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[Rp] Chapitre VI A l'abordage ...

Gueule d'ange, incarné par Yrvis_de_chenot



" Je suis ton homme , vient voir comment un savoyard sait affronter la mort , et ne craint pas de rejoindre le Trés Haut ....!


Belle gueule regarda la personne qui avait répondu à son appel, un sourire carnassier illuminant son visage.

- De Savoie? Tu es venu de loin pour mourir si jeune....Mon gars!

C'est comme ça que vous vous appelez entre vous dans votre cambrousse il me semble si je connais bien vos civilités!


Il finit sa phrase en riant, rire forcé et moqueur, alors qu'il s'approchait de Leg.

- C'est pour rejoindre ton très haut que tu es si bien habillé? C'est plutôt le sans nom vers qui je vais te conduire, bouseux des montagnes!!

Et il attaqua en faisant tournoyer ses sabres sans arriver à le toucher, mais lui, faillir perdre la tête si dans un réflexe, il ne l'avait retirée en arrière. Il s'en sortit à bon compte, juste une estafilade sur la joue qui lui laissera une cicatrice de plus et ajoutera à son charme de baroudeur.

Nouvelle passe d'arme, contre, évitement et la mort qui passait près de chacun, n'ayant visiblement pas encore choisit sa cible. Un sabre toucha son but en frappant le torse du savoyard, sans faire le moindre mal si ce n'est un bleu, la cotte de maille ayant fait son effet salvateur.


- Aaaaaaaaaah, on utilise des artifices...Le montagnard à peur de la mort...Regarde ce que c'est un homme qui n'a pas peur de mourir, il y a même un dessin pour t'aider à viser juste...

Et d'un geste rageur, le bellâtre tira sur sa chemise, la déchirant en mettant son torse à nu et montrant un tatouage qu'il avait sur sa poitrine, à hauteur du cœur.

Le combat repris, plus acharné encore, belle gueule voulant en finir avec son adversaire. Il contra et d'un mouvement rapide, il se retrouva derrière Leg et son épée se leva pour lui fracasser le crâne et enfin gagner.


- AAAARRRGG!

Une douleur effroyable dans ses reins se fit sentir, le bloquant dans son geste, gardant le bras qui allait frapper le savoyard en l'air. Une brûlure comme si un tisonnier était planté dans son corps le fit se retourner pour voir d’où venait ce coup et il découvrit André qui venait de le poignarder dans les reins, poignards qui lors du retournement rapide de gueule d'ange était resté dans son corps, André l'ayant malencontreusement lâché.


- Espèce de rat puant!!!!! Tu vas le regretter.

Un coup de pied dans les valseuses pour le mettre à genoux, un autre dans la figure pour l'étendre, le pirate allait l'achever quand tout se qui se passait autour de lui et le bruit, se fit soudainement lointain....Si lointain.

Presque au ralenti, il baissa sa tête et vit son torse transpercé par l'épée de Leg, ressortant en plein milieu de son tatouage.

Le coup avait été fatal, la douleur avait disparu, tout disparaissait, ce fut soudainement la nuit, le froid et le silence pour Gueule d'ange. La mort avait choisit son camp et il n'émit aucun râle en s'affalant sur le pont, les yeux grand ouvert, sur André qui ne s'était toujours pas relevé après les coups de pieds qu'il avait pris.
--Lisa
Dans la cabine Lisa avait été tétanisé par le cri du géant noir.
Pourtant elle le connaissait bien mais là quand même .. elle failli tomber en pâmoison.
Elle déglutie difficilement et fort heureusement les jumeaux se mirent à brailler pour la rêveiller.

Elle fit les gros yeux à Massou , même pas peur finallement et se précipita vers sa Duchesse encombrée de ses bébés pour s'occuper d'eux.
Affairée à prendre soin de sa maitresse mais surtout amie , elle en oubliait les cris et bruits des combats non loin.

Pour apaiser les enfants et continuer à oublier le reste elle se racla un peu la voix et entonna un chant de chez eux.



Y a rien de si charmant
Que la bergère aux champs.
Ell’ voit venir la pluie,
Désire le beau temps.
Voilà comm’ la bergère
Aime à passer son temps.

