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[RP] Cathédrale : Fournée de baptêmes limousins !

Eloin


Cathédrale de Limoges, le vingt-deux novembre quatorze cent soixante deux, en milieu de matinée : Baptême de Deal, Gauthier, Mélissandre & Foulques de Malemort.


Parée de sa robe d'office, l'abbesse quitta le palais épiscopal, traversa le cloître qui séparait le palais des jardins épiscopaux, longea ces derniers, et entra dans la cathédrale par une petite porte qui donnait dans la sacristie. Le réduit passé, elle pénétra dans le chœur du lieu sainct, et gagna l'entrée par l'allée principale de la nef, avant de franchir le portail. Elle laissa les deux portes ouvertes en grand, signe visible qu'elle était prête à recevoir les futurs fidèles, puys fit signe à Gabriel, l'enfant de choeur d'aller sonner les cloches.

Et, alors que les premiers coups de carillon retentissaient dans toute la ville, l'abbesse vérifiait la disposition des objets du culte sur l'autel ; versait dans le calice du vin de Bellegarde-en-Marche, et disposait sur le rebord du baptistère une petite serviette de drap. Sur l'autel, une nappe d'un blanc immaculé rebrodé des armoiries du diocèse atténuait l'aspect brut du meuble de pierre ; et les vitraux réfléchissaient la lumière d'une journée qui serait encore belle, maugré une nuit et une matinée fraîches.



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Illustrations Religieuses
Deal_
Deal arriva à la cathédrale. Les portes étaient grandes ouvertes, il s'interrogea sur le moment à savoir s'il devait attendre devant ou bien rentrer. Petite hésitation puis se lança, à près tout, c'est un lieu saint et le très haut est toujours accueillant avec ses fidèles.

La porte passée, il vit qu'il était le premier. Situation plus gênante, ne sachant où se positionner. Il resta près de la porte, en attendant les personnes qui étaient conviées à cet évènement soit Clémence, Victoire et Erabal.
Melissandre_malemort


L'occasion ne se prêtait guère à la coquetterie. La princesse avait porté son choix sur l'une de ses toilettes les plus simples, d'un coupe virginal qui recouvrait ses bras et sa gorge.

Une cape était jetée sur ses épaules pour la protéger du froid de la cathédrale. Elle n'y avait pas remis les pieds depuis le mariage de Gade et d'Elisabeth, une union qui avait commencé dans une certaine formalité mais s'était terminé bien mieux.

Le visage levé vers les vitraux, elle s'avança pour s'asseoir près de Deal et lui adressa un joli sourire d'encouragement. L'heure était importante pour lui aussi.

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Albin__
Pour rien au monde il ne manquerait ça. C'était un jour important pour certains, l'entrée dans la communauté aristotélicienne.

Chaque fois qu'il y avait un baptême, cela rappelait à Albin le sien. À l'époque, il en était si heureux et encore plus d'avoir Erraa comme marraine mais le temps et l'éloignement ont fait leur effet. Alors si Erraa reste la marraine devant Aristote, dans l'esprit de l'Ar Sparfel ce n'est plus le cas et pas faute d'avoir essayé de lui écrire mais quand les lettres restent sans réponses...

Ayant chevauché des jours durant, Albin arriva à Limoges. Le temps de passer par son appartement qu'il prit ensuite le chemin de la cathédrale cacher son son capuchon.
Exit les signes qui pourraient le faire reconnaître, sous son capuchon on ne pouvait pas distinguer son visage mais au moins pour celle qu'il appelle depuis toujours "sa petite princesse" il allait être là.

Entrant dans la cathédrale, Albin ne se découvrit pas, prenant place dans un coin assez reculer et légèrement sombre pour pas que l'on remarque de trop sa présence...seul le page de l'Ar Sparfel prit place avec une rose blanche dans la main qu'il devra remettre à Melissandre.
Foulques_de_malemort


Le prince arriva cette fois sans être en retard comme à la pastorale, eh oui il c'était retenu d'aller se saouler en taverne la veille, il était donc éveillé et n'avait pas de mot de tête.

