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[RP] Ouvert : Fight Club*

Minah
[Du côté des spectateurs... pour l'instant]

Autour d'elle, la manchote voyait la salle glauque se remplir d'autres amateurs de baston-en-cave. Bientôt l'espace allait grouiller de corps avinés et braillards, et il faudrait batailler même à l'extérieur du ring pour ne pas se faire bousculer. Pour parer à l'éventualité de se faire écrabouiller avant d'entrer en piste, la bestiole leva son bras et demi et l'agita avec enthousiasme, répondant au passage au fanfaron bastonneur. Cela devrait soulever assez de relents fétides pour lui assurer un confortable espace vital.

Mais elle regretta vite son geste d'encouragement. Son champion, trop distrait, venait de se prendre une bonne torgnole.

HOUUUU... ! Gueula-t-elle en écho à l'arbitre. Mais qu'est-ce tu branles, bordel de foutre ?! Fais pô l'joli cœur, éclate la gueule à c'te donzelle, nom d'une couille à rat ! AHHH...! Voilààààà !

Elle balaya les spectateurs du regard. Elle apercevait vaguement Yap et sa sœur (reconnaissables par leur ressemblance, même si la dernière la foutait curieusement mal à l'aise), le type aux machines bizarres qui explosent qu'elle avait déjà vu en compagnie d'Isolda et du poulpinou...

Hé c'vrai ça ! Y'a pas un couillon pour miser sur c'te donzelle, qu'on y plume l'écu sur l'cul ?!

Dans le genre vendeur, on fait pas mieux.

P'tain j'ai soif à force d'causer, là. Mais si j'va au comptoir, j'perd ma place... Faichié. (Elle se tourna au hasard vers un voisin) Hé, toi. T'as pas une chope pleine en rab ?
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Modo au Challenge RP !
Shawie
[Fighteuse]



L'animal venait d'être touché dans sa chair, presqu'elle aurait sautillé de joie mais quand vient même, elle se rappelait trop bien que de tourner le dos à un homme, ça faisait mal au cul pour être polie. Alors qu'elle cherchait un truc dans le public, un truc pour lui balancer dessus, elle eut juste le temps de détourner le regard un instant, une fraction de seconde, qu'elle aperçut le poing du gars arriver droit dans sa face. Elle eut juste le temps de reculer un peu.

Heureusement que le nez était la, sinon elle le prenait en pleine gueule !

Elle pissait le sang comme de la cochonnaille en pleine saignée. Un revers de manche pour essuyer toussa et se rendre compte qu'il l'avait du bien l'amoché car elle ne sentait plus rien des pommettes jusqu'en bas du menton. Toujours plus.

Elle lui cracha dessus, enfin, elle lui balança du sang dessus en souriant. Vague effet d'optique, la vision était trouble comme après une bonne cuite sur un feu de camps. Où à chaque fois elle se dit "plus jamais de boisson" et que finalement, le soir suivant, c'était repartit de plus belle.

Elle se mit en garde, comme un gamin qui voulait attirer l'attention, un petit signe de main pour dire à son adversaire d'avancer et puis un joli petit doigt levé pour le saluer comme il se devait. Puis, elle tourna légèrement, histoire de déplacé le gros nez tordu mais surtout pour se caler non loin de l'arbitre, et du bout des lèvres :



50 pièces et tu mé fais gagner si j'arrive à lui taper dans les burnes ! Démerdes toi à le distraire et tu pourras compter tes écus ce soir.


Bah quoi, fallait tenter !

Puis l'air de rien, elle s'approcha d'un petit pas, puis d'un second et tenta de lui décrocher un direct en pleine poire mais apparemment, elle avait du mal ajuster, car, elle ne brassa que du vent !

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Nikita.novgorod
[SPECTATEUR]



Regard en coin. Au milieu de la pampa, un bivouac, encore... La tignasse en vrac, les frusques poussiéreuses et les bottes crottées. RHAAAAAAAAaaaaaaaa ! Le cri est pensé, rêvé, fantasmé mais scrupuleusement bloqué au fond de la gorge... le jour se lève à peine, inutile de provoquer l'ire d'un Oncle mal luné, dés le matin.

