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[RP] Cathédrale : Fournée de baptêmes limousins !

Foulques_de_malemort
Le jeune prince Malemort voyait que l'endroit se remplissait de plus en plus, il ne pensait pas qu'il y aurai déjà tant de monde, alors que Blanche et Gauthier n'étaient pas encore présent, mais que faisaient-ils pour arriver après les invités? Enfin bon il retira sa question en se disant qu'il ne faisait pas mieux d'habitude.

Il attendait avec impatience sa marraine mais ne la voyait toujours pas, il passait donc son temps à se retourner vers l'entrée de la cathédrale, il ne sait pas se tenir tranquille ce Foulques..

Il remarqua aussi que sa petite sœur ne semblait pas totalement heureuse, mais en voyant la marraine de Mélissandre arriver, il se dit que ça allait sûrement lui redonner le sourire et cessa de s'inquiéter.

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Helena_elizabeth_a




Youpi ! J’allais pour la première fois à un baptême ! Bon, c’était pas gagné, vu la bêtise faite quelques jours plus tôt, encore un peu et j’écopais d’une belle punition à savoir rester en Normandie ! Maman avait tenu malgré tout à ce que j’apprenne mes leçons durant le trajet, quelle pouasse !
Quand nous arrivâmes à Limoges j’avais envie que d’une chose : Prendre un bon bain bien chaud, ce que je fis et hop ! Direction le lit !

Le lendemain matin alors que je dormais et que je n’avais pas envie de me lever, on me réveilla. Je me laissais préparer, grognant sans cesse, pestant quand on me brossait trop énergiquement ma chevelure ébène… Et en plus on me les tressa en y insérant des rubans bleus.

J’étais plus sage il fallait dire pour mettre ma robe en velours aussi bleue que mes rubans. Elle était jolie, elle avait de la dentelle et un petit col de velours et de la dentelle sur le bas des manches. J’avais une capeline pour ne pas avoir froid qui allait avec.

Aussitôt maman prête, on remonta dans le carrosse direction la Cathédrale ! En chemin, j’eus le droit aux recommandations : « Attention quand tu t’adresseras à Ses Altesses, n’oublies pas de faire une révérence pour saluer, tiens-toi tranquille quand la cérémonie débutera » etc., etc.

A l’arrivée, on attendait un peu puis le Duc tonton Aeglos ouvrit la porte pour nous accueillir. J’étais bien contente de le voir mais j’essayais de ne pas trop me faire remarquer. Une fois sortie, je fis une révérence puis je le tendais ma main :


Bonjour votre grâce ! Vous voulez bien me prendre la main pour rentrer dîtes ?

Je lui fis un petit sourire enjôleur avec quelques battements d’yeux bordés de grands cils noirs.
On s’engageait dans la cathédrale silencieusement et j’attendais la suite avec tonton Aeglos bien sagement.

Akane_gdc


Elles furent accueillies toutes deux par son protégé et ami Aeglos. Ce n’était pas prévu, mais de revoir une personne faisait presque partie de sa famille ne pouvait que lui faire plaisir.

Helena Elizabeth n’en ratait pas une. Elle avait bien sympathisé avec son futur protecteur durant le mariage de Leda, et lui avait même trouvé un surnom. Lorsqu’elle l’entendit, elle se retenait de rire pour la simple et bonne raison qu’elle devait rester impassible face aux taquineries de sa chipie de fille qui avait fait une sacrée bêtise. Elle voulait « marquer le coup », et laisser passer quelques jours avant de retrouver leur complicité habituelle et profiter du temps avant le départ de l’héritière vers le sud.

La petite troupe entra enfin dans la cathédrale. Akane saluait Victoire et son frère – non pas celui de Victoire mais le sien de sang- puis se dirigea vers la Princesse et le Prince. Une révérence légère, aérienne, et parfaitement maitrisée :


-Vos Altesses, mes hommages. Votre Altesse Foulques, je ne sais si vous vous souvenez de moi lorsque vous viviez avec feue notre regrettée Reyne de France Nebisa de Malemort. En tous cas, sachez que c’est un honneur d’être vostre marraine.

Elle salua l'officiante du jour dans une révérence également.

- Mère Eloin...

