[RP] Cathédrale : Fournée de baptêmes limousins !

Normandie – Limoges, nombreuses haltes aux programmes, en compagnie de sa fille qui dernièrement n’avait pas eu une conduite exemplaire. Etrangement – ou pas- elle était plus calme et n’avait émis aucune opposition quand le précepteur qui était lui aussi du voyage, pauvre de lui, lui faisait apprendre ses leçons dans le coche ducal.

Bref, les Giffard côté brunette et fille avaient presque une suite entre le « pauvre homme », la camériste, et la nourrice de la jeune Helena- Elizabeth.

La veille, elles étaient arrivées en la capitale limousine. Les consignes étaient claires, le coucher se fit tôt pour être en forme le lendemain.

[ Le jour J ]

Mère et fille furent préparées par la camériste. Akane avait opté pour une robe azur, sa couleur fétiche, sur laquelle était apposée une broche. Une ceinture aux pierreries précieuse complétait le tout, faite de perles et de saphirs. Afin de ne pas être touchée par le froid de la cathédrale, elle avait choisi de porter un châle de fourrure d’un blanc immaculé rappelant les bordures des pans de sa robe.

Oh bien sûr, elle avait veillé à ce que sa fille porte une tenue assez chaude pour l’événement, et elle la trouvait juste magnifique, le temps passait, et elle voyait désormais sous ses allures encore un peu de fillette, les prémices d’une jeune femme. La chrysalide deviendrait un beau papillon.

En chemin, elles devisèrent, et surtout des recommandations étaient faites. La tempête devenait ce jour la marraine d’une Altesse Royale, fils d’une Reyne qu’elle avait hautement estimée, et d’un Chevalier hérautique , enfin pas trop… La brunette adorait se chamailler avec lui au poste de garde de Ryes, commanderie des licorneux… Bref, ce jour là était important, et elle tenait à ce que cela se passe bien.

Le carrosse entra et arriva à hauteur du parvis de la cathédrale, derrière un autre carrosse … Normand.

C'est pas tout mais la vie de prévôt n'est pas de tout repos ! Pas de répit ni de jour du seigneur comme on dit pour parler du dimanche où beaucoup se prélassent, non non chaque jour elle se devait d'assurer à son poste. Sauf pour ce jour.
L'heure tournait, tanpis pour les rapports elle les éplucherait plus tard. Ce qui veut dire qu'elle devra garder l'esprit clair et ne pas boire de vin après la cérémonie. Elle referma son gros livre qu'elle traînait partout sauf que là il resterait dans son bureau.
De retour dans sa chambre il ne fallait pas qu'elle traîne ... allez dire ça à une coquette comme elle ...
Elle prit tout de même le temps de faire ses ablutions avant de se parer d'une belle robe aux couleurs automnales, puis un rapide brossage de cheveux laissés libres. Il était rare de la voir les cheveux attachés avec un ruban ou relevés en chignon. Une touche de parfum à la violette pour finir.
Prête à partir elle posa sa cape sur ses épaules après avoir enfilé sa paire de bottes puis se rendit à la cathédrale.
C'était le jour de Deal , un jour important. Ainsi qu'à Meli et ses frères.
Un petit moment après elle arriva à son tour. Quelques personnes étaient arrivées, au moins elle n'était pas en retard. Elle les salua au fur et à mesure qu'elle avançait rejoindre sa tante et Era qu'elle embrassa chaleureusement. Petit sourire à Deal qui était là à attendre. Elle était heureuse pour lui. Elle s'approcha et discrètement lui fit un petit baiser sur la joue , lui serrant doucement les mains tout en lui murmurant :

- Bonjour Deal . Comme tu es beau en ce jour important de ta vie qu'est l'entrée dans la grande famille aristotélicienne .

Elle lui sourit doucement puis lâcha ses mains pour s'installer sur le banc en attendant que la cérémonie commence.

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La Cathédrale se remplissait petit à petit, et si certains visages lui étaient familiers, Mélissandre n'en reconnu pas d'autres. Ajustant la tiare qui lui ceignait le front, elle se releva le temps de regarder les bancs. Albin était il venu? Et Diabiblo? Julien? Aeglos? Elisa?

Non, Mélissandre ne voyait pas dans son baptême une entrée symbolique dans le monde des adultes ou des croyants. En dépit de la grande bonté d'Eloin à son égard, sa présence dans ses lieux lui paraissait presque déplacé. Comme si elle avait été indigne de la confiance qu'on lui accordait en la baptisant.

