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[Rp] Chapitre VI A l'abordage ...

Zeiss
Alors qu'il attend l'explication de la dame, il voit sa soeur débarquer. D'un regard, il la supplia d'être prudente.
Puis Leg vint le voir.


Bien, je suis sûr que je peux faire quelque chose de votre épée, Chevalier. Restez donc avec moi, nous attendrons ici ceux qui iront à l'abordage et nous les extermineront avant qu'ils n'aient le temps de se répandre sur le pont.

Son regard examina les silhouettes pirates qui se faisaient de plus en plus distinctes au fur et à mesure qu'ils approchaient.

Lorsqu'ils rencontreront mon épée, ces chiens ne craindront même plus les flèches qui s'abattront sur eux...
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Gueule d'ange, incarné par Yrvis_de_chenot


Aaaaah enfin un peu d'action se dit Gueule d'ange quand la vigie eut annoncé un bateau au loin. Le voyage commençait à être monotone, même pas un peu de divertissement en voyant un noble se faire émasculer par la Belle sous prétexte qu'il aurait beaucoup d'argent chez lui. Un chapon vaut toujours de l'argent et simplement le ramener en vie leur aurait fait gagner une belle rançon. La vie à son prix, même s'il manque un ou plusieurs bouts.
Mais bon, le capitaine en avait décidé autrement et ce n'est pas lui qui allait oser le contredire.

Comme tous, il s'était précipité au bastingage pour voir quelle proie le destin leur amenait, coûte que coûte ce que cela rapporterait, il y aurait de l'exercice et peut être des femmes à récupérer pour la suite de leur voyage et leur faire passer le temps une fois qu'ils auraient éliminé les autre occupants.

Le capitaine gueula ses ordres et gueule d'ange se dirigeait vers son poste, passant à côté du nobliau qui continuait briquer le pont l'air de rien, feignant de ne pas s'intéresser à ce qu'il se passait.

- Inutile de te réjouir, c'est pas ce bateau qui va sauver ta peau, tu vas juste avoir un peu plus de compagnie à fond de cale....Si on ne les tue pas tous!

En riant, il le laissa et alla vers sa malle sous son hamac pour s'équiper avant se se mettre à son poste. Il échangea son épée qu'il avait toujours sur lui contre un sabre d'abordage, plus léger et surtout affuté par ses soins, il prit ensuite son gros ceinturon dans lequel il glissa deux pistolets, une petit hache et des poignards.

De retour à son poste, il regardait comme tous, le bateau qui approchait bien trop lentement à son goût. Pourvu qu'une fois que tout l'équipage serait tué, que les cales regorgent d'or et d'alcool, surtout d'alcool pour faire une fête et s’enivrer jusqu'au matin comme l'avait dit le vieux. Surtout qu'une fois que le vieux sera imbibé jusqu'à ne plus tenir debout et les yeux ouvert, Gueule d'ange aura tout loisir de s'occuper de la Belle dans un recoins bien caché du bateau.


- Parsembleu !! Tu l'avais vu l'autre navire ?

Le bellâtre entendis la voix et de la Belle et scruta à nouveau l'horizon.

- Par les cornes du sans nom, elle a raison!

Deux navires!! Bientôt nous serons riches, hardi moussaillons et pas de quartier, à nous l'or, l'alcool et les femmes s'il y en a!!

Premier arrivé, premier servit!!!!!
Salih et Anna Reis, incarné par Elektra.


[Sur le Sans-Nom]

Corne de Bouc ! Ni le drapeau noir, ni le coup de semonce que le capitaine avait fait tirer, n'avaient eu d'effet sur le bateau "gibier". On voyait à présent à l'œil nu, une nuée de gens se jeter dans tous les sens, certainement pour s'armer et prendre position de combat.

Salih, en deux enjambées, avait rejoint de nouveau le grand mat et hissa le "joli rouge". Le tissu claqua au vent comme pour avertir qu'il était là. Le "pas de quartier" était visible à des milles, le bateau marchand devait avoir compris à présent et il fallait espérer qu'il ne tente pas la fuite seul pour trouver abri dans un mouillage proche.

Les cales étaient quasiment vides. A défaut de trésor et d'or, les hommes avaient besoin de nourriture "fraiche" et de rhum, même l'eau douce, ou ce qu'il en restait, avait le gout de croupi. Une victoire était décisive pour leur moral, les chuchotements, les rumeurs avaient couru parmi les pirates, et Salih en ancien capitaine sentait le vent de la mutinerie se lever.

Il sauta sur une élévation du pont et sortit son épée courbe qu'il leva bien haut. A l'instar de l'autre bras droit du capitaine, il harangua les hommes.


