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[RP] Ouvert : Fight Club*

Yap.
C’était une taverne oubliée de la Cour des Miracles, qui s’enfonçait de plus en plus dans la fange du quartier tant la misère lui avait collé à la peau des années durant. Car à l’époque, on écartait sa porte comme les cuisses d’une putain. C’était fastoch’ de s’enfiler la moitié d’un tonneau de bière, puis de vomir impunément sur les chausses du videur, car il était un peu gaga, et de trousser sur le comptoir les rares gonzesses qui y foutaient les pieds. Le patron s’en tamponnait sec le coquillard, puisqu’il n’y connaissait rien aux affaires et se demandait encore aujourd’hui ce qu’il foutait là. Il était lui aussi bête, mais on le respectait car son frère aîné régnait affreusement sur le quartier et se servait du sous-sol pour comploter contre l’humanité avec ses sbires. Ainsi, ce boui-boui avait revêtu l’apparence d’un lieu mal fréquenté, dont le public s’était peu à peu dégradé, ne restant plus que les clochards pour se saouler la tronche avec de la piquette. C’était un déguisement parfait pour que la milice ne vienne pas fourrer ses sales pantoufles dans cette histoire.

Mais avec le temps, de nombreux autres rades ouvrirent leurs portes à la bleusaille, et le patron se faisant trop vieux pour servir une bière sans en renverser la moitié par terre, tout le monde déserta. Il ne restait plus que le vieillard, rabougri dans un coin de la taverne, tremblotant sur lui-même en se demandant quand est-ce que la mort le prendrait. Son frère avait claqué depuis déjà longtemps dans un incendie, et sa femme s’était tirée avec ses enfants pour un mari plus respectable. Et maintenant, il ne lui restait plus que cette vieille bâtisse, silencieuse et lugubre, où dansait les fantômes du passé. C’était un peu flippant. Des fois il se surprenait même à servir à boire, claquer le godet sur une table en souhaitant une bonne santé, puis se rendre compte qu’il n’y avait en fait personne. Il commençait sérieusement à perdre la boule et cette blague aurait pu durer encore longtemps si ce n’est qu’un jour, un mystérieux inconnu vint lui proposer le deal du siècle.

Depuis que cet énigmatique étranger avait fait son apparition, il voyait défiler tous les soirs dans sa taverne un public très éclectique. Marauds, pantouflards, donzelles, petits-bourgeois, chevaliers… on ne s’y retrouvait plus. Par sécurité, on n’avait pas trouvé bon d’informer le vieillard, aussi il ne pigeait rien à la situation. Il se demandait quand même pourquoi les gens ressortaient de son sous-sol avec le pif de travers et les mains en sang. Mais de toute façon, comme à l’époque, il se tamponnait la rondelle de savoir ce que les gens foutaient dans son rade, tant que l’argent tombait dans la caisse. Alors le vieux restait discret, servait de temps en temps quelques chopes et s’était repris d’affection pour son balai. La taverne aurait pu paraître presque accueillante maintenant, si ce n’était le gros malabar qu’on lui avait collé dans les pattes pour filtrer les entrées. Il était costaud, la boule taillée à zéro et le sourire absent. Il ne parlait presque jamais, si ce n’était pour maugréer des choses incompréhensibles dans une langue étrangère. On ne savait pas s’il comprenait la langue, mais en tout cas il avait bien intégré le principe du mot de passe. Car pour participer au Fight Club, il fallait montrer patte blanche.


« Patate froide et tire-bouchon, passe-moi ta mère que je m’en fasse une culotte ! » souffla la noiraude à la porte, avant de se faufiler en douce dans la taverne. Elle tapa un clin d’œil au videur en ricanant, car sa blague semblait avoir fonctionné. Pour une fois ! Traçant jusqu’à la cave, elle chopa une bouteille de vinasse qui traînait sur une table avant de dévaler deux par deux les escaliers qui menaient au ring. Elle était chaud patate !! Et surtout, grave à la bourre ! Il y avait déjà un monde fou qui s’était rassemblé pour les premiers combats de la semaine et n’attendait plus que le top départ pour se foutre sur la tronche. Yap joua des coudes pour grimper sur une table, la bouteille brandit haut au-dessus de sa tête pour ne pas qu’on lui choure. Car l’alcool ici disparaissait plus vite que la moyenne. Dominant la foule du haut de sa table bancale, elle éructa un sacré graillon verdâtre à ses pieds avant de beugler le plus fort possible pour couvrir le bruit de masse, tout en agitant sa bouteille comme une hystérique :

« OYEEEEEE BANDE DE PEDALE !! Terminées les chouineries, si vous voulez vous barrer c’est maintenant ! Les aut’ qui restent, attendez vous à qu’ce soit vot’ peau qui y passe ce soir ! TOI LA ! AVEC TON CASQUE QUI TE FAIT UNE TETE DE GLAND ! Tu vas être l’arbitre ! » et elle saisit le malheureux par le col pour le tirer jusqu’à elle « Maintenant c’est lui qui commande, et vous l’écoutez !! »


