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[Rp] Chapitre VI A l'abordage ...

--Lisa


[And the show will begining, Dans la cabine d'Alinoë et Yrvis qui s'est fait mettre dehors. ]

L'eau chaude .. mais c'est bien sur. Elle le savait et elle l'avait fait. Oui oui , faut pas croire , paniquée mais pas sénile encore la jeune Lisa. Bon ok , l'eau n'était pas encore arrivée dans la chambre de la Duchesse et Massou allait gronder de sa grosse voix. Mais elle lui ferait un sourire , son fameux sourire charmeur , qui parfois fonctionnait avec le géant noir , et des fois pas .. c'était le souci. Aucunes certitudes sur le sujet.
Histoire de pas trop se faire enguirlander tout de suite, elle évita de répondre. Technique du reproche pour en cacher un autre. Ça noie le poisson même en face d'un pêcheur.


C'que j'suis contente que tu sois arrivé! j'ai cru devoir me débrouiller toute seule!! tu as trainé en route ou quoi ? c'est pourtant pas bien grand ici, cré non d'une marmotte alpine!!

Laissant Alinoë entre les mains experte de Massou, elle se précipita hors de la pièce à la recherche de l'eau bouillie. Que .. forcément elle manqua presque de faire renverser puisque celle ci arrivait entre les mains d'une autre des servantes des Cueno.

Bordel! tu es en retard!!

Deux grosses cruches fumantes qu'elle attrapa pour faire marche arrière et entrer à nouveau dans la chambre et claquant la porte d'un coup de pied dans la porte.

Chaud devannnnttt!!! Un sourire vers la future mère histoire de détendre un peu l'atmosphère et elle s'affaira.

Elle ébouillanta la petite bassine pour la toilette de la Duchesse, l'essuya rapidement avec un linge propre qu'elle avait apporté plus tot et la re remplis avec de l'eau trés chaude avant d'aller la présenter à Massou pour qu'il se lave les mains et bras comme il lui avait expliqué quand ils s'étaient préparé pour le moment M, le jour J et l'heure H.
Elle fit de même pour ses propres p'tits bras et attendit sagement les directives du big chef tout en allant éponger le front de sa courageuse petite duchesse.


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Asphodelle
Le bruit de ses deux mains applaudissant sonnaient étrange dans l'air.

Comme un message muet qui se laisserait peut-être porter par le vent, Asphodelle rendait hommage à ce si grand honneur des bougres qui mettaient cap vers leur navire.


Bravo !!! criait-elle...

Lorsqu'un bateau pirate ne hisse pas le pavillon de sommation, pour finalement proposer de hisser le pavillon de réponse à ladite sommation, quand ils ne hissaient pas le noir pour demander à leur cible de se mettre en panne, et de se rendre ou bien d'indiquer vouloir rendre coups pour coups, et qu'alors soit hissé pavillon rouge, signalant "pas de quartier", alors c'était que...soit ce n'était pas des pirates, soit juste c'était des pleutres sans honneur et particulièrement inconscients de surcroît.


Ce ne sont pas des corsaires...j'en doute...les corsaires obéissent aux lois de la guerre et nous ne sommes pas bateau marchand.
Par contre, qu'ils n'hissent pas le pavillon de leur présentation, ce qui est sûr, c'est que ce sont des fourbes...en gros...des déchets voguant sur la Méditerranée sur un rafiot pourri.


Elle hoche la tête dépitée...

Même sur mer faut que je trouve des abrutis du fourreau....

Elle reprends, l'ombre d'une idée, et s'adresse à Elektra et Zeiss :

Dites, les Capitaines ! j'ai une stratégie pour les avoir s'ils en viennent à souhaiter nous pigeonner...Ca vous dit de l'entendre ou vous en avez déjà élaboré une?
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Alinoe_de_chenot
Le temps avait été long, enfin pour Alinoë, avant que Lisa et Massou arrivent. Le temps est toujours long quand on souffre, surtout que cela faisait déjà un bon moment qu'elle avait mal mais c'était supportable et elle ne voulait surtout pas interrompre la cérémonie d'allégeance. Elle avait donc tout enduré serrant les dents. C'est qu'elle était une guerrière la petite duchesse, chef d'armée et elle avait déjà fait la guerre. Elle n'allait pas se plaindre juste parce que son dos s'ouvrait toutes les dix minutes et qu'il semblait qu'il y avait une bataille dans son ventre. Hurler devant tout le monde, cela ne se faisait pas. Donc le travail de l'accouchement avait commencé depuis un bon moment maintenant et Massou et Lisa arrivaient vraiment à temps.