Il portait sur lui des vêtements d'une soie pâle qui avait du mal à cacher sa musculature, portait un collier orné d'un petit crucifix en or appartenant autrefois à son défunt père et il avait décidé de mettre une cape en peau de loup gris.

Il entra dans la cathédrale et repéra qu'il n'était ni le premier, ni le dernier arrivé, il afficha un grand sourire en voyant comme sa sœur Mélissandre était belle, elle devenait rapidement une femme.
Il s'installa près d'elle et salua Deal d'un hochement de tête en s'installant.
[/img]
_________________
--Victoire.de.joncheray


    Avant le voyage


Ce jour-là Victoire était d'excellente humeur.
D'une parce qu'elle serait une nouvelle fois promue marraine, et pas pour n'importe laquelle des filleules, et de deux elle avait enfin réussi à congédier son cocher. L'ingrat, qui jouait sur la corde raide depuis plusieurs semaines, en plus de conduire comme un manche, mais cela n'était pas une nouvelle pour personne, s'était fait surprendre en train de culbuter cette idiote de Bertille.
Là ce fut le bouquet, ou la goutte d'eau qui fit déborder la coupe,ce qui donna l'occasion à Victoire de s'époummoner, houspillant le valet jusqu’à ce que celui-ci ait disparu, braies aux genoux, par la haute grille du château.


    Oust rustre, canaille, vil pendard ! Il ne me reste plus qu'à trouver un borgne muet, voire même un borgne muet bossu, un vilain que Bertille n'aurait pas envie d'aguicher.


Cet aveu eut pour prime effet de lui arracher un sourire de contentement alors que sa profonde méditation fut interrompue par les coups de l'huis contre la porte, sans doute le parrain qui lui signifiait qu'il était l'heure. Faisant fi des recommandations alarmistes de sa camériste, elle marmonna à son encontre,

    Dites au parrain qu'il patiente, je suis bientôt prête, je réfléchis si je vous renvoie de suite ou si je vous fais tondre...
    Bref dites-lui que je descends !


Y' a des jours comme ça...où il faut bien peu de choses pour donner le sourire à Victoire.

    Pendant le voyage


Victoire se prélassait sur la banquette du carosse en appréciant la conduite du cocher, qu'elle tenterait de soudoyer au Marquis pour le récupérer à son service. L'homme n'était ni borgne, ni muet et encore moins bossu, mais il savait éviter les nids de poule et avec lui la route était comme un long fleuve tranquille.
C’est ainsi que plus tard, après que la duchesse se soit plongée dans un long somme, le coche frappé aux armes de Rosny fit son apparition sur le parvis de la cathédrale.
--Victoire.de.joncheray


    Avant le voyage


Ce jour-là Victoire était d'excellente humeur.
D'une parce qu'elle serait une nouvelle fois promue marraine, et pas pour n'importe laquelle des filleules, et de deux elle avait enfin réussi à congédier son cocher. L'ingrat, qui jouait sur la corde raide depuis plusieurs semaines, en plus de conduire comme un manche, mais cela n'était pas une nouvelle pour personne, s'était fait surprendre en train de culbuter cette idiote de Bertille.
Là ce fut le bouquet, ou la goutte d'eau qui fit déborder la coupe,ce qui donna l'occasion à Victoire de s'époummoner, houspillant le valet jusqu’à ce que celui-ci ait disparu, braies aux genoux, par la haute grille du château.


    Oust rustre, canaille, vil pendard ! Il ne me reste plus qu'à trouver un borgne muet, voire même un borgne muet bossu, un vilain que Bertille n'aurait pas envie d'aguicher.


Cet aveu eut pour prime effet de lui arracher un sourire de contentement alors que sa profonde méditation fut interrompue par les coups de l'huis contre la porte, sans doute le parrain qui lui signifiait qu'il était l'heure. Faisant fi des recommandations alarmistes de sa camériste, elle marmonna à son encontre,

    Dites au parrain qu'il patiente, je suis bientôt prête, je réfléchis si je vous renvoie de suite ou si je vous fais tondre...
    Bref dites-lui que je descends !


Y' a des jours comme ça...où il faut bien peu de choses pour donner le sourire à Victoire.