Gauthier et Blanche n'étaient pas encore arrivé, et Mélissandre attarda son regard sur une silhouette sombre qui se tenait à l'écart. Un ami de Deal peutêtre?

Un peu déçue, elle se rassit et noua ses petites mains pâles sur ses genoux.
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Le jeune prince Malemort voyait que l'endroit se remplissait de plus en plus, il ne pensait pas qu'il y aurai déjà tant de monde, alors que Blanche et Gauthier n'étaient pas encore présent, mais que faisaient-ils pour arriver après les invités? Enfin bon il retira sa question en se disant qu'il ne faisait pas mieux d'habitude.

Il attendait avec impatience sa marraine mais ne la voyait toujours pas, il passait donc son temps à se retourner vers l'entrée de la cathédrale, il ne sait pas se tenir tranquille ce Foulques..

Il remarqua aussi que sa petite sœur ne semblait pas totalement heureuse, mais en voyant la marraine de Mélissandre arriver, il se dit que ça allait sûrement lui redonner le sourire et cessa de s'inquiéter.
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C'est les traits tirés que le jeune Prince passa la porte de la cathédrale de Limoges où un bon nombre de personnes se trouvaient déjà. Il arrivait de Champagne, où il avait été prêter serment pour la première fois et, les routes du royaume étant ce qu'elles étaient, le voyage n'avait pas été de tout repos. Sa marraine, la Duchesse Maltéa l'avait suivi de peu, une fois les affaires champenoises mises en ordre. Il l'attendait d'une minute à l'autre. Quant à son possible parrain, limousin comme lui, il ne tarderait pas à se présenter et à accompagner son cousin sur le chemin de l'Aristotélisme.

Après un rapide détour par le MAB pour se rafraîchir et changer de tenue, il avait rapidement fait le trajet jusqu'à la cathédrale. Il faut dire que les 2 édifices étaient proches. Il reconnut un certain nombre de visages, saluant au passage les têtes connues, ignorant les autres. Comme le reste de sa fratrie, il était vêtu sobrement, à son habitude. Seul le lourd anneau d'or aux armes de Châlons qu'il portait à sa main valide rompait cette austérité. Blanche allait une nouvelle fois en faire une attaque mais elle finirait bien par s'y habituer.
Le jeune Duc fit une pause à l'entrée du bâtiment, laissant ses yeux s'habituer à la pénombre. Il repéra ses frères et soeurs, plus ou moins engagés dans des conversations. La nef principale était glacée et le jeune homme resserra les pans de sa pelisse autour de ses épaules. Il avait toujours été frileux et, apparemment, cela ne s'arrangeait guère. Il parcourut la nef d'un pas rapide et rejoignit la tribu Malemort. Il embrassa rapidement, mais tendrement, Blanche et Mélissandre, avant de donner une accolade à Foulques, non sans avoir auparavant salué les personnes avec qui ceux-ci discutaient. Etouffant un discret soupir, son regard chercha Monseigneur Éloin qui devait officier. Au moins, il serait baptisé par quelqu'un lui inspirant un profond respect et cela atténuerait sans nul doute l'ennui presque mortel provoqué par la cérémonie, même par anticipation.
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Les cloches avaient tinté joyeusement avant de baisser en sonorité et en intensité, signe que le début de l'office ne tarderait point.
L'évesque avait salué chacun des arrivants, certains par un hochement de teste, d'autres par un petit mot en réponse à leur salut poli et courtois. Son regard reconnaissait certains visages, en découvrait d'autres, et son esprit associait silencieusement les futurs baptisés et leurs parrains et marraines. Il en manquait au moins un, si son compte était bon, songea-t-elle. Lors, elle s'éclaircit la voix alors que le dernier coup de carillon retentissait sous les hautes voûtes de l'édifice, et s'adressa à l'assemblée.

Soyez tous les bienvenus en cette cathédrale dédiée à Sainct-Etienne, pour cette belle journée au cours de laquelle nous accueillerons pas moins de quatre fidèles au seing de la communauté aristotélicienne !