Quand son mari eut quitté la cabine, la jeune femme pu enfin se laisser aller à crier. La douleur devenait atroce et heureusement pour elle, le grand médicastre lui donna quelque chose qui la calma. Massou et Lisa discutaient mais elle n'écoutait pas vraiment.
Puis une douleur plus vive que les autres survint si vive qu'elle ne put s'empêcher de hurler.
Massou lui dit alors de pousser quand le douleur reviendra. Lisa l'encourageait. La présence de sa couturière et amie et de Massou qui lui avait déjà sauvé la vie alors que tous disaient qu'elle mourrait à défaut qu'elle serait paralysée, ses présences lui enlevaient l'angoisse qui l'étouffait et le courage lui revint fort et puissant.
Massou lui avait expliqué quelques temps auparavant comment se déroulait un enfantement. Elle attendit la contraction et quand celle-ci arriva. Elle poussa de toutes ses forces.
La Duchesse de Cuneo était une femme forte malgré sa fragilité apparente et surtout la chance était avec elle et une poussée plus tard, elle entendit crier


- OUINNNNNNNNN !!!!!!!!!

- C'est un ga'çon !

La voix de Massou ne couvrit pas la voix du bébé. La duchesse se laissa retomber sur le lit, presque aussitot Lisa lui montra son fils. Elle regarda le trésor de sa vie et son coeur ds'enfla d'un amour qu'elle ne s9oupconnait pas avoir encore et d'une fierté sans mélange.

- Qu'il est beau !

Elle tendit la main pour le toucher mais une autre contraction arriva

- Voici l'aut'e ! Pousse ma Duchesse !

L'autre ? ah oui, Massou lui avait dit qu'il y en avait deux, d'ailleurs tout le monde le lui avait dit qu'il y en avait deux. mais elle n'avait pas encore reprit son souffle. Il fallait y aller tout de suite ? Elle aurait voulu se reposer mais l'autre lui ne voulait pas attendre et la contraction arriva puissante, impérative.

- OUINNNNNNNNN !!!!!!!!!

- C'est une fille !

Alinoë retomba sur le lit, Son coeur s'était emballée. Elle était épuisée mais elle trouva la force de regarder ses bébés et murmura tout simplement

- Merci... Yrvis..Yrvis...

Et elle ferma les yeux son sans tendre la main vers ses jumeaux.
Salih et Anna Reis, incarné par Elektra.


[Sur le Sans-Nom]

Une vague d'excitation monte parmi les hommes. C'est qu'entre l'adrénaline et la testostérone, il y a de quoi sentir monter la fièvre sur le bateau des pirates.

Salih a une fâcheuse tendance à être méfiant, plus que tout il se méfie des marins. Hé oui ! Tel on est, tel on croit les autres ! Et sa fourberie vaut surement bien celle des autres. Seul le capitaine a sa confiance, il lui a donné une seconde chance, un second souffle dans la piraterie, et ce n'est pas si courant. Quand on perd son navire, on est plutôt relégué à trainer sur les pontons une bouteille à la main.


    Pas de quartier pour ceux qui nous résisteront!!!!!

    Salih et Anna Reis, Belle Gueule , à vos postes , je veux que ce navire soit à nous au plus tôt....


Le capitaine passe à l'action et Salih se frotte les mains. Enfin ! On va pouvoir se mettre quelque chose sous la dent ! La vigie déclame du haut de son perchoir.

    Deux navires capitaine ! Pavillons Français ! A la traine !


De sa longue vue, le capitaine a compris. Un bateau de guerre qui protège le butin ... Il va falloir tirer fort et juste, faire mouche du premier coup pour abattre le premier et arraisonner le second. Inutile de vouloir leurrer, le batiment de guerre est prêt à se défendre.

D'un bond, Salih se jette vers le grand mat et hisse le pavillon noir, tissu simple et grossier, simplement fait pour intimider, effrayer. Souvent ca marche, parfois il faut mener bataille.