L'ambre balaye le campement. Le Petit Tsar dort encore à poings fermés, entre son chat miteux et son hérisson pouilleux ; un peu à l'écart, elle peut deviner la couche de fortune que Niko' partage avec Drus' et là, près d'elle, sa rousse cousine émerge... léger sourire qui étire la lippe alors qu'une illumination s'invite.


- Vik'... c'matin va être une pure soirée... prépares-toi en vitesse, et fais pas d'bruit!




Elles ont pris la tangente. Les conséquences de cette escapade sauvage ? Plus tard... pour l'heure, la Blondeur a une idée en tête : familiariser la Rousseur à la culture française. Là, quiconque serait doué d'intelligence, ne verrait pas le rapport avec la Cour des Miracles... seulement voilà, la Slave n'a pas la lumière à tous les étages et, surtout, elle est super énervée. L'abandon de l'Asticot n'est toujours pas digéré.

L’île de la Cité et Notre Dame... La Seine... Le Grand Châtelet... Les Halles. Ses boutiques, ses marchands, autant d'exutoires aux caprices, mêlant l'utile à l'agréable. Alors que le duo Novgorod s'acharne à rendre chèvre un pauvre joaillier, la Punaise perçoit les murmures des oisillons et le minois s'éclaire malgré les piécettes qu'elle leur abandonne.
Quelques instants plus tard, nos deux donzelles arpentent les venelles puantes de la Cour, jusqu'à rejoindre « The place to be »*...
Furtive hésitation en voyant le colosse affalé, rapidement suivie d'un haussement d'épaules alors qu'elles l'enjambent et de lancer, par pure politesse :


- La mère de ton père est le frère du cousin d'ton chien, un mainois sûrement!

Elles trottinent en lousdé sans la moindre attention au taulier, le col remonté jusqu'au nez, faudrait pas tourner de l'oeil aux remugles et de se frayer un chemin, à grands renforts d'insultes fleuries, vers un coin tranquille. Pas trop loin du comptoir, pas trop près du « ring ». Grimpées sur une table pour ne rien louper du spectacle, elles prennent la température. Qui des parieurs, qui des combattants, qui des... pigeons?

- Cousine de moi, bienvenue en France ! Par contre, si l'Oncle l'apprend, on est mourues hein...


*L'endroit où il faut être.
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Cmyrille
[Arbitre]

- 50 pièces et tu mé fais gagner si j'arrive à lui taper dans les burnes ! Démerdes toi à le distraire et tu pourras compter tes écus ce soir.



Il est arbitre, il se doit d'être impartial, c'est la règle. Bon d'accord, il n'aime pas les règles. Mais quand même.
Mais d'un autre côté il a déjà pris parti contre la donzelle plus tôt, ça remettrait les compteurs à zéro de lui filer un coup de main cette fois.
...


- 50 pièces et je le distrais. Que tu lui casses les noix ou pas.

Non, il n'aime pas les "possibilités" quand il s'agit d'argent. Soit on paye, soit on paye pas, y'a pas de si.
En attendant, il agrippe une gourde qui traine de main en main non loin de lui et s'en enfile une rasade en la regardant manquer admirablement son coup. Nan c'est vrai, elle gigote pas si mal. Ça ne sert strictement à rien, certes, mais c'est pas si mal.





Score:
Shawie 2 - 7 Stain.
Viktoria.novgorod
[Spectatrice]

Elle dormait bien. Elle aussi à poing fermé, serrant son oreiller, bavant même dessus. Les temps de calme et de repos étaient peu nombreux. Depuis qu’elle était arrivée dans ce beau pays, mais un peu puant par endroit, sa vie se résumait à une simple chose : Faire la teuf et profiter au max ! Bon ok, ça fait deux, mais ça compte un peu pour du 2 en 1. Et puis une put*** de brindille de Mer** qui vient lui chatouiller la narine. L’envie d’éternuer la prend. Elle s’étire et râle alors qu’elle est contrainte d’émerger. Là, tout simplement, elle se retourne, les cheveux en vrac, s'étire comme un chat, une main passe dans la tignasse rousse… Plus ça va, plus elle se transforme en Mimi Cracra…
Elle hausse un sourcil


Matin ? Pure soirée ? Encore un concept à toi que j’ai pas du comprendre moi…

Elle baille, pas trop fort… Sa majesté la blondeur a lancé un concept et toute Viktoria Adélaïde Novgorod qu’elle est, elle se doit de répondre – enfin non en fait – elle se doit de la suivre. Les plans de sa cousine ont toujours été des tueries.Bonnes ou mauvaises.
Elle prend quand même le temps de se dépoussiérer un peu. Et puis, les voilà partie… en douce, au nez et à la barbe de tous. Ça faisait un moment