Son berger va la voir
Le matin et le soir.
« Oh ! levez-vous, bergère !
Bergère, levez-vous.
Les moutons sont en plaine,
Le soleil lui partout. »

Quand la bergère entend
La voix de son amant,
Ell’ met sa jupe rouge,
Son joli cotillon,
S’en va-t-ouvrir la porte
À son berger mignon.

« Berger, mon doux berger,
Où irons-nous garder ?
-Là-haut sur la montagne,
Le soleil y fait beau ;
Cueill’rons la violette,
Le romarin nouveau.

Berger, mon doux berger,
Qu’aurons-nous à manger ?
-Des perdrix et des cailles
Et de petits gâteaux ;
Du vin de la bouteille
Que j’ai sous mon manteau.

Berger, mon doux berger,
Où irons-nous loger ?
-Là-haut sur la montagne
Un beau château l’y a :
Nous logerons ensemble
Parlera qui voudra.

Berger, mon doux berger,
J’entends quelqu’un marcher.
C’est peut-être mon père
Qui vient pour me chercher ;
Couchons-nous sur l’herbette
Et laissons-le passer.

Berger, mon doux berger,
Si quelqu’un nous voyait !...
Allons dessus l’herbette
À l’ombre d’un buisson,
Filant ma colognette,
Chantant une chanson
Leg_dicesarini


Leg vit venir ver lui le pirate qu'il avait interpellé.

Il vociférai , lui parlai de ses montagnes , le traitai de bouseux ...

Puis il se lança dans des attaques un peu folles , dont l'une atteignit son but , mais la cotte de maille fit son oeuvre protectrice.

Attaque , contra attaque , et soudain l'André qui entre dans la danse, protégeant l'arrière de son duc , Leg car le pirate par une habile manœuvre c'etait retrouvé derrière lui !

A donc l' André avait planté son couteau dans le dos du pirate qui par réflexe se retourna et fila de maouss coups de poulaines dans les parties viriles de l'André, qui tomba sur les genoux en râlant et et en essayant de reprendre son souffle ...

Et le duc en profita pour enfoncer d'un coup d'estoc son épée a travers le corps du pirate , qui s'affala , étant mort avant d'avoir touché le sol.

Puis Leg aida son garde a se relever . Celui-ci maugréant contre tout et tous , se tenant les valseuses, jeta un coup de point rageur dans le corps sans vie du pirate .

Leg regarda autour de lui a la recherche d'un nouvel adversaire, mais il vit que les soldats avaient le dessus et que les pirates étaient défaient ...

Il aperçut alors un home debout , qu'il ne connaissait pas , mais qui semblait avoir lui aussi combattu les pirates.

Il se dirigea vers lui .


" Messire ... je ne vous connais point , mais il me semble en voyant les cadavres de pirates autout de vous , que vous n'étiez point de leur bord ... Je me presente; Leg DiCésarini de Montmayeur pour vous servir ..."


Il salua l'inconnu tout en remettant son épée dans son fourreau


.

_________________
Salih Reis , incarné par Elektra.


Le combat faisait rage tout autour, les corps tombaient et s'entassaient sur le pont, certains basculaient par dessus bord, les cris de rage se muèrent bientôt en cris d'agonie.
Salih n'avait de concentration que pour son adversaire, qui lui donnait bien du fil à retordre le bougre !

Les parades s'enchainaient et le sabre n'arrivait à trouver de point faible, pourtant le guerrier ne semblait pas enclin à le tuer. Quelle était donc cette ruse ? La colère de l'oriental ne fit qu'enfler et il perdit bientôt toute retenue, il se jeta sur son ennemi du jour pour en finir une bonne fois pour toute mais son hurlement de pirate se termina en un son rauque alors que la lame de Zeiss venait de s'introduire entre ses cotes.


Sale ...chien de ... franc...

Alors que le vainqueur retirait sa lame du corps du pirate, celui-ci sentit sa vie se retirer en même temps, petit à petit elle fuyait de son corps. Il tomba à genoux, le sabre ébauchant un dernier mouvement avant de retomber à ses cotés.

Anna ... Sa dernière pensée ... Où était Anna ? Il fallait qu'elle se sauve. Son mauvais pressentiment avait été juste, c'était une sale journée qui s'était annoncée pour eux.
Anna Reis, incarné par Elektra.


Salih lui avait dit : C'est bourré d'nobles, y a certainement des femmes, p't'être des jeunes, prend quelqu'un en otage et sauve ta peau.