    Haut les cœurs ! S'ils ne s'rendent pas, ils finiront par l'fond !


Un long cri s'élève parmi les pirates, chacun a pris son poste et les lieutenants se rassemblent près de leur capitaine. Les deux femmes, la main sur l'épée, affirment en silence qu'une fois encore, elles se battront auprès de leurs hommes.

Le regard de Salih croise celui d'Anna. Il sait qu'il ne doit pas avoir peur pour elle, que la peur entravera sa liberté d'action, mais à chaque fois c'est la même chose. Il ne peut pas la perdre, jamais ! Et c'est ensemble qu'ils mourront.

Dans l'esprit d'Anna, le même cheminement, mourir en combattant cote à cote. Et si on survit, partager la victoire et le butin, vider les futs et chanter à tue-tête, c'est cette vie là qu'elle a choisi près de lui.
--Justine.


Peste soit de ce navire !

La gamine ne souhaite plus qu'une chose : ne jamais avoir mis les pieds sur ce bateau. Elle râle, ronchonne, son regard se biaise souvent vers le garde. Impassible, muet, il semble presque une statue de sel.

Dis m'ssire, j'peux m'asseoir ?

Un regard dédaigneux qui semble vouloir dire non, il n'ouvre pas la bouche et reste droit comme un i. Elle rêve de lui écraser le pied de son talon, elle pourrait courir jusqu'à la porte, et fuir ... Mais fuir jusqu'où ? Sur ce maudit bateau, elle n'irait pas loin, et elle causerait encore plus de souci à sa sœur.

Soudain la porte s'ouvre, la dame qui semble commander les soldats revient et jette un regard perçant à la petite.

Vous, rejoignez les hommes sur le pont, suivez les ordres des lieutenants. Toi, tu viens avec moi, et pas d'entourloupe, tu es prévenue !

D'un hochement de tête, après que le garde soit parti presque en courant, Justine suit la dame. Dans sa caboche, les mots se bousculent, comment faire comprendre qu'elle ne voulait pas à mal. Et puis, elle a encore faim ! Et soif, terriblement soif.

Dame... C'est pas que j'voulais faire du mal ... Dame, j'voulais rejoindre ma sœur, vous comprenez et ...

Un léger mouvement du chevalier, la main levée en signe de silence, et la jeune fille s'interrompit dans ses excuses embrouillées. Sa pensée suivante fut qu'elle n'allait sans doute pas apprécier du tout sa punition, mais puisqu'il fallait en passer par là ...

Une lourde porte fut poussée au cœur du navire, Justine se souvenait être entrée ici, les cuisines, mais elle n'avait rien trouvé à manger. Le chevalier reprit la parole.

Je veux que tu restes ici pour le moment. N'en sors sous aucun prétexte, c'est bien compris ? Si je te vois à l'extérieur, je te passe par le fil de ma propre épée !

Justine, effrayée par ces mots, la regarda s'éloigner vers la porte.

Quand le cuisinier sera de retour, il te donnera des ordres, tu feras le travail qu'il te dira de faire.

La porte claqua derriere elle, laissant la jeune fille tétanisée. Elle alla s'asseoir sur une chaise basse et replia ses genoux sous son menton. Son estomac gargouilla avec force et elle retint difficilement les larmes qui montaient à ses yeux.
Haironthe
[Dans une ville portuaire de Sicile]

Le bruit de la mer, le doux roulement des vagues venant s’échouer sur la berge et l’écume, puis se brisant sur les rochers avant de se disperser en une myriade scintillante avaient ce pouvoir d’apaiser la douleur des corps meurtris. Détournant un instant ses yeux de la mer et de la ligne d’horizon, Haironthe balaya de son regard la ville qui s’étendait sur sa gauche. Elle était grouillante de gens s’affairant, de marchands, de pêcheurs et de bien d’autres encore dont Haironthe ne pouvait deviner l’occupation.