*D'après une idée originale de JD Satyne
T'as envie de dégommer des poires ? Envoie un mp pour qu'on te rajoute sur la liste.
Vous pouvez vous reporter aux règles sur la concertation HRP du Fight Club, qui se trouve juste en dessous (ou en haut, ça dépend) ; on se servira de cet endroit pour communiquer HRP¨(questions, idées, etc).
Afin qu'on se repère dans le RP et que ça ne soit pas trop le bordel, merci d'indiquer en début de post de manière visible la position de votre perso (combattant, arbitre, parieur, spectateur). Un seul combat se déroulera à la fois ! Si votre perso est désigné par l'arbitre, il vous enverra un message HRP en vous expliquant les directives.
Pour l'instant les arbitres sont Scath_la_grande / Nomie / Cmyrille qui se relayeront à tour de rôle. Si z'avez envie d'être arbitre, mp pour que j'édite tout ça.
En ce qui concerne les paris, c'est moi qui m'en occupe --> ceux qui sont inscrits sur la liste en parieur recevront un message de ma part pour savoir qui vous voulez soutenir. Celui qui aura le plus le soutien du public recevra un bonus en plus lors du combat.
T'es spectateur ? Oublies pas le pop corn.

Bon jeu !!
Cmyrille
[Arbitre]

La première règle du Fight Club ? On ne parle pas du Fiht Club.
On est d'accord, c'est complètement con. Si personne n'en parle, ça n'existe pas, parce que personne n'y va, parce que personne n'est au courant. Du coup, il s'est trouvé quelqu'un pour en parler à Cmyrille. Faut dire que depuis quelques temps, il devient fort pour tirer les vers du nez, enquêter, dégotter des infos, faire la fouine, tout ça. Bref, en teneur, on lui a dit qu'une petite réunion se tenait dans un bar obscur des bas fonds de la capitale et qu'il fallait y être avant 18h32 si on veut rentrer. Et que le mot de passe à donner à l'ours en costume à l'entrée c'est "..." . Merde ! C'est quoi déjà ?!

Il a donc passé tout le trajet à tenter de se rappeler ce foutu mot de passe, allant du nom de jeune fille de la belle-mère de l'organisateur jusqu'à "mot de passe", en passant par des combinaisons complexes de chiffres et de lettres sans queue ni tête. Rien n'y fit, pas moyen de s'en rappeler. Du coup il a l'air un peu bête quand il arrive devant la porte et qu'un gars avec un accent à couper au couteau lui lâche sur un ton monocorde Mot de passe ?. Oui, c'est brillant un portier, ça a tout plein d'imagination pour accueillir les gens... Alors il lui répond la première chose qui lui passe par la tête.


- Un lapin a mangé une pomme sur le dos d'une enclume au soleil de midi.

- Kamoulox ! Vous pouvez y aller.



Froncement de sourcil de Cmyrille. C'est vraiment une race à part les videurs. Ils ont même inventé leur propre langage. Pis ce mot de passe, déjà qu'il ne sait même pas comment ça lui est venu à lui, alors comment s'est venu à un organisateur de fête glauque ?... Allez savoir.
Le principal c'est qu'il soit entré. Et quel ravissement pour les yeux que cet établissement. Des lanternes recouvertes de crasse diffusent une lumière blafarde sur des murs jaunis par le temps et les fluides en tous genres, le parquet presque noir colle aux chausses, le vieux derrière le comptoir semble tenir debout grâce à l'opération d'un quelconque esprit saint. Ça donne envie de repasser plus souvent pour se biturer... Il se dirigea donc directement vers le sous-sol en se pinçant le nez pour ne pas défaillir face à l'odeur de transpiration rance et d'alcool tourné et se mêle à un groupe de gens qui discutent. Il ne prête d'ailleurs pas attention à leur conversation. Jusqu'au moment où une donzelle grimpe sur une table et se met à beugler. A un moment même elle le montre du doigt en disant que c'est lui le chef. N'importe quoi... Sauf qu'autour de lui, les gens ont l'air de l'avoir prise au sérieux. Alors prenant son courage à deux mains, il escalade la table pour se mettre à côté de la folle en grommelant.


- Ca t'apprendra à garder ton casque à l'intérieur, crétin !...

Il essaie alors d'attraper au vol une contenance et fait appel à tout ce qu'il peut lui rester de souvenirs de l'entrevue avec le gars qui lui a parlé de cette réunion. Un Fight Club... Probablement des gens qui se battent. Et vu comme ça glousse dans l'assistance, probablement que c'est pas tout le monde qui va se battre en même temps. Alors autant en piocher deux au hasard dans la foule et après... Ben ils se démerdent les gars !