A l'éperon ! Pas d'quartier ! Qu'ces chiens finissent par l'fond ! Pillons leur navire, coulons le ! Et l'marchand s'ra à nous !

Une huée s'éleva de tout le bateau. Des cris, des bruits d'épées qui s'entrechoquaient, chacun y allait, riant grassement de la prochaine ripaille qu'ils se feraient. C'était le seul moment où un équipage pirate semblait uni, le moment de l'abordage. Avant, après, la plupart du temps ce n'était que rixes et beuveries, et il n'était pas rare de perdre autant d'hommes en temps de repos qu'en temps de bataille. La discipline était inconnue de ces rebuts de la société, mais l'aventure et l'appât du gain les motivaient avec suffisamment de fidélité pour qu'ils se serrent les coudes le moment venu.

Le bateau de guerre n'avait pas répondu au coup de semonce. Impassible, il avait réduit sa voilure, se préparant à la collision sans aucun doute, il était certain des intentions d'abordage. Pourtant l'instinct du pirate lui soufflait que quelque chose ne tournait pas rond. Quelque chose dans sa tête ne trouvait pas sa place et instinctivement, il chercha Anna du regard. Comme avant chaque bataille, ils s'étaient promis de descendre en enfer pour botter le cul de l'autre si il décidait de mourir en premier. C'était un peu comme une superstition et ils pensaient que ca les protègerait toujours. Il fallait que ce soit vrai, encore une fois.
Alinoe_de_chenot
La petite duchesse qui commençait à ne plus être petite, elle allait avoir dix sept ans quand même, récupérait sur son lit de douleurs.
Son époux l'avait embrassé et lui tenait la main. Lui si bavard ne disait plus rien, il regardait Lisa s'occuper de leurs deux amours. Alinoë aussi attendait le cœur gonflé. Elle était si heureuse.
Merovech et Lillye avaient été les premiers à lui dire qu'elle attendait des jumeaux. Faudrait qu'elle leur demande comment ils avaient su. Elle avait toujours pensé qu'ils la taquinaient.

Lisa, tout sourire, vint lui poser la fille dans les bras puis le garçon dans ceux d'Yrvis.


- Yrvis, mon amour. Ils sont beaux n'est pas ? Voici notre splendide Daphnée Neottie Miranda de Chenot et le magnifique Dacien Laclemanus Julius de Chenot.

Alinoë avait embrassé le front de sa fille après l'avoir présentée puis Yrvis lui présenta son fils pour qu'elle lui fit pareil.

C'est alors qu'une bouffée de fierté envahit la jeune duchesse et qu'elle oublia ses douleurs, elle tendit son autre bras et Yrvis y déposa Dacien.
Ses deux bébés dans les bras, elle ferma les yeux, le sourire aux lèvres, oubliant le reste du monde.

Cela ne dura pas longtemps, les bébés se mirent rapidement à pleurer.


- Ils ont faim, ma Duchesse !

C'était Lisa qui s'était retirée pour laisser la nouvelle famille. Elle était entrée dés qu'elle avait entendu les pleurs et Massou la suivait.

Un voile de panique passa sur le visage d'Alinoë. Elle avait accouché avant d'arriver en Sicile, il n'y avait aucune nourrice sur le bateau. Elle allait devoir les nourrir elle-même. Y arriverait-elle ? Avec l'aide et les conseils de Lisa et Massou, elle arriva à nourrir ses petits. Elle allaitait encore Daphnée quand elle entendit le bruit du canon.

- Qu'est-ce ?

Yrvis allait sortir quand une servant entra, visiblement apeurée.

- Madame, Monsieur! des pirates nous attaquent !
Leonin
[Sur le Sans-Nom]

La position était pas très enviable. Toutefois ses dernières paroles, en particulier son trésor avaient porté leurs fruits. Il était sauvé, pour le moment, mais il devrait payer pour sa libération et Léonin se disait qu'à ce moment-là il trouverait bien un moyen de se défiler plus ou moins discrètement ou au moins de récupérer son argent. De toutes façons à l'instant présent il avait en tête d'autres préoccupations : survivre.

Il n'écoutait pas leur récriminations, ou si peu. Il s'en moquait, préférant préparer sa vengeance qui viendrait en temps et en heure.