    Pendant le voyage


Victoire se prélassait sur la banquette du carosse en appréciant la conduite du cocher, qu'elle tenterait de soudoyer au Marquis pour le récupérer à son service. L'homme n'était ni borgne, ni muet et encore moins bossu, mais il savait éviter les nids de poule et avec lui la route était comme un long fleuve tranquille.
C’est ainsi que plus tard, après que la duchesse se soit plongée dans un long somme, le coche frappé aux armes de Rosny fit son apparition sur le parvis de la cathédrale.


Akane_gdc


Normandie – Limoges, nombreuses haltes aux programmes, en compagnie de sa fille qui dernièrement n’avait pas eu une conduite exemplaire. Etrangement – ou pas- elle était plus calme et n’avait émis aucune opposition quand le précepteur qui était lui aussi du voyage, pauvre de lui, lui faisait apprendre ses leçons dans le coche ducal.

Bref, les Giffard côté brunette et fille avaient presque une suite entre le « pauvre homme », la camériste, et la nourrice de la jeune Helena- Elizabeth.

La veille, elles étaient arrivées en la capitale limousine. Les consignes étaient claires, le coucher se fit tôt pour être en forme le lendemain.

[ Le jour J ]

Mère et fille furent préparées par la camériste. Akane avait opté pour une robe azur, sa couleur fétiche, sur laquelle était apposée une broche. Une ceinture aux pierreries précieuse complétait le tout, faite de perles et de saphirs. Afin de ne pas être touchée par le froid de la cathédrale, elle avait choisi de porter un châle de fourrure d’un blanc immaculé rappelant les bordures des pans de sa robe.

Oh bien sûr, elle avait veillé à ce que sa fille porte une tenue assez chaude pour l’événement, et elle la trouvait juste magnifique, le temps passait, et elle voyait désormais sous ses allures encore un peu de fillette, les prémices d’une jeune femme. La chrysalide deviendrait un beau papillon.

En chemin, elles devisèrent, et surtout des recommandations étaient faites. La tempête devenait ce jour la marraine d’une Altesse Royale, fils d’une Reyne qu’elle avait hautement estimée, et d’un Chevalier hérautique , enfin pas trop… La brunette adorait se chamailler avec lui au poste de garde de Ryes, commanderie des licorneux… Bref, ce jour là était important, et elle tenait à ce que cela se passe bien.

Le carrosse entra et arriva à hauteur du parvis de la cathédrale, derrière un autre carrosse … Normand.
Victoire_
Il avait fait un choix, lui avait demandé, elle avait hésité. Un filleul de plus, difficile d’accepter ne sachant pas si elle pourrait assurer son rôle jusqu’au bout, mais … parce qu’il y a toujours un mais avec la blondine … en réalité, cette fois, il y en avait deux. La relation du jeune homme avec sa nièce et le choix du parrain qui s’avérait des plus judicieux à ses yeux, et pas que pour ça en réalité, le refus était donc impossible pour la pâle.

Un baptême ! Et oui, un grand honneur que Deal lui faisait. Il redevenait parrain ! La cérémonie réunirait une grande communauté pour accompagner les baptisés. Pour l'occasion, la tenue était choisie, une robe, de nouvelles bottes, chemise de soie et épée au côté. Il se devait d'être plus que présentable car son futur filleul avait choisi sa filleule comme marraine, ainsi le double parrain était servi et ravi : deux filleuls pour le prix d'un nouveau !

Mais trêve de divagations, ne pas être en retard était une priorité. Sorti de son appartement, direction la résidence limougeaude de Brive, sa filleule. Et tous deux iront soutenir et accueillir leur filleul commun. Frappe à la porte...


Le matin du grand jour, la blondine est prête plus tôt qu’à l’accoutumée, un jour par comme les autres, un jour où elle serait à nouveau marraine mais un jour où elle fera son entrée aux bras de son parrain, futur parrain.
La vie est parfois compliquée, bien qu’en y réfléchissant, elle n’est pas si compliquée que ça. Ils se connaissent depuis longue date, il est son parrain, elle est sa filleule. Un parrain, une filleule, jusque là … rien d’anormal, mais voilà qu’aujourd’hui ils seront parrain et marraine, mais pas parrain et filleule.