Elle avait accepté, malgré la peur qui lui nouait le ventre. Non pas celle de mourir au combat, mais celle de perdre l'homme qui comptait le plus pour elle, de perdre celui pour qui elle donnerait sa vie.

A peine abordée sur le navire de guerre, Anna frappa avec la dague courbe et parfaitement aiguisée que Salih lui avait offert. Ils avaient passé du temps ensemble pour qu'Anna sache s'en servir avec exactitude, sans ciller, sans broncher, et elle en gardait quelques cicatrices parce que son homme ne faisait jamais, jamais semblant.

Ses mains agiles glissaient sur une gorge et la fendait en un trait chirurgical, ou bien enfonçait la lame entre les cotes, à l'endroit exact d'un poumon. Il ne fallait jamais tourner le dos à la petite brune, elle ne vous laissait aucune chance.

Après avoir libéré le chemin jusqu'à la porte basse qui menait aux cabines, laissant quelques corps se vider de leur sang dans un dernier soubresaut de vie, elle se faufila à l'intérieur du bateau. La dague ensanglantée en avant, elle avançait lentement, avec méfiance, pourtant son esprit était à l'extérieur. Elle aurait du être pres de lui pour se défendre à deux et mourir à deux. Au lieu de cela, il voulait qu'elle sauve sa peau.

Au détour d'un couloir, elle n'eut que le temps de pousser un bref cri, que quelqu'un se jeta sur elle, la plaquant au sol, sa dague tombée au sol se mit à glisser à quelques mètres d'elle, s'arrêtant le long d'un mur.


Sale chienne !! Lâche moi !

De toutes ses forces, Anna lui balança son poing dans les cotes. Elle n'était pas décidée à se laisser tuer par une petite nobliaute de France !
Charles_de_raveline


[Sur le navire marchand]

Temps de réagir... oui il était temps. Et pourtant rien ne se faisait alors que le bateau s'était stoppé sur les flots. Mais sur la mer on ne s'arrêtait pas complètement et les vagues les amenait lentement mais sûrement à l'approche des deux navires qui combattaient. Rien n'était fait pour arrêter cette lente avancée et... rien n'était fait en général sur le grand navire marchand. C'était comme si le temps s'était lui aussi arrêté. Une pause, un calme avant la tempête?
Sauf que Charles ne comprenait pas pourquoi personne n'osait réagir. Personne ne prenait les armes ou quoique ce soit. Il détourna son regard de l'hypnotique combat qui se déroulait en face de lui et se tourna vers les membres de l'équipage, qui eux regardaient soit le combat soit Charles. Il était presque le centre d'intérêt de tous. L'un des hommes de Clootaire, apparemment celui qui commandait le détachement de garde, s'approcha:


Messire, que fait-on?

Que fait-on? Mais pourquoi se tournait-on vers lui? Où était donc Cloo... dans sa cabine. La pensée lui revint, preuve qu'il n'était pas encore totalement maître de lui-même. Clootaire était malade depuis quelques jours, après avoir ingéré un aliment apparemment peu digeste. C'était donc de manière informelle que le commandement du navire marchand avait été dévolu à Charles. C'était bien à lui de donner les ordres... Pas qu'il n'aimait pas ça mais cela faisait une lourde tâche, qu'il n'avait pas spécialement l'habitude d'accomplir.

Armez le canon en espérant que nous n'aurons point à l'utiliser, sortez les arcs... et préparez vous à enflammer les flèches.

Ce n'est pas vraiment conseiller sur un bateau messire.

Certainement, mais si les pirates viennent vers nous, c'est que le navire de guerre n'aura pas tenu, je doute qu'on est plus de chance qu'eux. Alors autant jouer le tout pour le tout si nous devons en arriver là. La fuite est bien évidement inenvisageable.


Les solutions étaient bien trop peu nombreuses. S'approcher du combat n'apporterait rien, à part limiter les manœuvres du navire de guerre. Tirer des flèches, même si elles n'étaient pas enflammées, était tout aussi inenvisageable, il y avait trop de risque de tuer des alliés. Fuir? Non, le bateau était trop lent par rapport à un navire de guerre. Attendre et se préparer au combat, en priant qu'il n'y en ai pas, était la seule solution que Charles voyait.

Sebastian, va chercher mon équipement immédiatement.

