C'est bien connu, ce sont toujours les plus proches qui arrivent le plus tard... et Chadada ne démentirait pas cette maxime ce jour-là.
Il fut rapidement rassuré en voyant que les portes n'étaient pas encore closes et que l'agitation régnait encore devant le perron et aux abords du lieu de culte. Tout va bien, se dit-il, la cérémonie n'a sûrement pas encore commencé.

Il prit donc le temps de remettre sa toque comme il faut avant de se joindre à la foule, saluant les Blésois qu'il avait le bonheur de connaître.
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Galaad_le_pur

En arrivant sur le parvis, ils y trouvèrent Melina et Ayena.
En voyant la mariée dans sa robe (il en avait le droit, lui), Galaad se dit qu'effectivement, ce n'est pas facile de voler la vedette à Mélina. Et surtout ce jour-là. Malgré sa belle tentative, la duchesse en serait pour ses frais.

Il salua la diaconesse et la mariée, lui avouant au passage combien il la trouvait superbe et qu'il en viendrait presque à envier Karg.

Lorsque Ninouchka lui confia sa cape en lui demandant d'aller s'installer à l'intérieur, l'infortuné vassal ne put qu'obéir. Voilà donc pourquoi elle l'avait fait venir : prendre soin de ses affaires.
Il entra donc et remonta les rangées de bancs pour rejoindre le premier rang.
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Ayena

Qu'Elisel apparaissent et claque une bise à Ayena fit sans doute passer la suite plus rapidement. Mine de rien, la diaconesse du encore se mettre en retrait à l'arrivée de Ninou puis se fit passer sous le nez l'occasion d'amener la mariée jusqu'à l'autel. Pas juste, quoi. Franchement !
Et comme soumise aux aléas de ce mariage, la Chouette haussa les épaules, pour faire comme si tout cela lui importait peu. Même si ça n'était pas vraiment le cas. Mais pour avoir eu de telle pensée, elle se confesserait... Ha bah non, c'était elle, la confesseuse...

Tournant les talons, Ayena entra donc dans l'église et remonta doucement l'allée centrale. Souriant à tous : il était indéniable qu'une église remplie faisait plaisir à voir.
Le bruit de sa canne choquant le dallage résonnait et appelait aussi au silence : sans doute que si la diaconesse avançait ainsi, c'est que la mariée n'allait pas tarder. Les bavardages cessèrent, les regards passèrent d'une boiteuse habillée de noir à quelque chose de plus réjouissant. On ne peut pas toujours être le centre des attentions.

Alors que la mariée s'apprêtait donc à entrer, la diaconesse entonna le cantique à la vie. Sa voix fluette et posée s'envola avec délicatesse au quatre coin de l'église, réjouissant les esprits presque autant que les oreilles. L'entrée de Melina se déroula en musique. Et dans la bonne humeur et l'émotion, ce que ne manqua point de signifier la voix pleine d'allégresse et de trémolos de celle qui allait officier pour la première fois lors d'une union.

- Donner sa vie pour faire grandir et fleurir
Voir en tout homme un visage à aimer
Chanter sa joie d'être au Très Haut et rien qu'à Lui
Etre porteur d'une parole à partager

Donner sa vie, accepter de tout quitter
A laisser le Très Haut mener notre destin
Prendre le temps, se laisser apprivoiser
Le découvrir nous précédant sur nos chemins

Donner sa vie, accepter de tout quitter,
Sortir du port pour affronter le vent,
Abandonner ce qui pourtant nous rassure,
Mourir à l'hiver pour regermer au printemps

Donner sa vie quand on vient de trébucher
Saisir la main qui nous remet debout
Croire que l'Amour est plus fort que la mort
Et reconnaitre qu'il est présent parmi nous

Donner sa vie même quand on doute de tout
Quand plus personne n'éclaire notre nuit.
Prendre le risque d'avancer sans tout comprendre
Faire confiance à ce Dieu qui seul nous conduit

Donner sa vie quand tout pousse à la garder
Se mettre au service du plus petit
Pour faire grandir le Royaume du Très Haut sur terre
Permettre à tout homme de donner sens à sa vie.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Melina_de_valverde

Un sourire à leur diaconesse puis une main qui se glisse pour attraper le bras de Ninou.
Le moment attendu, puis craint, est arrivé. Au compliment de galaad, elle lui adresse un remerciement et lui avoue que la robe confectionnée par Elisel y est pour beaucoup.
C'est alors qu'Ayena avance d'un pas, une petite inspiration puis elle la suit, accompagnée par Ninou.