Apprêtée dans une robe bleu nuit, les cheveux relevés en chignon, elle dévale les escaliers de sa demeure lorsqu’elle entend frapper à la porte, ne laissant même pas le temps à Kenza d’ouvrir. Celle-ci, bien entendu lève les yeux au plafond en signe de réprobation envers la Comtesse. C’est sans compter sur la bonne humeur de la blondine qui lui fait un grand sourire, lui rétorque :


Laissez, Kenza, je vais ouvrir. Et de clore sa phrase en lui faisant une bise sur la joue ce qui, évidemment fait soupirer la pauvre brune.
La porte s’ouvre sur le blond Vicomte auquel elle murmure :


Bonjour Era.
Bonjour Vic ! Allons-y

Lui propose son bras pour l'accompagner à la cérémonie... Sourire aux lèvres elle pose son bras sur le sien, prête à rejoindre la Cathédrale située de l'autre côté de la rue.


Je suis heureux que nous nous rendions ensemble à ce baptême.

Les marches sont rapidement gravies, entrée par le porche principal, laissant le plaisir à tout entrant d'admirer la plus belle des vues sur la nef, magnifiquement colorée par le soleil filtré par les vitraux... Deal est là, debout semblant attendre quelqu'un. Peut être eux. Le sourire au lèvre, le blond salue son futur filleul.

Bonjour Deal ! Nous sommes presque en retard... Ta marraine a mis un temps fou à se préparer...

regard lancé à la blondine, sourire taquin au coin des lèvres...

Ils n’étaient pas en retard, ce qui était un soulagement pour la blondine, à peine entrée dans le lieu Saint, un léger frisson la parcourt, la fraîcheur de la Cathédrale et la première fois qu’elle vient en ce lieu à son bras. Ils se dirigent aussitôt vers Deal, sourire aux lèvres qui disparaît dès les paroles du blond. Un léger plissement de nez avant de saluer son futur filleul.

Bonjour Deal, ravie de voir que nous ne sommes pas en retard. Et de rajouter à voix basse pour ne pas perturber le silence du lieu : Et contrairement à ce que laisse supposer votre futur parrain, c’est lui qui a mis un temps fou pour venir me chercher.



Sourire amusé vers Victoire puis vers Deal... répondant à la taquinerie par la même taquinerie :

il faut savoir se faire attendre. Et tu as raison, nous ne sommes pas en retard. J'ai juste voulu me faire attendre !

Lache le bras quelques instants pour tendre une poignée de main amicale et sincère à son futur filleul.

Nous serons derrière toi, en pensée, en prière en cette cérémonie et toujours à tes côtés pour t'accompagner à chaque fois que tu en auras besoin ! Profites de ce moment Deal !



La blondine aurait bien répliqué au blond Vicomte, mais d’une part le lieu ne s’y prêtait pas, et ça aurait bien pu durer jusqu’à ce que la cérémonie commence peut-être même au-delà , tant les deux blonds étaient têtus.
Après une accolade à son futur filleul, la pâle repose sa main sur le bras d’Erabal espérant voir arriver sa nièce.



Ecrit à quatre mains.

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En cours
Deal_
Voilà pas mal de monde qui arrive, Deal se sent bien moins seul. Mélissandre présente, toujours aussi souriante, dans une ravissante tenue. Un homme dans le fond, portant son capuchon ne dévoilant ainsi son identité. Ensuite vint le prince Foulques qui s'installa près de Mélissandre. Deal salua la princesse puis le prince avant de reporter son attention sur la porte d'entrée attendant l'arrivée des personnes qui lui sont chères.

Un bruit, une arrivée.....Est-ce l'élue de son cœur qui arrive? Un sourire, deux silhouettes se dessinent....Son futur parrain et sa future marraine, Erabal et Victoire. Quel plaisir de les voir arriver ensemble et visiblement en forme.


Bonjour Victoire, bonjour Era. Quel plaisir de vous voir. Ah oui j'oubliai....Merci encore pour avoir accepté.