Et c'est à cet instant précis qu'il entendit un cri.
Il n'en avait pas saisi le sens tellement il fut surpris. Un bateau à l'horizon, une bataille sur mer ? C'était bien la première fois qu'il allait y participer, enfin, en voir une. Car pour participer, il tenterait bien mais il était prisonnier alors il ne pourrait pas faire grand chose.
Mais, curieusement, il semblait que les pirates ne s'occupaient plus de lui, tous pris par la préparation de la bataille. Léonin, qui commençait à bien connaitre le bâtiment, savait qu'il allait devoir se mettre à l'abri dans un premier temps et pourquoi pas, participer à la bataille contre les pirates. Mais avant tout, il devait quand même s'assurer que les ennemis des pirates pourraient se défendre à défaut d'être là pour les attaquer et les chasser.

Tous courraient autour de lui, laissé presque à lui-même. Ils n'avaient pas peur qu'il s'échappe et de toutes façons où pourrait t-il aller ? Il n'y avait que de l'eau autour d'eux. Mais, discrètement, il s'approcha du château arrière pour se faufiler tant bien que mal dans la cabine du capitaine. Il devait y récupérer ses quelques affaires, son anneau Vicomtal et sa dague favorite en acier de Damas.
Personne à droite, personne à gauche et au loin, des pirates qui s'affairaient, qui courraient pour se préparer à l'abordage. Il pousse la porte, juste assez pour se faufiler à l'intérieur et il la referme délicatement derrière lui. Comme prévu, personne à l'intérieur, c'était prévisible. Il entendant courir dehors, des ordres donnés, des cris, des canons mis en place.

Le Vicomte, tel un fourbe brigand, se met à fouiller partout à rechercher ses précieuses affaires. Pour l'instant, rien et pourtant, il est certain qu'ils se trouvent là, quelque part. Il ne s'occupe pas de ce qu'il se passe dehors, jusqu'au moment où il tombe enfin sur son anneau qu'il enfile prestement. Il ne reste plus que la dague ...

De toutes manières, il devrait rester discret pour qu'il ne soit pas pris pour un pirate lui aussi ...

_________________
--Le_capitaine


[SUR LE SANS NOM]





Il était heureux l'Ernest .... son équipage était en pleine euphorie!

Faut dire que cela faisait quelques temps déjà qu'ils n'avaient eu l'occasion de faire tonner le canon , et de se lancer a l'abordage .

Mais la ils étaient gatés , une caraque de guerre qui escortait un navire marchand.... ce qui voulait dire que celui-ci devait contenir de précieuses marchandises.

En plus de la marchandise , il y auraient des prisonniers, et donc ils pourraient retourner sur le marché aux esclaves d' Alger

Le Capitaine voyait déja une montagne de richesse , des tapis d'orient, des coupes d'or et d'argent , des épices, du sel ...... tiens en pensant au sel , il repensa au nobliau .

Bon il s'occuperait de celui-la des la prise du navire marchand.

Toujours a la barre , il héla un quartier maitre pour venir le remplacer.

Il souriait , le visage comme un enfant devant un gâteau d'anniversaire , comme dans sa jeunesse.

Rapidement il se dirigea vers LaBelle .


" Alors ma Belle , te sens -tu d'attaque ? .

mais elle était perdu dans ses pensées et dit soudain

- Parsembleu !! Ta l'avais vu l'autre navire ? Il est beaucoup plus loin. Il a l'air plein. Va falloir qu'on se débarrasse de cette caraque vite fait. C'est surement un bateau escorteur pour le bateau derrière. Il doit être pleins de marchandises, de belles choses pour les duchesses du sud. Il nous le faut !

Il la prit alors dans ses bras et l'embrassa fougueusement .... c'était toujours pareil quand ils étaient prêts a faire parler la poudre des canons , et entendre le bruits des armes qui s'entrechoquent, une pulsion a la fois morbide et de survie , le poussait d'instinct a venir prés de sa femme , et de l'étreindre avant que d'engager le combat .

Il se reprit et lui souffla dans l’oreille


- le plus beau sera pour toi ma Duchesse. Je te ferai une rivière de pièces d'or et te donnerai les plus beaux tissus

il se sépara d'elle a regret , brandit son sabre en direction des 2 navires :


- Vous allez regrettez d'avoir croisé le chemin du Sans Nom ....

puis il sourit a Salih qui gueule comme un dément

A l'éperon ! Pas d'quartier ! Qu'ces chiens finissent par l'fond ! Pillons leur navire, coulons le ! Et l'marchand s'ra à nous !

Le Capitaine remonte a la barre , il donne ses ordres au barreur , le Sans Nom réagit comme une femme sous la main d'un homme.