Avant de commencer, tous les convives sont-ils arrivés ?
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Illustrations Religieuses

Rapidement les deux dames descendirent, enfin, dames... l'une des deux étaient plutôt une demoiselle. Enfin, elles descendirent et après quelques échanges avec Akane, il se retrouva avec une petite main d'enfant dans la sienne. C'était assez étrange, mais bon, il n'allait pas dire non à la petite et elle était adorable. Et puis, comme il se l'était dit plus tôt, autant s'habituer un temps soit peu à ce qui allait arriver plus tard. Quelques instants plus tard, le trio pris le chemin de la cathédrale de Limoges. En passant la porte, Aeglos eu un sérieux doute pour savoir s'il y avait déjà ou non mis les pieds. Ce genre de perte de mémoire lui arrivait tout le temps en ce moment, savoir s'il avait déjà vu une personne ou un lieu ou en avait juste entendu parler. C'était assez perturbant et espérait que ça passe vite. Quoi qu'il en soit, il ne s’éternisa pas sur la décoration et l'architecture du lieu, pour ce diriger vers les futurs baptisés, saluant au passage les personnes qu'il connaissait. C'est à dire plus ou moins toutes les personnes présentes. Cela d'ailleurs le fit sourire en coin, ce disant qu'il y avait du beau monde ici rassemblait, que ce soit par les titres ou part les personnalités. Enfin, pas vraiment étonnant si l'on réfléchit vu les rangs de deux des futurs baptisés.

Arrivés devant ses derniers, Aeglos lâcha la petite main d'Helena-Elizabeth pour la laisser saluer les altesses tandis que lui commençait par Deal, qui devait ne pas ce sentir des plus à l'aise au milieu d'une telle assemblé. Il n'avait pas été invité par ce dernier, mais, le connaissant et le trouvant sympathique, il s'était dit qu'il pourrait au moins le saluer.

Bonjour Deal, n'ayez pas trop le trac, tout ce passe bien dans les baptêmes.

Il lui adressa un léger sourire, ce rappelant ce que l'on pouvait sentir dans ce genre d'instant ou les yeux allaient bientôt tous ce poser sur nous, guettant le moindre geste, tandis que l'on espérait ne faire aucun faux pas. Il espérait que ses mots, même bateaux, pourraient encourager le jeune homme. Ceci fait, il s'adresse à Foulques, car, contrairement à ce qu'il se devait, il voulait garder la demoiselle pour la fin. Et oui, parfois, la galanterie, on la met de coté pour d'autres raisons.

Votre Altesse royale.

Bon, là, il avait plus d mal à savoir quoi dire, ce n'est pas vraiment une personne avec qui il avait parlé, et son rang faisait qu'il se voyait mal y aller directement de manière amicale ou dans ce genre là. du coup, un salut en bon et du forme était surement ce qu'il y avait de mieux. D'autant plus que ce dernier semblait plus intéressé par les Giffard. L'Orkney conserva son sourire puis le laissa pour aller saluer la magnifique princesse qui allait entrer dans la communauté. Il commença par un salut tout ce qu'il y a des plus protocolaires, puis, il s'adressa à elle.

Princesse, c'est un grand jour pour vous. J’espère qu'il sera heureux.

Puis, le protocolaire étant fait, il décida de faire plus, personnelle. Il s'approcha de cette dernière et lui murmura quelques mots à l'oreille.

Tu es splendide mon amour.

Il finit ses mots en déposant un baiser sur sa joue et en lui faisant un clin d’œil et un sourire d'encouragement pour ce qui allait suivre. Puis, il laissa sa place au suivant et en profita pour saluer l'officiante.

Mère Eloin.

Puis, il alla récupérer la petite Helena afin qu'ils aillent prendre place dans la cathédrale, dans les premiers rangs, rang oblige. Au moins, cela lui permettrait de pouvoir continuer à voir sa douce sans être gêné par une armée de tête qui aurait pu obstruer son champ de vision. Et juste pour ça, cela valait la peine d’être devant et de ne pas avoir un mur dans son dos. Une fois assis, il fit un petit sourire à la petite de ses anciens mentors et lui adressa quelques mots.

Attention, ça va commencer.

Et ces mots furent rapidement confirmé par Eloin qui s'adressa à l"assemblé. Le regard de l'Orkney, quand à lui, retrouva vite l'élue de son cœur qu'il ne lâcha presque plus des yeux. Et pendant que l’évêque parlait, un coin de son esprit ce demandait comment allait ce passer la suite.
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Lorsqu'elle vit entrer dans soeur et son frère dans la nef, le visage sombre de Mélissandre s'éclaira et elle les dévora des yeux avant de répondre au baiser de Vic.

- Merci beaucoup d'avoir accepter de me montrer la voie, chère Marraine. Julien, je suis également très heureuse de vous voir.