Une poignée de main ferme et amicale pour Erabal. Dans l'élan de cette poignée de main, Deal s'approcha et lui murmura :

Merci Era, je ne pouvais espérer meilleur parrain et surtout...surveille Victoire....j'ai pas envie qu'elle me lance du maïs aujourd'hui


Un sourire taquin puis se retourna vers la porte en espérant la voir arriver...
Aeglos.
Habituellement, il évitait, ou plutôt fuyait, tout ce qui était cérémonie religieuse, sauf impératif ou quand il avait une bonne raison de s'y rendre, par exemple le mariage d'un vieil ami comme quelques jours plus tôt. Mais aujourd'hui, c'était un jour particulier, Melissandre, ainsi qu'accessoirement son frère et Deal, allaient être baptisé. Et Aeglos n'aurait raté cela pour rien au monde. Il était content de voir que Melissandre avançait dans sa vie et rejoigniez la communauté Aristotélicienne comme chacun devait le faire et il se doutait que pour la jeune femme, cela serait un grand moment. Il avait donc fait en sorte de ne pas être en retard pour cette occasion, et après un rapide passage à la mairie pour vérifier que tout allait bien, il ce rendit à la cathédrale Saint Etienne de Limoges pour assister aux baptêmes. Il était surpris de voir un multiple baptême, étant plus habitué à des cérémonies personnelles pour cela. Mais c'était peut être une tradition plus Limousines qui voulait ça et, dans l'absolu, il fallait avouer que cela avait l'avantage de faire mon de cérémonie.

Arrivé sur le parvis, il jeta un coup d’œil aux personnes qui arrivaient et en passant son regard vers les voitures, il reconnu les armes de la Giffard. Il esquissa un sourire et décida d'aller rejoindre et accueillir les deux femmes, même si l'une des deux était plus une jeune fille que femme, qu'elle devait contenir. Peu de monde était déjà arrivé de ce qu'il voyait, il était loin d’être en retard, et c'était bien plus agréable d'y aller avec une ancienne amie que seul. Et puis, s'il devait avoir la garde de la plus jeune quelques temps, autant qu'elle s'habitue à lui, cela pourra aider. Il fit les quelques metres qui le séparait du véhicule et arriva alors les deux normandes venait de descendre.


Akane, Helena, le bonjour à vous.
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Clemence..
C'est pas tout mais la vie de prévôt n'est pas de tout repos ! Pas de répit ni de jour du seigneur comme on dit pour parler du dimanche où beaucoup se prélassent, non non chaque jour elle se devait d'assurer à son poste. Sauf pour ce jour.
L'heure tournait, tanpis pour les rapports elle les éplucherait plus tard. Ce qui veut dire qu'elle devra garder l'esprit clair et ne pas boire de vin après la cérémonie. Elle referma son gros livre qu'elle traînait partout sauf que là il resterait dans son bureau.
De retour dans sa chambre il ne fallait pas qu'elle traîne ... allez dire ça à une coquette comme elle ...
Elle prit tout de même le temps de faire ses ablutions avant de se parer d'une belle robe aux couleurs automnales, puis un rapide brossage de cheveux laissés libres. Il était rare de la voir les cheveux attachés avec un ruban ou relevés en chignon. Une touche de parfum à la violette pour finir.
Prête à partir elle posa sa cape sur ses épaules après avoir enfilé sa paire de bottes puis se rendit à la cathédrale.
C'était le jour de Deal , un jour important. Ainsi qu'à Meli et ses frères.
Un petit moment après elle arriva à son tour. Quelques personnes étaient arrivées, au moins elle n'était pas en retard. Elle les salua au fur et à mesure qu'elle avançait rejoindre sa tante et Era qu'elle embrassa chaleureusement. Petit sourire à Deal qui était là à attendre. Elle était heureuse pour lui. Elle s'approcha et discrètement lui fit un petit baiser sur la joue , lui serrant doucement les mains tout en lui murmurant :

- Bonjour Deal . Comme tu es beau en ce jour important de ta vie qu'est l'entrée dans la grande famille aristotélicienne .

Elle lui sourit doucement puis lâcha ses mains pour s'installer sur le banc en attendant que la cérémonie commence.