Tout au chant de la diaconesse, elle plonge dans une semi-réalité, où se mêlent les paroles qu'elle apprécie et ses pas.
Son regard reste fixe, au loin, vers l'autel ou elle voit son amour en train de l'attendre.
Elle voudrait presque courir vers lui, mais serait-ce raisonnable ? sans doute pas. Alors elle suit doucement, le coeur battant de plus en plus la chamade au fur et à mesure de ses pas.

Elle voit sur les côtés de l'allée centrale leurs amis, un furtif regard et un sourire sincère en leur direction jusqu'au moment où elle se retrouve devant l'autel... lâchant le bras de Ninou et se glissant

au côté de Karg
Un regard amoureux, un léger passage de sa main dans sa chevelure.. fichtre l'appréhension qui revient...

Ayena

Et la mariée s'avance, dans une robe magnifique. En même temps, lorsque c'était fait par Elisel, ça ne pouvait être que magnifique. DECO n'était pas le premier atelier de confection venu. C'était le meilleur. Le chant semble accompagner la marche de Mélina car il se termine au moment où elle retrouve son Aimé.

Lorsque tous les regards sont dirigés vers l'autel où se retrouvent enfin les deux futurs mariés, Ayena sourit. Puis elle pose sa cane, histoire d'avoir les mains vides et ouvre grand les bras.

- Bienvenue à tous, dans la maison du Très Haut, pour ce jour particulier. Nous sommes rassemblés ici ce jour pour célébrer le mariage de Karg et de Mélina.

Les bras de la diaconesse retombent contre son corps. La chouette laisse un moment pour que chacun puisse apprécier le moment présent.

- C'est donc devant vous tous que deux âmes vont aujourd'hui se lier pour l'éternité, par le biais de l'Amour. Vous serez tous témoin de cette bénédiction, en tant que membres de a grande famille aristotélicienne, mais Karg et Melina ont particulièrement choisi deux de leurs amis pour les seconder, pour leur rappeler chaque jour, même dans les mauvais moments, qu'ils se sont donnés l'un à l'autre devant Dieu. Clesa et Ninoushka, c'est vous qui avez accepter d'être les témoins.

Puis Ayena indique à Ninouchka le Livre des Vertus, ouvert à une page enluminée. C'est à elle de se mettre à l'ouvrage à présent.

- Pour commencer, Ninouchka va nous livre un extrait du Livre Saint, qui permettra à Karg et Melina de s'unir dans la connaissance de leur acte.

Et Ayena se prend à se souvenir de son propre mariage et de sa propre témoin. Aimelina de Siarr. Mon Dieu qu'elle lui manquait, celle-là...
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Ninouchka

La main de Meli se glisse sous le bras de Ninou. Elles se rapprochent toutes deux et Ninou pose sa main libre sur celle de Meli comme pour lui transmettre son calme. Vous allez me dire que c’est facile d’être calme quand on n’est pas la mariée et pour une fois vous aurez raison !

Ayena se met en route vers l’autel et entonne un chant dont certaines paroles semblent être l’écho des sentiments de la duchesse ... « laisser le Très-Haut mener notre destin » ; « sortir du port pour affronter le vent » ; « mourir à l’hiver pour regermer au printemps » ; « prendre le risque d’avancer » …

La diaconesse est arrivée dans le chœur de l’église et la nef est vide. Melina peut maintenant la remonter pour rejoindre Karg. Ninou regarde Meli, lui chuchote « on y va ? »

A petits pas, elles se mettent en route et tout à coup l’émotion submerge Ninouchka. Un sentiment de déjà vécu, des images, des sensations … Une vague inattendue et douloureuse. Un coup de couteau. Des souvenirs qui font encore mal. Les mots du chant d’Ayena ressurgissent « saisir la main qui nous remet debout, croire que l’amour est plus fort que la mort ». Oui, il l’est ! Bien sûr qu’il l’est !!

La duchesse se ressaisit, fait appel à d’autres images, à d’autres sensations, à d’autres souvenirs et son sourire renaît. Bien sûr que l'amour est plus fort ! Elle le sait par toutes les fibres de son corps, de son âme ! Elle resserre sa main sur celle de son amie, se tourne vers elle, lui chuchote « profite de chaque seconde Meli » avant de lâcher sa main. Karg est là pour prendre la relève. Ninounette, comme dit le marié, peut aller s’asseoir tranquille, Meli et leur petit sont entre de bonnes mains.