Bon ! Puisqu'il faut commencer par quelqu'un.
Euh...
Vous là ! Oui vous là, avec la chemise qui dépasse du col et le nez de travers. Voilà. Hop ! Au milieu.

Puis il se tourne vers un autre groupe, planqué au fond de la salle, dans l'ombre.
Et puis vous aussi, la damoiselle avec les trucs écrits sur le bras là. Vous faites trop la maline je trouve. Allez hop ! En face du monsieur.

En fait, il aime bien ça, être le chef. Les décisions unilatérales et arbitraires, la foule captivée, les grands yeux des dames attirées par le pouvoir.
Il descend de la table pour rejoindre les deux futurs combattants au milieu de la salle et leur donne ses première directives.


- Bien. On va y aller.
Vous vous tapez sur la gueule jusqu'à ce qu'il y en ai un des deux qui tombe.
Pas de coups en dessous de la ceinture. Pas de coups par derrière. Pas de coups vicieux. Pas d'armes.
...
Nan en fait si, faites comme vous voulez, ce sera plus marrant.

Il se tourne alternativement vers les deux et poursuit.
Bon, vos noms, adresses, et noms des personnes à contacter en cas de décès inapproprié.



J'attends les lancers de dés de Shawie et Stain. , qui seront les deux premiers à s'affronter, avant de commencer. En attendant, postez !
Shawie
[Figtheuse]




Hola amigo, jé viens pour le truc ... dans lé fond dé la taverne, tu sais hein ?


Il la fixait, elle le fixait, puis elle regarda ces bottes et ensuite les siennes. Ensuite, elle tenta de le regarder dans les yeux mais comme il la regardait dans les seins, elle lui regarda l'entre-jambe. Soupira, rouspéta, tapa presque du pied et se gratta la tête quand un "mot de passe" fut lâcher dans une mer de postillons balancés sans vergogne. Merde alors, on ne l'avait pas prévenu de ce truc là. Mais pourquoi, comment, où, hein ?

Une idée vite. Lui montrer ces seins ?

Baisser ces braies ?

L'embrasser ? ....

Finalement, elle opta pour une technique infaillible : elle lui fila une petite bourse bien remplie grâce à son travail juste avant d'arriver ici. Comme à une partie de ramponneau, elle c'était accordée d'emporter une petite somme rondelette pour le combat. On ne sait jamais si l'arbitre était corruptible.

Elle se retrouva rapidement dans le lieu dit et assista à la désignation d'un arbitre sur le tas, où elle se retrouva en train de gueuler des encouragements, une chopine en main.

Le nez tordu serait donc son adversaire. Même pas peur. Elle déposa sa chopine sur une table et s'approcha de l'arbitre.



Ça séra Shawie pour moi. Pas besoin de contacte en cas de décès, le grand dadet mé fait pas peur. J'ai un bon médicastre par contre si jamais il perd trop dé chico.
_________________
Stain.
[Combattant]

Ses phalanges le démangeaient ces derniers temps. D’habitude quand ça lui arrivait il lui suffisait de chauffer un peu son Second pour qu’ils se foutent sur la tronche mais ces derniers temps l’ambiance était un peu trop tendu pour qu’il tente ce genre de manœuvre. Parce que lui remettre le nez en place à coup de poing c’est une chose, mais lui enfoncer le nez dans l’fond d’sa gorge pour lui faire fermer sa grande gueule de barbu s’en était une autre. La Cigogne avait donc pris son envol vers les quartiers mal famé de Paris pour se dégourdir un peu les poings. On lui avait parlé du Fight Club, malgré l’interdiction de le faire, mais le pirate c’était encanaillé avec pas mal de traine-la-patte et du fait de sa culture légèrement supérieur à la leur, ils s’étaient rapidement fait connaitre chez les clodos et on lui rapportait pas mal de chose.
C’est ainsi qu’il avait entendu parler du fight club, et c’est ainsi qu’il se retrouva face au malabar devant l’entrée.


Mot de passe ?

Merde p’tain c’est vrai y’avait cette histoire de mot de passe. Il lui avait dit quoi d’ja l’autre pisse dru plus bourré qu’mamie pue du bec ? Ca causé d’poulaine et d’breton j’crois… Stain tenta un p’tit :

J’souffle dans ma poulaine gauche et j’suce l’cul d’ta grand-mère.