Paris, Paname, La grande ville, ses pavés crasseux. Bien plus qu’elle. Ses ruelles étroites, coupes gorges, puantes, royaume des immondices. Tu parles d’une partie de tourisme. Bon, ce n’est pas faux qu’il y a des architectures plutôt chiadées. Y’a pas à dire. Et puis, la cour des miracles. Elle n’a pas l’habitude d’être chochotte, mais elle trouve que ça a un côté glauque.

Sa Blondeur sait où elle va, Sa Rousseur suit, confiante. Elle ne devrait peut être pas. Les concepts foireux de sa cousine sont aussi nombreux que ses vrais bons plans. Mais là, de toute manière il faut bien fêter leurs retrouvailles comme il faut ? Elle sourit en coin quand elle va sa chère Nikita hésiter face au portier.


Et ta sœur elle bat le beurre dans le pot de crémière qui est aussi la grand-mère de la belle sœur de ton oncle.


Elle avance, sure d’elle, elle ne devrait peut être pas mais bon. Advienne que pourra. Elle fait glisser sa capuche dévoilant ses cheveux roux… presque rouge à la lueur des flammes. Un truc hyper engageant quand un illuminé décide de lancer une chasse aux sorcières.

Ça renaude un peu ton bouge là… ça me rappelle la fois où on a trouvé le cadavre pourri du gros Igor dans le chenal…

Charmant souvenir. Elle rejoint sa cousine sur la table. Regarde le ring, mais aussi les alentours. Elle est curieuse. Un regard à croiser ? Une insulte à lancer ? Un pari à faire ? ah non pas ça, elle est un peu raide en ce moment… Le spectacle est intéressant. Ça change ! il y a quelque chose de bestial qui l’excite. Et là, la pure soirée prend tout son sens.

T’as raison… ça va être une pure soirée… et comme d’Hab, si l’oncle l’apprend, il nous tue. Petit sourire à sa cousine Ça sera pas la première fois… ni la dernière ! Et de checker la main de cousine. Pacte tacite du c’est entre nous, à la vie à la mort.

Elle regarde de nouveau les alentours.


Va falloir qu’on se trouve un mécène pour se faire offrir à boire.

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Yap.
[Responsable des paris] -Nan c'est pas une blague !-

Se délaisser des choses compliquées, ça Yap connaissait. Il ne lui restait plus qu'à mater le combat, brailler comme une dingue en levant haut sa bouteille, et quitte à rester perchée sur sa table, autant continuer de se la jouer. C’est que ce là-haut lui conférait un certain aplomb. Oui ! Elle venait de trouver la botte secrète pour s’octroyer l’illusion de l’autorité. Simple : être plus grand que la masse. Yap jubilait sous sa caboche ébouriffée d’avoir trouvé une solution si simple pour gagner en charisme. Malheureusement, l’arbitre lui choura vite sa place de maître de cérémonie en désignant les deux combattants, captant l’attention de la foule. « Quel connard ! » qu’elle se dit, en oubliant ses deux secondes où était sorti de sa bouche : maintenant vous l’écoutez !!. La brune ronchonna fort en s’apprêtant à lui splacher la tronche avec sa carcasse, lorsqu’elle vit qui allait se prendre une sévère pâtée. La Cigogne. Lui, la brêle qu’avait failli crever entre leurs mains. Lui, la tantouze qui se battait encore contre des gonzesses. Lui, qui voulait sûrement leurs peaux. Yap agita sa main dans sa direction avec un sourire rien moins que sympathique collé à ses lèvres. Au fond de sa soupière, elle l’imaginait se faire écarteler. Yap décida donc de prendre les choses en main, en tonitruant à nouveau :

- ALLEZ LA BLEUSAILLE QUI VEUT SE FAIRE D’LA THUNE ???!! J’PRENDS LES PARIS ! CEUX QUI MISERONT SUR LA POULICHE POURRONT DETROUSSER LE PERDANT !! Regardez le l’aut’, avec son pif d’travers, c’est sûr qu’il a jamais gagné d’combat ! NE PERDEZ NI VOTRE ARGENT NI VOTRE TEMPS EN MISANT SUR LA FURIE ! Ahhhhh ma sœur ! ELLE A TOUT COMPRIS EN SOUTENANT LA FUTURE GAGNAAAAANTE !!