Elle rejoint Galaad au premier rang et écoute les paroles de bienvenue d’Ayena. Mais pas le temps de s’installer vraiment, elle est appelée pour la première lecture.

La Blésoise s’avance, repère dans le Livre des Vertus le passage qu’elle doit lire, relève les yeux vers l’assemblée, puis s’attarde sur le couple.

D’une voix claire, elle commence la lecture :

C’est un extrait de la vie de Christos que vous pourrez retrouver dans le Livre II au chapitre 13

Citation:

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda : " Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Elle prononce les derniers mots en regardant ses amis puis elle rejoignit sa place.
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Karg

Concentré, calme, et souriant, voilà l'état dans lequel était Karg. Et c'est un regard lancé, étroitement mêlé à de l'amusement qu'il lance à Clesa face à sa question quelque peu amusante.

-"Et bien mon Ami ... Si cette corde est faite des liens de l'amour, et que le nœud, étroitement serré, au point que je ne pourrais m'en défaire, et que l'autre extrémité de cette même corde est attachée à ma bien aimée ... Je ne serais pas dérangé d'être moi-même attaché ! Je suis ravi de finir le cou lié !

Marquant un léger blanc, soupirant, mais ne cachant pas un sourire amusé, il reprit doucement:

-"Tu sais quoi ? J'suis bien content qu'tu sois pas loin, sinon j'm'ennuierais, c'est qu'ça parle pas beaucoup un autel..."

Laissant échapper un petit rire, il jeta un bref regard à la salle désormais remplie, et ressentit une légère impression d'intimidation. Tant de monde... Il ne s'y attendait vraiment pas, mais c'est souriant qu'il se retourna de nouveau vers l'autel, patientant calmement, attendant l'arrivée, et de la diaconesse, et de Ninou qui n'était visiblement pas dans la salle, et bien entendu de sa future épouse.

Mais il n'eut pas longtemps à attendre. Ayena le rejoignit rapidement, et en quelques secondes, tourné vers l'entrée, il pu apprécier, avec un large sourire, l'arrivée de son amour et de sa Ninounette. A pas lents, assurés, elles avançaient, et c'est sans dire un mot, tétanisé par l'émotion, que Karg les laisse le rejoindre à leur tour. Il profita du peu de distance le séparant de Melina pour lui souffler un "Tu es ravissante." à l'oreille, sourire aux lèvres.

Présentant désormais son bras à sa mariée, il resta, sans voix, devant l'élégance de celle-ci. Et c'est un simple clin d’œil qu'il adressa à Ninou, murmurant un petit "Merci" avant de se tourner de nouveau avec Meli' vers Ayena. Il écouta chaque paroles de la diaconesse. Puis il écouta la lecture de Ninou. Ses émotions ne le paralysaient plus, il était bien, serein. Après tout, le mariage n'est-il pas le plus beau jour d'une vie ?

Karg comprenait là tout le sens de ces paroles. Il mêla alors ses doigts à ceux de Melina, ne pensant plus à rien, à par au moment présent.
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Melina_de_valverde

Tout s'enchaînait, le texte lut par Ninou, qu'elle trouva presque approprié si on ne considérait pas son état actuel...certes.

Lorsque Karg mêla ses doigts aux siens, son regard se tourna vers lui, la flamme de l'amour brillant dans ses prunelles.
Elle se sentait mieux, beaucoup mieux que quelques instants avant, confiante, heureuse, près de lui.

Elle sourit à Ninou qui reprenait sa place, attendant avec presque de l'impatience que la cérémonie suive son cours, car une chose qu'elle avait réussi à cacher pour l'instant, c'était cette impression que l'enfant qu'elle portait s'impatientait.

Ses doigts firent une légère pression sur ceux de son amour, elle lui adressa un sourire rassurant pour lui comme pour elle, et une légère prière non pas à Aristote mais à son enfant, lui glissant d'elle à lui juste un petit " attends encore quelques instants, s'il te plait..."
Avant de reporter son regard sur leur diaconesse.