L’autre le regarda de travers mais s’écarta. Ça devait pas être ça le mot de passe mais le regard vide du gus laissait croire qu’en fait lui non plus le connaissait pas ce foutut mot de passe.
Stain haussa les épaules et entra. Ca puer la sueur et les excès d’hormones à l’intérieur. Des cris provenant du sous-sol lui revenaient aux oreilles. Prenant une bouteille dans les mains du tavernier, qui était déjà plus saoul que ses clients, il descendit pour rejoindre la p’tite sauterie et joua des coudes pour s’approcher de l’arène et mieux voir ce qui se tramé. Il joua un peu trop bien des coudes et se retrouva aux premières loges. Son regard se posa sur celle qui était monté sur la table et il la reconnu de suite. C’était sûr à présent le gorille de l’entrée était aussi inutile que bête. Il faisait vraiment rentrer n’importe qui. Du coin de l’œil il chercha la jumelle qui devait pas être très loin et but une rasade de gnôle pendant que Chapeau-moche pris la suite pour désigner les combattants.
Leurs regards désertés par toutes formes d’intelligences se croisèrent. Et ce fut le coup de foudre. L’Amour avec un grand A :


Vous là ! Oui vous là, avec la chemise qui dépasse du col et le nez de travers. Voilà. Hop ! Au milieu.

J’ai pas l’nez d’travers s’pèce de connard asmathique.

Oui insulter l’arbitre était pas la meilleur idée qu’il est eut, mais La Cigogne ne se fit pas prier, il avait le droit d’entrée dans l’action plus vite que prévu. Malheureusement il n’était pas aussi bourré qu’il le souhaitait. Il s’appliqua donc a porter le goulot a ses lèvres et a descendre une bonne moitié du liquide brun que contenait la bouteille avant de la tendre à son voisin. Il n’avait même pas fait gaffe à qui sera son adversaire. Une donzelle j’crois.
Soit.
Stain n’était pas du genre à épargner les demoiselles. Bien au contraire. Elles se voulaient leur égale, se donner des grands airs, genre "ouais on est aussi forte que vous, on en a même des plus grosses qu’vous..." et autre connerie qui lui taper sur le système alors pouvoir faire avaler les dents à une d’entre elle c’était d’jà mieux que rien.

Stain enjamba la grosse corde qui servait de délimitation au ring improviser et cracha par terre en guise d’accueil pour son adversaire. Puis sourire mauvais en coin des lèvres il la détailla de bas en haut.
Il la trouvait à son gout et pensa un bref instant qu’il aurait préféré l’avoir dans son lit que dans son poing, mais bon. L’un dans l’autre elle se tenait la face à lui, et c’était à eux d’ouvrir le bal.


Voulez-vous m’accordez c’tte danse Donzelle ?

Rire gras, petite courbette pour le publique en folie avant de reprendre :

La Cigogne, vous enverez mes morceaux à Moineau à la Rochelle, l'histoire qu'il me chiale pendant au moins trois mois.

Petit nom d'oiseau tout mignon pour un équipage de pirate. Vrai que ca gache un peu le côté viril de l'histoire.
Cmyrille
[Arbitre]


- Ça séra Shawie pour moi. Pas besoin de contacte en cas de décès, le grand dadet mé fait pas peur. J'ai un bon médicastre par contre si jamais il perd trop dé chico.

A l'annonce du nom de la damoiselle, il lui répond par un cri sourd et guttural en guise d'approbation. Puis il hoche la tête vers le "connard asthmatique" en se disant qu'il a un nom ridicule et son pote aussi. Il sort alors de sa poche une vieille pièce de un écu et montre du doigt Shawie.

- Vous serez pile.

Il lance la pièce en l'air et la laisse rebondir au sol, attendant avec impatience le résultat du hasard. La pièce se couche la face vers lui. Puis effectue un dernier petit bond pour se retourner et montrer à l'assistance sa pile.

- Bon ben... Honneur à la dame alors.

Il se recule de quelques pas pour avoir une vue d'ensemble de la zone de combat, lève le bras et après un petit instant en suspension, l'abaisse.

- Leeeeettttttt's get ready to rumblllleeeeee!!!*




*Tenez vous prêts à rugir !

lancé de pièce:

JD Shawie, vous commencez, mais vous ne touchez pas (nombre impair au premier dé).
JD Stain. , vous avez la suite, vous touchez avec une force de 5, par un coup en traitre (donc où vous voulez et comme vous voulez, tant que c'est fourbe et vicieux^^).
Shawie
[Fighteuse]



Elle haussa les sourcils et lui lâcha un petit sourire mesquin. Rien de plus. Bon ouai, elle n'était pas du tout gaulée comme un homme, loin de là. Elle avait botté le cul de certains mais c'était souvent en déloyal ou parce que l'homme en face d'elle était souvent bien bourré à la limite du coma éthylique. Donc, elle réfléchissait déjà à une technique par ce que -c'est bien connu- à défaut d'être plus fort, faut être plus malin.


Je suis pile, je suis pile, se répéta t'elle plusieurs fois dans sa tête.

Elle suivit du regard la pièce volait puis tomber sur le sol puis posa son regard sur l'arbitre. Merde, jamais de chance d'habitude et voila que bim, c'est à elle de commencer. Surtout ne pas se découvrir et ne pas montrer toutes ces techniques dès la première offensive.