Dans quelques moments , les deux bateaux , la Caraque et le Sans Nom seront a l'abordage ....
Elektra.
Le coup de semonce. Une mise en garde. Si le bateau ne se rendait pas, ce serait l'affrontement sans pitié.
Bien plantée sur ses pieds, Elektra observait les yeux froncés le rapprochement du bateau ennemi. Sur le leur, le capitaine aboyait ses ordres à ses marins. La jeune femme attentive faisait en sorte que ses hommes soient coordonnés aux mouvements des marins. Les canonniers étaient fins prêts et sur un signe affirmatif du capitaine, le Grand Maitre donna l'ordre à ses lieutenants de faire tirer la première salve de flèches par leurs archers.

La pluie de projectiles avait ce sifflement si particulier et pourtant si reconnaissable. Comme une nuée de serpents qui se seraient tous jetés sur vous en même temps. Les pirates s'aperçurent trop tard de cette attaque, ce n'était pas une méthode classique, trop de flèches perdues, une cible bien trop mouvante, mais ce que les archers pourront abattre ou simplement blesser comme pirates, ce serait toujours un avantage pour les impériaux.

Alors que la deuxième salve s'élançait vers les cieux, les pirates avaient lancé une bordée de canons, qui fut suivi d'une seconde envoyée en sens inverse par la caraque. Les mots "canonniers" et "feu" semblaient résonner sans discontinuer. Le bruit assourdissant était à peine plus supportable que la fumée de poudre qui commençait à s'élever dans les airs entre les deux vaisseaux.

Elektra se retourna et hurla dans le fracas des boulets de canons qui sifflaient lourdement autour d'eux.


Soyez prêts !! Ils vont aborder !!! A vos armes !!!! Archers ... RETRAITE !!

Les éclats lumineux de la multitude d'épées réfléchissaient la lumière à travers les brumes incandescentes. Devant le regard de la jeune femme, qui venait de se poser sur son frère, un boulet traversa à toute vitesse son champ de vision, fauchant au passage une partie des haubans.
_________________
--Theophraste
[Sur le Sans-Nom]




Ah la bataille, en voilà une activité attrayante. L’odeur de la fumée, le sang et les gémissements, voilà ce qui vous procurait cette sensation si particulière. Théophraste avait passé près de quarante années sur les mers et jamais il ne s’en lasserait. Et puis, l’appât du gain constituait une autre source de motivation, tout comme les charmes de quelques jeunes et jolies damoiselles. Dès lors que les deux navires furent en vue, le Capitaine avait ordonné de se préparer pour l’abordage. D’abord il s’agissait d’envoyer le navire de protection rejoindre les abysses infernales, puis ce serait le tour du navire marchand, la vraie proie. Théophraste aimait toujours aimé la chasse, et c’était dans la piraterie qu’il avait pu assouvir ce penchant. Après tout, chasse et piraterie sont si proches. Un pirate est un chasseur, il attend sa proie et lorsqu’il l’a repéré alors il se jette sur elle avec la rapidité d’un rapace et se repaît d’elle avec joie et délectation. Les navires marchands sont comme des proies, elles tremblent et s’agitent nerveusement quand elles voient leur prédateur, elles tentent de fuir ou mieux encore, de se défendre. Quoi de plus beau que d’écraser la maigre résistance d’un équipage, de voir s’éteindre dans leurs yeux le fragile espoir de survie qui subsistait. La piraterie n’était qu’une manière de perpétuer l’ordre naturel des choses, l’ordre animal, violent, injuste, sans pitié.
Ce fut les cris du capitaine qui le ramenèrent à la réalité. Théophraste leva les yeux vers le mat principal comme ses compagnons hissaient le pavillon noir, symbole de leur puissance et de leur absence de pitié. Il ressentait toujours ce frisson si particulier en voyant s’élever leurs couleurs, en entendant claquer leur étendard, misérable bout de tissu mis en mouvement par une brise d’ouest. Le vieux briscard qu’était Théophraste se posta sur le pont, il parvenait à distinguer l’agitation des soldats sur le navire de guerre. Pauvres fous, ils s’imaginaient pouvoir vaincre, mais avaient-ils seulement déjà combattu sur mer ? Notre homme sentait déjà monter en lui le plaisir qu’il ressentirait lorsqu’il déambulerait sur le pont ennemi, écrasant de ses bottes les restes encore fumants de ces insignifiants qui avaient formé le fol et dérisoire espoir de s’opposer à eux.