Ayena

Ninou se porte jusqu'au Livre et Ayena devient spectatrice. Ce qui, en soit, est son plus grand drame. Puisque voilà qu'elle a le temps d'observer ce couple qui se tient devant elle, se jetant des regards amoureux et pleins de promesses.
Et voilà l'heure de se souvenir d'Adrien, de ce jour là où chacun dans leurs pensées, alors que Monseigneur Galahadd, en la cathédrale de Montpelhièr, lisait lui aussi, un extrait du Livre Saint, ils avaient fait mille projets de descendance, de bonheur et de prospérité. Ignorant que tout cela ne durerait que trois mois. Ignorant qu'Adrien allait laisser une jeune veuve enceinte de l'héritier désiré.
Alors la diaconesse baisse la tête, prise d'émotions. Ses yeux sont humides. Mais ele ne veut point que cela se voit. Ca n'est pas juste pour Karg et Mélina. Alors elle se force à avaler sa salive, qui lui semble si amère, et relève la tête lorsque le témoin de Mélina retourne à sa place. Et c'est d'une voix un peu hésitante qu'elle explique le passage qui a été lu.

- Merci Ninouchka.

Karg, Mélina, votre amour est pur comme celui de Natchiatchia et de Yhonny. Il devra surmonter des épreuves, vous devrez surmonter les tentations et vous devrez le faire ensemble. L’engagement de vous prenez aujourd’hui est l’engagement que vous prenez pour l’éternité devant Dieu et les hommes, rassemblés ici en témoins. Cet engagement est définitif et indissoluble… sachez donc ce à quoi vous vous engagez. Montrez vous amoureux chaque jour que Dieu fait… Sachez désamorcer les tensions avant qu’elle n’entachent la pureté de vostre amour. Veillez à garder la flamme de votre amour aussi vive que celle qui vous anime en ce jour. Souvenez vous de ce sacrement chaque jour de votre vie et ne rompez pas votre engagement. Car c’est le plus beau de tous.

Ouai. Foi d'Ayena. Et c'est aussi celui qui faisait le plus mal. Parce qu'en s'unissant à quelqu'un, on unissait pour toujours son âme à une autre. d'où la douleur de la perte.

- Parfois, la tâche vous paraîtra difficile… Mais Dieu est là pour vous, en vos coeur. Vos témoins seront là aussi. Et nous tous, nous serons là. Pour vous aider à vous souvenir de cette cérémonie et des sentiments qui vous étreignent à cette heure. La prière et la confession seront d'heureux remèdes en cas de besoin. Il ne faudra pas hésiter.

Voilà. Prêcher un peu pour sa paroisse. Ca fait pas de mal. Et ça réjouit Ayena qui écarte ainsi le fantôme de feu son époux.

- Sur ces bonnes paroles, nous allons prier ensemble pour l'union de Karg et de Mélina. Pour ce faire, nous allons laisser Clesa, nous donner la voie.

Et la diaconesse invita l'homme à s'avancer, espérant qu'il ne prenne point ses jambes à son cou. Elle était toute prête, en cas de besoin, à lui apporter son soutien ou à lui souffler les paroles, ce qu'elle lui fit comprendre d'un regard plein de bonté et de confiance.
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>Ayena est habillée par DECO. - Héraldique -

Clesa

Clesa regarda la diaconesse

Arf le moment tant redouté venait d'arriver. Réciter le credo quelle drôle d'idée qu'il avait eu d'accepter quand quelques jours avant la cérémonie Ayena lui avait demandé

Il posa son chapeau sur le banc et avança en hésitant se demandant si il devait prendre ses jambes à son cou et fuir se renfermer dans son moulin ou bien.......................

Il tourna la tête en direction des mariés et cru voir un sourire taquin se dessiner sur le visage de Karg.Il continua d'avancer et prit la place que Ninou occupait quelques minutes avant

Il regarda l'assemblée se racla discrètement la gorge puis murmura à Ayena

"j'ai pas récité le credo depuis mon mariage .C'est pas impossible que j'ai un oubli"

Il prit une grande inspiration et commença un peu hésitant

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son Prophète,
Le fils de Nicomaque et Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Une petite pause le temps de réprendre sa respiration mais surtout l'aide d'Ayena lui soufflant la suite

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep,
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la vie éternelle,

Amen...