On commençait à se déplacer sur le navire. Charles avait longtemps rêvé de commander un grand navire, de guerre ou marchand peu lui importait. Or maintenant qu'il en avait la possibilité, pour un temps, il se retrouvait en parti désarmé. Le moment n'était pas le mieux choisit pour que Clootaire tombe malade. Les ordres qu'il donnait étaient-ils les bon?

Son équipement arriva. Un arc long... il s'arma... avec des armes, mais aussi de patience, c'était nécessaire.

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Zeiss
Accompagnée d'un son caractéristique, l'épée se figea dans le corps du pirate. Vu l'endroit où Zeiss avait frappé, il avait certainement percé le coeur. Et l'incapacité de Salih à terminé ses insultes montrait qu'il avait peut-être aussi touché le poumon. D'un mouvement sec, l'homme récupéra son arme.

Le duel achevé et remporté, Zeiss put regarder autour de lui. Les attaquants étaient visiblement défaits. Les corps de pirates, bien plus nombreux que ceux des marins alliés, s'entassaient un peu partout sur le pont maculé de sang. De plus, on pouvait voir certains ennemis tenter de retourner sur leur navire.
Un des quelques pirates restants tenta d'attaquer le Cavalier, mais celui-ci le désarma et lui envoya un coup de taille qui lui trancha la chair de l'épaule jusqu'au ventre.

Zeiss rengaina son arme lorsqu'il se sentit suffisamment en sécurité et ramassa le corps de Salih. Il le prit sur son épaule, salissant ses vêtement du sang du cadavre, et le jeta à l'eau. Chose promise, chose due. Il fut un adversaire très doué et dangereux, et Zeiss le rendit à la mer par respect pour le duelliste, ignorant volontairement la fourberie du pirate. Quelques secondes plus tard, le Commandeur y ajouta son sabre courbe d'ottoman.

Le sort de l'oriental réglé, Zeiss dégaina de nouveau son épée au cas où, et déambula sur le pont à la recherche de pirates ayant survécu afin de les tuer si ils étaient en pleine forme, ou de les achever si ils étaient blessés.

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Leonin
[Sur le Sans-Nom]

Le combat se terminait, enfin. Il avait terrassé son adversaire, celui qui l'avait humilié pendant ces quelques jours de navigation. Maintenant que le capitaine pirate n'était plus, rien ou presque ne pouvait l'empêcher de recouvrer la liberté. Encore fallait t-il que ces marins qui venaient d'arriver le reconnaissent. Il se doutait bien qu'ils n'étaient pas là pour venir à son secours, personne n'était au courant de sa présence à cet endroit à ce moment-là et mis à part quelques membres de sa famille, peu de gens se seraient vraiment inquiétés de so absence. Il est vrai qu'il était parfois habitué à disparaitre quelques jours sans donner de signe de vie. Mais pour une fois, il avait bien failli avoir de gros problèmes.

Donc, en cet instant, il se demandait quand même si ceux-ci reconnaitraient en lui un ex otage, un prisonnier qui venait de se libérer et pas un des membres de ce groupe de pirates. Il est vrai qu'il avait sur lui une tonne de colliers, de brcelets en or tout droits venus du coffre du capitaine pirate. Toutefois, un des marins ennemis, qui deviendrait pour lui peut-être un ami, arrivait et se présentait. En tout cas, une chose sûre pour Léonin, il ne se séparerait pas de tout son attirail qu'il avait sur lui. Ces colliers et ces bracelets lui avaient sauvé la vie déjà deux fois, au moins. Et puis, il se disait que voler un voleur n'était pas si grave, c'était simplement un juste retour des choses. Toutefois, il se dit qu'il y penserait plus tard.

Il reconnu le nom de famille que son interlocuteur venait de lui donner. Il savait déjà à qui il avait affaire.


Bonjour.
Je me nomme Léonin de Monmouth. Je viens de Franche-Comté. J'ai été ... Pris en otage par ces pirates. Merci d'être arrivés et de m'avoir sorti de ce pétrin.

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Leg_dicesarini


Bonjour.
Je me nomme Léonin de Monmouth. Je viens de Franche-Comté. J'ai été ... Pris en otage par ces pirates. Merci d'être arrivés et de m'avoir sorti de ce pétrin.


Leg sourit enfin après ces durs moments passés a se battre et à prendre le dessus sur les pirates.


