Eleus


Après un bref échange de courrier et une arrivée à Limoges bien plus calme qu’il ne l’avait imaginé – pas d’embuscade au passage des portes, pas de tentative d’enlèvement – le jeune Médicis s’était retrouvé à rencontrer l’évêque - à sa grande surprise, une femme – pour discuter Baptême. S’il avait tenté l’expérience en tant qu’Ioseph, il doutait que cette identité lui soit utile pour faire râler sa mère – Puis il avait aussi un doute sur la véracité de l’Archiduchesse en tant qu’officiante et il refusait d’être la risée de celle qui l’a mis au monde en lui présentant un acte en papier carton. Non, il avait besoin de concret, de sûr, de vrai.
Mais plus encore, il avait besoin de se changer les idées.
C’est qu’il n’avait plus eu de nouvelle de l’Italienne depuis son départ de la Rochelle. Rien. Pas un mot. Et il angoissait le gamin. Le manque de réactivité à son arrivée dans la ville avait-il un lien avec ce silence ? Avaient-ils finalement eu ce qu’ils voulaient ? Sans avoir besoin de lui ? L’avaient-ils tué ? Ou était-elle ?
Alors plus que de provocation, c’est de réconfort du le môme avait besoin. Un réconfort qu’il ne pouvait demander à personne et qu’il tentait de combler par des occupations aussi diverses que varié. Aujourd’hui, un entretien ferait l’affaire et demain, peut-être un baptême.
A l’approche des hautes portes du palais épiscopale, le jeune Rital avisa l’approche d’un garde et il eu du mal à contenir un mouvement de recul qui aurait pu parautre suspecte à n’importe quelle sentinelle. Au lieu de quoi, il adressa un sourire au soldat, sourire parfaitement enfantin.
- « B’jour, je suis Jolan Mésurier, j’ai été convié par l’évêque. Puis-je entrer ? »
Et mieux – ou pire – qu’une bénédiction, il gagna une escorte. Entre les dents, il pesta et dû se faire violence pour ne pas fuir. Unique réconfort, ils montaient vers les étages au lieu de descendre vers les Geôles. Finalement, le brave l’abandonna après quelques minutes - non sans un sourire comme seuls les adultes savent en faire aux enfants et qui informa le jeune Médicis, qu’auprès de lui, le coup était réussi – devant une porte derrière laquelle, le gamin découvrit une vieille femme – enfin vieille de son point de vu de gosse.
- « Bonjour Monseigneur, je suis Jolan. Hm, je … vous dérange ? »
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Mais plus encore, il avait besoin de se changer les idées.
C’est qu’il n’avait plus eu de nouvelle de l’Italienne depuis son départ de la Rochelle. Rien. Pas un mot. Et il angoissait le gamin. Le manque de réactivité à son arrivée dans la ville avait-il un lien avec ce silence ? Avaient-ils finalement eu ce qu’ils voulaient ? Sans avoir besoin de lui ? L’avaient-ils tué ? Ou était-elle ?
Alors plus que de provocation, c’est de réconfort du le môme avait besoin. Un réconfort qu’il ne pouvait demander à personne et qu’il tentait de combler par des occupations aussi diverses que varié. Aujourd’hui, un entretien ferait l’affaire et demain, peut-être un baptême.
A l’approche des hautes portes du palais épiscopale, le jeune Rital avisa l’approche d’un garde et il eu du mal à contenir un mouvement de recul qui aurait pu parautre suspecte à n’importe quelle sentinelle. Au lieu de quoi, il adressa un sourire au soldat, sourire parfaitement enfantin.
- « B’jour, je suis Jolan Mésurier, j’ai été convié par l’évêque. Puis-je entrer ? »
Et mieux – ou pire – qu’une bénédiction, il gagna une escorte. Entre les dents, il pesta et dû se faire violence pour ne pas fuir. Unique réconfort, ils montaient vers les étages au lieu de descendre vers les Geôles. Finalement, le brave l’abandonna après quelques minutes - non sans un sourire comme seuls les adultes savent en faire aux enfants et qui informa le jeune Médicis, qu’auprès de lui, le coup était réussi – devant une porte derrière laquelle, le gamin découvrit une vieille femme – enfin vieille de son point de vu de gosse.
- « Bonjour Monseigneur, je suis Jolan. Hm, je … vous dérange ? »
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