Sans vous assommer avec un pot de chambre avant de vous voir baigner dans votre sang... Elle retint sa dernière phrase et lui serra chaleureusement les mains et retint un mouvement de surprise en découvrant que la sœur du Marquis était également venue, avant de se souvenir que son frère avait porté son choix sur elle.

A son compliment, Mélissandre rougie et baissa les yeux. Akane était d'une beauté intimidante, d'autant pour une toute jeune fille issue de sa campagne.

- Je suis très heureuse que vous vous soyez déplacé votre Grâce. C'est un honneur pour nous. Et cette ravissante jeune personne, est ce bien votre fille? Par le créateur, elle embellie de jour en jour ! Comme tu as changé!

Elle ploya les genoux pour regarder Helena dans les yeux, bien qu'elles soient sensiblement de la même taille, et retira le joli diadème qu'elle portait pour le poser sur la tête de la jeune fille.

- Il t'ira bien mieux qu'à moi.

Ce fut donc en riant qu'elle se redressa pour enlacer Albin et l'embrasser sur la joue, heureuse de le voir et tenant sa jolie rose à la main.

- Merci d'être venu, ce n'aurait pas été pareil sans toi... Tu sembles aller mieux.

Le meilleur pour la fin. Lorsque son Duc se pencha pour lui murmurer un mot doux à l'oreille, Mélissandre prit une jolie teinte carmin et le retint un instant pour l'embrasser sur la joue à son tour, juste avant que son regard rencontre celui de Dioclès et qu'elle s'empourpre. Le mime semblait de sombre humeur, et il y avait fort à parier qu'il lui reservait une discussion pour ce soir.
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Des retards furent effectivement annoncés en réponse à sa question, mais lesdites personnes ne tardèrent point à se montrer, permettant ainsi à l'abbesse de commencer. Le comte régnant les rejoindrait sans doute au cours de l'office, et, au pire, ils feraient sans luy, elle n'allait point faire coucher tout ce petit monde dans la cathédrale vu la fraîcheur qu'il y régnait en cette période de l'année...

Eloin gagna donc sa place derrière l'autel, invita chacun à s'installer d'un ample geste de la main en direction des bancs qui garnissaient la nef, et entama l'office une foys qu'un certain silence se soit fait sentir.

Lo bonjorn à tous et toutes. Soyez les bienvenus en la cathédrale Sainct-Etienne de Limoges !

Nous sommes donc en la maison du Très-Haut pour l'entrée dans la communauté des fidèles du sieur Deal, de Leurs Altesses Gauthier, Mélissandre & Foulques de Malemort.

Mais avant, purifions nostre âme en déclamant la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant.
à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous mes Amis, de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen

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Illustrations Religieuses

[ Limoges – Limousin & Marche ]

La route vers la Normandie était encore longue, mais la Malemort avait décidé de faire une halte à Limoges pour différentes raisons. Tout d’abord visiter ses jeunes frères et sœurs afin de s’assurer qu’ils allaient tous bien. Ce moment fut remplit d’ailleurs de guimauve entre des baisers, des câlins, des mots tout doux…toussa toussa. Mais aussi pour déposer ses enfants dans ses terres de Saint Bonnet en Bellac. Evidemment, ce moment serait sûrement des plus difficile. Elle ne s’était d’ailleurs jamais séparés d’eux et là, elle partait pour des jours, des semaines peut-être même des mois… Bien sur, la séparation ne serait pas aussi longue, la mère reviendrait voir ses enfants régulièrement mais leur petite vie traditionnellement familiale allait en prendre un coup. Mais avant de faire face à cette séparation, ils allaient assister au baptême des princes et une princesse.

Toute la famille se prépara donc ce matin là. Les filles purent enfin mettre la dernière toilette qu’elles avaient achetés, tandis que les garçons marmonnaient de devoir attendre aussi longtemps. Même Kye s’y était mit, et Eyvin avait rigolé. Emelyne, Ehmée et Elisa firent finalement leur arrivée dans le hall d’entrée où les trois hommes les attendaient. Le pas n’était pas rapide puisque Ehmée avait décidé de marcher toute seul du haut de son un an et demi et ses toutes petites jambes… La Malemort mère, elle, se mordillait la lèvre inférieure en les voyant tous, tellement heureuse et à la fois tellement malheureuse. Ce sentiment qui la partageait depuis des mois maintenant…
Mais la famille s’installa dans la voiture et les voilà partis pour la Cathédrale de Limoges. La voiture s’arrêta à peine que les cloches étaient déjà entrain de sonner. Descendant rapidement de la voiture, Eyvin dans les bras de Elisa, Ehmée qui faisait les yeux doux dans les bras de Kye, Emelyne et Emery qui suivaient derrière en se disputant qui était le plus beau… Bon sang quelle famille !