Puis à l’attention de la très jolie Princesse :

-Votre Altesse est très élégante ce jour, vous tenez de vostre mère.

Un sourire. Elle prit place ensuite à côté du Prince pour laisser Aeglos la saluer en bonne et due forme –non mais- puis surtout laisser sa fille se présenter à son futur filleul.
Blanche_de_malemort




En l'occasion du baptême de ses frères et sœurs, la Princesse avait revêtue une tenue se voulant "sobre", puisque pour l'essentiel elle ne portait aucun des somptueux joyaux de sa cassettes mais uniquement des perles. Malgré tout, sa robe entièrement rebrodée d'argent étincelait comme une robe de bal, une féerie hivernale portée avec naturel par Blanche qui avait trop l'habitude des toilettes somptueuse pour se demander si cette dernière surpassait une autre.

Seul lui importait, en fait, l'instant si émouvant où ses cadets rejoindraient la communauté Aristotélicienne et son recueillement durant les prières seraient profond et humble, comme toujours lorsque la jeune Altesse Royale priait le Très Haut, plus que jamais, l'idée que son destin la portait vers le Spirituel tendait à s'affirmer dans son coeur si détaché des sentiments amoureux bien que, quelque fois, une insidieuse tentation vienne naitre dans son ventre sous les assauts de quelques baisers volés en taverne, certains soirs, tard dans la nuit au moment où le mal dilue la tentation parmi les croyants afin de les attirer vers le mal et la débauche.

Se signant en direction de l'autel, Blanche de Malemort salue machinalement les personnes sur son chemin avant de rejoindre sa place, au premier rang, parmi ceux de la famille qu'elle retrouverait là bas. Son propre baptême serait pour plus tard, à ce jour, elle n'avait autour d'elle aucun ami, confident, proche ou parent plus âgé vers qui se tourner pour une charge aussi importante que celle de parrain ou de marraine, trop seule sous les ors, trop détachée des liens unissant le reste des gens, ainsi qu'elle le sentait parfois mais rien ne pressait, elle avait tout son temps puisque le Très Haut était déjà dans son coeur le seul maitre de son existence.

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Gauthier_de_malemort
C'est les traits tirés que le jeune Prince passa la porte de la cathédrale de Limoges où un bon nombre de personnes se trouvaient déjà. Il arrivait de Champagne, où il avait été prêter serment pour la première fois et, les routes du royaume étant ce qu'elles étaient, le voyage n'avait pas été de tout repos. Sa marraine, la Duchesse Maltéa l'avait suivi de peu, une fois les affaires champenoises mises en ordre. Il l'attendait d'une minute à l'autre. Quant à son possible parrain, limousin comme lui, il ne tarderait pas à se présenter et à accompagner son cousin sur le chemin de l'Aristotélisme.

Après un rapide détour par le MAB pour se rafraîchir et changer de tenue, il avait rapidement fait le trajet jusqu'à la cathédrale. Il faut dire que les 2 édifices étaient proches. Il reconnut un certain nombre de visages, saluant au passage les têtes connues, ignorant les autres. Comme le reste de sa fratrie, il était vêtu sobrement, à son habitude. Seul le lourd anneau d'or aux armes de Châlons qu'il portait à sa main valide rompait cette austérité. Blanche allait une nouvelle fois en faire une attaque mais elle finirait bien par s'y habituer.
Le jeune Duc fit une pause à l'entrée du bâtiment, laissant ses yeux s'habituer à la pénombre. Il repéra ses frères et soeurs, plus ou moins engagés dans des conversations. La nef principale était glacée et le jeune homme resserra les pans de sa pelisse autour de ses épaules. Il avait toujours été frileux et, apparemment, cela ne s'arrangeait guère. Il parcourut la nef d'un pas rapide et rejoignit la tribu Malemort. Il embrassa rapidement, mais tendrement, Blanche et Mélissandre, avant de donner une accolade à Foulques, non sans avoir auparavant salué les personnes avec qui ceux-ci discutaient. Etouffant un discret soupir, son regard chercha Monseigneur Éloin qui devait officier. Au moins, il serait baptisé par quelqu'un lui inspirant un profond respect et cela atténuerait sans nul doute l'ennui presque mortel provoqué par la cérémonie, même par anticipation.
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Albin__
Zut repéré !
Victoire avait remarqué la présence d'Albin au fond de la cathédrale, il faut dire que depuis le temps qu'ils se connaissent maintenant elle devait connaitre les habitudes de l'Ar Sparfel, elle qui a été la marraine d'Albin lorsqu'il était chez les hospitaliers et qui l'avait aider à choisir son cheval dans le haras de Hersent.
Sortant alors de ses pensées et autres rêveries, Albin salua d'un petit geste de la tête Victoire tout en continuant à se murer dans le silence observant Podrick qui s'approchait de Melissandre qui était entrée un peu plus tôt se tenant sur un banc les mains jointes sur ses genoux.