Ouf son calvaire était enfin terminé.Il regarda la diaconesse en souriant puis alla rejoindre sa place faisant un passage un clin d'œil à Karg
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Ayena

Ayena n’aimait pas spécialement les prières toutes prêtes. Elle trouvaient qu'elles manquaient de spontanéité, qu'elles perdaient du sens à force de l'habitude. Pour le coup, cependant, le Credo lui sembla émouvant. D'abord parce que ça n'était pas n'importe qui qui le récitait, mais un témoin. Ensuite parce qu'il réfléchissait à chacun de ses mots, par peur d'une faute. Enfin, parce qu'elle se sentit utile, ce jour là. Que chacun reprenne les mots énoncés par Clesa fut une joie simple pour la diaconesse, qui ne demandait rien de plus. Elle ne se rendit même pas compte qu'elle soufflait quelques mots : tout se fit naturellement.
Enfin, quand "Amen" résonna, elle sourit. Et elle toucha furtivement l'épaule de Clesa, pour le remercier.

- Ceci étant dit, nous allons procéder aux échanges de voeux.

Un sourire. Une petite servante s'approche en vitesse, munie de deux coussins, qu'elle dépose devant Karg et Mélina. Plus bas, Ayena souffle aux tourtereaux :

- A genoux, s'il vous plait.

Elle s'apprête à aller aider Mélina dans la démarche, bien consciente qu'avec un gros ventre, la manœuvre est délicate. Mais elle se ravise : après tout, le futur marié peut bien lui prêter son bras...

- Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne,...

Ce qui était en bonne voie, déjà...

- ...et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Mélina et Karg, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

La voix de la Chouette s'était faite puissante : personne ne devait ignorer ce qui se disait là. Les mariés en premiers lieu.
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Karg

Et c'était bien un léger sourire taquin qu'il avait lancé à Clesa lorsque celui-ci se dirigeait à l'ancienne place de Ninou. Il l'écouta ensuite, sans rien dire, effaçant la taquinerie de son sourire pour laisser place à du bonheur. Une belle banane qui se dessinait maintenant sur ses lèvres, c'est le cas de le dire !

Lorsque son ami eut terminé sa lecture, il le regarda retourner s’asseoir et lui lança un léger mouvement de tête pour le remercier. Et voilà qu'on lui demandait de s'agenouiller. Il le fit, sans broncher, aidant Melina du mieux qu'il pu. Après tout, il était de son devoir de veiller sur elle, plus aujourd'hui encore qu'un autre jour.

Et le voilà en place, regardant la diaconesse continuer à réciter. Quelle puissance dans le discours, il en devenait déjà frissonnant. Le moment approchait, très vite. Il était un peu anxieux, mais rien de bien anormal en ce jour, du moins, c'est ce qu'il se dit... Et un petit regard vers sa bien aimée, et le revoilà confiant, plus de doutes, sa place est ici, à ses côtés.

Une question, il décida de répondre le premier, laissant ainsi le temps à Melina de bien s'installer:

-"Je m'engage à cela oui. Et je n'en attends pas moins. Je veux vivre cela à ses côtés."

Pas trop en dire non plus, certainement qu'il allait lui être demandé plus de détails plus tard. Et au pire des cas, il ne se gênera pas pour prendre la parole. Il avait été plein de confiance et d'assurance dans sa prise de parole, les mots étaient sortis tout seuls de leur propre chef ! Aucune maîtrise dans ce paroles.

Puis il tourna de nouveau la tête vers Melina, lui lança un petit sourire, la regardant avec amour. Il la laissa prendre la parole et était déjà prêt à entendre le tout sans rien dire.
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Melina_de_valverde

Après Ninou ce fût au tour de son parrain, le témouine de son ange à venir non pas témoigner ou lire quelque verset, mais tout simplement à leur donner le " la " du credo.
Elle ne pût s'empêcher de sourire, elle le connaissait bien et se doutait de son embarras à se trouver dans une telle situation. D'ailleurs elle n'entendit point ce qu'il dit à Ayena, mais se douta quelque peu.
D'une petite voix, elle récita elle aussi le crédo, l'accompagnant.

Puis leur diaconesse Ayena leur demanda de s'agenouiller. Coup d'oeil style de dire haan mais comment que j'vais faire ? pfffiouuuu mà elle s'rend pas compte, ct'est que..

Et là son amour l'aida à s'agenouiller, se glissant aussitôt à ses côtés, dans la même position.
Elle fût même surprise de sa prompte réponse quand il prit la parole, l'habitude sans aucun doute d'être la plus bavarde, quoique...