Assis sur une chaise de forme curule face à la mer, notre homme délaissa un temps le livre qu’il lisait pour repenser aux évènements des dernières semaines. Cet homme d’âge moyen n’était en rien sicilien. Il habitait dans le comté du Languedoc et possédait une petite maison. Il y a plusieurs mois de cela il fut atteint d’une grave maladie, le genre de mal qui vous terrasse subitement et vous oblige à vivre couché, le genre de mal qui vous rend entièrement dépendant vis-à-vis de ceux qui vous soignent. Ce furent des moines qui s’occupèrent d’Haironthe et le veillèrent pendant ces longs mois. Se rétablissant progressivement, notre homme avait pu enfin quitter ce monastère pour retourner chez lui. Mais une fois de retour, tout avait changé, bon nombre de ses amis étaient partis, certains appelés par quelque devoir militaire, d’autre en quête d’aventures et de changement. Ce fut alors que son parrain, le sieur Aymeri Bisac, seigneur de Chevenon, se rappela à lui. Il quitta sa Bourgogne pour lui rendre visite dans le Sud et lui conseiller de se rendre chez un de ses amis, un marchand et notable sicilen. D’après son parrain bourguignon, le bon air sicilien serait pour Haironthe la meilleure des cures. N’ayant aucune objection à lui opposer, n’étant en rien retenu en Languedoc par quelque affaire urgente, notre homme accepta et s’embarqua pour la Sicile.

Le voyage fut long et bien plus douloureux qu’Haironthe ne l’aurait imaginé. Le mauvais temps, la pluie et l’humidité avait réveillé certaines douleurs qu’il croyait définitivement éteintes. Mais en-dehors de cela, le voyage se déroula tranquillement. Aucune mauvaise rencontre n’eut lieu.
Et c’est ainsi qu’Haironthe se retrouva en Sicile, chez cet ami de son parrain. Cet ami l’avait d’ailleurs fort bien accueilli et s’était comporté envers lui comme un véritable parent.

Toujours souffrant, Haironthe prévoyait ses sorties, ne quittant la demeure de son hôte que deux ou trois fois par semaine, le plus souvent pour se promener sur le rivage ou faire un tour en ville. Le reste du temps il le passait sur cette terrasse où il se trouvait actuellement à lire, à regarder la mer et le mouvement des navires au loin quittant ou entrant dans le port, ou bien à contempler la ville, grandiose fourmilière, dont les odeurs parvenaient parfois jusqu’à notre homme.

Cela faisait bientôt trois semaines qu’il se trouvait là et en effet il sentait une amélioration de son état. Sans doute reprendrait-il bientôt la mer pour retourner en France. Mais cette perspective ne l’enchantait que peu. Le gout du voyage l’avait charmé. Il espérait secrètement trouver un équipage ayant besoin de ses services. Il n’avait aucune connaissance maritime à proprement parler et n’était pas non plus un soldat. Il était un homme de lettres. Il avait décidé d’en parler à son hôte. Celui-ci, marchand influent et notable de la ville pourrait lui apporter conseil voire le mettre en relation avec quelque armateur ou capitaine de navire. Peut-être même pouvait-il s’attacher au service d’un riche marchand ayant un besoin de ses talents ? Il l’espérait mais en doutait fortement, son éducation, ses capacités et sa condition ne coïncidant que peu avec le statut des gens de mer.

Laissant là ses questionnements, Haironthe reprit sa contemplation de la ville. Vraiment, c’était fort intéressant et même assez amusant d’observer toute cette activité de là-haut…

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Dacien_de_chenot


Alors que sa tête était engagée dans un long tunnel d'une inimaginable étroitesse, voilà que d'un coup le tunnel sembla se refermer sur lui, bloquant sa progression.
A nouveau la panique le prend, il étouffe. La lueur a disparu. Ce qu'il ignore c'est que sa tête interdit à la lumière d'arriver jusqu'à lui.
Il entend des voix qu'il ne reconnait pas, aimerait pouvoir les appeler à l'aide mais il est bien trop comprimé pour cela. Il pense à l'intrus qui doit se sentir bien à l'aide depuis qu'il lui a cédé la place.
Soudain, alors qu'il désespère, le tunnel se dilate au niveau de sa tête tandis qu'il se referme sur ses jambes.
S'il en connaissait l’existence, à cet instant précis, il se serait comparé à un suppositoire propulsé à vitesse grand V.
La tiédeur fait place à un froid auquel il n'est pas habitué. La violence de la lumière le force à froncer les sourcils. Il distingue des formes plus sombres qui s'agitent.
Et soudain une douleur irradie du centre de son corps. Une douleur qu'il n'a jamais ressentie. Ah non mais là c'est sûr qu'il va mourir. Il ouvre grand la bouche et pousse un :

- OUINNNNNNN !

sonore. (Tiens, marrant ça. Son cri le surprend mais il n'est pas peu fier.)