Pendant ce temps, le page d'Albin, attendant son tour puisqu'après Victoire c'était Akane qui alla voir Melissandre, Podrick tenta d'interpeller la jeune princesse.


Votre Altesse, je suis le page de messire Albin. Il m'a demandé de vous remettre ceci en gage de son amitié sincère mais aussi pour votre baptême.

Pod tendit la rose blanche à Mellisandre tout en regardant vers le fond de la cathédrale sentant bien que l'Ar Sparfel regardait la scène dans son coin. Le page voulait ajouter quelque chose mais s'abstenu alors qu'après une inclinaison il se retira avant de prendre place sur un banc attendant le début de la cérémonie alors que Blanche et Gauthier arrivèrent à leur tour.

Retour sur Albin qui avait pu voir Pod remettre la rose à Melissandre mais il avait pu voir qu'elle semblait contrariée et pas si heureuse que cela.
Quittant son coin alors et toute façon Victoire l'avait remarqué autant s'approcher et de prendre place juste derrière "sa petite princesse".


Ne soit pas triste princesse.

Ôtant alors son capuchon, Albin avait pu reprendre quelques couleurs par rapport à son dernier séjour à Limoges le visage moins amaigris et moins marqués, les cernes disparues.
Eloin
Les cloches avaient tinté joyeusement avant de baisser en sonorité et en intensité, signe que le début de l'office ne tarderait point.
L'évesque avait salué chacun des arrivants, certains par un hochement de teste, d'autres par un petit mot en réponse à leur salut poli et courtois. Son regard reconnaissait certains visages, en découvrait d'autres, et son esprit associait silencieusement les futurs baptisés et leurs parrains et marraines. Il en manquait au moins un, si son compte était bon, songea-t-elle. Lors, elle s'éclaircit la voix alors que le dernier coup de carillon retentissait sous les hautes voûtes de l'édifice, et s'adressa à l'assemblée.


Soyez tous les bienvenus en cette cathédrale dédiée à Sainct-Etienne, pour cette belle journée au cours de laquelle nous accueillerons pas moins de quatre fidèles au seing de la communauté aristotélicienne !

Avant de commencer, tous les convives sont-ils arrivés ?

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Illustrations Religieuses
Foulques_de_malemort
Foulques remarqua rapidement que sa marraine était arrivé et il s'empressa d'aller la saluer, il se leva et alla prendre sa main pour y déposer un baiser. Le jeune prince semblait content qu'Akane soit arrivée sans problème et elle était apparemment accompagnée de son adorable fille Helena. Sa marraine lui demandait si il se rappelait d'elle, il avait un souvenir vague d'elle mais sa défunte mère lui avait souvent parlé de cette Dame, il lui répondit alors.

Oui je me souviens de vous dame Akane, ma mère me parlait souvent de vous et je crois me souvenir que vous étiez une des compagnonnes d'armes de mon père. Je suis heureux de savoir que vous ayez accepté mon invitation.

Il n'oublia pas de saluer Helena en déposant un baiser sur sa petite joue d'enfant et lui dit tout naturellement d'une voix douce.

Bonjour petite princesse.

Il salua en suite sa grande soeur et son frère Gauthier qui venaient d'arriver, Blanche était splendide dans sa belle robe argentée et Gauthier était lui aussi bien habillé pour l'occasion. Tout le monde semblait enfin être arrivé, enfin presque..Il manquait encore son parrain, Foulques espérait que rien ne lui était arrivé et lorsque l'évêque demanda si tout le monde était là il s'empressa de lui répondre.