Elle prit place sur le "ring" improvisé, remua la tête pour éviter d'être coincée, fit de grand cercle avec ces bras pour étirer toussa tout en gardant à l’œil le nez tordu. Et lorsque le feu vert fut donné, elle tenta de jouer de sa vitesse et tenta direct de l'atteindre dans le ventre. Petit jeu de jambe, petit saut à droite et à gauche, esquive dans le vide et puis elle s'avança vers lui et essaya un croche pied mais elle s'entrava quasiment dans ces bottes et manqua de se vautrer.

_________________
Stain.
[Combattant]

La pièce fut lancé se fut à la brune de commencer le combat. Un sourire s’étala sur ses lèvres. Bien, il ne frapperait pas en premier, mais c’était mieux ainsi, il préférait les contre coup. C’était plus vicelare, moins franc, plus lui en quelque sorte.

L’adrénaline parcourut ses veines et l’excitation le gagna aussi tôt. Jouer avec les poings. Jouer avec la mort. Cela lui plaisait. Cela lui était vital. Ça lui rappelait qu’il aimait la vie, qu’il n’en avait pas encore finit avec elle. Qu’il avait encore des choses à faire. A dire. L’odeur cuivrée du sang emplit sa bouche.
La brune se lança directement vers lui, gauche droite, elle fit mine de viser son ventre avant de vouloir lui mettre un coup de pied. Stain voulut l’esquiver mais ce ne fut même pas la peine, elle s’emmêla les pieds et perdit l’équilibre.
Pathétique.

Lui qui espérait trouver en ce lieu des combattants sérieux le voilà servit… Regardant la brune perdre l’équilibre momentanément la Cigogne n’hésita pas un instant avant de la pousser légèrement pour qu’elle se vautre totalement puis pour l’aider un peu dans sa descente il lui assigna un violent coup de coude dans la nuque.
Bouffe le sol salope.

Ouais pas très classe comme coup, mais bon ça aurait été encore plus moche de laisser passer une tel occasion.
Puis sérieusement vous connaissez beaucoup de pirate loyal en combat ? Puis du haut de ces quarante ans la Cigogne n’était plus du genre a vouloir a tout pris se battre à la loyale pour se faire enfumé peu de temps après. Pis si on voulait respecter les règles il y avait les lices. Pas besoin de se rendre dans un bar miteux en plein milieu de la nuit…
Minah
[Du côté des spectateurs... pour l'instant]

BeuuuuuAAAAAAARRRRP !

La petite hiboutée de la cervelle était resté con très longtemps face au videur, n'ayant pas la moindre idée du mot de passe. Mais il semblerait que les quelques pintes de bière englouties sur le chemin (on entrait pas encore sobre dans une taverne, un peu de tenue voyons !) aient trouvé pour elle la réponse. Ou alors, elle avait vraiment une haleine de fond de fosse à purin, parce que le gaillard s'était éclipsé avec une rapidité stupéfiante pour son gabarit.

Très contente d'elle, la manchote se faufila jusqu'à l'arène, jouant du coude et de ses miasmes pour se dégotter une bonne place. Elle entendait parler de ce rade et de ses « divertissements » depuis des jours et ne tenait pas en place d'y fourrer le groin. Elle tendit le cou.

Un combat faisait déjà rage. Une donzelle sautillante et un grand bonhomme.
N'a-qu'une-patte en était à se demander lequel encourager, quand le vieux type fila un bon coup de coude bien dégueulasse à sa compagne de castagne. Le choix était tout fait. Ça servait à rien de soutenir les perdants...

Elle porta son unique paluche en porte-voix :


Allez l'vieux machin ! Fais-y chier ses dents par les trous d'nez à c'te pisseuse !

Et profitant d'un répit dans le combat, elle farfouilla les alentours du regard pour voir s'il y a avait pas un truc à jeter sur les bastonneurs.
_________________

Modo au Challenge RP !
Cmyrille
[Arbitre]

Hin hin hin !...
C'est à peu près ce que pensait Cmyrille en voyant l'nez tordu filer un bon vieux coup de coude derrière la tête de la donzelle. Elle s'écroule d'ailleurs non loin de l'arbitre. C'est ce qui se passe quand on veut jouer aux durs mais qu'on a que deux machins tous mous à la place des pectoraux.
...
Bon d'accord, ça peut toujours servir pour déstabiliser l'adversaire, mais face à un poing qui arrive à grande vitesse, ça vaut pas grand chose... Même si c'est joli.
Enfin en gros l'arbitre n'est pas très impartial sur ce coup, considérant comme une aberration une femme qui vient se bastonner dans un tel lieu. Et le pied, profitant de sa vie propre, vient frotter le sol dans un mouvement fluide pour en déloger une couche de poussière et autres projectiles. Et, dans un heureux hasard, dirige ce petit magma désagréable en direction du visage de la jeune femme.
La vie est injuste des fois. Pis des fois tout marche comme on veut. Et Cmyrille en cet instant arbore un vicieux sourire.
Shawie
[Fighteuse]



Sonnée, puis encore sonnée puis dans les vapes quelques instants. Hey encore sonnée puis agacée et maintenant énervée. Voila que l'arbitre jouait de la savate contre elle. Non mais contre elle quoi ! Comme si le nez tordu allait avoir besoin d'aide pour venir à bout d'elle. L'assemblée venait de prendre partie et comme toujours, c'était contre elle. Même dans son milieu, elle trouvait le moyen de se mettre des gens à dos. Fichtre dieu !