" Je ne dirais point que je suis heureux de faire vostre connaissance en ces tristes circonstances....mais ma foi, ne faisons point la fine bouche! vous estes donc presque un "pays"!!! bien que les relations entres FC et Savoy soient parfois un peu tendues.... Laissons cela de costé! Messire de Monmouth , j'avoue que vostre nom ne m'est point complétement inconnu , bien que je ne vous connaisse point de visu , si fait que maintenant je ne puis plus le dire ! A donc ces pirates s'étaient saisi de vostre personne pour rançon je suppose ...


Et disant cela le jeune homme regarde autour de lui , le reste des pirates étant mis au milieu du pont , sur ordre du Chevalier Elektra, et surveillés par des soldats alors que Zeiss semblait vouloir en occire encore.

Puis il fit un signe au Capitaine de la Caraque , qui lui aussi avait survécu au combat . Celui-ci vint pres de Léonin et de Leg .


" Capitaine, je pense qu'il faut voir quels sont nos dégâts, aménager un endroit pour les blessés, et rallier le port le plus proche vous nous refaire une santé et réparer nos avaries. Mais j'y pense nous pourrions aussi remorquer ce bateau pirate, sois pour le reparer et le vendre sois pour nous accompagner si nous trouvons un équipage ... Ha faites aussi descendre ce drapeau Pirate, et hisser mes armes, que le bateau de commerce qui nous suit sache que la victoire nous appartient"


Se retournant vers l'ex prisonnier

" Messire , je crois que vous allez être obliger de nous suivre , et nous verrons comment vous rapatrier des que possible , car pour nous , nous faisons expédition pour retrouver des membres de ma famille ...en orient , nous allons vers Jérusalem ...


Tout en parlant avec Léonin, Leg levait les yeux vers le ciel ,pour voir ses armes monter le long du mat...

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_________________
--Yollande


(Yollande contre Theophraste)


Yollande avait failli l'avoir. Elle sourit intérieurement, laissant son visage de marbre. Elle n'avait vraiment rien perdu. Le sang du pirate coulait, faisant monter adrénaline dans ses veines. Tous ses réflexes étaient revenus, intacts. C'était comme si elle n'avait jamais quitté sa bande.

Il se mit à lui parler. pour l'endormir sans aucun doute. Elle n'écoutait pas vraiment, Yollande connaissait cette manière de faire. Son grand frère utilisait cette astuce surtout quand il était en difficulté, cela lui permettait de de récupérer. Elle lui aurait de nouveau foncer dessus pour le faire taire s'il n'y avait pas tant de cadavres avec eux. Ce n'était pas le moment de tomber.

Tous les sens en éveil, l'œil affuté. Elle était comme un chat observant un oiseau. Malgré tout si elle n'écoutait pas, elle l'entendait, elle ne se déconcentrait pas. Elle ne pouvait pas se permettre de relâcher son attention. Yollande savait qui elle avait en face d'elle. Elle avait été comme lui. Un être qui tuait pour l'argent, le plaisir, pour être libre du moins elle le croyait à l'époque où elle sillonnait les routes avec sa bande, sa famille. des mercenaires sans foi ni loi. Bien sur ils n'étaient pas des brigands de grands chemins, iles ne détroussaient pas les voyageurs. Non, ils pillaient les mairies pour le compte de riches qui voulaient faire de la politique facilement. Ils prenaient des châteaux. Souvent, ils faisaient des guerres quelques fois alternativement dans chaque camps, suivant le montant qu'on leur proposait.

Le cercle se rétrécissait, bientôt, elle lui donnerait le coup fatal. Il pensait l'avoir distraite avec son discours ? Il verrait qu'elle n'était pas celle qu'il pensait. Il ne verrait peut-être pas finalement. Elle le tuerait d'un seul coup. Elle ne lui expliquera pas qu'elle était née mercenaire, qu'elle avait toujours connu cette vie. Que ce qu'il appelait la servitude, était son repos, son auberge de vacances. Il ne comprendrait pas si elle avait pu lui expliquer. Yollande raffermit sa main sur son poignard, elle attendait l'ouverture qu'elle pressentait.