Tout le monde était déjà installés dans la Cathédrale, il s’agissait donc d’être discret maintenant. La Malemort se signa avant de lancer un regard vers les deux enfants pour qu’ils cessent de se disputer, quelques sourires aux uns et aux autres. Des bises sur les joues de Blanche et de Mélissandre. Un baiser sur le front de Foulques et Gauthier.
La petite –pas si petite en faite- famille s’installa à côté de Blanche qui avait décidé de repousser son baptême à plus tard. Eyvin sur ses genoux, Emelyne sur sa gauche, suivi de Emery et Kye qui tenait Ehmée, la Malemort glissa sa main dans celle de sa sœur Blanche qui se trouvait, elle, à sa droite.

La cérémonie commença à ce moment là.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant.
à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous mes Amis, de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen

Monseigneur Eloin accéléra les choses, il fallait donc se presser.
Victoire jette un oeil sur sa toute bientôt filleule et à l'invitation de l'abbesse, fait acte de repentence,

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Et parfois en gourmandise
Je supplie tous les Saints,
Michel, Georges et Lydda
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Et pour Melissandre
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés

Après ça l'âme des confessés était désormais purifiée...
En principe.


[/quote]

Mélissandre ferma les yeux, les mains serrés sur sa jolie robe :

Je confesse à Dieu Tout-Puissant.
à tous les Saints et à vous aussi mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous mes Amis, de prier le créateur pour moi.
Que le très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen

Avant d'ajouter :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Et de sourire avant de prendre la fiole tendue, bon d’accord elle avait du appartenir à Cerberos vu les armes mais elle espérait que le changement de propriétaire avait annihilé le premier effet Gerby.... Par contre, ça devenait compliqué d’avaler une gorgée sans se faire repérer par l’évêque qui lançait les hostilités... Purifier... Bah par de la prune, c’était un moyen comme un autre non? En plus ça faisait un bon moment qu’elle n’avait plus mis son pied de travers... D’un autre coté, ce ne serait pas du luxe de se confesser à l’avance, parce qu’après tout, on ne redressait jamais un arbre tordu et ses vieux démons risquaient de refaire leur apparition une fois qu’elle aurait plus de temps devant elle... Enfin non, le souci premier n’était pas le temps mais le niveau des hommes rencontrés... C’est qu’on ne pouvait pas dire que le niveau était intéressant, ils tenaient plus d’une belle perte de temps que d’une promesse de bon temps... Breeeef.... Et de prier en se concentrant sur les paroles prononcées... C’est sous l’invitation de Monseigneur que Maltea se dirigea vers le baptistère.....Le temps était maintenant celui de la “noyade”.



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"Et je confesse ceci, et je prie cela..."

Après une répétition interminable et en chorale de tous les invités, le Mime crut que ça tête allait exploser. Étant donné que tous les présents avait passer la période de l'enfance, tout ce charabia était normal. Mais rien que de penser qu'on demanda tout cela à des enfants qui n'avaient même pas l'âge de comprendre la séparation entre le bien et le mal rendait fou le spadassin. Il se souvenait de son propre baptême comme si c'était hier. Son oncle avait dut le traîner de force dans l'église du village où la troupe s'était arrêtée pour l'hiver. Lorsque la cérémonie s'était achevée, Dioclès était sortit en quatrième vitesse de l'édifice, préférant retourner à ses numéros. Il n'avait jamais dénigré son oncle pour la petite place religieuse qu'il apportait au groupe, mais c'était plus fort que lui. Le maître d'arme ne croyait pas en l'être tout puissant créateur des hommes et autres trucs.

Enfin Eloin se décida à envoyer futurs baptisés et parrains dans le baptistère. Le Mime resta donc seul dans l'entrée de la grande cathédrale, occupant son temps à regarder l'architecture des lieux, sans doute la seule chose qui avait de l'importance pour lui dans cet édifice gigantesque.
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Une fois les prières rituelles récitées, le jeune homme se leva à l'invitation de l'évêque et présenta son bras à sa future marraine afin de l'accompagner jusqu'au baptistère. Durant les quelques pas que cela leur prit, il jeta un regard vers la porte de l'édifice, espérant voir son cousin faire son apparition. En vain. Étouffant un soupir, il reporta son attention sur les autres futurs baptisés et leurs futurs parrains/marraines, attendant qu'Eloin donne le signal des "réjouissances".
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Aux paroles de Victoire, Mélissandre glissa sa main dans la sienne et soutint son regard. Un coup de foudre amical, une presque mère...