Enfoiré !


Elle resta un moment au sol et sentit la colère monter, assez pour lui piquer le nez et lui mettre un coup de pied au cul. Même sans dignité, elle n'avait jamais abandonné, jamais ! Alors, ici dans cette taverne où touchait le sol pouvait vous faire gagner le gros lot : gangrène et peste, elle se mit à quatre pattes et passa sous les jambes du nez tordu.

A défaut d'être super puissante, elle était plutôt rapide. Digne de la plus grande attaque de tous les temps, elle se redressa, et comme elle était plus grande comme nana, elle lui renvoya la pièce de sa monnaie ... ou l'inverse. Quoi qu'il en soit, elle se releva et lui balança un coup dans la nuque, tout comme lui l'avait fait juste avant et se recula légèrement, prête à chopper un godet sur une table en cas de contre attaque féroce.

_________________
Desideratum
[Parieuse – Spectatrice]

Comment ça une lépreuse dans un combat à main nue c’pas loyal ?
Ben si t’as peur trou d’uc vient pas t’mesuré à moi té !

Regard dédaigneux, jets de chevelure brune par-dessus l’épaules, y’a pas à dire la Lépreuse avait une haute estime d’elle-même. Oui en d’autre terme elle s’aime et elle s'la péte. Aussi quand le gros con de l’entré ne voulut pas la faire rentrer bien qu’elle connaisse le mot de passe le coup dans les couilles ne tarda pas à partir.
Non mais.
C’est qu’faudrait arrêter d’mettre un crétins à l’entrée des lieux ou la population est aussi cinglé que suicidaire. Vont pas faire long feu les gus sinon… Enfin j'dis ca, c'est surtout pour la PPDPCMQAQM (la Protection des Portiers Deprimé et un peu Con Mais Qu'on Aime Quand Même).
Enfin une fois que la fierté de l’homme fut castré elle entra aussi facilement que dans un moulin et pressa le pas vers la salle du bas. Elle ne voulait pas rater le discours d'ouverture de sa jumelle.
Ouais parce que c’est grave la classe d’avoir une frangine qui ouvre le bal, mais si c'est de l'interim. Desideratum en était fiere. Aussi elle applaudit fort à s'en déchiré les mains lorsque celle-ci laissa la parole à l’arbitre donnant un coup de coude à son voisin de gauche genre " hé ta vue c’est ma frangine !" Bien que l’autre s’en batte royalement les burnes.

Les deux premiers combattants furent désigner et quand elle reconnu le pirate sur le ring elle l’acclama à son tour. Plus pour le faire chier que pour réelement l'encourager en faite, vue que l'amour qu'elle portait au Piaf n'était pas récirpoque du tout...
Et pour une fois qu’elle connaissait du monde…

Le premier coup fut porté. La Cigogne ne se démerdait pas trop mal, bien qu’il use de coup pas franchement recommandable. Cela fit monter le sourire vicelare aux coins des lèvres de Desi et elle l’encouragea de plus belle.
Son camp était choisi. Désolée poupée.


Hé c’est qui l’con qui prend les paris ?! J’paris 5 écus qu’le piaf y fait bouffer ses dents à p’tite brune !

Ben oui fallait bien commencer les hostilités en attendant que ça soit son tour de bouffer la poussière du ring.
_________________

Blabla : La Lépreuse. – Blabla : Desideratum.
Stain.
[Combattant]

Le premier coup qu’il mit à la brune lui attira les faveurs de la foule et au vue du léger coup de poussière du connard asmathique, il avait également les faveurs de l’arbitre. Se retournant vers la manchote hibouté d’la tignasse il s’inclina légèrement pour se la raconter un peu parce que, oui, les combats d'cave c’était ça aussi. Il fit un léger sourire en reconnaissant la lépreuse, le genre de sourire qu’on n’arrivait pas vraiment à déterminer. Amical ou faux-cul ? Il n’était pas vraiment étonné de la voir, elle était jamais bien loin de sa Jumelle maléfique celle-là. Les premiers paris furent lancée et vu la facilité avec laquelle il l’avait mis à terre au premier coups il hésita même à parier sur lui. Voulant exprimait cette magnifique idée à son adversaire et par la même occasion se foutre elle, il se retourna.