Elle aurait ri si elle avait eu le temps. Les chaines de la servitude ? Mais c'était avant qu'elle était servante, avant qu'il lui fallait cuisiner pour le camp tout entier que cela lui plaise ou non, c'était avant qu'elle devait servir de femme à ce crétin de Hubert qui ne lui avait pas demandé la permission pour la prendre et cela avec l'assentiment de ses parents qui auraient du la protéger. C'étaient les siens qui l'avaient abandonné malade comme un chien sous la tente, qui l'avaient laissé seule, vomissant et se vidant à cause d'une diarrhée qui l'aurait tuée si on ne l'avait pas trouvé.
La servitude chez les De Chenot, c'était simple, facile. C'eut été le paradis sans cette Lisa. La duchesse l'avait laissé en Savoie, préférant partir avec Lisa.
Il avait manqué beaucoup de choses aux ducs qui prolongeaient leur voyage, des choses que, elle, Yollande avait escorté jusqu'en Corse. C'était pour cela qu'elle se trouvait sur le navire sinon elle serait encore à se tourner les pouces à Chambéry, à gagner de l'argent en ne faisant presque rien.

Ils étaient à portée l'un de l'autre. Il frappa, brutalement. Elle fit un bond en arrière. Elle se retrouva la main gauche vide : Son poignard était fiché jusqu'à la garde dans le pirate.


- On continuera la discussion dans l'autre monde !

S'entendit-elle lui dire. C'est seulement à ce moment là qu'elle sentit la brulure. Il lui avait entaillé la poitrine. A son tour son sang s'écoulait. Ce n'était qu'une éraflure.
Lui, la fixait. Qu'attendait-il pour tomber ? Alors elle leva sa lame et l'abattit sans état d'âme.
--Theophraste
[Yollande contre Théophraste]


Le vide. Son coup ne rencontra que le vide. La colère et la frustration montèrent en lui. Il voulut lancer à nouveau son bras et en finir une bonne fois pour toute avec cette jeune femme mais une douleur, lancinante, déchirante le stoppa net. Il sentit un liquide chaud inonder ses vêtements, du sang, son sang ! Il regarda alors la jeune femme, il put enfin la dévisager de plus près. Belle, oui...elle était belle. Elle lui dit quelque chose mais il ne put l'entendre.

Alors elle frappa de nouveau, et de nouveau la douleur apparu. Puis vint le froid, un froid qui monte du plus profond de votre être pour se répandre dans tout votre corps, comme un venin. Sous l'effet de ce froid, mortel, Théophraste se sentit frissonner.

Comme il défaillait il agrippa à la jeune femme, au niveau de son épaule mais ne put s'empêcher de tomber à genoux.


- Belle...murmura-t-il, et ce fut les derniers mots qu'il put prononcer.

La colère, l'orgueil, la haine avaient disparu. Seuls subsistaient l'apaisement et la résignation. Lachant la jeune femme, le pirate tomba en arrière, sa tête heurtant le pont du navire comme il rendait son dernier souffle.
Leonin
Répondant à l'homme qu'il avait en face de lui, qu'autrefois il ne connaissait que de nom.

Ces mésententes ne sont que des mésententes politiques. Nous pouvons malgré tout être amis en dehors de ça, nous sommes tous Impérieux tout de même. Mais je vais vous suivre avec plaisir. De toutes manières, je n'ai guère le choix, mais je me sens un peu plus en sécurité. Si vous avez besoin d'aide, même si je suis pas spécialement un marin, je peux donner un coup de main.

Finalement cette histoire était terminée et plutôt pas mal pour le Vicomte. Restait juste un petit soucis. Comment expliquer les colliers et les bracelets qu'il portait ? Il se disait qu'il trouverait bien une raison ou une autre pour leur répondre. Il n'avait en tout cas pas l'intention de les rendre et surtout il se ferait un plaisir d'émasculer celui qui tenterait aujourd'hui de les voler ou même de les toucher. Au cours de cette bataille, ils étaient passés d'objets de vengeance du volé volant son tortionnaire à porte-bonheur pour leur nouveau propriétaire. Et puis, au pire, il pourrait trouver une raison abracadabrantesque à leur présence sur lui.

Et c'est ainsi qu'il suivit l'homme, attendant un ordre ou une demande, même si à cet instant, il était plutôt pris d'un vertige, une fatigue soudaine, la pression accumulée pendant des jours et des jours qui retombait d'un seul coup.

_________________
Yrvis_de_chenot
Yrvis regardait son épée sanguinolente qu'il venait de retirer du corps de la Belle qui gisait à ses pieds. Elle s'était empalée sur son épée qu'il avait simplement dirigé contre elle alors qu'elle ne s'y attendait pas, il avait été autant surpris que la pirate de la fin aussi directe du combat, avec l'avantage d'être vivant lui.