Mais la douleur ne passe pas. Il agite ses poings serrés. S'il pouvait il leur crierait :

Faites quelque chose vous autres.... Restez pas là à me regarder mourir !

Il ne le sait pas encore : il a tout simplement faim.
La voix qu'il connait si bien retentit alors :

- Qu'il est beau !

Là c'est sûr, c'est de lui qu'on parle ! Qui d'autre ?

C'est l'instant précis que choisit l'intrus pour pousser à son tour son premier cri.
Pas possible ! Il l'a suivi !
Il pouvait pas rester maintenant qu'il avait toute la place, non !!!!! Il faut qu'il vienne capter l'attention alors que lui est en train de mourir.
Une seule chose le console, la voix douce de cette mère qu'il ne connait pas encore correspond à une odeur si suave qu'il aimerait s'y perdre.
Mais, au delà de l'odeur de sa mère, lui arrivent des effluves plus acres et prégnantes qui s'ancrent à jamais dans ses poumons.
Sans qu'il le sache encore, le jeune héritier du Duc et de la Duchesse vient d'être capturé par l'amour de l'océan.

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Zeiss
Le pavillon pirate se hisse, les intentions étaient claires. Zeiss observa encore un court instant de ses yeux clairs le navire pirate. Puis sa main se dirigea vers son dos et saisit la poignée qui en dépassait. Lentement, l'acier s'extirpa du fourreau, produisant un son caractéristique.

Le Commandeur s'adressa à ses hommes.


Nous voilà en face de pirates. Soyez attentifs, ils ne reculeront devant aucune bassesse.
N'ayez point de pitié pour eux, car eux n'en auront pas pour vous.


Sur ces mots, une femme sembla s'adresser à lui.

Eh bien, Dame, j'avais dans l'idée de placer mes hommes le mieux possible, et d'ensuite tous les abattre jusqu'au dernier.

L'homme promena une nouvelle fois son regard sur le bâtiment ennemi, puis revient sur la dame.

Mais dites, peut-être que vous avez plus subtil et efficace.
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Yrvis_de_chenot
Yrvis se sentait tout bête dans la pièce ou son épouse souffrait, ne pouvant l'aider et lorsque Massou entra, il fut soulagé de savoir qu'Alinoë était en de bonne main. Il ne réagit même et se laissa faire quand le nubien le mit gentiment à la porte, porte qu'il regardait en attendant le dénouement au milieu des cris de son épouse.

Il faisait les cent pas devant cette fichue porte, obnubilé par cette attente, et des centaures aurait pu débarqué sur le pont ou même, le navire pourrait être attaqué par des guerrière nues qu'il ne le remarquerait pas. Alors des pirates....

Ah la porte s'ouvre déjà, déjà fini? Il va enfin savoir.

Ben non, c'est juste Lisa qui passe en trombe sans rien voir, même pas la personne qui apporte de l'eau et qu'elle fait presque tomber. Yrvis va pour lui poser une question mais avant qu'il n'ait ouvert la bouche, Lisa et les cruches d'eau était déjà dans la cabine dont la porte se ferma dans un claquement sourd.
Le revoilà à attendre devant la cabine. Il se mit à faire les cents pas devant, allant et revenant et pour patienter, autant que pour ne pas être mal à chaque cris d'Alinoë, il se mit à chanter tout en parlant.