Citation:
«A l'éperon ! Pas d'quartier ! Qu'ces chiens finissent par l'fond ! Pillons leur navire, coulons le ! Et l'marchand s'ra à nous ! »



Les mots du Capitaine résonnèrent à son esprit. Enfin la bataille allait commencer.
Théophraste dégaina, lentement, sa lame, longue, effilée, elle percerait sans l’ombre d’une hésitation les chairs des misérables qui leur faisaient face.
Ce fut alors qu’une pluie de flèches tomba sur eux. Certains, touchés, crièrent, d’autres se mirent à l’abris. Notre homme se cacha derrière le bastingage pour éviter les traits qui s’abattaient sur eux. Comme une deuxième volée de projectiles les assaillait, Théophraste entendit ses compagnons faire feu à leur tour. Il se releva alors, face au navire adverse qui avançait vers eux. La mine haute, son visage hautain rayonnant du mépris qu'il avait pour ceux qui leur faisaient face. La fumée emplissait l’air, irritant les yeux et les bronches, quelle odeur délicieuse ! Il entendit une voix de femme hurler quelques commandements sur le navire ennemi. Théophraste soupira, si seulement les hommes pouvaient savoir quand ils étaient vaincus. Il sourit. Notre homme se positionna près à l’abordage. Il n’attendait qu’un ordre pour s’élancer.
Zeiss
Que les flèches pleuvent sur eux comme lors d'un automne en Bretagne! Hurla-t-il de sa puissante voix habituellement calme et posée.

Un dernier regard posé sur sa soeur, qui lui rendit la pareille. Puis un boulet de canon vint les séparer, brutal et implacable. Des hommes furent fauchés et n'eurent même pas le temps de lâcher un cri. Savaient-ils seulement qu'ils étaient morts? Peut-être qu'à partir de ce moment et pour des siècles encore, leurs âmes erreraient sur le pont du navire, pensant être toujours en vie.

Les hommes d'en face semblaient heureux et confiants. Cela serait leur dernière erreur. Les canons faisaient feu et les pirates commençaient leur abordage, courant à une mort certaine.
Zeiss les attendait patiemment, tel un épervier se laissant calmement porter par les vents avant de fondre sur sa proie.
Le Commandeur planait, tranquille. Les pirates venaient de passer par dessus le bastingage. Le temps était venu de fondre sur la proie. Le premier pirate qui se jeta sur lui n'était qu'un gamin, il espérait certainement faire fortune sur un bateau pirate. Non, il n'aurait que la mort. D'un coup de lame, Zeiss faucha la gorge du matelot qui s'écrasa sur le pont en y répandant son sang. Rapidement, les pirates envahirent le pont, et il ne restait plus qu'à choisir sa victime. L'homme se dirigea vers un marin qui venait d'achever un allié. Le forban tenta à plusieurs reprise de tuer Zeiss, mais soit il frappa le vide, soit l'épée bâtarde venait se placer en travers du chemin. Puis elle alla se placer en travers du corps du pirate.

Au milieu de cette agitation bruyante et sanglante, Zeiss se sentait à l'aise. Il ne faisait que déambuler sur le navire, envoyant les âmes directement dans le chariot de l'Ankou qui devait certainement se faire un plaisir de voyager au côté de cet homme là.
Un pirate levait son épée dans le but d'achever un marin allié. Rapidement, Zeiss trancha les tendons de la jambe de l'homme qui finit à genoux, puis il envoya un puissant coup d'épée dans son cou. Le corps du pirate alla s'écraser sur le bastingage, inerte, alors que la tête s'envolait vers la mer.

Puis son regard croisa celui d'un autre adversaire. Ce regard, par certains aspects, ressemblait au fameux coup de foudre. Les yeux se voient, et tout est clair, on sait que c'est cette personne, et pas une autre. Sauf que là, nous parlons de savoir qui tuer.
Ca sera Salih Reis, il périra par l'épée de Zeiss, ça ne pouvait être autrement. De son côté, Salih pensait certainement la même chose à propos de l'impérial. D'un pas lent mais assuré, le Commandeur réduisait la distance qui le séparait du pirate.

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Charles_de_raveline


[Sur un navire marchand... ]

Cela pouvait combattre autant que ça voulait sur le navire de guerre, ce n'était pas ce qui inquiétait Charles pour le moment qui était dans sa belle cabine. Toute arme était bien évidement rangée à sa place. On ne pouvait s'imaginer encore qu'un combat allait avoir lieu. Si la vigie pouvait voir deux navires, elle ne pouvait pas voir que l'un d'eux était un navire pirate. [Oui le narrateur a un temps de retard à combler, il fallait peut-être le préciser avant?] Et si vous n'êtes pas d'accord nous dirons que la vigie s'est endormie.