Un regard tendre en sa direction, et ... Waouh une douleur lui fit faire la grimace, elle le regarda, lui attrapa la main qu'elle lui serra, se doutant que d'ici la fin de journée, une ou un voudrait participer à la fête.
Elle se mordit la lèvre, se laissa une minute pour souffler, puis tout en plongeant son regard dans le sien.

Oui, ct'est bin ainsi que j'veux vivre avec mon amour, avec Karg, à jamais.

Ayena

Far-pait.

Se tournant vers Mélina, Ayena poursuivit :

- Mélina, veux-tu être la femme de Karg ? Promets-tu de l'aimer fidèlement, dans le bonheur et les mauvais moments ? De lui donner des enfants et d'élever votre descendance dans la vertu ?

Le moment était solennel et toute l'assemblée n'avait d'yeux que pour le couple agenouillé. Ayena aurait bien ajouté un petit laïus sur l’obéissance de la femme à l'homme... M'enfin la pauvre Mélina subissait déjà la fougue de Karg en portant bien en avant l'enfant du péché... La diaconesse garda cela pour un prochain mariage.

D'un coup d'oeil, la diaconesse regarda Ninou et Clesa, se demandant si une alliance avait été prévue.
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Melina_de_valverde

L'instant solennel était là, l'instant crucial où ... Instant de réflexionnation.. Bin voui quoàà.. chassez l'naturel, l'revient au grand galop nan ?

Et allez savoir pourquoi elle, les instants solennel, elle avait du mal.C'était pourtant son mariage, et ça elle le désirait par dessus tout, mais solennellement causant, avec le tempérament qu'elle avait, elle aurait bien fait une petite entorse, style à se demander si ..
j'leur fais peur ou pas ? j'les fait patienter ? je m'la joue euh sioû plait à instant solennel, ct'est pas un choix qui s'prend à la légère.

Tout étant, elle sourit à karg, puis se retourna vers Ninou et glissa enfin un regard vers Clesa. Regard qu'elle rendit avec une très grande facilité, genre inquiet comme si elle se demandait si elle allait dire oui.

Seulement son envie d'être ce jour la femme de Karg était plus fort que tout, et cette comédie qu'elle joua dura à peine, la faisant rapidement se retourner, puis comme à l'instant présent, plonger son regard tout à fait sérieux et amoureux dans celui de Karg. Car à cet instant, elle n'était plus la facétieuse mais la vraie melina.

Oui, je le veux. A l'aimer, chaque jour il en sera ainsi, par beau soleil, par vents et tempêtes. Rien ne pourra brIser cet amour que je lui porte.
Des enfants lui donner et les élever dans la vertu ?

léger sourire,

Je crois qu'il ne pourra en être autrement, hmm du moins déjà pour le premier que je porte.

Et là elle lui aurait bien demandé à Karg s'il en voulait beaucoup car à y réfléchir des enfants... Mais combien en fait ?

Elle se tût, laissant son regard plongé dans le sien.

Clesa

Se remettant de ses émotions car réciter le credo pour le meunier fut pire que faire le parcours du combattant ,Clesa écoutait la diaconesse continuer la cérémonie puis les mariés échangeant leurs consentements

Une boule dans la gorge se forma .Un instant il se vit ici même à la place de Karg aussi heureux que lui. Les années étaient passées depuis mais le manque était toujours présent.

Il serra un peu plus fort la main de sa brunette puis se pencha à son oreille

Je crois qu'ils ont besoin de moi encore

Il s'avanca jusqu'à l autel puis se mit un peu en retrait entre Méli et karg et sortit une boite de sa poche et l'ouvrit

Je pense que c'est ce qui manque dit i'l en regardant Ayena

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Ninouchka

La diaconesse explicitait la lecture pendant que Ninouchka retrouvait sa place. Elle invitait aussi aux prières communes.

Sagement assise, la duchesse récitait le Credo en même temps que Clesa, son ami de toujours.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant
Créateur du Ciel et de la Terre
Des Enfers et du Paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète
Le fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la Sagesse
Et les lois divines de l’Univers aux hommes
égarés.

Je crois aussi en Christos
Né de Marie et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin
du Paradis
C’est ainsi ou après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyre pour nous sauver
Il a rejoint le Soleil ou l’attendait Aristote
à la droite du Très-Haut

Je crois en l’Action Divine
En la Sainte Eglise Aristotélicienne
Romaine Unie et Indivisible
En la Communion des Saints
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle

Amen

Dans la voix du meunier, une vibration inhabituelle était le signe de son émotion. Ninou savait pourquoi il n’aimait plus les églises et elle le comprenait tout en n’ayant pas eu la même réaction.