De son pied, il la retourna pour s'assurer qu'elle était bien morte et qu'il ne risquait pas un coup en traitre et par surprise, il fallait toujours se méfier des ruses des brigands sans fois ni lois.
Non, il ne risquait rien, la vie avait définitivement quitté la Belle et Yrvis regardait autour de lui. La victoire avait choisit son camp, les derniers combats se finissaient, faute d'adversaire et partout, du sang, des corps et les râles des survivant blessés.

Le duc de Cueno essuya son épée sur les habits de la pirate qu'il venait de faire passer de vie à trépas et la rengaina. C'est seulement à ce moment là, l’excitation et la peur ayant disparut, qu'il commença à ressentir les douleurs dans son corps.
Il se regarda, ou plutôt il inspecta les parties de son corps qu'il pu. Il était couvert de sang, mais par chance, ce n'était pas le siens ou presque, il s'en sortait avec quelques coupures sans trop de gravité, un peu de fil et tout sera réglé.

Il fit quelques pas au milieu des corps, aidant quelques blessés à trouvé une meilleures posture en attendant d'être soigné, pour ceux qui le pouvait encore.

Il ne resta pas longtemps sur le pont maintenant que le combat était finit et il se mit à courir en direction de sa cabine ou se trouvait son épouse, ses enfants et des serviteurs. Arrivé devant la porte, il se mit à tambouriner et à appeler.


Boum!! Boum!!! Boummm!! Boummmm!!

- Ouvrez!!

C'est moi , le duc de Cueno, ouvrez cette porte, Il n'y a plus de danger, nous avons gagné, les pirates sont hors d'état de nuire.

Massou on va avoir besoin de tes services, prends tes affaires, il y a beaucoup de blessés à soigner et tu pourras prendre Lisa si elle a finit de repriser ses chaussettes, il va sûrement y avoir beaucoup de couture à faire et toute aide est demandée.


Yrvis entendit du bruit derrière la porte et il lui tardait que celle-ci s'ouvre enfin.
Leg_dicesarini


Leg , après avoir remit son épée au fourreau écouta le noble sire ... zieutant un peu sur ce qui pendouillait autour du cou de l'homme ... Les pirates, piratés ?

Ces mésententes ne sont que des mésententes politiques. Nous pouvons malgré tout être amis en dehors de ça, nous sommes tous Impérieux tout de même. Mais je vais vous suivre avec plaisir. De toutes manières, je n'ai guère le choix, mais je me sens un peu plus en sécurité. Si vous avez besoin d'aide, même si je suis pas spécialement un marin, je peux donner un coup de main.

Leg sourit en entendant Leonin .


" Et bien oui de toute façon vous voila embarqué dans une expédition qui va nous mener pour l'instant .... dieu sait ou !!!! pour l'instant nous allons rejoindre le port le plus proche pour nous refaire une santé ..."


A cet instant , Leg voit son ami Yrvis courir en direction des cabines ..


" Excusez moi .... je dois ..."


et le duc d’emboiter de le pas d'Yrvis ,et de se retrouver a ses cotés , devant la porte du carré de son amie Alinoë !

_________________
--Lenarrateur




Las et fatigués, sont nos voyageurs.... L'expédition a failli bien se terminer sous les lames des pirates, mais heureusement, ceux sont tombés sur des soldats aguerris.

Mais il y a des blessés, plus ou moins grave .... il faut les soigner ! Et puis n'oublions pas que la Duchesse de Cueno a besoin aussi de repos , car son accouchement , avec cette bataille maritime qui ne lui a pas laissé le temps de se refaire une santé, même si celui-ci s'est bien passé .

Et puis n'oublions pas les avaries sur la caraque de guerre. Il est évident que besoin de réparer est nécessaire, et il faut trouver aussi un équipage pour le bateau pirate que nos amis se sont saisis et qu'ils compte bien s'en servir.

Donc d'un commun accord entre nos amis voyageurs , nous allons laisser , chers amis lecteurs, ceux ci rapatrier le port de Palerme en Sicile, ou nous allons les rejoindre , afin de voir comment la suite de leur voyage a la recherche de Caleb et du Ujio continue...

..

ICELIEU VERS LE CHAPITRE VII !

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