Quoiqu'il en soit, Charles se reposait dans sa cabine. Il se reposait physiquement, mais pas intellectuellement car une partie d'échec était en train de se jouer. C'était la seconde qui se jouait, la première avait eu lieu entre trois joueurs : Charles, Sebastien et la houle. La houle avait gagner et avait mené toutes les pièces au sol. Et le jeune bourgeois, en parfait mauvais joueur avait tempêté comme il se devait. Bon certes si la houle devait jouer à la tempête, il était sûr que le Raveline.
Une seconde partie avait du être commencée. Charles voulait gagner et on ne l'empêcherait pas de gagner. D'ailleurs les pièces étaient positionnées à son avantage pour l'instant. Et c'était à lui de jouer, mais il ne savait pas. Il voulait envisager toutes les possibilités et ne pas se faire avoir comme un débutant. Lorsqu'il le voulait, son serviteur pouvait être un vrai...


Pirate!!!!
Sorcier!


On venait de lire dans ses pensées! Namého! Il s'était instantanément relevé sous les yeux ahuris de son serviteur qui n'avait pas compris la nouvelle ineptie. D'ailleurs il n'était plus à une prête. Et du coup, aucun des deux n'a eu la connexion qu'il fallait. Oui il y avait des pirates en vue, non ils n'étaient pas plus inquiétés que ça. D'ailleurs Charles bougea l'un de ses pions, toujours aussi concentré. Et Sebastien bougea l'un des siens, trop rapidement au goût du bourgeois mais c'était à son avantage. Il se repositionna comme il faut sur son lit. Bien allongé, le corps détendu. Sauf que ça ne dura pas longtemps car des coups brutaux vinrent rebondir contre la porte en bois de la cabine. Et cela ne s'arrêta pas là car la porte s'ouvrit finalement sur le garde Victor, à qui le Raveline ne laissa pas un instant pour l'ouvrir.

DEPUIS QUAND ENTRE-T-ON DANS MA CABINE SANS MON ACCORD?
Qui? Que... Il y a des PIRATES?!


Connexion 1. Connexion 2. Passage par une synapse. Neurone après neurone. Nouvelle connexion... il en manque encore quelques unes même si le mot de pirate est intégré.

Quoi des pirates?
Ils attaquent le convoi!


De nouvelles connexion venaient de se faire, un peu plus rapidement?Et c'était à lui dorénavant de continuer la célèbre suite de questionnement.

Quoi? Où?
Ils attaquent le 1er navire il faut les arrêter!
Comment?


"Qui que quoi où comment", c'était terminé la série de question et Charles commença à réagir. Les combats, la guerre, rattrapait toujours le jeune homme qui au contraire tentait de la fuir. Il était donc obligé de suivre les affaires. Il avait lu quelques livres de stratégie... et surtout du naval. Il aimait bien tout ce qui se rapportait à la mer. Alors Charles se leva une nouvelle fois brusquement, mais ne s'arrêta pas dans son geste qui le mena à bousculer et à sortir de la cabine. Pas par peur non loin de là. Pour l'instant il était surtout excité par l'affaire. Ce qui ne durerais probablement pas très longtemps.

La lumière vint lui picoter les yeux et il grimpa les marches qui l'empêchait d'apercevoir l'autre navire. Les deux autres navires à vrai dire et il continua sa course vers le bord du navire. Déjà, tout le monde courait partout. Ils étaient sur un navire marchand. Et il y avait peu de soldats. Les gardes de Clootaire étaient en nombre mais bien trop peu probablement pour défendre le navire face aux pirates. Et ce n'était pas la suite de Charles qui y changerait quelque chose.


Oh oh.

Bon, et bien il était peut-être temps de réagir...

_________________
--Simona


Simona sauta en arrière. Elle n'avait pas eu le temps de se mettre à l'abri. Tant mieux, le boulet était tombé à l'eau. Ce n'était qu'un coup de semonce.

Elle se précipita, se positionna et banda son arc. La flèche fut lancée, elle ne chercha pas à voir qui elle avait transpercée qu'elle en envoyait une autre. La jeune fille était excellente archère. Sa troisième fléché eut une cible cette fois-ci. Elle visa un homme qui portait un fichu rouge sur la tête, la cible parfait, qu'il courut ne la gênait pas, elle avait l'habitude de chasser les oiseaux. Elle fit mouche et kl'homme s'écroula.

Les voix des chevaliers l'encourageaient. On eut dit qu'elle avait fait cela toute sa vie. Elle allait prendre une autre flèche quand Elektra hurla la retraite.
Les canons tonnèrent et la fumée l'empêchait de voir. Le désordre était indescriptible.

