Citation:A la personne à qui je délivra la dernière partie de mon cur,
D'un optimiste naturelle et d'un charme incontestable,
Cerièra,
Je pense que tu le remarquera assez vite, cette missive n'est pas écrite de ma propre main.
N'étant plus en état de le faire, j'ai demandé à un jeune garçon de retranscrire mes mots,
Je m'étais promis de rien te cacher mais il me fut, ô combien difficile, de le faire.
Alors que ma vie semblait prendre un précieux tournant, heureux en amour, en amitié, et au travail,
Que je décidais enfin de quitter, le temps d'un voyage, les frontières de notre précieux comté pour découvrir le monde,
Le passé, la mort me rattrapa en me rappelant que la vie est si fragile.
Je ne sais plus, s'il m'était venu de te parler de mes blessures de ce début d'année, infligées par une agression lorsque j'occupais la charge de Maréchal de France. Ces dernières m'avait plongé dans un état instable, mais après plusieurs mois de récupération, j'avais repris gout à la vie, je m'étais remis à marcher, à combattre et même à jouter. J'avais échappé à la mort d'une dizaine de coup de couteaux et je le célébrais chaque jour.
Notre arrivée à Bordeaux, fut l'occasion pour moi de partager mes craintes à un médicastre. Plusieurs de mes blessures notamment au torse, et à la jambe s'étaient ré ouvertes puis infectées durant le voyage. Malheureusement, ce dernier n'eu pas le don de faire un miracle. Il m'annonça rapidement qu'a ce stade, il ne pouvait entreprendre qu'une ablation sans garantie de succès.
C'est la raison de ce silence profond, dont je m'excuse, auquel tu as assistais ces derniers jours. Je ne savais que faire, quoi dire, qui maudire.
Sachant la sentence irrévocable, je décida alors de t'épargner ces derniers jours de débauche pour que tu n'en conserves que les bons souvenirs.
Je regrette sincèrement l'issue de cette aventure, mais j'en conserve, pour ma part, une aventure inoubliable . Merci d'avoir été la, merci de m'avoir prêter main forte, merci d'avoir chercher à me découvrir, merci de m'avoir compris. Des soirées en tavernes, aux différents moments complices que nous avons eu, merci d'avoir été à mes côtés. Devenue mon alliée, j'ai rapidement su que je pouvais te faire confiance, et te confier par la même occasion mes derniers sentiments.
Je n'aurai le temps de conter d'autres lettres à ce jeune garçon, ainsi n'hésite pas à partager la nouvelle à mon frère, Orandin, il sera entreprendre cet événement, à témoigner de mes sentiments les plus sincères à Alvira et à Ouranos ainsi que partager mes dernières pensées qui vont à toutes ces personnes d'exception que j'ai pu rencontré en Guyenne et à Toulouse.
Appréciant l'idée de penser à toi avant mon départ pour le Très Haut,
Puisque la vie est ainsi faite,
Alexandre