Hélas pour lui, il ne la trouva pas dans la poussière dans laquelle il l’avait laissé. La félonne le temps qu’il jette un coup d'œil autour de lui, était passée entre ses jambes et avant qu’il ne fasse un commentaire salace sur la place des femmes entre les jambes d’un homme elle lui assigna un violent coup sur la nuque. Il grommela et tituba, perdant legerement l'équilibre sous la violence du coup.
La vache ça fait mal ce truc en fait !
Non parce qu’il voulait bien le faire aux autres mais pas qu’on le lui fasse ! Il n’avait pas vue avec quoi elle l’avait cogné mais la douleur lui résonna dans la boite crânienne et la colère monta en lui.
Toutes la haine qu’il avait accumulé contre Moineau, Palotte et même Jeni ces derniers jours lui revient en contre coup.
Apres s'être resaisit, il se retourna vers la brune bien décider à lui faire laisser ses dents sur le sol.
Elle bouff’ra son maïs en potage dans les prochains jours.
Les coups en traitre il aimait les donner, moins les recevoir.
Sans même réfléchir, son poing serré partit en direction du pif de la brune dans une rapidité étonnante pour son âge. Même lui fut surpris par ce coup d’la mort qui tue. La pauvre devait voir trente-six chandelles autour d’elle, mais faut pas énerver un pirate. Surtout un de ceux qui considère que les femmes ça sert à rien d’autre que faire des mômes et la lessive.
Cmyrille
[Arbitre]

Il a pris parti quelques instants plus tôt. En tant qu'arbitre impartial c'est tout à fait normal. Et un petit coup de main, ou de pied, pour aider la cause masculine face à toutes ces donzelles retorses et désagréables, c'est pas cher payé. Mais faut en profiter mon gars !!
Non mais franchement, l'autre au lieu de finir le boulot, il se pavane et il fait le joli cœur. T'as l'nez tordu ! Tu repartira d'ici tout seul.

Alors finalement, quand l'adversaire lui met un bon coup dans la nuque pour lui rendre la pièce de monnaie, ben il est content quand même. Bien fait si je puis dire. Il se tourne vers le public et lève les bras plusieurs fois et lui fait appel en huant Nez Tordu.


- Houuuu !!!! Houuuu !!!
Allez tout le monde !
Houuuu !!!



Bon, ça a dû lui piquer un peu la fierté au pépère, parce qu'il répond presque aussitôt d'un violent coup de poing. Mais bon, il a le bras aussi musclé qu'une patte de poulet... C'est pas fini ce combat, moi je vous le dis...


Score:
Shawie 2 - 7 Stain.
Julien_wotek
Julien Wotek, inventeur, mercenaire, détective privé, sergent du groupe de cavalerie mécanisé, déambulait dans les rues de Paris, toujours installé dans son Train Armé pour la Négociation Kaboom.

Il y a quelques temps, il avait reçu un mot d'un de ses ancien coach (de l'époque où l boxait clandestinement dans les caves des tavernes poitevines), l'invitant à se rendre dans une vieille taverne miteuse de la capitale pour se faire de l'argent facilement et coller quelques gnons.

Il finit par arriver à l'adresse indiquée. Toutefois, un gros malabar gardait la porte. Julien descendit de son véhicule et s'approcha du vigile.
-Mot de passe. Demanda le bonhomme.
Le maraichin arqua un sourcil. Depuis quand y avait-il un putain de mot de passe?
-Pardon?
-J'ai dis: mot de passe. Répéta le gros bras.
-On m'a jamais dis qu'il y avait un putain de mot de passe mec!
-Pas de mot passe, on rentre pas.
-Fait pas chier mec! Tu sais qui je suis?
-Pas de mot passe, on rentre pas.
Julien soupira.
-Bouge pas, je reviens.
Il remonta alors dans son TANK pour s'enfoncer dans ses entrailles. Il y récupéra un cylindre de tissus bourré de paille et d'édredon. Il allait pas lui balancer u vrai caillou ou un truc qui explose à la gueule, en revanche, cela était la bonne occasion de tester la version anti-émeute du caillou. Il remonta, s'arrêtant au niveau du lance caillou, pour charger ce dernier.
-Est-ce que je peux rentrer? Demanda-t-il une dernière fois au vigile.
-Mot de passe?
-Ta mère!
Julien activa le mécanisme du lance caillou. Aussitôt, le paquet ultra-compact de paille et d’édredon enfermé dans de la toile fut propulsé à une vitesse incroyable à travers le tube, avant de fendre l'air sur quelques mètres pour s'écraser contre la tronche du vigile.

Une fois cela terminé, Julien se frotta les mains avant de s'adresser à son équipage.
-Quartier libre les gars, faites juste gaffe à pas perdre mon TANK sinon je vous coupe les couille avec un MIB.
Il descendit alors de son invention et poussa la porte de la taverne, entrant ainsi pour de bon dans le fight club.