Il ne manque plus que mon parrain Romuald..Il ne devrait pas tarder à arriver..

dit-il en essayant de se rassurer.
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Aeglos.
Rapidement les deux dames descendirent, enfin, dames... l'une des deux étaient plutôt une demoiselle. Enfin, elles descendirent et après quelques échanges avec Akane, il se retrouva avec une petite main d'enfant dans la sienne. C'était assez étrange, mais bon, il n'allait pas dire non à la petite et elle était adorable. Et puis, comme il se l'était dit plus tôt, autant s'habituer un temps soit peu à ce qui allait arriver plus tard. Quelques instants plus tard, le trio pris le chemin de la cathédrale de Limoges. En passant la porte, Aeglos eu un sérieux doute pour savoir s'il y avait déjà ou non mis les pieds. Ce genre de perte de mémoire lui arrivait tout le temps en ce moment, savoir s'il avait déjà vu une personne ou un lieu ou en avait juste entendu parler. C'était assez perturbant et espérait que ça passe vite. Quoi qu'il en soit, il ne s’éternisa pas sur la décoration et l'architecture du lieu, pour ce diriger vers les futurs baptisés, saluant au passage les personnes qu'il connaissait. C'est à dire plus ou moins toutes les personnes présentes. Cela d'ailleurs le fit sourire en coin, ce disant qu'il y avait du beau monde ici rassemblait, que ce soit par les titres ou part les personnalités. Enfin, pas vraiment étonnant si l'on réfléchit vu les rangs de deux des futurs baptisés.

Arrivés devant ses derniers, Aeglos lâcha la petite main d'Helena-Elizabeth pour la laisser saluer les altesses tandis que lui commençait par Deal, qui devait ne pas ce sentir des plus à l'aise au milieu d'une telle assemblé. Il n'avait pas été invité par ce dernier, mais, le connaissant et le trouvant sympathique, il s'était dit qu'il pourrait au moins le saluer.


Bonjour Deal, n'ayez pas trop le trac, tout ce passe bien dans les baptêmes.

Il lui adressa un léger sourire, ce rappelant ce que l'on pouvait sentir dans ce genre d'instant ou les yeux allaient bientôt tous ce poser sur nous, guettant le moindre geste, tandis que l'on espérait ne faire aucun faux pas. Il espérait que ses mots, même bateaux, pourraient encourager le jeune homme. Ceci fait, il s'adresse à Foulques, car, contrairement à ce qu'il se devait, il voulait garder la demoiselle pour la fin. Et oui, parfois, la galanterie, on la met de coté pour d'autres raisons.

Votre Altesse royale.

Bon, là, il avait plus d mal à savoir quoi dire, ce n'est pas vraiment une personne avec qui il avait parlé, et son rang faisait qu'il se voyait mal y aller directement de manière amicale ou dans ce genre là. du coup, un salut en bon et du forme était surement ce qu'il y avait de mieux. D'autant plus que ce dernier semblait plus intéressé par les Giffard. L'Orkney conserva son sourire puis le laissa pour aller saluer la magnifique princesse qui allait entrer dans la communauté. Il commença par un salut tout ce qu'il y a des plus protocolaires, puis, il s'adressa à elle.

Princesse, c'est un grand jour pour vous. J’espère qu'il sera heureux.

Puis, le protocolaire étant fait, il décida de faire plus, personnelle. Il s'approcha de cette dernière et lui murmura quelques mots à l'oreille.

Tu es splendide mon amour.

Il finit ses mots en déposant un baiser sur sa joue et en lui faisant un clin d’œil et un sourire d'encouragement pour ce qui allait suivre. Puis, il laissa sa place au suivant et en profita pour saluer l'officiante.

Mère Eloin.

Puis, il alla récupérer la petite Helena afin qu'ils aillent prendre place dans la cathédrale, dans les premiers rangs, rang oblige. Au moins, cela lui permettrait de pouvoir continuer à voir sa douce sans être gêné par une armée de tête qui aurait pu obstruer son champ de vision. Et juste pour ça, cela valait la peine d’être devant et de ne pas avoir un mur dans son dos. Une fois assis, il fit un petit sourire à la petite de ses anciens mentors et lui adressa quelques mots.