La brune balança un torchon sur Minah pour la faire taire, car elle mettait à mal ses affaires. La prochaine fois, ça sera la bouteille.
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Un jour, une histoire.
Bannière collector (Celena.C).
Khlada
[Spectatrice]

    La gamine haute comme cinq pommes n'a pas de difficulté à suivre son pirate préféré, en restant dans l'ombre et planquée derrière les tonneaux qui parsèment les rue jusqu'à une bâtisse. Elle le voit entrer, mais, ne voulant pas se faire griller parce qu'en vrai, elle l'a suivi en 'scrède, elle préfère faire le tour et regarder par où elle peut passer.

    Elle entend des bruits, des cris même, ça a l'air d'être animé là-dedans ! Ah ! Un soupirail là ! De la lumière s'en échappe alors la gamine s'en approche, elle se penche même et regarde au travers.

    Il y a des gens en rond, et puis elle voit son presque papa au centre du rond et... Han ! Il se bat contre une fille ! De stupeur, la gamine pose ses petite mains sur le soupirail qui, mal fermé, s'ouvre et forcément, elle tombe, et elle se casse lamentablement la figure par terre.
    Oui, le sol est dur mais heureusement, avec tout le vacarme qu'il y a, personne ne semble faire attention à elle.
    Heureusement d'ailleurs, au moins, elle ne se tape pas la honte.

    Elle tire un peu sur ses vêtements en se redressant, se frotte aussi le bout du nez qui a morflé. La gamine de cinq ans regarde sa main et y voit du sang, hum... Son bout de nez à bien pri, mais bon, c'est une dure ! Alors elle renifle et puis elle se rend compte que les gens qui regardent autour sont trop grands, et que du coup, elle voit rien !

    Elle regarde à droite, à gauche. Elle repère une fût à la verticale, s'en approche et grimpe dessus pour voir. Ah... Enfin ! Là, elle a une vue imprenable en restant debout comme un piqué. Une place parfaite pour voir La Cigogne à l'oeuvre.
Stain.
[Combattant]

Stain s’essuie lentement du bout des doigts. La truie lui a craché du sang à la gueule. Un sourire en coin apparait sur son visage avant qu'il se léche le sang qu’il a sur les doigts. Il ne va pas se laisser avoir par une si basse provocation.
Elle se met en garde, il fait de même.
Elle lui fait un doigt, le fait danser. Le regard de Stain se pose un bref instant sur une Yap déchainé. Il grogne légèrement mais très vite il se reconcentre sur le combat car la p’tite brune a fini de corrompre l’arbitre et tente de lui foutre un coup. Stain l’évite de justesse. Plus par chance que par talent. D’abord la chance que la brune n’est pas très bien visée, puis la chance d’avoir reporté son attention au bon moment.

Il sait qu’il ne doit pas rater cette chance, pourtant son attention est de nouveau ailleurs. Là. Juste devant lui. Sur une table. Ce n’est pas Yap qu’il fixe ainsi debout sur la table mais la petite Khlada. La Fillette de cinq ans qu’il avait ramassé avec Corbeau et dont il s’occupe depuis plusieurs semaines déjà. Oui ramassé c'est le bon terme. Dans une marre de sang.
Que fait-elle là ? Elle la suivit ?! Elle ne devrait pas être ici, ce n’est pas un endroit pour une petite fille. Son poing se lance devant, loin, très loin de son adversaire. Stain n’est plus du tout dans le combat il pense à Khlada et à l’image qu’il lui donne là, dans ce ring à se battre contre une donzelle. Y’a mieux comme éducation…

Il regarde l’arbitre. Il entend les rires autour de lui, les insultes après ce coup plus que lamentable. Il doit se ressaisir. Il doit gagner ce combat. Il ne veut pas que Khlada le prenne pour un faible. Et il doit gagner et vite. Très vite pour amener la petite loin de cet endroit.
Décidément, il laisse vraiment rentrer n’importe qui cet imbécile d’armoire en mousse.
Cmyrille
[Arbitre]

Les deux se tournent autour. Et après, il se tournent autour. Pis à un moment, ils font semblant de vouloir se taper dessus.
Niveau spectacle, c'est pas la folie quand même.