Oh qu'elle est belle notre chance
Aux milles couleurs de l'être humain
Mélangées de nos différences
A la croisée des destins

Vous êtes les étoiles nous sommes l'univers
Vous êtes en un grain de sable nous sommes le désert
Vous êtes mille pages et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh

Vous êtes l'horizon et nous sommes la mer
Vous êtes les saisons et nous sommes la terre
Vous êtes le rivage et moi je suis l'écume
Oh oh oh oh oh oh oh

On dira que le poètes n'ont pas de drapeaux
On fera des jours de fête autant qu'on a de héros
On saura que les enfants sont les gardiens de l'âme
Et qu'il y a des reines autant qu'il y a de femmes

On dira que les rencontres font les plus beaux voyages
On verra qu'on ne mérite que ce qui se partage
On entendra chanter des musiques d’ailleurs
Et l'on saura donner ce que l'on a de meilleur

Oh qu'elle est belle notre chance
Aux milles couleurs de l'être humain
Mélangées de nos différences
A la croisée des destins

Vous êtes les étoiles nous sommes l'univers
Vous êtes en un grain de sable nous sommes le désert
Vous êtes êtes mille phrases et moi je suis la plume
Oh oh oh oh oh oh oh..... *

- OUINNNNNNNNN !!!!!!!!!


yrvis s'arrêta instantanément de chanter et de marcher, bref en un mot, il s'immobilisa au son du nouveau né qu'il venait d'entendre. Voilà, il était père, garçon? Fille? Comment se porte la mère? Tous en bonne forme? Voilà soudainement que mille question traversent son esprit fiévreux et maintenant, on va le laisser entrer, non? Il va pas continuer à poireauter dans l'incertitude encore longtemps, il ne va pas le supporter.

Il allait se précipiter sur la porte et frapper afin que l'on le renseigne quand celle-ci s'ouvrit et Massou en sortit.


- Toi et ton femme avoi' bien t'availler, c'est un ga'çon...

- Un gascon? pourquoi tu me parles d'un gascon? Je n'en ai rien à faire des gascons pour l'instant, ce qui m'importe, c'est de savoir comment se porte Alinoë, si je suis père et si c'est une fille ou un garçon et ..........?????????.........

Miracle de l'esprit qui se remet à fonctionner.

- Un garçon? J'ai un garçon? Tout s'est bien passé? Il est bien formé, il a toutes ses dents? Ah ben non, les dents se sera pour plus tard, Il est beau? Costaud? Comment va la duchesse?

J'ai un fils, pousse-toi, je veux le voir, je...


Le nubien ne bougea pas, voulant finir sa phrase coupée par la pipelette en face de lui.

- Toi avoir un ga'çon ET une fille, tout les t'ois aller t'ès bien, toi peut aller féliciter la petite duchesse et voir enfant à toi.

- .......??????? Une fille aussi? Deux enfants, j'ai deux enfant? Mais c'est super, je suis le plus chanceux des pères, mais il y en a plus, c'est sur? Parce que si c'est la lumière qui les attirent, il va y en avoir d'autre... C'est certain, on s'arrête à deux enfants? Adjugé!!!

Maintenant je veux les voir et de suite!


Bousculant Massou qui ne s'était pas écarté assez vite, Yrvis ivre de joie entra et s'approcha de son épouse qui somnolait presque après cette épreuve fatigante et l'embrassa, restant à ses côtés, impatient de découvrir ses enfants que Lisa et une bonne nettoyait et préparait.

Enfin, les deux joyaux leur furent présenté pour leur plus grande fierté.




* Adaptation de la chanson On ira de ZAZ

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Leg_dicesarini


Le duc le heaume toujours en main , voit le bateau arborer le fanon des pirates....

Du coup cela commence a s'agiter un peu partout sur le bateau ....et son amie qui accouche!
vraiment bien le moment d'enfanter pense Leg , mais le tout Puissant en a décidé autrement , alors il va falloir faire avec.

Le frère du Chevalier Elektra , a qui la Garde Bressane a été confiée, en homme a son affaire commence a donner ses ordres.

Il est interpellé par sa cousine pour une stratégie a adopter .

Leg laisse faire , les combats sur terre il est a son affaire , mais sur mer sur une caraque de guerre , il préfère s'abstenir .

Il regarde le bateau pirate venir vers eux. Le duc sent l' excitation monter et un frisson lui parcourir l'échine, signe qu'il se sent prêt pour le combat. Il fait une courte prière , se signe ...

Puis il se dirige vers Zeiss.


- Messire je suis a vos ordres, ainsi que mon bras et mon épée .

.

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Lorina.shpata


Les parois se contractent de plus en plus. La fille de la duchesse, (elle ne sait pas encore qui est sa maman mais nous on sait.) veut s'étirer, elle en éprouve le besoin irrépressible mais il y a l'autre devant.