Brusquement les pirates furent là, sur le pont, les flèches ne servaient plus à rien, elle prit alors sa longue dague et se mit à achever les pirates qui tombaient sous les coups d'épées des soldats qui assaillis n'avaient pas toujours le temps d'achever leur victimes. Elle trancha des gorges, planta sa dague dans les torses, sourdes aux plaintes et aux cris. Simona était animée d'une sorte de frénésie. Toute la colère qu'elle avait accumule des années durant, se libérait et elle se vengeait sur ses pirates qui avaient osé venir les déranger. Il ne fallait pas qu'il en resta un seul, sinon il ferait du mal à sa sœur.

Elle venait de tuer un gros barbu quand une violente douleur s'abattit sur elle.Elle hurla. Le noir envahit sa vision.

Elle s'écroula.
--Roger_jambe_de_bois
[Sur le Sans-Nom]

Roger, le second du capitaine, donnait ses ordres, haranguait ses hommes. Les voiles de ce navire marchand là-bas au fond augurait une excellente journée pour l'homme. Pour lui, l'éternel insatisfait rien n'allait. Ce fichu mousse faisait un nœud à l'envers, celui-là qui n'a pas son sabre, ou alors cet autre qui a peur. Comme si un pirate pouvait avoir peur ? Lui, il n'avait pas peur, bien au contraire, il avait envie d'en découdre, malgré sa jambe en bois, cette vieille blessure de guerre, ou plutôt d'une bataille sur les flots, ce jour où ils avaient arraisonné un navire marchand espagnol, il y a longtemps.

Cette fois-ci, c'était l'heure, les navires se rapprochaient, le moment crucial arrivait. Il n'était pas loin du chef, du capitaine à qui il devait sa fierté et surtout sa fidélité. Les premiers coups de canon, des cris d'un côté comme de l'autre. Pas de pitié ! Surtout pas de pitié pour eux, tant pis pour eux. C'est le monde de la mer, dur et impitoyable. Tuer ou être tué, voila le choix que chaque marin a à chaque moment qu'il monte sur un navire qui prend la mer.

Cette fois-ci, les bâtiments étaient collés l'un contre l'autre. Son fidèle sabre d'abordage dans une main, un cordage dans l'autre et malgré sa position de second, alors qu'il devait ne pas prendre trop de risques, un chef doit rester vivant. Il mont sur le bastingage, même s'il avait une jambe de bois, il savait en user et il y avait bien longtemps qu'il n'y pensait presque plus, se déplaçant pratiquement normalement. D'un bond, il sauta à l'abordage.

Cette fois-ci, c'était la bataille, la chose qu'il aime le plus au monde après la mer.
--Le_capitaine


[Sur le Sans Nom ]




Ernest le Capitaine jubilait , il en jubilait tellement , qu'il en avait de la bave aux commissures des lèvres il courait de partout , le sabre haut , il gueulait comme un putois ( tiens pourquoi dit on gueuler comme un putois ... un putois , cela gueule pas , cela pue ....quoique le capitaine était fort odorant ....)

Enfin après les coups de canons , les deux bateaux sont en position pour l'abordage ... les sabords se frôlent , les hommes sur la grand vergue descende la grand voile , pour freiner le navire , et le rendre immobile pour l'abordage ....

Les bateaux se touchent , le bois crie sa souffrance dans un crissement lugubre .... puis les bateaux s'immobilisent

le Capitaine se hisse sur le bastingage et crie :


lancez les filins ... a l' abordage ...

Le capitaine se saisit d'une drisse et se lance ...il atterrit sur le bateau ennemi ..

Il se redresse et regarde a sa droite et a sa gauche , il voit ses hommes sautes sur le pont de la caraque ....

Il se sent invincible . un soldat se jette sur lui ..ici pas de combat de nobliaux , pas de noblesse dans le geste de l'attaque ou de la parade , on tranche dans le vif, on esquive , on évite , on se sert de tout pour occire son adversaire...

et celui devant Ernest ne fait pas le poids ,l'homme se jette sur lui comme en combat sur terre ferme .... mais la , on est sur un bateau , l'espace est réduit, il faut ne pas raté son attaque ... le capitaine pare , esquive d'une rotation du corps , se retrouve derrière l'homme , et le sabre de belle manière. un jet de sang sort du cou du soldat , qui tombe sur les genoux en râlant ... Ernest se signe , et l’achève d'un seul coup ...


Diantre
crie le Capitaine, il se voit déjà vainqueur et la caraque en sa possession, avec laquelle il pourra prendre en tenaille le bateau de commerce qui les suit

Diantre ... ce bateau sera bientôt nous ... rendez vous gens de misère , si vous voulez la vie sauve ...