Elle lui sourit, sans intervenir, les joues rosies.
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Le blond, aux côtés de la blonde, devant le blond filleul... la main sur l'autre épaule de Deal, regard profond et paroles hautes et claires...

J'accepte avec honneur et fierté d'être à tes côtés et veiller à ce que tu restes dans la droite ligne tracée par les Vertus d'Aristote. Je jure devant tous ici de te remettre sur cette droite ligne si tu t'égares, à te porter assistance, écoute, conseils, soutien si jamais il t'arrivait de ... trébucher en route.

Il y aura toujours une oreille attentive pour t'écouter, des paroles mesurées pour répondre à tes interrogations ou te conseiller si le besoin se faisait sentir, il y aura toujours une lumière pour t'indiquer le chemin et si la flamme s'éteint, il y aura toujours un parrain et une marraine pour retrouver l'étincelle et la lumière.
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La princesse abaissa la tête humblement avant de prendre la parole :



Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout Puissant.



La voix était douce, le débit régulier. Mélissandre esquissa un sourire en prenant les mains de Victoire et Julien dans les siennes. A partir de ce jour, ils seraient liés les uns aux autres.
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Eloin joignit ses mains en coupe et les plongea dans l'eau fraîche du baptistère, puys versa l'eau sur la teste du jeune homme quand il se fut penché au dessus du meuble de pierre.

Deal, en ce vingt-deuxième jour de novembre de l'an de grâce mil quatre cent soixante deux, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saincts et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puys elle se tourna vers la princesse, et réitéra son geste lorsqu'elle fut preste.

Mélissandre, en ce vingt-deuxième jour de novembre de l'an de grâce mil quatre cent soixante deux, je te baptise au nom de l'Église Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saincts et pour l’amour du Père de l’humanité.

Elle s'essuya prestement les mains sur une petite serviette de drap qu'elle prenait soin de toujours avoir avec elle lors des cérémonies de baptêmes, et la tendit ensuite aux jeunes baptisés, leur permettant ainsi d'essuyer les gouttelettes d'eau qui ruisselaient sur leurs visages.

Eloin prit ensuite deux bougies, en tendit une à chaque marraine, afin qu'elles transmettent cette lumière à leur protégé respectif.



Deal, Mélissandre, recevez ce cierge, symbole de la Lumière de Dieu. Portez cette Lumière à vostre prochain, que vos actes soient toujours guidés par la volonté de bien faire et de servir le Très Haut !

Et n'oubliez point qu'une conduite déplorable pourrait vous amener à perdre ce statut de baptisé, alors prenez bien soin de toujours peser le poids de vos décisions et de vos paroles.

Ensuite, elle plongea la main dans la poche de son vestement, et en retira deux pendentif de forme circulaire et de couleur cyan, gravés d'une croix aristotélicienne, qu'elle donna aux parrains, charge à eux de transmettre le bijou.

Recevez également cette médaille, signe de vostre statut de fidèle.


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Illustrations Religieuses

La valse continuait. Tandis que Mélissandre et Deal ainsi que leurs guides se reculaient pour suivre le reste de l'office sur les bancs de la nef, Gauthier et Foulques prirent leur place devant le baptistère.

Eloin se tourna vers la dame qui accompagnait Gauthier.

Dauna Maltéa, vous avez ce jour accepté d'estre marraine de Gauthier. Adoncques, je vous laisse promettre devant le Très-Haut et devant cette assemblée que vous estes preste à le guider sur le chemin de la Vertu, comme tout bon guide aristotélicien se doit de le faire.

Lorsque cela fut fait, elle s'adressa aux deux jeunes hommes.

A présent, si vous voulez bien réciter tous les deux le serment d'allégeance à nostre Saincte Eglise.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout Puissant.

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Illustrations Religieuses

Son tour étant venu, le jeune Prince récita ce qu'on attendait de lui, sagement et vertueusement, taisant soigneusement ses pensées. Peut-être les exprimerait-il avec sa marraine, autour d'un bon verre de prune...

Je reconnais en Dieu le moteur du monde
La pensée suprême est la cause efficiente et finale du monde
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante de l’Être Divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection devant Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout Puissant.

Cela fait, il se tut, laissant l'évêque reprendre la main.
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