De nous, Resindrel Knoevenagel,
A vous, Ombres de Verne, Vicomtesse de Castillon de Médoc, Baronne de Vertheuil,
Avant toute chose, je vous présente mes sincères condoléances ayant appris que vostre père, Aganon de Verne, était passé de vie à trépas, nous prions afin qu'il ait trouvé le repos promis aux hommes de bien!
Cette lettre lui était initialement destinée et étant une de ses descendantes, vous voilà donc ce jour, à me lire.
Nos deux familles se connaissent depuis fort longtemps même si nous n'avons pas entretenu de part et d'autre de réel lien...
Je ne puis vous cacher Monseigneur Ombres, qu'il m'est difficile de coucher ces mots sur le papier et que la manière de le faire rend d'autant plus hésitante ma plume qui trésaille tout autant que moi. Nous espérons donc que vous nous pardonnerez si nous devions devenir un peu moins lisible.
Par la présente, je viens vous faire part d'une nouvelle qui devrait bouleverser votre vie et cela de façon positive je l'espère...
Nos deux familles se connaissent comme je vous le disais, du moins les générations un peu plus ancienne, mais à la lueur de ce que je vais vous révélez aujourd'hui, nous serons quelque peu à tout jamais liés. Je dois vous avouer aujourd'hui un secret détenu par la famille Knoevenagel et qui touchait directement feu Aganon de Verne.
Les Knoevenagel sont basés depuis toujours en Empire et vous le savez peut-estre mais feu votre père fut amené nombres de fois à s'y rendre. C'est en ces occasions que nos deux familles ont pu un jour se rencontrer. Mais de ces rencontres découla des évènements qui m'amène à vous écrire aujourd'hui. Je vous demande de m'excuser là encore si je donne l'impression de tourner autour du pot, mais je ne voudrais estre trop brutal.
Il s'avère que votre père et ma soeur se portait une affection toute particulière et quelque peu indéfectible. Chacun respectivement mariés, ils ont gardé dans la mesure du possible l'histoire qui les liait secrète et pourtant il me faut aujourd'hui vous informer d'un fait! J'ai d'ailleurs quelques échanges de courriers entre feus votre père et ma très chère soeur afin de prouver cela.
Ma soeur Deirdre, à mis au monde deux enfants, nés de l'amour qu'ils se portaient. Ils furent déclarés morts nés alors qu'elle était rentrée pour chacune de ses grossesses en la demeure parentale et ils furent envoyés ensuite au loin. Il transparait de plus avec les années, la morphologie des traits et petites particularités qu'on ces dits enfants illégitimes aujourd'hui qu'ils ne sont pas reliés avec feu l'époux de ma défunte soeur...
Votre père n'a jamais su la vérité, ma soeur le refusant catégoriquement, elle ne souhaitait pas qu'il ait le sentiment de devoir choisir entre son foyer et sa famille et une famille illégitime bafouant leurs serments respectifs devant Aristote...
Me voilà donc à vous annoncer que vous avez en ce bas monde, deux demie soeurs.
Elles connaissent plus ou moins leur histoire mais je ne leur ai pas encore parler de tout ce costé de leur sang, de ce qu'elles sont, préférant m'entretenir avec vous d'abord afin de savoir si vous souhaitiez en savoir plus ou pas...
Il va de soi que si vous décidiez Monseigneur Ombres, de ne pas en connaistre plus sur ces soeurs, je ne leur révèlerais jamais rien à ce sujet, là dessus vous avez ma parole d'homme, je ne troublerais pas plus votre quiétude.
Je vous laisse prendre connaissance et la toute mesure de ce que je viens de vous apprendre.
Le messager spécialement dépêcher auprès de vous, voyage avec un de nos pigeons, nous vous le laissons afin de nous faire parvenir votre réponse ou autres interrogations, tout comme j'ai placé en sa bouche ma confiance si vous aviez des questions directes à poser...
Avec toute ma bienveillance et mon respect,