Il avait préparé tout un paquet de méchante surprise pour ses adversaires... un petit lanceur de poudre dans la manche, pour aveugler l'adversaire, des anneaux solidarisés les un aux autres pour former des poing d'aciers, parés à être enfilés discrètement, en plus des bandes qui enserraient ses poignets, des bottes légèrement renforcés sur les pointe pour faire plus mal, une coquille métallique pour protéger ses parties génitales, sans oublier son protège dent en tissus pour éviter d'y laisser des chicot, sans oublier quelques petites surprises explosives, bruyante et divertissantes qui sauraient l'aider dans bien des situations... le combattant du futur était dans la place!

Il s'installa rapidement parmi le public, observant les combats.
Vran
[Combattant]

Les yeux vides sondaient l'obscurité. Quelle étrange sensation. Bien que la rue -désertée par les parisiens- menant à la Cour des Miracles était belle et bien libre d'accès, elle se trouvait être encore plus sombre que toute autre rue de Paris. Pourtant, c'était bien la même nuit qui tombait sur toute la ville. Mais ici, il semblait y avoir un rideau de ténèbres, une sorte d'avertissement quant à la nature du lieu. Cela ressemblait plus à l'entrée des Enfers que ce qu'offrirait Rodin bien des années plus tard. Une simple porte noire, intangible.

L'homme finit par cligner des yeux, semblant se réveiller de quelque songe, puis après quelques secondes d'attente, finit par s'engouffrer dans la rue. Zeiss n'avait jamais mis les pieds dans un tel lieu. De toute façon, il n'avait que fort rarement traîné sa carcasse à Paris tout court. Cette nuit là, il s'y trouvait pour affaire. Une jeune noble de Lorraine -d'où il venait également- qu'on lui avait demandé de sauver. Il n'était pas vénal, loin de là. Il cherchait juste divers moyen de dépenser un excédant de violence dont il peinait à se débarrasser. Si on récoltait des écus au passage, tant mieux. Ça s'était passé de manière assez mitigée au final. La dame sauvée, mission accomplie. Mais un gars qui passait par là avait trouvé la mort en voulant donner un coup de main. L'accident bête. Du coup, ne repartant que le lendemain, il s'était retrouvé à déambuler dans la ville, encore vêtu de tissu et de cuir sombre, du genre qui donne une dégaine de mercenaire. Il ne manquait que son épée à l'accoutrement. Semblait-il que ça effrayait les précieux de Paris quand quelqu'un qui n'était pas du guet portait une arme.

Zeiss n'en était pas devenu inoffensif pour autant. Ceux qui parmi les divers habitants de la Cour voudraient le détrousser auraient intérêt à être assez nombreux, sous peine de ne récolter qu'un cauchemar ambulant. C'est qu'il est un peu sur les nerfs depuis quelques temps, alors il a tendance à sur-réagir un petit peu, parfois. Mais tout à l'air d'aller bien pour le moment. Certes, des regards s'accrochent à lui pour ne plus vouloir le lâcher, mais personne ne semble vouloir s'en prendre à l'explorateur. Peut-être sa démarche ne souffrant aucune interruption, ou son regard dépourvu de ce petit quelque chose qui indique une quelconque émotion.

Le lorrain finit par s'arrêter devant ce qui devait être une taverne. Ce qui avait attiré son attention, c'était ce mec par terre, à moitié recouvert de tissu et de paille. Ça faisait un peu épouvantail humain. Sauf que vu la carrure du bonhomme, il aurait probablement été bien plus efficace debout. Allez savoir.
Zeiss enjamba le portier pour entrer dans la salle. Et tout de suite, on sent que c'est pas la même ambiance que les tavernes qu'il fréquente habituellement. Et quand on dis on sent, c'est aussi pour dire que ça pue. On pourrait lister toutes les odeurs nauséabondes qui hantent le lieu, mais finalement, ça se résume assez facilement. Ça sent le vice.

Le d'Acoma se fraya un chemin jusqu'au comptoir pour se faire servir une bière, en échange des deniers demandés. Après avoir reniflé le contenu de la chope, il était plus sûr d'avoir soif finalement. Mais bon, il est pas du genre à faire la fine bouche alors il boit. Dans le brouhaha ambiant, il distingue plusieurs conversations. Dont une qui l'intéresse plus particulièrement. Ça se bastonne dans le sous-sol. Voilà qui était intéressant. Terminant sa bière dégueulasse, il finit par trouver les escaliers du regard et descendit les marches jusqu'à l'arène improvisée. Le bruit et l'odeur étaient tout deux encore plus conséquents ici qu'en haut. Et pourtant en haut ça se posait déjà bien là.

Jouant des coudes pour arriver pas trop loin de ce qui servait de ring, il observa un moment. Une jeune femme gaulée comme une cracotte qui visiblement se mangeait une raclée de la part d'un gars un peu plus costaud déjà. Devant le spectacle, il restait impassible. Mais un léger frisson le parcouru lorsqu'il décida qu'il participerait.

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