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Albin__
Les gens arrivaient petit à petit. Erabal et Victoire tout d'abord alors que dehors sur le parvis d'autres se réunissaient.

Albin dans son coin se récitait à lui même quelques prières jusqu'à l'apparition de Clemence.
L'Ar Sparfel trouvait toujours la Charmilles ravissante, cela se sait un peu maintenant que l'amitié cachait un amour entre Clemence et Albin et cela depuis fort longtemps.

Une lumière semblait jaillir et entourée Clemence tel un ange qui faisait une apparition. Du moins comme ça que Albin voyait sa "meilleure amie".

Hésitant à la rejoindre, Albin se retenait, se contenait. Il était marié même si l'avenir de ce mariage devenait de plus en plus flou et il y avait Deal alors autant ne pas mettre le bordel dans tout cela et rester à sa place.

Un sourire dissimulé sous le capuchon, Albin sentait son coeur battre, heureux de la voir qui sait il fera un pas en avant pour se mêler ai monde.
Afin de faire savoir à Clémence qu'il est présent, l'Ar Sparfel chercha comment faire, un signe, un geste, un objet, un truc qui seule elle pouvait deviner alors que la Charmilles prenait place sur un banc.

Melissandre_malemort
La Cathédrale se remplissait petit à petit, et si certains visages lui étaient familiers, Mélissandre n'en reconnu pas d'autres. Ajustant la tiare qui lui ceignait le front, elle se releva le temps de regarder les bancs. Albin était il venu? Et Diabiblo? Julien? Aeglos? Elisa?

Non, Mélissandre ne voyait pas dans son baptême une entrée symbolique dans le monde des adultes ou des croyants. En dépit de la grande bonté d'Eloin à son égard, sa présence dans ses lieux lui paraissait presque déplacé. Comme si elle avait été indigne de la confiance qu'on lui accordait en la baptisant.

Gauthier et Blanche n'étaient pas encore arrivé, et Mélissandre attarda son regard sur une silhouette sombre qui se tenait à l'écart. Un ami de Deal peutêtre?

Un peu déçue, elle se rassit et noua ses petites mains pâles sur ses genoux.

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--Victoire.de.joncheray


...............le coche frappé aux armes de Rosny fit son apparition sur le parvis de la cathédrale.
La duchesse, la lipe boudeuse, se repositionne alors sur la banquette, comme une poule se tasserait sur son couvoir en avisant le parrain.


    Tu crois que je ne pourrais pas attendre un peu ici ?
    Comment ça il est l'heure ?
    Evite tout de même de marcher sur mes pieds, mes souliers m'ont coûté un bras, je compte bien qu'ils fassent leur effet.


Ne laissant pas le temps le choix à Julien de commenter ou protester, ses azurs roulant dans ses orbites comme pour accentuer le caractère important de l'injonction, Victoire s'extirpa enfin du carrosse pour gagner l'entrée du lieu saint.
S'ils n'étaient pas les premiers, ils n'étaient pas non plus les derniers, fallait donc à présent saluer tout ce petit monde....tout ce que Victoire détestait le plus, c'est à dire sourire lorsqu'on n'en a pas toujours envie.


    Bonjour à tous.


Et d'ajouter dans la foulée,

    Nous sommes en avance non ?


Question stupide, sans doute mais rien d’autre ne lui était venu à l'esprit, sauf peut-être qu'elle réciterait le confiteor en latin...Des banalités en somme.
Et c'est parti pour le ballet des saluts, elle 'n'oubliera personne, Clemence, Akane et sa fille. Albin, la blonde Victoire et Erabal, Aeglos, un jeune homme inconnu et Foulques.
Spontanément elle gratifie la petite Helena d'un sourire, parce que les enfants l'attendrissent toujours, puis suggère à Julien de s'approcher de leur future filleule nons sans oublier de saluer l'abbesse qu'elle connaissait bien.


    Le bon jour ma mère.


Enfin à Melissandre dont elle embrasse affectueusement le front,

    J'ai emmené ton parrain aussi, j'ai bien fait n'est-ce pas ?


Lui adresse un furtif clin d'oeil, persuadée qu'elle en devinait la signification.



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