Enfin faut dire, y'a une fille dans le lot aussi, alors forcément la baston est moins spectaculaire. L'égalité des sexes... Tu parles. Quand elles sauront mandaler aussi bien que les hommes on en reparlera. Non mais !
...
Bon en même temps elle lui a promis quelques écus...
Déconcentrer l'adversaire pour qu'elle lui éclate les noix. Ça peut être drôle quand on y réfléchit.
Alors il se tourne vers la foule, jetant un œil avisé sur les mains des convives. Nan parce que de toute façon, sur le terrain de combat, il ne se passera rien vu comme ça avance. Il voit un jeune homme avec une chope à la main qui semble pleine.


- Eh toi ! Files moi ton godet !

Il n'attends pas une éventuelle réponse positive du dit jeune homme et lui arrache la chope des mains pour se diriger vers "nez tordu".

- Tenez mon gars. Un ptit remontant. Vous avez l'air d'en avoir besoin...



Score:
Shawie 2 - 7 Stain.
Guibin


[Spectateur, parieur et p’être ben futur combattant]

Un vieux con misogyne, voilà qui résume en peu de mots l’essentiel sur Guibin. En un peu plus, mais pas de beaucoup, on vous rajoute : ancien garde au purgatoire, et mercenaire à ses heures. Bref un gars auquel il ne fait pas bon lui chauffer la moustache de trop près sous peine de vous retrouver rapidement la tête à becter le pavé ! Guibin ne rigole pas, on vous prévient c’est un vieux con misogyne dont la particularité est de détester au plus au point les rousses, engeance juste bonne à allumer le feu sur lequel elles iront cramer . C’est son avis et tout avis contraire fini sur le bûcher avec les rousses ! Qu’on se le dise.

Guibin n’est pas sur cette terre pour être aimé. Il a jamais essayé, remarquez ! Et d’’après la légende, il paraitrait même qu'il n’a même pas essayé avec sa mère. Bref, sa vocation première c’est la castagne, le sang, les coups, la douleur ! Chacun ses plaisirs.
Coté douleurs, cris et sang, il a été servit le Guibin, au cours de ses années au purgatoire, années à entendre les cris de douleurs des pauvres êtres torturés par les bourreaux, à fermer les cellules, à conduire aux salle des réjouissances ces moins que rien, ces rebuts de la société. Une joie pour les oreilles. Une joie pour l’esprit. Cela vous rend aimable, ouvert, joviale, serviable avec son prochain vous ne pouvez pas savoir !
Et le Guibin, il en a à revendre de la gentillesse ce soir ! Si si, il a commencé tôt dans la journée avec un petit merdeux qui voulait lui apprendre à se comporter avec les donzelles. Alors que lui était bien pénard à boire sa bouteille tout en reluquant sans vergogne aucune les formes non dissimulées, en les tâtant lorsqu’elles avec le bonheur de passer à portée. C’est avec une délicatesse toute Guibinesque qu’il lui a arrangé le portrait pour le mettre à la dernière mode du “j’pisse mon sang, j’rampe au sol et j’aime ça”

Vous pensez bien, que le Guibin, il sait pour les combats, et que c’est bien là qu’il se dirige d’un pas tout assuré, il a envie que sa gicle, que ça hurle, que ça fasse mal.
Épouvantail inanimé droit devant ! Petite bourses aux écus sonnant à peine visible. Petite bourses aux écus dans sa poche, va pouvoir parier sans compter ce soir ! Coup de botte dans les côtes de l’endormi en remerciement de sa générosité involontaire. Ça lui apprendra à roupiller pendant le service !


D’bout feignasse !

C’est pas le propriétaire, ni l’organisateur, mais c’est épidermique pour l’ancien chef des gardes du purgatoire. Un garde ça doit garder ! Et pas faire une sieste avachi comme une loque dans de la paille ! Il lui aurait fait ça sous ses ordres, il aurait fini au gniouf sans becter, sans boire et bon pour une séance d’auto critique et de re-conditionnement direct. On innove pas pendant le service ! Re-coup de botte plus appuyé dans les côtes.

Debout tir au flanc !