Mais c’était sa filleule qui se mariait et il avait fait l’effort de surmonter son ressentiment.

Quand il rejoignit sa place, Ayena reprit la parole. Le moment le plus important approchait, le moment émouvant, celui de l’échange des voeux. Celui aussi qui ramenait à la surface les souvenirs enfouis. Des souvenirs qui faisaient d’autant plus mal que le hasard des circonstances faisait que la veille du mariage, il y avait eu deux ans … deux ans que des hommes sans foi ni loi lui avaient tout pris.

Elle écoutait Karg et Melina se promettre de s’aimer, de se soutenir, de se donner des enfants.

En parlant d’enfant … il y en avait un là qui devait être sur le point de montrer le bout de son nez. Ninouchka espérait de tout cœur qu’il aurait le bon goût de laisser ses parents se marier tranquillement. Et pas seulement de se marier mais aussi de profiter un peu de la fête ! Depuis le temps qu’il faisait lanterner tout le monde, il pouvait bien attendre un jour de plus !

Tout à coup, elle réalisa que la diaconesse les regardait Clesa et elle. Y avait-il quelque chose qui lui échappait ? Elle n’eut pas à se triturer longtemps les méninges car Clesa semblait avoir compris et s’avançait une petite boite à la main.
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Ayena

Attendrie, Ayena sourit à Mélina.

- Que cela soit pour le premier ou pour tous les autres !

Se tournant vers Karg, elle demanda :

- Karg, veux-tu être le mari de Melina ? Promets-tu de l'aimer fidèlement, dans le bonheur et les mauvais moments ? De lui prendre soin de vos enfants et de protéger votre foyer ?

Ce faisant, Clesa avait capté le regard et venait d'apporter les alliances. Ayena le remercia d'un hochement de tête et attendit que Karg se prononce avant que de leur donner les petits bouts de métal qui symboliseraient leur mariage.
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Karg

Tout sourire, écoutant Melina se prononcer, vint rapidement son tour et ... Quelle émotion qui l'envahi ! Lui qui pensait qu'il aurait eu le temps de tout bien placer dans sa caboche avant de parler, c'était rappé ! Il ne lui restait plus qu'à parler avec son coeur, comme il l'avait fait avant.

Je tant un petit regard à Melina, un sourire l'accompagnant, il reposa le regard sur la diaconesse et prit la parole:

-"Oui, je le veux. Et je promet de prendre soin d'elle et de nos futurs enfants, en commençant par celui-ci. Je promets de l'aimer, de la chérir, dans le bonheur comme dans le malheur. Je promet d'être l'épaule sur laquelle elle pourra trouver réconfort et d'être le dos sur lequel elle pourra se reposer. Je promet.. Non, je jure, d'être le gardien de notre foyer, et celui qui la protégera."

Puis il reprit doucement son souffle, pensant avoir fait .... un peu long ! M'enfin, tout ça était sorti spontanément, c'est que ses pensées y étaient.

Jetant un autre petit regard vers Melina, puis tournant le regard vers Clesa et la boîte, il afficha un petit sourire. Voilà les anneaux... Ceux qui avaient failli le faire arriver en retard !
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Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix.
On voudrait revenir à la page où l'on aime, et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts...

Ayena

Alors Ayena sourit, Alors Ayena se tourne vers Clesa et le remercie pour les alliances. D'un signe de la main, la diaconesse bénit les alliances, sous le regard subjugué de la foule qui ne dit mot et qui se fait si discrète que les protagonistes principaux l'oublient.

- En ce jour, je bénis donc vos alliances, comme je bénis votre union et le fruit de votre union, qui ne tardera point à voir le jour.

Elle leur tend les alliances, espérant qu'ils profiteront de l'instant pour se dire deux trois jolis mots.

Et puisqu'ils sont à présent occupé à se regardé enamourés, elle s'empare de la miche de pain frai qui avait été mise à disposition, prête à partager de le pain de l'amitié.
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Laceter

Et tout ça vaut de l'Or

Clesa

Karg

Melina_de_valverde

Ayena

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Melina_de_valverde

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[RP] Hé bien, qu'ils convolent ! (1/2/62)