Attention, ça va commencer.

Et ces mots furent rapidement confirmé par Eloin qui s'adressa à l"assemblé. Le regard de l'Orkney, quand à lui, retrouva vite l'élue de son cœur qu'il ne lâcha presque plus des yeux. Et pendant que l’évêque parlait, un coin de son esprit ce demandait comment allait ce passer la suite.
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Diocles_alcari
Adossé au mur de la cathédrale de Limoges qui ne pouvait être plus éclairée de bougie qu'aujourd'hui, Dioclès regardait chaque convive arriver, se présenter, rendre les hommages aux jeunes altesses royales. Après avoir salué la Mère Eloin, il s'était éloigné de ses protégés, car en ce jour, un garde du corps armée aux côtés de futurs baptisés faisait tache. Le regret principal du Mime, excepté le fait de devoir supporté une énième sortie longue et ennuyeuse dans le milieu chrétien, était qu"il avait du laisser sa schiavone à l'extérieur de la cathédrale. Mais bien malin serait celui qui dissuaderait un jour le spadassin de garder une arme à portée de main. Sous sa grande cape de voyage qu'il portait depuis qu'il était devenu spadassin, le Mime dissimulait déjà une épée courte, une dague et une demi douzaine de couteaux bien agrippés à sa ceinture. Si les Croisés avaient le droit de tuer pour la gloire du dieu chrétien, il avait bien le droit de le faire sous les yeux de ce dernier pour protéger ses maîtres.

Aucun des convives n'intéressait particulièrement le Mime. Il en connaissait la moitié de vue, l'autre moitié de nom. Mais il y en eut un qui attira l'attention du maître d'arme. Ce bon Duc Aeglos d'Aumale, qui quelques jours plus tôt était venu discuter avec Gauthier à Ségur. Le Mime eut un regard plus sombre qu'à l'accoutumé lorsqu'il vit le noble s'approcher un peu trop près de l'oreille de sa jeune protégée. Mais il savait que cela n'était pas un réel problème. Étant donné la baptême, il n'avait pas prit le temps de confronter Mélissandre. Il le ferait sans doute plus tard, à moins que le Duc n'ai déjà décidé de prendre les choses en mains.
Helena_elizabeth_a





Sage, toujours sage, j’attendais de pouvoir être introduite en quelque sorte, pour me présenter. Maman me laissait la place. J’eus donc l’occasion de saluer la très belle Princesse Royale Mélissandre. J’admirais sa beauté et j’espérais surtout que lorsque je grandirai, être aussi belle. Je lui fis donc une belle révérence plus sûre que les précédentes, avec mon plus beau sourire. Je n’osais pas trop parler, il fallait ne pas faire d’impair ce jour, ni à ce moment précis. Je me rattraperai plus tard.

Je dus en faire de même avec l’autre Princesse. Autre beauté qui irradiait avec sa robe lumineuse. Je me disais même une beauté hivernale. Elle semblait plus inaccessible que la Princesse Mélissandre, et j’étais bien intimidée. Je me présentais déclinant mon prénom et mon nom, puis en profita pour saluer aussi le Prince qui semblait lui aussi inaccessible.

Révérence à mon oncle et à la dame assez élégante qui l’accompagnait que j’avais croisée à quelque part. Un salut à la dame qui officierait ce jour également.

Puis vint le dernier Prince. Pour celui-ci, j’avais moins d’appréhension et j’allais donc m’incliner quand il prit les devants et déposa un baiser sur ma joue en guise de salut. Je l’avais remarqué en entrant dans la Cathédrale, il semblait avenant et avait l’allure d’un Chevalier. Mais revenons plutôt à l’action, lorsqu’il déposa son baiser sur ma joue, sans que je sache le pourquoi du comment, mon petit cœur se mit à battre plus fort. Troublée, je fis ma révérence sans piper mot mes yeux verts rivés sur lui. Je comprenais pourquoi maman me parlait de contenance souvent et qu’il fallait en user car en temps normal, je serai devenue rouge comme un beau coquelicot, de ceux qu’on trouve dans les champs au mois de mai. Il m’appelait Princesse ce qui accentua un peu plus mon trouble. J’aurai aussi riposté en lui disant que je ne serai qu’une duchesse. Une princesse, moi ?
En plus comme un fait exprès ce jour-là, j’avais très mal en bas du ventre ce qui n’aidait pas. Pourtant je n’avais pas abusé de pommes. Anne me disait que c’était parce que je grandissais que je devenais une jeune fille et que maman et elle m’expliqueraient un jour.