Mais un autre soldat vient devant lui . Celui -ci un colosse se lance l'épée en avant . Le capitaine se saisit d'un drisse , et se lance , ou plutôt se jette pieds en avant , percutant le ventre de l'homme qui sous le coup et la poussée , bascule par dessus le bastingage et tombe dans la mer , le capitaine le regarde s'enfoncer dans l'eau , puis la tête du soldat réapparait et celui ci se met gueuler de peur , faisant des mouvements désordonnés. Il ne sait pas nager , et se noie devant le pirate qui lui fait un petit signe de son sabre ...

- Salue le très haut pour moi !!!!


Le Capitaine progresse doucement ..... cela va t il durer longtemps cette chance de ...cocu ????
Salih Reis, incarné par Elektra.


Salih était un Ottoman, et chacun savait combien il pouvait être cruel comme son peuple l'était. Pourtant, en dehors des périodes de combats, il pouvait être un homme doux et passionné, un homme qui aimait rire et fêter avec les siens.

Pour l'heure, il était prêt et fin prêt à affronter une horde de marins français pour en faire de la charpie. Il se voyait de nouveau capitaine d'un vaisseau, nul doute que si le combat était rondement mené sans trop de dommages pour les navires, le capitaine lui confierait le gouvernail de celui-ci.


    Lancez les filins ... à l' abordage ...


Après quelques échanges de canonniers, l'heure était venue. La tension dans l'air était aussi palpable que la fumée qui restait en suspend entre les bateaux alors que l'espace entre eux s'était réduit à son strict minimum. La nuée de pirates s'élança, certains sautant d'un bond d'un bord à l'autre, hurlant à plein poumons, d'autres se servant de tout cordage à leur disposition pour s'élancer dans les airs et atterrir en plein cœur de la bataille.

Les épées s'entrechoquaient, chacun ne pensant qu'à protéger sa propre vie, tenant à sa peau plus qu'à tout autre chose. Le sabre courbe de Salih tranchait dans le vif. Un coup, un seul, et les corps s'entassaient derriere lui. Une lame passa plus près, très près, et quelques brins de ses cheveux flottèrent dans l'air un instant alors qu'il sentait l'estafilade le bruler sur le bord de son oreille. Le sabre tournoya rapidement dans les airs pour s'abattre de tout son long sur le soldat qui avait osé. Son rire grinçant s'éleva dans les airs alors qu'il avançait un peu plus vers l'intérieur du navire.

Son regard sombre comme la nuit se posa sur un homme, un guerrier, pas un marin. Un combattant comme on en trouvait peu sur les mers, les marins trop habitués au strict minimum des entrainements. L'homme se battait avec rage mais pourtant sans accès de colère. Il frappait ses ennemis avec rigueur et méthode, jusqu'à ce que son regard croise celui de Salih.

Un adversaire à sa hauteur, voila qu'enfin depuis son naufrage, il avait l'opportunité de se battre à sa valeur. L'homme réduisait la distance entre eux, le combat avait déjà commencé entre eux. Salih allongea seulement deux pas et lança l'affrontement en venant faucher l'air devant le guerrier.

De sa voix à l'accent pointu d'orient, il ne put résister à apostropher son adversaire.


    Nous sommes les maitres des mers !


Le sabre reprit sa danse pour venir s'entrechoquer sur la lame brandie du guerrier, stoppant l'attaque le temps d'un éclair .
Zeiss
La distance fut réduite à néant, et le pirate envoya son sabre devant le visage de Zeiss qui mit sa tête en sécurité d'un mouvement presque imperceptible.
L'adversaire venait de l'est. Si son sabre avait poussé l'impérial vers cette conclusion, l'accent du pirate acheva de le convaincre.


Point d'inquiétude, nous prendrons le soin de rendre vos cadavre à celle-ci.

A son tour. D'un geste vif, il porta un coup d'estoc au niveau du torse de l'ottoman, qui dévia le coup sur le côté. Zeiss se devait d'être prudent, il faisait face à un adversaire rapide et probablement prêt à tout, et ce sur un navire.
Et malgré la maîtrise qu'il avait de sa bâtarde, il ne pouvait dévier tout les coups du pirate. Alors pour la majeure partie du temps, le Commandeur évitait le sabre, s'écartait simplement de son chemin. Quant à son épée, elle attendait patiemment l'occasion de frapper de façon décisive, car un coup trop précipité pouvait le mener à une mort certaine.

Zeiss fixait le pirate de ses yeux pâlit par la vie, puis vit l'occasion se présenter. L'ennemi envoya un coup en diagonale dans le cou de Zeiss. Mais le guerrier se désaxa, le sabre frôla l'épaule gauche et il envoya un puissant coup de taille vers le flanc droit de Salih.
Voyons si il pouvait l'éviter, celle là.

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