Grognement de l’inconscient qui émerge sous la douleur. Regard dépourvu de toute lueur d'intelligence dirigé vers lui avec un baragouinement ou l’on comprend vaguement “mot...passe”.

Sourire carnassier accompagne alors le mot de passe façon Guibin :. Grand coup dans le pif donné qui renvoi dans les bras de Morphé .


Le voilà ! MouhahaMouhahaahahaha

Rire qui éclate et l’accompagne alors qu’il entre et descend dans l’antre des lieux. Endroit magnifique qui lui rappellerait presque le purgatoire, tout y est à peut près: odeurs de crasses, de sang, de sueurs, cris de douleurs, manque juste cette peur, cette terreur qui suinte des murs. Mais on peut pas tout avoir hein ! Et là, c’est déjà le pied, les combats ont déjà commencés, ça castagne ! Enfin ça devrait ! Froncement de sourcils,l’arbitre qui file à boire en plein combat, c’est quoi ce binz ?
Nomi

    [Spectatrice pour commencer]


    Cour des Miracles, excursion post-caprice (« je vous déteste TOUS et je m'en vais pour TOUJOURS. A demain. »). Frissons mi-inquiets, mi-excités et re mi-inquiets derrière. Finalement, l'histoire a commencé comme ses histoires commencent pratiquement toutes : quelqu'un lui a dit de ne pas faire quelque chose, alors elle l'a fait. Tandis qu'elle déambulait, drapée dans sa cape badass en sacs de jute (Lot-Cape™, faites juter votre quotidien - ouais c'est du placement de produit, non ce slogan n'est pas très porteur), dans l'entrelacs de ruelles crasseuses, l'Ambroise a croisé un malandrin à la tronche sanguinolente qui l'a saisie par le col en bégayant, visiblement désorienté : ce sont les Enf-f-fers... n'y allez p-p-pââââââs... Elle s'est donc empressée de lui demander où, exactement, elle ne devait pas aller, et y est allée sans plus attendre, d'autant que l'esquinté semblait disposé à lui calancher entre les doigts d'une minute à l'autre.

    La descente aux Enfers s'annonce pénarde, puisqu'à défaut de Cerbère il suffit pour entrer d'enjamber paisiblement la compote de portier qui jonche le sol et dont émane de temps en temps une litanie pleurnicharde à propos de la sécurité de l'emploi. Attirée par tant de facilité, Nomi se poste devant la flaque humaine, juste le temps de faire semblant d'hésiter. Elle scrute le décor face à elle. Une taverne, plus ou moins vide. Bon. Mais aussi quelques rais de lumière dans les interstices du plancher, et des cris bien flippants qui filtrent par ces mêmes trous-trous. Deux mains non-gantées, et donc violettes, se lèvent pour soupeser le pour et le contre.

    D'un côté, ce qui se trame là-dedans relève sans doute de l'horreur absolue. Grimace anxieuse.
    D'un autre côté, ce qui se trame là-dedans relève sans doute de l'horreur absolue. Sourire rêveur.
    Le problème des posts-ado no future en crise, c'est que dans la plupart de leurs dilemmes les arguments pour et les arguments contre sont exactement les mêmes.

    Quoi qu'il en soit, et bien qu'elle ne se le formule guère en ces termes, Nomi ne manque jamais une occasion de se mettre dans le pétrin et, si possible, d'y faire un four retentissant. Et le portier étant à l'état liquide, on entre dans le pétrin comme dans du beurre et dans le four comme dans un moulin. Du pain béni, admettons-le, aussi la mouchetée ne résiste pas davantage et se propulse jusqu'à la salle dans un nuage frétillant de jute et de jupons jaunes. Et de descendre jusqu'à la cave que lui indique le supposé propriétaire, d'un pas guilleret un peu trop petite-maison-dans-la-prairie pour être raccord avec l'ambiance qui l'attend dans les entrailles de la taverne.

    Parce que la cave est à l'image du quartier, de la taverne et sans doute de sa population : crade et bouillante, sonore, et saturée du genre d'odeurs à tuer sec et net les quelques mouches McGyveresques qui auraient héroïquement volé jusqu'ici.
    La mouchetée, d'ailleurs, joue des coudes pour dénicher à sa taille modeste un point de vue, histoire de savoir ce que tout le monde regarde. Un bain de foule sympa, plutôt bain de boue que bain de lait d'ânesse, mais on va pas chipoter et puis la boue c'est bon pour la peau. Ça beugle de partout, ça rit de manière vachement machiavélique, ça pète, ça bouscule, et là dans le fond, il semblerait que ça castagne. Voire carrément que ça se défonce la façade sans complexe. L'air absent, elle confie deux constats sereins à un voisin aléatoire qui s'en tamponne complètement, si toutefois il l'entend :

    Constat serein numéro un :
      - Je suis en danger de mort.