C’est tonton Aeglos qui m’extirpa en quelque sorte de tout ça. On s’installait tous deux sur le banc. Je portais mon attention désormais sur maman et mon futur parrain. Mon tonton me précisa que la cérémonie allait commencer. Je lui fis un signe de la tête et j’osais un peu sortir de mon mutisme en lui chuchotant


Moi aussi je serai baptisée. Dis tonton, tu l’aimes bien la Princesse non ? Elle est très belle, aussi belle que maman. J’espère que je leur ressemblerais. Dis, tu crois que je leur ressemblerais ? Tu m’apprendras pleins de choses ?

Je lui fis mon regard de biche, et je le fixais derrière mes grands cils noirs.
Gauthier_de_malemort
À la question de l'évêque, le jeune Prince se leva et, après que son frère ait pris la parole, enchaîna aussitôt :

Monseigneur,

Ni mon parrain, ni ma marraine ne sont encore arrivés. Nul doute qu'ils se présenteront d'un moment à l'autre. La voiture de la Duchesse Maltéa a dû s'embourber sur une de nos routes, ce qui l'aura certainement retardée. Quant à mon cousin Gailen, il doit encore être à son bureau, au château comtal. J'ai fait envoyer un page pour lui rappeler l'office. Il ne devrait plus tarder.
Vous pouvez cependant commencer, si vous le souhaitez. Cela les fera venir d'autant plus rapidement !
Léger sourire à l'attention d'Éloin, avant de se rasseoir aux côtés de sa fratrie.
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Deal_
Se tournant vers Aeglos

Bonjour à vous, merci pour votre sollicitude, il est vrai que j'ai un peu le trac.

Regardant l'évêque

Monseigneur, pour ma part, mon parrain et ma marraine sont là. Et Clémence aussi, qui m'accompagne dans ce moment important.
--Romuald_de_plantanievre
(post supprimé)
Melissandre_malemort
Lorsqu'elle vit entrer dans soeur et son frère dans la nef, le visage sombre de Mélissandre s'éclaira et elle les dévora des yeux avant de répondre au baiser de Vic.

- Merci beaucoup d'avoir accepter de me montrer la voie, chère Marraine. Julien, je suis également très heureuse de vous voir.

Sans vous assommer avec un pot de chambre avant de vous voir baigner dans votre sang... Elle retint sa dernière phrase et lui serra chaleureusement les mains et retint un mouvement de surprise en découvrant que la sœur du Marquis était également venue, avant de se souvenir que son frère avait porté son choix sur elle.

A son compliment, Mélissandre rougie et baissa les yeux. Akane était d'une beauté intimidante, d'autant pour une toute jeune fille issue de sa campagne.


- Je suis très heureuse que vous vous soyez déplacé votre Grâce. C'est un honneur pour nous. Et cette ravissante jeune personne, est ce bien votre fille? Par le créateur, elle embellie de jour en jour ! Comme tu as changé!

Elle ploya les genoux pour regarder Helena dans les yeux, bien qu'elles soient sensiblement de la même taille, et retira le joli diadème qu'elle portait pour le poser sur la tête de la jeune fille.

- Il t'ira bien mieux qu'à moi.

Ce fut donc en riant qu'elle se redressa pour enlacer Albin et l'embrasser sur la joue, heureuse de le voir et tenant sa jolie rose à la main.

- Merci d'être venu, ce n'aurait pas été pareil sans toi... Tu sembles aller mieux.

Le meilleur pour la fin. Lorsque son Duc se pencha pour lui murmurer un mot doux à l'oreille, Mélissandre prit une jolie teinte carmin et le retint un instant pour l'embrasser sur la joue à son tour, juste avant que son regard rencontre celui de Dioclès et qu'elle s'empourpre. Le mime semblait de sombre humeur, et il y avait fort à parier qu'il lui reservait une discussion pour ce soir.
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