Brusquement cela se resserre encore plus fort, si fort qu'elle aurait crier si elle avait pu et elle sent que l'autre, son compagnon depuis si longtemps, depuis toujours, s'en va. Il n'est plus là. Que s'est-il passé ? La panique la gagne. Elle ne veut pas rester seule. Alors elle gigote et brusquement la paroi l'écrase et elle est aspirée, propulsée en avant et :


- OUINNNNNNNN !!!!

Ça fait mal l'air qui entre dans ses poumons. Elle a entendu le cri. C'est elle qui a crié ? Oui ! C'est elle qui crie et elle n'est pas la seule. Son compagnon crie aussi, elle l'entend et elle est certaine que c'est lui. Comment expliquer cette certitude ? On ne peut pas mais elle l'a.

Elle entend la voix de sa mère et elle se détend sans cesser de crier. Puis elle sent l'eau sur elle, douce sensation, alors elle se tait, les yeux toujours fermés, elle écoute les bruits. Bruits nouveaux, bruits étranges.
On la manipule, elle a froid puis chaud. On la met dans du linge. Elle n'a plus peur.

La voix de son père se fait entendre, elle sent le cœur de sa mère. Elle est dans les bras de sa mère. L'autre aussi est là, elle le sent.
Elle n'est plus recroquevillée. Elle est bien. Elle a juste envie de manger mais elle ne crie plus. Elle veut rester avec sa mère.
Elektra.
Lorsque Elektra remonta sur le pont, c'était le branle bas de combat sur tout le navire. Elle alpagua deux soldats et leur donna l'ordre de se poster devant la cabine de la jeune duchesse. Quoi qu'il arrivait, personne d'autre que son personnel ne devait entrer dans cette pièce, et ceci même si ils devaient y laisser leur vie.

Ses lieutenants avaient suivi ses ordres. Zeiss et Dastan avaient disposé les hommes de façon à ce que si abordage il y avait, il soit rendu pour le moins difficile. Le capitaine du navire hurlait dans le vacarme ses ordres de manœuvre à ses marins. Une vraie fourmilière se répandait sur le pont supérieur, chacun sur les nerfs mais faisant le travail pour lequel il était prévu.

Les mots de la cousine du duc de Bresse faisaient son chemin dans sa tête. "Des déchets voguant sur la Méditerranée sur un rafiot pourri."


L'ennuyeux dame, c'est que ces déchets là, ils ont l'habitude de se battre dans ce genre de situation, et la grande majorité de nos hommes non. Bien que nous soyons plus nombreux, ils auront l'avantage du terrain.

Parce que mener une bataille sur la terre ferme, le Grand Maitre savait faire, mais sur cet engin mouvant et d'un espace plus que limité, ca devenait vite un jeu plus dangereux.

Toutes les idées sont bonnes à prendre dame, moi ce que je vois, c'est que nous sommes la seule défense du bateau marchand qui nous suit et qu'il ne faut absolument pas qu'on faillisse.

Au loin, le bateau pirate cingle, il se rapproche à toute vitesse. Le capitaine du bateau des impériaux ordonne d'abaisser les voiles, ils ne peuvent lui échapper, autant freiner la vitesse du choc si jamais il venait à les éperonner.
Les canonniers étaient à leur poste, les archers lanceraient le premier assaut avant l'abordage pirate, chose à laquelle ils ne s'attendaient surement pas. Le reste des soldats et des marins attendait anxieusement, l'épée à la main, dans un silence morbide.
Ils n'auraient qu'une seule chance et il ne fallait pas la laisser passer.

S'adressant à tous, Elektra sortit son épée de son fourreau et la leva le plus haut possible.


Ils n'auront aucune pitié pour vous, souvenez vous en et n'en ayez aucune pour eux !

Le bateau perdit presque toute son allure, l'air sembla soudain plus lourd, plus chaud et terriblement pesant. Les minutes s'égrenaient à la fois longues et pressées d'en finir avec l'attente. Chacun était prêt et retenait son souffle ...
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--Simona


Que c'était beau cette cérémonie mais tout avait été vite gâché par ces cris.

Voiles à bâbord ! Voiles à bâbord !