    Constat serein numéro deux :
      - Si j'm'en rends compte c'est que je suis trop sobre.

    Une flasque de liqueur de coing cul-sec plus tard, debout sur une table, la cape balancée au hasard derrière elle et les poings agités dans toutes les directions :

      - Mais SUS à l'en'mi là, on s'sort les doigts d'son propre derche et on les fourre dans l'oeil du copain ! HÉ LES VALSEUSES ! Si on voulait voir d'la valse musette on s'rait allés à la guinguette ! Faut qu'je monte vous secouer l'tutu moi-même ? Poussez-vous d'là, vous, j'y vois que dalle. J'ai vu deux limaces se battre pour une laitue une fois et c't'ait plus épique que ça !

    Bref, on l'a perdue.

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Illustrations avatar et bannière
Oxymore.
Assis à une table, il commande un lait fraise. Détendu, heureux, il regarde le monde se taper rêveur. Nostalgique, il a les boules, il revoit mandales géantes, symphonies de pêches, pommes d'amour dans les dents, étranglement, luxation, coupure, et... Il frémit. Déchirure, grisant, craquage de rotule, salade de métacarpes, tout au talon. Il sourit juste bien. Un lait fraise, du rêve. Et c'est la crise.

Cardiaque. Oxymore meurt.

Fin.
Minah
[Du côté des spectateurs... pour l'instant]

Lentement, mais aussi sûrement qu'un empalé glissant sur son pieu, Minah se foutait en rogne.
L'air empoissé de sueur aigre et des effluves métalliques du sang, vibrant des beuglements avinés l'exaltait, exacerbait ses nerfs déjà à fleur de crasse et sa frustration.

SES frustrations !
De un, ce connard de voisin avait rien voulu savoir et n'avait pas daigné partager ne serait-ce qu'une goutte de bibine. La convivialité et la gentillesse dans les clubs de baston clandestins n'étaient plus ce qu'elles étaient ! La manchote se sentait redevenir dangereusement sobre et ça, ça ne lui plaisait pas. Du tout.
De deux, comme si la sobriété n'était pas un fléau suffisant à sa soirée, ces deux abrutis de combattants semblaient avoir décidé que se tourner autour et taper la causette à l'arbitre valait mieux que se maraver la goule. You-pi.


Bordel, c'est qu'y vont finir par s'mett' au tricot ces cons à c't'allure !


De rage, N'a-qu'une-patte se tortilla pour enlever une de ses bottes (une merveille d'un rouge putassier bien trop large pour son pied et rembourrée d'écureuils morts) en vue de la balancer dans l'arène histoire de réveiller cette bande de bouseux mollassons... mais ça c'était compter sans Yap et son torchon dégueulasse.

L'obscurité se fit et Minah paniqua un instant, ses hurlements à moitié étouffés par l'objet de cette soudaine attaque aérienne, avant de se rendre compte qu'il n'y avait qu'à enlever le chiffon de ses yeux pour y voir à nouveau.


YAAAAAAAAAAP ! Prends ça, sale bouffeuse de poils de cul !

Et la botte rouge fut lancée, rebondit sur le type mort avant de s'écraser sur la goule d'un quelqu'un à mi-chemin entre la hiboutée de la cervelle et l'irresponsable des paris.
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Modo au Challenge RP !
Vran
[Combattant, plus tard, on espère]

Droit, bras croisés, Zeiss observe le simulacre de combat qui se déroule d'un air froid et sévère. Pourtant ça avait bien commencé. Mais voilà, ils avaient fini par se tourner autour, un peu plus et ils prenaient le thé avec l'arbitre. L'homme poussa un léger soupire de mécontentement. Si ça continuait ainsi, la baston s'étendrait au dehors du ring, et y serait probablement plus intéressante.