Elle tourna instinctivement la tête. Un bateau se profilait à l'horizon, surement des marchands, il y avait beaucoup de navires marchands qui croisaient en Méditerranée, elle envoyait beaucoup qui faisaient escales dans le port. La jeune fille ne s'inquiéta pas plus que cela et regarda le bateau qui grossissait.

- La Duchesse est en train d'accoucher ! - le grand noir s'en occupe !

Un soldat renseignait un de ses amis
La Duchesse ? Massou ? Simona devint livide. Le Chevalier lui avait intimer l'ordre de travailler avec Massou. Elle s'était engagée pour être archère pas pour être sage-femme. Elle ne dit rien et ne bougea plus.

Quelques temps plus tard, une servante monta des cabines et hurla.[/i]

- La Duchesse a mis au monde des jumeaux ! Un garçon et une fille.


Des applaudissements se firent entendre mais cessèrent rapidement. Le navire en face arrivait toutes voiles dehors. Ce n'était pas un navire ami, a moins qu'il soit en détresse mais il n'avait pas hissé le pavillon de détresse mais un autre... C'était le pavillon noir. Des pirates !

Le Chevalier Zeiss donnait des ordres. ça c'était parfait, elle était archère. Elle savait quoi faire. Elle n'alla pas tout de suite se poster sur la dunette.

Simona descendit dans sa cabine, elle mit une armure, enfin le plastron en cuir bouilli. C'était tout ce qu'elle avait. Un cadeau. La jeune fille rempli son carquois avec les flèches qu'elle avait elle-même affutées, pris sa dague et remonta sur le pont.
Elle prit place sur la dunette et attendit. Si Simona n'était pas soldat de formation, elle était chasseresse et elle savait rester patiente à attendre un hypothétique gibier. Là, l'ennemi ne se cachait pas. il lui fallait seulement un moment pour arriver.
Simona ressentait de l'excitation, sentiment qu'elle éprouvait chaque fois qu'elle partait chasser mais avec cette fois-ci de l'appréhension, une peur nouvelle. Elle risquait de perdre la vie, risque qui n'était pas grand quand elle se baladait dans sa forêt. C'était une combinaison nouvelle pour elle, étrange mais pour rien au monde elle n'aurait cédé sa place.

Le navire pirate avançait toujours droit vers eux. La caraque des ducs l'attendait de pied ferme. Soudain, elle entendit

- BOUM

Et une grande gerbe d'eau l'aspergea.

Simona ne savait pas qu'on pouvait tirer du canon de la proue pourtant Un boulet de canon avait été tiré.
Sepa
Les bateaux s’avançaient de plus en plus tandis que tous était sur le qui-vive pour savoir si cela était des malfrats ou alors un navire qui passait comme eux. Au fur et à mesure tout se dessinait, un conflit se préparait mais ce fut perturbé par la Duchesse qui avait des contractions, prise vite en compte, on l’emmena dans les cabines pour l’accouchement.

Sepa siffla pour appeler ses hommes sur le pont, la troupe se dirigea vers le Duc pour écouter les consignes. Il ne put s’empêcher de donner son avis.


Arrangez-vous pour que notre navire soit entre ses malfrats et le navire de marchandise car nous ne serons pas leur priorité, ils savent que nous ne tirerons pas sur nos marchandises s’ils arrivent à embarquer dessus. Il faudrait que nos archers arrivent à les attirer dès que nous serons assez près pour les atteindre et après, c’est à nos épées de discuter avec eux.

Le Vicomte attendit la suite regardant toujours l’activité des navires en face.
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Sepa dicte le Borgne Persérant,Maréchal de France du DR
Vicomte de Gérardmer,Baron de Beaurain,Seigneur de Haut Pont
--La.belle
La.Belle était remontée sur le pont, elle avait espéré croiser Belle gueule mais celui-ci était déjà parti à son poste, c'est quand elle fut debout aux cotés de son mari qu'elle aperçu le deuxième navire

- Parsembleu !! Ta l'avais vu l'autre navire ? Il est beaucoup plus loin. Il a l'air plein. Va falloir qu'on se débarrasse de cette caraque vite fait. C'est surement un bateau escorteur pour le bateau derrière. Il doit être pleins de marchandises, de belles choses pour les duchesses du sud. Il nous le faut !

Elle en salivait la belle.
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