Mais bon, voilà, le sous-sol crasseux d'une taverne de la Cour des Miracles, c'est pas vraiment l'endroit où on peut sereinement se laisser aller à ses pensées, même un court instant. Un cri retentit -un peu plus fort que les autres, quoi- et un objet rouge visuellement dégueulasse viens le percuter à l'épaule et lui fouetter gentiment la joue au passage. Son regard rageur se tourne vers la coupable, une petite moche livrée en kit, et ramasse l'objet du délit avec la ferme intention d'aller la lui faire bouffer, à bout portant. Seulement voilà, la botte, c'est pas que visuellement qu'elle est dégueulasse. Et alors que Zeiss n'a même pas encore fait le premier pas, sa mine coléreuse se mue en grimace de dégoût façon Picasso. Et connaissant le d'Acoma et son habituelle austérité, c'est assez extraordinaire.

Tout d'abord, c'est le désir urgent de se débarrasser au plus vite de l'arme chimique qui prime. Celle-ci vole donc à un autre bout de la salle. Ensuite, c'est le besoin tout aussi urgent de rendre tout ce que son estomac a pu contenir dans la journée. Sauf que vu le monde qui grouille, impossible de faire ça dehors, où même dans des latrines. C'est donc au bout de quelques pas seulement que le Zeiss dépose une magnifique galette de vomi dans un coin (à peu près) discret. De toute façon, l'endroit est déjà bien immonde dans son genre. Ce qu'il viens de faire, c'est un élément de déco en plus.

Avec la foule et la hâte avec laquelle il a quitté son poste, impossible pour lui de retrouver la lanceuse de botte tueuse. Et vu la dégaine qu'elle avait, les chances pour qu'il la retrouve plus tard au centre lui semblaient faibles. C'est donc après s'être soigneusement et discrètement éloigné de son ex-repas qu'il reprit la contemplation de la représentation de ballet contemporain qui se tenait sur le ring.

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Desideratum
    [Spectatrice, qui perd le contrôle]

Desideratum suivait le combat de prêt, après tout elle était bien décider à se faire de l’argent même si sa sœur n’avait pas pigée que c’était sur nez tordu qu’elle avait parié et pas sur la pintade. Elle fixa un moment le petit manège entre l’arbitre et elle puis entre l’arbitre et la chope avant de se décider à intervenir. Il n’était pas encore né celui qui lui ferait perdre un pari en trichant de façon éhontée !

Elle prit son élan et sauta dans l’arène. Ça aurait pu être classe, gracieux, intimidant, si elle n’aurait pas marché sur sa robe et finit tête première dans le sable.
Elle se releva avec toute la dignité dont elle pouvait faire preuve dans un moment pareil et épousseta ses vêtements tout en lançant un regard noir à la ronde. Le genre de regard qui signifie clairement que le premier qui rigole elle lui enfoncera son poing tellement profondément dans son cul qu’il pourrait se moucher dans les doigts de la lépreuse.
Oui ca finissait souvent avec un poing dans l’cul avec Desideratum.

Levant le menton, reprenant son air hautain elle se dirigea vers l’arbitre et donna un coup sec sur la chope pour la faire chuter, puis d’un ton sec elle s’adressa à l’arbitre.


Tsssss. On n’triche pas ici. Pas quand j’en ai décidé autrement.
C’est moi l’arbitre à présent… Va donc dehors si j’y suis.


Oui Desideratum avait la fâcheuse habitude d’en faire qu’à sa tête. Se considérant comme une petite princesse parmis les nécessiteux elle ne tolérer pas qu’on aille à l’encontre de ses choix.

    [Arbitre]

Ignorant l’homme comme si il était déjà partie elle se retourna vers les combattants et leva un sourcil les défiant d’émettre la moindre objection sur sa décision.

Bon, vous allez vraiment vous battre à présent. Finit les caresses, finit les corruptions. On veut voir du sang.

Elle marqua une pause afin de s’assurer qu’ils avaient bien compris qu’elle ne plaisantait pas avant de reprendre.

Maintenant sortez-vous les doigts du cul, et battez-vous ! C’est pas l'pays des licornes à paillettes ici.

Elle se recula et croisa les bras espérant enfin assister à un combat digne de ce nom.

Prise de l'arbitrage demandé par JD Yap pour relancer le RP.
Score: Shawie 2 - 7 Stain

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Blabla : La Lépreuse. – Blabla : Desideratum.
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